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Je reprends l'article là où il en était, et je disais :
- Ou le signifiant premier dans l’art révèle-t-il le carrefour entre la perception sensorielle, l’intention, l’inconscient, des forces et énergies immatérielles, certaines formes de mémoire collective et leur quête matérialisée par le produit pictural ?
Après avoir interrogé nos rapports avec le temps, les commencements de la vie et de ses développements dans ce que la peinture peut y puiser d’enseignements et de sources autant que de possibles réponses à nos questions existentielles, c’est l’imaginaire et la puissance intellectuelle, mentale et spirituelle de l’homme confronté à sa survie face aux forces naturelles sur lesquelles il devait s’affirmer depuis ses origines, que j’essaie d’interroger à travers l’inconnu dans mes toiles …
Car si le monde a bien changé (et il n’est pas devenu tendre et facile pour autant loin de là même si la durée de vie humaine s’est considérablement rallongée), nos fondamentales interrogations restent nécessairement les mêmes, au moins par rapport à la souffrance, à la signification de l’existence, à la mort : nous ne sommes que des grains de poussière dans l’univers …
Alors, même si la peinture n’apporte pas de réponse formelle, elle édifie une tête de proue sur laquelle nous pouvons nous pencher pour essayer de voir le fond de l’océan dans cette traversée remplie de points d’interrogation .
En cela, faire pour moi référence à ces artistes de la préhistoire qui étaient très certainement des chamanes, à essayer de me lover dans les traces de leur art, c’est tenter de "remonter" à ces sources indéfinissables en utilisant leurs évocations, pour mieux me "connecter" au mystère de cette mémoire, de ces forces et énergies enfouies dans les arcanes d’un temps non quantifiable ...
Il n’y a donc pas de différence dans cette quête entre ses manifestations «formelles» proches d’un mimétisme d’expression et ses productions de nature informelle bien plus proche dans ses apparences plastiques de ce dont à quoi nous a habitué l’art moderne et ses débuts contemporains .
«Le grand bouquetin», Acrylique, pigments et sable sur toile 25
F (Alain MARC collection particulière)
Griffures et signes, évocations et appel aux «ressentis» perçus au fond des gouffres et des cavernes (tels ceux de l’Aven Noir, qui fait partie pour moi d’une expérience réelle de dépassement au contact d’une nature restée vierge depuis l’aube de l’humanité) font partie de cette quête ...
«Grande toile informelle» Acrylique et sable sur toile (180 x 180 cm Alain MARC Collection particulière) .
Pas de différence donc, dans l’aventure picturale entre la toile précédente et celle-ci (jamais éloignées d’un très fort rapport à la nature) : toujours à la recherche de la mémoire enfouie d’une quête universelle, de la communication avec des entités incertaines qui me renvoient à des images mystérieuses, comme des signes ou des visions me rappelant un vécu indéfinissable …
- Suis-je seul à avoir cette impression ?
Cet entretien avec le préhistorien Michel LORBLANCHET nous donne-t-il des clés ?