Du Musée d’Art Contemporain de Wuxi à la galerie Jiangsu Phoenix Arts à Pékin, c’est le chemin parcouru par les dernières toiles que je viens de vous présenter en fin d’année 2013 (et quelques autres peintures de mes grands formats exposés par la mairie de Millau fin 2011), après un accrochage de plusieurs mois à la galerie Phoenix Art Museum of Contemporary Art à Shangaï.
Je vous réservais la nouvelle pour ce premier jour de l’année 2014, car si l’Aven aux Merveilles est pour moi l’aboutissement carnettiste de l’an passé, le stage carnet de voyage au Rajasthan celui des stages lointains pour l’année qui vient de s’écouler, la présentation de mon travail pictural dans quelques lieux d’exposition prestigieux en Chine, marque quant à elle ma transition picturale entre 2013 et 2014, année que j’ai placée sous le signe du «merveilleux»...
Le musée d’art contemporain de Wuxi où mes toiles ont été exposées en juin et juillet dernier, avant de partir pour Shanghai, puis Pékin.
Il serait trop long de raconter ici en détail cette dernière «aventure picturale», mais je peux au moins vous en faire partager quelques images, prises au début de l’exposition.
Quelques salles du musée d’art contemporain de Wuxi
Nous ne sommes qu’une poignée d’artistes français d’origine tarnaise (je suis né dans le Tarn, la «patrie» de Toulouse-Lautrec), sélectionnés pour représenter les courants «naturalistes» contemporains (compris ici comme «en rapport avec la nature») de l'Hexagone qui identifient leur région, avec les préceptes hérités des grands maître de l’art moderne, je cite ici la préface du catalogue des expositions :
«Ces artistes sont les enfants spirituels des premiers peintres modernes français, par leur pratique, leurs œuvres, leurs couleurs, ils continuent à définir un pays.
Les artistes de cette exposition viennent du Tarn, dans le sud-ouest de la France, région sèche et chaude, région de contrastes, région du peintre Toulouse-Lautrec, artiste important du post-impressionnisme avec Cézanne, Van Gogh.
On retrouve ainsi dans leurs oeuvres, l'influence de leurs aînés…
Primitivisme malicieux et matières anachroniques pour Alain Marc, qui nous renvoi a l'art pariétal de sa région natale…»
Une partie de la salle qui m’était consacrée (au premier plan à gauche, l’une des toiles de l’exposition de Millau 2011)
Visiteurs devant mon «Cheval magdalénien»
Les chinois disent :
« Cette exposition est comme un passage de témoin, passage de la France a la Chine, passage du centre de l'art du siècle passé a celui de notre époque...
Après la France, la Chine est aujourd'hui en train de devenir l'un des lieux les plus excitants de notre planète pour voir et créer de l'art.
Il est naturel qu'un hommage au passé soit rendu, pour mieux construire le futur… »
Extrait de presse (médias de Wuxi) : «Phoenix Art a invité neuf artistes français à Wuxi, en Chine, pour assister à la cérémonie d'ouverture, découvrir les paysages chinois, et s’imprégner de notre culture. Suivront des séminaires universitaires et salons artistiques VIP pour ces artistes en interaction créative entre la Chine et la France…»
Toute l’équipe des peintres sélectionnés (sauf moi-même, qui devais assurer ma présence au stage d’aquarelle en Bretagne, mais j'étais représenté par notre agent d'art, …après cela, qu’on ne me dise pas que je ne fais pas de gros sacrifices pour mes stagiaires !), avec le « staff » français et les sponsors chinois, sur le parvis du musée.
Je précise que tous les frais liés à ces expositions (frais administratifs, préparation / acheminement, envoi des oeuvres, coûts annexes, etc.), ont été pris en charge par nos sponsors chinois, et que tous les artistes ont été invités en Chine une semaine entière tous frais payés A-R (depuis leurs ateliers) par les organisateurs de l’exposition (ceux-là, au moins, sont de vrais mécènes, une valeur qui se perd sous nos cieux aujourd’hui !), avec, aux dires de mes confrères, un accueil exceptionnel qui leur fut réservé (mais pas pour moi puisque je suis resté en France pour tenir mes engagements, afin d'animer un stage programmé bien avant les dates définitives de cette exposition).
Quand je pense qu’ici chez nous, rares sont les organismes qui s’intéressent à mon travail, pour lequel je dois généralement payer si je veux l’exposer (dans quelque salon ou exposition que ce soit, raison pour laquelle j'ai décidé de ne plus exposer que très rarement) !
Il est encore heureux, que ma peinture soit appréciée par quelques collectionneurs (grâce auxquels j’existe réellement par la valeur marchande de mon art, je les en remercie), mais qui ont bien du mal à voir mon travail pictural et à le trouver…
Voilà la dernière «aventure picturale» de l’année 2013 et la première de 2014 que je voulais partager avec vous (par toiles interposées).
Alors, ce que je vous souhaite si vous avez des projets pour cette nouvelle année, c’est qu’ils se réalisent et puissent porter jusqu’au bout du monde votre pensée, quoi qu'il advienne, si vous-mêmes ne pouviez y aller.
Très bonne année 2014 !