L'art du carnet de voyage et de l'aquarelle au service du peintre voyageur : ce blog en explique les différentes facettes inspiratrices, techniques et créatives à travers une vie d'aquarelliste . Il vous convie à partir en voyage pictural . C'est donc le journal d'un peintre qui aime découvrir et partager, mais pas seulement ...
Présentation
:
Aquarelliste et peintre voyageur
:
En peinture, l'art de l'aquarelle est un mode d'expression qui va des carnets de voyages à la création de tableaux : en voici les différentes facettes inspiratrices, techniques et créatives selon Alain MARC ...
(pour les tarifs et disponibilités me les demander directement en cliquant ici)
- Les stages "aquarelle" dans l'Hexagone sont ouverts aux débutants et aux pratiquants déjà confirmés souhaitant se perfectionner : ils ont pour but d'apporter efficacité et aisance d'expression à l'aquarelliste de terrain. Nombreux sont les aquarellistes issus de mes stages ou passés s'y perfectionner depuis 4 décennies...
- Les stages"carnets de voyages" sont une véritable immersion dans la pratiquedu carnet de voyage et de l'aquarellesur le terrain, orientés "autonomie" ils sont ouverts aux stagiaires ayant assez de pratique pour en profiter pleinement. De la Provence au Jura Orientalet jusqu'en Andalousie,ce sont quelques destinations où vous pourrez aller en 2024...
- Tous les stages sont différents, n'hésitez pas à m'en demander les informations par courriel (voir plus haut) .
personnels de fournitures et couleurs les plus belles et efficaces
en aquarelle de voyage il vous suffit de cliquer sur mon nuancier ci-dessous. Ensuite, en cliquant sur chacun des produits que j'utilise, vous arrivez directement sur leurs références sans avoir à les chercher dans le catalogue d'Aquarelles et Pinceaux où je me fournis habituellement, vous pouvez ainsi les commander en gagnant beaucoup de temps :
Vous aimez ce blog ?
Alors, découvrez le site d'Alain MARC :
Et abonnez-vous à sa newsletter,
cliquez sur ce bouton :
vous y retrouverez tous les futurs articles publiés ici,
plus complets, plus documentés,
plus riches, dans le respect et
la confidentialité de vos données personnelles !
(Et n’oubliez pas de confirmer dans l'e-mail sui vous sera envoyé pour vérifier votre adresse !)
«Andalousie, la Route d’Alain MARC», carnet de voyage de Pierre NAVA Découvrez article après article en cliquant sur les vignettes ci-dessous le carnet spontané de Pierre m’accompagnant en Andalousie, et les «Petites Histoires vidéo» qu’il m’a inspirées :
Aujourd’hui, on passe à la vitesse supérieure, et s’il m’a fallu pas mal de nuits de veille (entre tous les stages et expositions depuis le printemps) pour créer et produire des œuvres méritant d’être exposées, le moment est venu pour vous de découvrir toutes ces nouveautés dans des rendez-vous si proches, qu’il vous faut vite vous organiser si vous voulez m’y retrouver : D’abord, tout le week-end prochain c’est à Lourmarin que je vous donne rendez-vous, mais ce n’est pas qu’à Lourmarin que je vous réserve des surprises : la suite, dans le dernier article de mon journal en ligne principal !
Vous y trouverez aussi la bande son originale de l'aquarelle interactive et immersive "Tik'al (Mémoire maya 1)", la présentation de ma conférence "Prospective carnettiste du futur", les premières images du "Cheval magdalénien" qui sera présenté au musée de Montrozier, etc. !
« Quant au processus artistique, il ne deviendra réellement nouveau, sortant ainsi peut-être progressivement de sa crise, qu’à partir du moment où, en sus des éléments classiques déjà évoqués, chacun des prétendus individus-artistes fera appel à sa faculté de connaissance, non pas spéculative mais opérative, non pas abstractive mais constitutive, non pas statique mais génétique. »
Si on le considère selon un concept global avec du recul sur l’histoire de l’art, il faut bien avouer qu’il fait partie d’une approche réellement révolutionnaire de l’expression des arts plastiques...
- Est-il l'avenir des carnets de voyage et de l'aquarelle (et même de la peinture, si on considère nombre d’expériences en cours – et pas que les miennes - ) ?
Car, pouvoir entrer dans le champ pictural enrichi de nombreux éléments, et permettre à tout le monde de pouvoir y accéder en tout lieu de la planète (ceci à toute heure du jour ou de la nuit) en interagissant avec lui, est une expérience fantastique laissant loin derrière les pratiques des médiums traditionnels (même si je ne les abandonne pas pour autant, puisqu’ils participent en tant que « catalyseur » au résultat final, lui-même destiné à faire écho aux constantes éternelles des valeurs de l’art)...
- Et puis, suis-je le seul (ou le premier), à avoir concrétisé sous cette forme (à la fois visuelle, sonore, interactive et perceptible dans l’espace) une telle aquarelle sphérique (personnellement je...
Voici donc la première des découvertes inédites que je vous avais promis cet automne : une escapade insolite, une vraie bouffée d’oxygène coloré venant du fond des âges dans un univers féerique, avec la rencontre d’un spéléologue hors du commun qui vous guidera avec moi jusqu’à elle.
Et puis en prime, 2 vidéos inédites, dont (pour la première fois dans mon journal en ligne), celle qui vous permettra de partager à mes côtés en immersion totale à 360° des moments enchantés et improbables, pendant la réalisation d’aquarelles en quête d’un indéfinissable bleu, tandis que nous serons perchés à plusieurs dizaines de mètres au plafond d’une rivière souterraine, sur un étroit plancher stalagmitique !
...Vous comprendrez alors mieux pourquoi l’aquarelle est pour moi cette clé incomparable qui ouvre la toute première porte d’un palais merveilleux, dont couloirs et galeries secrètes conduisent à ce qui pourrait être une approche de la « véritable peinture », dans une succession d’actes magiques.
Mais le reste, je vous le laisse découvrir en cliquant sur le lien : https://alain-marc.fr/2020/09/21/daniel-andre-et-le-bleu-malaval/, qui vous mènera directement sur mon article en ligne (mais vous ne pourrez vraiment le savourer que si vous avez du temps à y consacrer, car ce n’est pas une publication vite faite dont un coup d’œil suffit pour en faire le tour) .
...Et je précise pour terminer, que j’ai enfin pu valider et répondre à tous vos commentaires des billets précédents dans mon site principal !
Avant tout, je voulais vous remercier pour le grand nombre de commentaires publics et de messages privés si enthousiastes, que vous m’avez envoyés suite à la publication de mon dernier billet de blogue « La mutation carnettiste, 1er épisode : le voyage intemporel ».
Á présent, voici le deuxième épisode :
- Pourquoi vous ne me verrez plus aux « Rendez-vous des carnets de voyage » de Clermont-Ferrand ?
Pour ces fêtes de Noël, je vous invite à le découvrir, d’abord à travers cette courte promenade musicale qui vous emmènera d’hiver en été à la rencontre de quelques thèmes traité dans ses pages (car le voilà, il est maintenant disponible pour tous, mon dernier carnet édité) !
Ensuite, à travers l’extrait ci-dessous (cliquez sur la couverture du carnet, il s'ouvrira sur une nouvelle page) :
Ce n’est pas un carnet d’exercices à réaliser, mais d’exercices que j’ai déjà réalisés en démonstrations sur le motif, d'hiver en été, entre combes et vallées, pâturages et forêts de sapins, de fermes en villages, autour du hameau de La Fresse à la frontière franco - Suisse du Saugeais, à l’occasion des nombreux stages que j’anime dans cette région magnifique depuis quarante ans.
Alors, si vous cherchez un petit cadeau de dernière minute :
– Pas cher (moins de 22 € frais d’envoi compris),
– Original (c’est un condensé de plus de 200 aquarelles et croquis),
– Unique (introuvable dans la plupart des librairies),
– Personnalisé (je vous le dédicace à la commande si vous me le demandez),
Commandez-le vite en cliquant sur la dernière page de l’extrait ci-dessus, ou en téléchargeant le bon de commande de la dernière page de l'extrait ci-dessus (vous devez d’abord cliquer sur cette page, ce qui l'ouvrira dans une nouvelle page de votre navigateur, puis le télécharger avant de le remplir au clavier ou de l’imprimer, si vous ne trouvez pas le bon de commande cliquez ici), et vous le recevrez, le temps de réceptionner votre commande, vous le dédicacer (ou pas, selon votre volonté), et de vous l’envoyer !
C'est le titre de l'une de mes toiles que vous verrez à partir d'aujourd'hui et jusqu'à dimanche prochain au premier Salon d'Art Contemporain de Rodez.
Juste avant le début du stage aquarelle de voyage en Provence, je vous invite, si vous êtes dans la région de Perpignan ce jeudi 25 mai jusqu’à samedi 27, à me retrouver autour de mes plus emblématiques peintures liées aux origines de l’art et au monde souterrain ainsi que de la réalisation de mon carnet d’exploration « L’Aven aux Merveilles », au palais des Congrès de Tautavel à l’occasion du Rassemblement Spéléologique National 2017 du Club Alpin Français.
Ce sera aussi pour moi l’occasion de descendre (certainement le jeudi) au fond du beau gouffre du Grand Barrenc pour y réaliser une aquarelle ou deux.
Non, il ne s’agit pas d’une peinture préhistorique, mais du détail de l’une de mes toiles en technique mixte : je ne cherche pas à imiter l’art préhistorique mais à retrouver les vibrations des rapports entre la trace humaine et la vie de la roche, où le temps révèle la confrontation de l’être humain aux enjeux de son évolution et à la pérennité de son espèce dans son interaction avec les milieux naturels.
Dans l’action de terrain : fractionnement au départ de la descente du puits du Grand Barrenc, belle photo de Luc BERGER publiée sur l’excellent site spéléologique catalan d’ESPELEOBLOC.
L’arrivée au fond du puits (une très belle photo de Joseph PASTOR empruntée au même très intéressant site spéléologique catalan d’ESPELEOBLOC) : on a là une idée des imposantes proportions de cette cavité…
Là non plus, il ne s’agit pas de traces préhistoriques sur une paroi de calcite, mais un détail de ma toile « Écholocation karstique », qui sera présentée au Palais des Congrès de Tautavel.
Le « Grand cheval magdalénien », que je ne présente plus (il faisait partie de la série de l’exposition chinoise de Wuxi), mais qui fera aussi partie des toiles de Tautavel.
Je le répète : entre "spiritualité de la matière" et "conscience essentielle", mes travaux en peinture sont le fruit d'expériences, d'un travail et d'une réflexion sur la matérialisation de la pensée à travers ses rapports aux milieux naturels, aux arts premiers, et aux origines de l'humanité. La référence à la préhistoire n’est qu’un moyen de poser des questions sur nous-mêmes, notre rapport au monde, le sens de notre existence et la brièveté de notre passage dans la dimension de la vie…
« Mon copain Serge » : aquarelle extraite du carnet d’exploration « L’Aven aux Merveilles ». L’aquarelle n’est ici qu’un outil pour témoigner d’une bien plus grande aventure qui est celle de l’amitié, du partage, de la découverte, des valeurs essentielles de la vie confrontées à notre fragilité dans l’inexorable marche du temps. Cette aventure se prolonge et prend pour moi tout son sens à travers la peinture, qui quant à elle, apporte une dimension métaphysique à mes questionnements et mes réflexions…
Voici comme promis, venu le moment de vivre le plus important et exaltant moment de ces découvertes en Afrique de l’Ouest : celui, où revenu en France, je partage avec vous ce qu’est devenu ce voyage aujourd’hui.
Sans doute avez-vous suivi mes différents billets sur les réseaux sociaux et mon blog « Aquarelle-en-voyage.com », avez-vous écouté mes enregistrements, visionné le beau film de Jean ROUCH dans mon dernier article ? Si oui, avec la publication des aquarelles qui les accompagnaient, vous avez pu vous plonger avec moi dans l’atmosphère totalement exotique des lieux et ambiances où je vous emmenais pour vous faire découvrir le début de mon voyage… Mais ce que vous ne savez pas, c’est la route extraordinaire que les circonstances et rencontres allaient me faire suivre à partir des rivages du golfe de Guinée : une route au cœur même de l’ingéniosité et de la beauté africaine, un itinéraire qui allait surtout s’affirmer comme celui des plus forts symboles liés à la transmutation des êtres et des choses !
C’est maintenant une nouvelle aventure qui commence pour vous et pour moi, celle où vous allez découvrir le visage caché de cette histoire et de ses secrets, dans l’album que je viens de publier : « Sur la route des perles de verre Krobo » (je vous en donne quelques clés dans ma vidéo). Plus qu’un carnet de voyage, cette publication va vous plonger dans la puissance et la magie de la métamorphose d’objets qui peuvent changer le destin de la vie des femmes et des hommes qui y sont liés. Elle va vous apprendre, comment à partir de la recherche d’un petit coquillage sur les plages de la Côte de l’or, je suis parti sur la route de petites perles de verre aux pouvoirs si positifs, qu’elles en sont presque devenues sacrées. Des bijoux qui sont à la fois parures de beauté, prouesse artistique et artisanale, langage métaphorique par le symbolisme de leurs formes et couleurs, mais aussi supports de protection, véritable « porte-bonheur », dont les plus rares sont très recherchés bien au-delà de l’Afrique de l’Ouest. Vous saurez à quoi ressemblent ces perles ces colliers, en quoi et comment ils sont fabriqués… L’album « Sur la route des perles de verre Krobo », c’est plus d’une centaine de dessins, d’aquarelles et de croquis extraits de mon carnet, sur 72 pages de très beau papier. sélectionné lors du dernier « Rendez-vous des carnets de voyage » de Clermont-Ferrand, on ne le trouvera bientôt en vente que dans quelques librairies (et sans doute sur les sites en ligne de la FNAC et d’Amazon) car son premier tirage est limité, mais si vous voulez vous le procurer en priorité (et dédicacé), vous pouvez tout de suite le faire avec le bon de commande ci-dessous que vous pouvez me retourner en me précisant bien dessus (dans l'espace réservé à cet effet) au nom de qui vous voulez la dédicace, et je traiterai votre commande dans l'ordre où elle arrivera (mais ne soyez pas trop impatient - e -, car j'ai un nombre non négligeable à faire régulièrement !). Au fait : - Vous connaissez peut-être la valeur de mes livres lorsqu’ils sont épuisés ? Si vous l’ignorez ou en doutez, regardez plutôt sur le site de la FNAC (cliquez ici), vous y trouverez la cote moyenne de l’un de mes livres vendus à 30 € à leur parution, tel qu’il sont actuellement recherchés… Comparativement, l’album « Sur la route des perles de verre Krobo » n’est vendu que 24 €, bien qu’il soit imprimé dans une imprimerie française renommée, affirmant régulièrement sa qualité pour des clients exigeants (par exemple les plus beaux musées). Et si vous me le commandez tout de suite, non seulement je vous le dédicacerai (n’oubliez donc pas de remplir cet espace dans le bon de commande), mais je vous enverrai aussi par e-mail un PDF de 5 marque-pages qu’il vous suffira d’imprimer sur du papier photo épais (par exemple 235 g), puis de découper avant de les utiliser. Attention : je ne donne aucun marque-pages lors des dédicaces faites en librairies, ce n'est uniquement que si j'ai votre e-mail que je pourrai vous les envoyer ! Alors, ne perdez pas une minute, et commandez-moi « Sur la route des perles de verre Krobo », en cliquant sur le bon de commande ci-dessous :
Si je vous invite à me renvoyer ce bon de commande sans tarder par e-mail une fois complété, c'est pour que j’aie le temps de planifier vos dédicaces et petits cadeaux marque-pages, vous en ferez une copie et me l'enverrez ensuite par la poste, imprimée et avec votre règlement par chèque (ou par Paypal ou virement bancaire si vous êtes dans un pays où on n'a pas de chéquier), je ne pourrai bien sûr vous envoyer votre album que lorsque son règlement aura été encaissé.
Carnet de voyage - Éditions Carnets Choisis ISBN 978-2-9546036-1-2 / 3ème trimestre 2016 Album format A4 à la française 72 pages 170 gr, Couverture à rabats dos carré cousu collé, 24 €
Aiguilles Godefroy, Déplasse et Viala au Caroux, aquarelle Alain MARC
Que les choses soient très claires, cette aquarelle n'est pas une aquarelle comme nous en réalisons toutes et tous au cours de nos balades dans la nature ou nos carnets de voyage (ce qui est déjà formidable quand on peut le faire) : elle est le produit d'une expérience dont le processus commence dans une réflexion et une démarche particulière qui lui sont bien antérieures.
L'intention qui en est à l'origine n'est pas de réaliser une « belle aquarelle » ni une aquarelle révélatrice d'un talent quelconque de son auteur, ni de représenter un paysage en tant que tel, mais d'étudier, d'élaborer et de tester un processus créatif nouveau dont le prolongement ne doit pas s'arrêter à une simple expérience graphique et picturale tout aussi intéressante qu'elle soit.
Mon projet va plus loin que cela, car il touche l’individu dans son développement personnel tout en étant un formidable tremplin dans l’élaboration d’œuvres en arts plastiques comme j'ai pu le vérifier à partir des expériences qui ont suivi (étant à la fois « cobaye et chercheur » dans ce projet il y a un énorme décalage entre la publication de mes articles et les résultats que j'ai déjà obtenus).
Mais ils sont bien là, les produits picturaux de ces expériences, et ils sont loin d'être inintéressants !
Je reparlerai plus tard des phases de développement des croquis aquarellés et des aquarelles de terrain réalisés à travers ces expériences, ainsi que des implications mentales qui ont débouché sur des toiles de plus grand format à partir des méthodes que j'ai développées et qui tirent leurs enseignements du fruit de ces expériences.
Mais aujourd'hui, je témoigne de leur intérêt pour l'énergie positive, l'enthousiasme, l'esprit de réussite et le sentiment d'immense bonheur qu'elles procurent.
Ce qui était le plus difficile pour moi était de transposer la stimulation créative ressentie lors des états de « flow » (également nommés « expérience optimale » selon les psychologues, ou d'entrée dans la « zone » comme le disent les médecins du sport) à un état de conditionnement mental qui la rende si possible reproductible en dehors de tout contexte sportif.
Ce qu'il faut que je transpose de l'action sportive à l'expression picturale est très complexe (les facteurs physico-chimiques et neuromédiateurs déterminants pour le conditionnement mental dans une situation sportive donnée tels que l'adrénaline, les endorphines, la sérotonine, les monoamines, etc., ne sont à cause de mon absence de connaissances spécifiques, ni compréhensibles, ni « envisageables » dans une situation différente du contexte où ils se manifestent).
Alors, j'en relève les éléments que je considère comme déterminants au cours de l'escalade :
une projection dans l'objectif clair d'atteindre le sommet avec le plus de maîtrise et d'aisance possible en accumulant un maximum d'énergie positive (celle-ci apparaît sans en avoir conscience si les deux autres s'affirment en synergie),
une implication totale, une intense concentration tout au long de l'escalade,
la mise en phase dans la totalité de l'action des compétences personnelles (physiques, intellectuelles, mentales, etc.) avec les difficultés du projet (tant globales que sectorielles),
un véritable relâchement mental afin de se détacher de toute distraction « externe » pour se concentrer uniquement sur l'environnement immédiat et l'enchaînement des gestes d'escalade (ce que je n'ai pas toujours fait pendant ces deux dernières longueurs de corde, car je me suis souvent arrêté pour contempler, réfléchir et me « nourrir » de mon environnement),
une modification réelle de la perception du temps qui s'écoule (je dirai plutôt de son interprétation),
une maîtrise presque « absolue » du self contrôle dans l'action (je savais bien avant, que celle-ci était d'abord liée au niveau d'entraînement),
l'adaptation immédiate du comportement individuel face aux difficultés techniques imprévues survenues au cours de l'escalade.
À partir de tout cela, entre les notes prises en analysant mon comportement dans le stade le plus élevé de l'état de « flow » (que je pense avoir vécu pendant l'action sportive), et en établissant un parallèle avec mes méthodes personnelles de concentration lors de toute action picturale, j'en dégage et étudie les différents points communs réunissant les deux actions ainsi que leurs différences, et j'en tire plusieurs analyses débouchant chacune sur des « exercices » particuliers dont l'aquarelle ci-dessus des aiguilles sommitales du Caroux est l'un des premiers produits (de même que mon « chêne vert » ou le « rocher aux lichens » sont le résultat d'autres exercices similaires, l'aquarelle réalisée dans le cours même de l'escalade ne faisant pas directement partie de ces exercices).
Cette vidéo est constituée de deux parties (il est important de bien comprendre la première pour mieux suivre la seconde, car j'y explique ma démarche, l'acte pictural ayant commencé bien plus tôt pendant l'escalade) : a priori, la première (celle de l'escalade), pourrait ne rien à voir avec la seconde (celle de la réalisation de l'aquarelle), il n'en est rien !
Les deux participent à une même expérience (entreprise depuis plusieurs épisodes, voir par exemplel'article précédent) destinée à élargir notre potentiel créatif et à optimiser de nouvelles approches dans le développement de l'expression picturale...
Il va sans dire que les méthodes que je suis en train d'expérimenter ne peuvent (pour l'instant) pas s'appliquer à une peinture en milieu urbain ni à un travail où on serait en permanence déconcentré.
Mais je commence à les appliquer sans implication sportive spéciale !
Par contre, les notions d'émerveillement, le rapport à la nature et la façon de se fondre en elle sont des éléments très importants : c'est par eux que passe cette chose si étrange, de l’ordre de l’essence du monde qui permet une projection de l’état intérieur en même temps qu'une interaction entre soi et l’univers (on rejoint ici certains échanges de Michel Onfray avec François-Xavier Bellamy à propos du livre « Cosmos » - et de bien d'autres penseurs présents et passés à travers leurs questionnements – échanges que j'ai déjà eu l'occasion d'évoquer dans un article récent)...
On touche aussi (mais d'une façon particulière) à l'existentiel. Cela nous amène à d'autres conceptions de l'art contemporain qui relèveraient non plus d'un présent créatif qui veut se différencier, mais de l'universel.
Un art « métacontemporain » en quelque sorte, qui consisterait à ne plus admettre la peinture (ou la sculpture ou toute autre forme de création actuelle) comme une fin en soi, mais comme un témoin de l'intériorité de l'être (par-delà son ego celui-ci n’existant plus dans ce rapport à l'univers) associé à un nouveau questionnement de l’essence du monde dont elle révélerait une forme de perception.