Sans aucun doute celle des Incas et de leurs descendants…
Sur le lac le plus haut du monde, vaste comme une mer intérieure, nous avons navigué et peint, d’abord accueillis par la famille Inti Killia, indiens Aymaras vivant sur les îles flottantes Uros, de roseaux, dans la plus pure tradition des Uros du lac, aujourd’hui disparus.
Moments d’une grande sérénité à l’écart de la horde touristique des autres îles les plus visitées, et en marge des poncifs véhiculés à tort (et parfois à raison) sur leur réalité actuelle.
Il serait trop long ce soir, de raconter cette journée hors du temps…
Ce lac de légende, lac navigable le plus haut du monde, n’est pas seulement connu pour ses îles flottantes de roseaux, sa dimension sacrée considérée comme le berceau de la civilisation Inca, c’est aussi un creuset de légendes qui allait nous transporter sur une île plus lointaine à une heure de Puno, au contact des indiens Quechoa de l’île de Taquilé.
Nous avons appris beaucoup de choses à Taquilé…
Nous y avons rencontré quelques-uns des descendants les plus authentiques des derniers Incas qui s’étaient réfugiés ici après la conquête espagnole.
Mais c’est pour son art textile que Taquilé est connue du grand public : celui-ci fait partie de la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, reconnu par l'Unesco en 2008.
Dans cet artisanat traditionnel, parmi de nombreuses et passionnantes particularités, le tricot est réservé aux hommes, dès leur enfance, les femmes, quant à elles s’occupant du tissage.
Nous pourrions disserter des heures sur leurs coutumes, leurs tenues vestimentaires, leur mode de vie.
Nous avons aujourd’hui repris la route pour d’autres découvertes...