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«Andalousie, la Route d’Alain MARC», carnet de voyage de Pierre NAVA
Découvrez article après article en cliquant sur les vignettes ci-dessous le carnet spontané de Pierre m’accompagnant en Andalousie, et les «Petites Histoires vidéo» qu’il m’a inspirées :
Préambule
L'étape de Peniscola
Sur la route de l'Andalousie...
Au Cabo de Gata
La Isleta del Moro
Huebro, la montagne enchantée
Guadix, les maisons troglodytiques
Le rio Fardés
Et voilà le travail !
J’ai réussi à les voir, et les ai même dessinés !
Qui plus est, dans un endroit extraordinaire !
Maintenant, pour vous faire partager au plus près cette nouvelle aventure picturale hors sentiers battus, je vous emmène (« comme si vous y étiez » grâce à de nouvelles caméras qui vous permettent de me suivre en immersion totale), dans la descente vertigineuse du puits, et dans ma peinture au contact des génies de la terre, travail passionnant destiné à la réalisation d'une future aquarelle sphérique virtuelle qui sera plus étonnante encore que la précédente.
Pour commencer, c’est l’émerveillement provoqué par cet incroyable...
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La Nouvelle-Zélande est une destination très attrayante pour se mettre à l’œuvre en aquarelle. Le pays des Kiwis semble détenir tous les aspects pour effectuer de sublimes clichés de paysage et de nature. Tous les éléments y sont rassemblés pour un séjour inoubliable. Quel que soit votre goût pour la peinture, vous serez émerveillé par ce que vous verrez. Ci-dessous donc un panorama de la beauté de cet archipel de l'Océanie.
Sachant que la Nouvelle-Zélande est le plus jeune pays du monde, la nature y est réellement préservée. Dans tout le pays donc, le paysage vous séduira à coup sûr. Pur bonheur pour les yeux, le panorama qui se présentera vous donnera de superbes idées sur ce que vous voudriez reproduire sur votre tableau. En général, les plaines et les vallées y sont tapissées d'herbes verdoyantes où d'innombrables moutons se nourrissent. Le contraste y est réellement saisissant par rapport aux couleurs du paysage.
Sachant que le territoire est très fertile, on y trouve également des vignes. D'ailleurs, la Nouvelle-Zélande figure parmi les producteurs de meilleurs vins du monde. Tout en reproduisant la beauté des rangées des vignes, vous pourrez prendre le temps de visiter quelques vignobles du pays, notamment dans les régions du Marlborough et l'Otago. Cette expérience vous marquera sans aucun doute au cours de votre voyage en Nouvelle-Zélande.
Le lac Tekapo se dresse majestueusement au centre de l'île du Sud, plus précisément dans le district de Mackenzie. Il est surtout très célèbre et magnifique par sa couleur turquoise. Cette couleur particulière de l'eau est due à la couleur de petites roches en suspension sur l'eau provenant de l'érosion de la montagne par le glacier alimentant le lac. Ce lac est également très célèbre pour procurer l'air le plus pur de l'hémisphère sud.
Le village au bord du lac est également une destination de vacances très appréciée. À part la promenade au bord du lac et les activités à réaliser sur le lac, c'est également un lieu d'observation des étoiles. À part ces éléments, sa petite église fait également partie des lieux incontournables au cours d'une visite du site. En été, le paysage y est réellement exceptionnel. Avec votre équipement de peinture, vous ferez un très beau cliché du panorama.
Pour ceux qui veulent reproduire des paysages de montagnes, il est plutôt intéressant de rejoindre les Alpes de l'île du Sud. Cette zone est recouverte de montagnes enneigées. On y compte d'ailleurs plus de 200 pics variant entre 2 300 mètres d'altitude à 3 000 mètres. De par les chutes de neige fréquentes dans ce secteur, des glaciers se forment pour atteindre les vallées. De par ces phénomènes, il est possible d'observer des glaciers impressionnants, dont le Franz Joseph ou encore le Fox Glacier. Des visites guidées y sont accessibles pour explorer ces merveilles.
Sur la côte Est, le panorama de la chaîne de montagnes de la Kaikoura Sea Range est un grand plaisir pour les yeux. L'ensemble vous inspirera sûrement afin que vous puissiez utiliser vos pinceaux pour créer un petit tableau unique. Selon la durée de votre séjour, vous pourrez à la fois vous mettre à l'aquarelle et profiter des richesses naturelles du pays à travers des randonnées ou balades en VTT.
Pour vous retrouver avec plein de nouveautés...
Avec des évasions picturales atypiques, loin des sentiers battus, des poncifs, des destinations à la mode, des lieux courus...
Car pendant tout ce temps où vous n'aviez aucune nouvelle, j'ai engrangé des petits trésors d'instants aquarellés, des moments précieux, rares, presque introuvables, pas toujours faciles à réaliser certes, parfois même un peu aventureux comme à mon habitude, mais que je partagerai avec vous dès que je rentrerai.
Car dans l'immédiat, permettez-moi de m'accorder un temps de totale décompression dans le ciel paisible de ce beau pays qui est le mien, et dans les paysages tour à tour âpres et doux qui sont les siens...
Alors un peu de patience, je vous donne rendez-vous dans quelques jours ou quelques semaines, pourvu que vous ne m'ayez pas complètement oublié, dispersés que vous pouvez être au milieu de l'incroyable hourvari des réseaux sociaux, des informations de toutes sortes et des sollicitations à tout va, auxquels nous sommes tous soumis dans la multitude d'Internet.
Au point d'en oublier nos plus essentielles valeurs : l'amitié toute simple des retrouvailles entre amis de chair et d'os, le souvenir des belles choses vécues ensemble dans les moments intenses de notre vie, ce bonheur du partage de ce qu'on aime avec ceux qu'on aime.
Pourvu qu'Internet soit toujours compatible tout cela, et que le numérique nous rapproche, nous grandisse, et affectivement ne nous tue pas !
Bien sympa Olivier, ta jolie photo sur ton journal facebook, ton salut amical lors de nos retrouvailles dans le ciel du Causse Comtal, quand je vous ai rejoints hier au soir à mon retour dans notre beau pays avec mon parapente jaune et rouge, et mon grand bonheur de vous retrouver dans nos vastes et lumineux espaces de liberté !
En dessous, c'est le causse, jauni par les brûlures du soleil en cette période de l'année, mais tout aussi immense et lumineux que le ciel où je vous ai retrouvés.
Alors, j'en fais vite cette pochade, toute simple, toute bête, sans repentir, de la pointe du pinceau...
Dans ce moment paisible où rien ne bouge, mais où cet instant si précieux nous dit que la vie est fragile, et que ce qui sera aimé et partagé, ne sera jamais perdu.
À bientôt pour la rentrée !
Voilà Bouts du monde n°7 !!! Ça y est, vous pouvez partir en voyage en glissant Bouts du Monde 7 dans votre sac à dos (Il pèse 465 g). Cliquez sur l'image ci-dessus de la une de couverture pour entrer dans l'univers de Bouts du Monde :
Encore une fois, vous allez parcourir un sacré paquet de kilomètres avec le numéro de cet été. 148 pages de regards singuliers sur le monde, parfois émouvants, amusés, désenchantés ou enthousiastes.
Au programme, une traversée du Pacifique en cargo, de l’Asie centrale à bicyclette, ou des Pays de la Loire en TER…
On vous emmènera à Tchernobyl où, à travers les récits et dessins de trois voyageurs, le beau et le dispute à l’effroyable.
Vous vous demanderez, comme Eva Cantavenera, s’il n’y a pas quelque chose d’indécent à écrire un guide touristique sur un pays aussi pauvre que Cuba.
Les photos de Patrick Chatelier sur la Route 66 vous donneront envie d’enfourcher, au mieux, la Harley de Peter Fonda, au pire le canasson de John Wayne.
Vous serez jaloux du talent de Laure Fissore (comme nous) qui croque la Big Apple comme personne.
Vous vous demanderez (comme nous) s’il n’y a pas une faute de frappe à Chhattisgarh, état indien inconnu où Olivier Thao a promené son objectif.
Vous n’aurez sans doute pas envie de partir en vacances avec Laurent Van Parys qui a pénétré les terrae ingognitae de l’Irian Jaya en Indonésie.
Par contre, vous aurez sans doute envie de partir en voyage avec Pierre Vauconsant qui a rêvé avant tout le monde d’une révolution au Maghreb.
On vous présentera Walo, un chien suisse, qui a fait le tour du monde.
On vous parie une bière bien fraiche que les aventures de Laurent Perray en Suède vous feront bien rire.
Bouts du monde est en vente en librairie d’ici quelques jours, et sur leur site dès à présent : www.boutsdumonde.com
Bouts du Monde remercie infiniment tous les voyageurs qui ont bien voulu leur confier leurs récits, photos, et croquis.
Ils vous invitent, une fois encore, à leur envoyer vos carnets de voyage. Et si la réponse tarde parfois à venir, ils s'excusent et vous invitent à insister…
Bon voyage à tous avec Bouts du Monde !
Prédominance de l’aquarelle «rapide» !
Adorable petit hameau perché au dessus des gorges sauvages de la Selves en nord Aveyron : c’est lui que nous choisissons pour une randonnée aquarelle qui devrait
démontrer une fois de plus l’intérêt d’une pratique qui pour tout aussi spontanée qu’elle soit entre au cœur des êtres et des choses sans complications particulières, sans «prise de tête» sans
cette quête effrénée du «toujours plus créatif», toujours plus «recherché», toujours plus «original», toujours plus "abouti" !
Que ce soit dans le fond ou dans la forme, mon plus grand bonheur à l’heure actuelle n’est plus "l’aquarelle de tableau", celle qui trônera en multiples versions selon l’expression la plus affirmée de mon style le mieux reconnu aux cimaises d’une galerie ou à celles d’expositions renommées : tout cela il y a belle lurette que je m’en fiche !
Je ne dis pas que je n’y reviendrai pas, car dans ce domaine j’ai «déjà donné» (je regarde parfois avec amusement une petite pile de
«diplômes» entassés sur une étagère de garage au même tire que de vieux contrats de galeries) …
Le clocher de Bez Bédène tout inondé de soleil avec quelques coups de pinceau et traits de stylo : un luxe rare que ne connaissent pas certains milliardaires qui auraient «tout vu et sauraient tout» parce qu’ils pourraient tout s’offrir (ils pourraient facilement se payer l‘aquarelle, mais pas forcément le plaisir de la faire ce que vont apprendre ou confirmer tous nos amis de randonnée picturale demain matin) … (Aquarelle Pierre NAVA)
Ce qui me comble en ce moment c’est le plaisir de peindre tout simple, tout bête, ce contact avec le monde aussi éphémère que le monde lui-même, loin des ronds de
jambes et des courbettes à l’incertaine sincérité, cette odeur d’un instant qui vous pénètre les narines en même temps que les chants d’oiseaux en harmonie avec une lumière qui ne reste qu’un
instant mais que j’aurai «éternisée» en même temps que mon émotion sans même y prendre garde si ce n’est qu’elle vous laisse un souvenir impérissable aussi profond que celui d’une semaine de
peinture nécessaire pour terminer un «chef d’oeuvre» qui ne sera de toute façon au regard de l’histoire qu’éphémère lui aussi .
Pierre NAVA était avec moi en cette après midi de soleil et de ciel bleu pour préparer nos journées de randonnée et aquarelle de demain et après-demain, ces fameuses journées d’initiation informelles et conviviales du Festival de la randonnée Pleine nature d’Espalion dont je vous ai déjà ici même maintes fois parlé : il pense comme moi !
L’église dans son environnement, en croquis aquarellé toujours par Pierre : - elle n’est pas belle la vie ? … (Aquarelle Pierre NAVA)
Reste à partager ce bonheur tout simple, tout fort, tout vrai qui veut dire que peindre vite et simple est autant source de réussite que de se plonger dans une quête qui est sans fin, et qui ne débouche parfois pas toujours sur les espérances mises en elle … Je reviendrai là-dessus plus tard et croyez bien que je défendrai ce point de vue haut et fort, je sais de quoi je parle, il y a au moins 55 ans que je suis dans le bain, du côté de la palette et des pinceaux !
En attendant je vous dis « à bientôt », peignez comme bon vous semble et faites-vous plaisir, pour ma part je sais ce que nous allons partager demain .
Et si vous ne peignez pas rêvez, simplement les yeux fermés ou ouverts et soyez surs que c’est déjà faire de la peinture …
Pour ma part j’étais monté un peu plus haut au dessus du ravin où se perche le village le jour où j’avais réalisé celle-ci une après-midi de mai tout aussi ensoleillée … (Aquarelle Alain MARC extraite du livre «Aveyron, Carnet de routes», Éditions du Rouergue 2005 - 2008)J’avais oublié de vous dire …
Puisque plusieurs d’entre-vous m’ont déjà posé la question : - où peux-tu nous dédicacer ton livre « Aveyron, Carnets de routes » pendant la prochaine Biennale des Carnets de Voyages de Clermont-Ferrand du 14 au 16 novembre prochain, puisque tu n’y a pas pris de stand cette année ?
- Comme vous le savez, j’y anime plusieurs ateliers . Hors, si un espace « dédicaces » ne m’est pas attribué pour les moments où je ne suis pas en animation ateliers, venez à la fin des ateliers (ou amenez votre ouvrage à ces ateliers si vous y participez), je vous dédicacerai mon livre sur place dès que la séance d’atelier thématique sera terminée .
La couverture du livre que beaucoup d’entre-vous connaissent déjà bien : elle est pour cette nouvelle réédition, réalisée dans un superbe papier glacé qui met encore mieux en valeur les couleurs de l’aquarelle du motif (C’est la vallée de l’Aveyron au début de l'automne à Mirabel entre Rodez et Villefranche-de-Rouergue) .
Croquis de route et aquarelles se partagent les illustrations du livre accompagnés de textes et commentaires dans et hors texte . Ici je me suis arrêté au marché aux bestiaux de Laissac, un marché hebdomadaire typique et très animé qui se déroule tous les mardis matins . De nombreuses autres planches de ce type illustrent la vie de ce département qui fait figure de province à lui seul (le Rouergue), réalisées en une ou plusieurs séances sur le motif, et qui me laissent de magnifiques souvenirs que vous partagerez avec moi au fil des pages …
Portraits et rencontres fortes, singulières ou atypiques, paysages et nature aux quatre saisons (j’ai mis 5 ans pour réaliser ce livre), vie sauvage, particularités économiques, architecturales, géographiques, fascination pour le patrimoine de ma région, ont été les fils conducteurs de cet ouvrage que vous pourrez acheter à l’espace librairie de la Biennale ou commander chez votre libraire ou à la FNAC (ou ici, ici, ici, et ailleurs, etc.) si vous ne le trouvez pas sur leurs rayons, pensez-y pour vos cadeaux de Noêl, je peux vous assurer que si vous l'offrez à quelqu'un qui aime nos valeurs, son patrimoine, nos paysage et cette façon particulière de les aborder , ce sera un cadeau apprécié (et pas seulement des Aveyronnais que vous connaitriez) car nombreux sont les témoignages de sympathie qu'il m'a approrté depuis sa parution, depuis même les antipodes il n'y a pas très longtemps où on m'a fait plaisir en me disant que c'était un grand bol d'air pur venu de notre petit bout de France !
La brebis gravide aux yeux tendres !
J’avais commencé de vous faire l’article qui viendra après celui-ci, dans la flamboyance de ce bel automne éclatant de soleil et de couleurs indicibles vues sur le chemin de l’Aven Noir, quand j’ai rencontré la brebis gravide aux yeux tendres …
Elle était avec les premières bêtes du troupeau, dans un endroit du causse que les feux de l’automne n’ont pas encore embrasé, comme si l’été était encore la saison présente, comme si son nouveau statut de « future mère » n’était pas arrivé .
Elle me regardait d’un air étrange, la seule à s’intéresser à moi tandis que les autres continuaient de paître avec l’avidité de la gourmandise comme si ces fonds de dolines à l’herbe toujours verte représentaient le seul intérêt des valeurs du causse, en tout cas à leurs yeux et papilles de brebis !
Alors j’ai voulu la dessiner et en faire l’animal qui se détache du troupeau, le mouton singulier qui même s’il n’a pas cinq pattes n’est est pas moins celui qui voit ce que les autres ne voient pas, celui qui s’intéresse à ce que les autres délaissent, une sorte de brebis dont le Roquefort pourrait être meilleur parce qu’il a le goût d’un « ailleurs » qui commence par un regard différent de celui de la masse du troupeau !
Mais de quelle race une telle brebis me direz-vous ?
Peu importe la race, même s’il s’agit ici d’une brebis de Lacaune, celles-là même qui produisent le lait destiné à la fabrication du nectar que vous savez, fabriqué dans la secrète fraîcheur des
fleurines du Causse du Combalou qui domine Roquefort, la Mecque du fromage français de brebis, l'un des "haut-lieux" d'un département aux très anciennes traditions et qui inspire les
artistes dans tous les registres .
Elle aurait pu être une Raïole (la cévenole aux belles cornes torsadées), une Caussenarde des Garrigues (son infatigable cousine aux longues pattes), ou bien même une Barbarine (cette Rouge du Roussillon, parente orientale et nord-africaine qui s’est si bien habituée ici), tout est dans le regard je vous l’ai toujours dit, tout est question de ce qu’on regarde et qui nous intéresse dans la vie !
Si comme moi vous aimez le Roquefort et les falaises du Combalou, si vous aimez tout simplement les brebis, les bergères et le bergers, je vous invite à les faire vôtres en ouvrant les pages 188 à 197, 201 et 202 entre autres de mon livre « Aveyron, Carnet de routes » paru aux Éditions du Rouergue qui vient d’être réédité, foncez chez votre libraire pour voir s’il peut vous en procurer un exemplaire, sinon commandez-le sur le Web à Amazon ou à la FNAC …
Je vous reparlerai plus tard des brebis citées plus haut à propos du dernier berger transhumant du Causse Noir dont je fais le portrait dans mon futur ouvrage sur l’Aven Noir (ouvrage qui ne parlera pas seulement du gouffre et de nos exploration mais nous emmènera à la rencontre d’une région envoûtante et de ses très sympathiques habitants) …
Mais avant de repartir ensemble vers l’Aven Noir en traversant l’un des plus beaux paysages qui soient en ce moment (les Gorges de la Dourbie), je voulais juste partager avec vous le regard attendrissant de cette petite brebis gravide, espérant qu’il vous aura un instant distrait de la grisaille du monde où nous vivons avec ses hourvaris pas bucoliques du tout et ses crises financières qui le sont encore moins, et que la direction dans laquelle nous regardons nous permet de surmonter bien plus facilement !
Les falaises du Combalou où se cachent les fleurines à Roquefort si secrètes et rares où je vous emmène dans « Aveyron, Carnet de routes » .
L'Aveyron 2 : le retour, avec le rap hip hop de Fred Musa !
Me voici de retour en Aveyron après cette belle 8ème Biennale des Carnets de Voyages de Clermont-Ferrand .
Je vous en reparlerai longuement et consacrerai des articles à quelques-uns (unes) de mes camarades exposants (tes) .
Pour l’instant je suis tout heureux de respirer l’air pur de ma campagne, celle qui a donné à notre cher pays tant de grand noms, des commandes de l’état jusqu’aux plus lointaines contrées du globe .
J’ai retrouvé les petits enfants de ma région, qui mènent une vie heureuse dans le droit sillage de la tradition, et qu’on rencontre souvent en costume rouergat les jours de grandes fêtes .
Ceux-là sont mignons comme des cœurs, font les bêtises de leur âge et grandissent tout doucement . J’en parle dans mon carnet de voyage de proximité « Aveyron, Carnet de routes » paru aux Éditions du Rouergue il y a 2 ans . J’en profite en passant pour vous dire que ce tirage est épuisé et que si vous voulez vous en offrir un exemplaire pour Noël, foncez chez votre libraire pour voir s’il ne lui en resterait pas encore dans ses fonds de rayons .
Sinon écrivez à l’éditeur afin qu’il se dépêche de le réimprimer (vous trouverez son adresse en mettant en recherche son nom sur les moteurs dédiés style Google, il est installé à Rodez) …
Mais aujourd’hui et parce que je suis content (demain c’est une nouvelle grande descente dans l’Aven Noir pour plusieurs jours), j’ai décidé de vous offrir un petit rap de ces gamins devenus grands (et tout aussi adorables, vous allez voir) : quand le rap aveyronnais se met à la mode du « comico-rap-terroir » façon Kamini ou Fatal Bazooka, voilà ce que cela donne : si vous aimez le hip-hop charcuto-hardcore complètement fou-fou et décalé vous serez servi (e) !
On aime plus ou moins la fin genre « tête de porc », mais il faut bien avouer (et pourtant je ne suis pas un inconditionnel absolu de ce genre musical) que nos adorable petits ont fait du bon boulot, (en tout cas bien prometteur) qui a au moins le mérite de sortir le rap des banlieues et de le relooker avec un grand coup de nouveauté et de fraîcheur .
- Au prochain article pour de nouvelles aventures, (sans doute retournerons-nous à la Biennale de Clermont-Ferrand) ?
Fontaines aveyronnaises et carnets de proximité ...
Parce que le voyage peut commencer dès le pas de sa porte, il suffit parfois de peu de choses pour voir très différemment son environnement immédiat, pour partir à la découverte de sa propre région ou même aller à la rencontre d’un univers fascinant qui se trouve quelque fois tout simplement au fond de son jardin !
J’ai un principe pour réussir ce genre de carnet : j’essaie de partir à la découverte de tout ce qui m’entoure comme si je ne l’avais jamais vu et je me pose des tas de questions :
- qu’est-ce que c’est ?
- à quoi cela sert-il ?
- pourquoi cela est-il ainsi fait ?
- qui peut me renseigner ?
- etc. …
Je vais ainsi être amené à me documenter, à rencontrer des gens passionnants et à courir ma campagne à des heures inhabituelles pour moi, ou selon des itinéraires totalement différents de ceux que j’emprunte habituellement . Je vais aussi prendre des chemins de traverse, utiliser le vélo tout terrain, randonner, faire du canoë, du ski, et que sais-je pourvu que je m’étonne moi-même comme j’étonnerai certainement celles et ceux qui me suivront à travers les dessins et textes que j’en ramènerai .
J’ai ainsi décidé un jour de consacrer mes balades aux fontaines de mon pays : elles sont innombrables et souvent admirables, beaucoup sont de véritables petits monuments historiques et elles portent en elles bien des secrets, bien des légendes et des aventures qui méritent qu’on se penche au dessus de leur bassin avec émotion et tendresse, qu’on en boive l’eau (si elle est potable !) avec toute la conscience des cheminements secrets qui la font jaillir ici plutôt qu’ailleurs pour apporter et transmettre la vie dans son émergence au grand air !
Cette jolie fontaine se trouve en sud Aveyron . Elle se prolonge par un abreuvoir . Il faut dire que la rareté de l’eau dans les Grands Causses en fait le lieu le plus précieux des villages où on en trouve une, et ce sont les « lavognes » (ces mares pavées à la surface du causse, voir mon livre « Aveyron, Carnet de routes ») qui les remplacent sur le plateau pour le breuvage des animaux . Elles sont situées à l’entrée des hameaux, près des fermes ou sur le parcours des brebis auxquelles ces lavognes sont essentiellement destinées …
C’est dans le cadre de ce genre d’approche du carnet de « voyage de proximité », qu’arrivent à grand pas (si je peux m’exprimer ainsi), deux journées passionnantes « d’initiation à la randonnée - aquarelle - carnet de voyage » comme j’ai eu le plaisir d’en animer l’année dernière sur des parcours très faciles lors du 8ème Festival de la Randonnée Pleine Nature en Nord - Aveyron .
Si vous êtes dans la région d’Espalion en début de semaine prochaine (lundi 13 et mardi 14 août), s’il reste de la place dans le groupe (voir avec l’Office de Tourisme de cette charmante localité au 05 65 44 10 63 ou directement au 05 64 44 10 37 ) vous serez les bienvenus (es) et nous partirons comme l’an dernier sur deux jolis itinéraires (dont un de nouveau avec possibilité de ne venir qu’à l’un des deux) pique-nique dans le sac et pinceaux à la main !