Sur le chemin au retour d’Andalousie … Fin du voyage en Andalousie, il faut bien rentrer ! Nous le faisons en traînant des pieds, nous arrêtant ici et là sur la route, nous attardant particulièrement dans le petit village d’Alcaraz dans la Mancha .
Croquis saisis au vol entre la vallée du Guadalquivir et Alcaraz . (Croquis-aquarellés Yolande GERDIL)
Devant la cathédrale à Alcaraz … (Photo Alain MARC)
Une ruelle donnant sur la cathédrale, croquis aquarellé de Yolande ou Pierre je n’ai pas noté qui l’a réalisé …
Passage avec escalier donnant sur la place de la mairie à Alcaraz . (Aquarelle Yolande ou de Pierre même chose que la précédente, je n‘ai pas noté !)
Plus haut sur la côte, en retraversant la « Huerta de Valencia » nous décidons de ramener quelques oranges que nous voulons déguster dans les jours à venir pour nous souvenir devant nos aquarelles de tous les bons moments de ce voyage, et c’est le dernier souvenir de ce périple dans le pays de Cervantès qui va marquer notre mémoire et rester gravé sur nos carnets de croquis …
Imaginez : les orangers croulent sous les agrumes, tombant des arbres, jonchant le sol, roulant dans les fossés, ce ne sont pas ces oranges-là qui vont être commercialisées ! (voir les photos de notre passage à l’aller en cliquant ici)
Nous décidons cependant de rechercher un verger où travaillent des paysans occupés à la cueillette afin de demander au propriétaire des lieux quelques oranges à acheter . Nous sortons de l’autoroute, et trouvons aussitôt un groupe d’ouvriers agricoles à la pause au bord de la route . Nous nous arrêtons, demandons le responsable, et c’est une dame qui s’approche sans doute la « chef d’équipe » ou la propriétaire : en réponse à notre demande de lui acheter deux ou trois kilos d’oranges elle nous chasse en nous disant qu’elle ne vend pas d’oranges et qu’on s’en aille !
Nous partons dépités, et voyons un peu plus loin quatre ou cinq voitures alignées le long d’un verger . Des femmes sont accroupies au sol en train de pique-niquer (il est presque 13 h) avec en guise de nappes des carrés de plastique tandis que les hommes s’affairent sous les branches très occupés à ramasser les agrumes, avec une rapidité et une conscience professionnelle extraordinaire . Seul l’un d’entre eux ne fait rien appuyé à la première voiture, nous présumons que c’est le propriétaire . Nous allons vers lui et lui demandons qui est le responsable, afin d’entre en négociation . Oh, surprise : regards noirs, suspicieux, tout le monde s’arrête de travailler, les oranges tombent des mains, les femmes replient les nappes de plastique avec les pique-niques dedans comme des balluchons, précipitations de toutes parts et avant même qu’on aie eu le temps de réagir tout ce petit monde est dans les voitures qui partent à toute vitesse !
Immense rigolade : on est tombés sur une bande de gitans qui ravageaient un verger alors qu’on roule depuis des kilomètres dans l’espoir d’un achat honnête et scrupuleux … Et dire que pour trois oranges, il suffisait de les ramasser sous des arbres dépassant au dessus de la route !
Les orangers en contrebas d’un talus avec des cyprès sur fond de sierras dans le coin de notre rencontre avec les gitans … (Aquarelle Yolande GERDIL ou Pierre NAVA)
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