8ème Biennale des Carnets de Voyages de Clermont-Ferrand, 1ères impressions .
Pour les organisateurs comme pour les carnettistes cette nouvelle session fut une réussite et les craintes liées au pic des grèves dans lesquelles nous étions à ce moment-là se sont avérées injustifiées : mis à part la non participation de quelques exposants piégés par cette contrainte, le public est venu très nombreux (sans doute fréquentation supérieure aux années précédentes) .
Je vais donc consacrer plusieurs articles à cette passionnante biennale, en commençant par un petit résumé en photos de mon expérience personnelle .
Coup d’œil sur la Biennale avec l’ambiance dans les allées dès la première heure au premier jour juste après l’ouverture au public : la certitude que malgré les grèves des transports (particulièrement SNCF), cette manifestation va être très fréquentée … (Photo Alain MARC)
Premiers visiteurs sur mon stand où on découvre mon carnet de l’Aven Noir . L’une des plus intéressantes caractéristiques de cette manifestation est la qualité des visiteurs : tous connaisseurs et passionnés ! (Photo Alain MARC)
Petit retour sur mes 4 ateliers : entre 80 et 120 personnes ont pu les suivre grâce au système d’accès aux salles préalablement établi par mes soins, qui me permettait d’accueillir en plus des personnes participant directement aux ateliers (une douzaine par atelier - les 12 premières inscrites - ), un nombre d’auditeurs libres juste limité par les capacités d’accueil de la salle et les règles de sécurité liées à cet accueil .
La chronologie des ateliers permettait aux participants les ayant suivi tous de profiter d’une véritable session de formation .
« Les supports préparés pour carnets de voyages » : mon premier atelier permettait à chacun de découvrir mes procédés personnels pour rendre tout support même excessivement fragile (par exemple le papier de soie, le papier journal, les fibres végétales, etc.) aquarellable, et d’excellente qualité pour accepter du dessin ou de l’écriture (crayon, stylo, plume, feutre, etc.) . L’atelier s’est terminé par la mise en œuvre d’un « carnet-fleur » prêt à l’emploi tout à fait original : chaque page était un support différent, et le carnet une fois terminé s’ouvrait comme une fleur aux innombrable pétales . On voit dans la photo ci-dessus l’un des supports préparés dans cet atelier (un fond devant recevoir un futur motif où du texte, - c’est une page de journal chinois), constituant une page du « carnet-fleur » réalisé par la suite . (Création Alain MARC)
Sur cette page dont le fond est constitué de photos personnelles du voyage lui-même, assemblées, vieillies et virées au sépia (possible grâce à un logiciel nomade adapté emporté sur une clé USB et réalisé dans n’importe quel cybercafé équipé d’une imprimante sur papier de grammage moyen), l’illustration est faite à l’aquarelle et le texte au « Signo » blanc sur fond rendu indélébile grâce à l’un des procédés de l’atelier précédent .
« Rapport graphisme - couleur dans la dynamique du carnet » : ou comment réussir son
interprétation personnelle en donnant plus de caractère, de force et de vie aux sujets abordés par le biais d’un bon rapport graphisme - couleur . Comme pour toutes les autres techniques, la
préparation bien avant le départ des procédés lors de nos futures séances sur le motif est primordiale . Ici, photo d’un nuancier test des couleurs les mieux appropriées à un support donné
.
« L’aquarelle rehaussée au service du carnet de voyage » : dernier atelier de la série, celui-ci permettait à chacun d’arriver avec un matériel des plus réduits (stylo feutre et petite boîte d’aquarelle) et dans un temps record (quelques minutes seulement) de réaliser sur le motif des sujets très vivants et colorés même sans maîtrise du dessin . De magnifiques réalisations ont été faites dans cet atelier avec des participant (es) dont certains (es) n’avaient jamais tenu un pinceau et ne savaient pas dessiner ! … («Dans le souk des teinturiers à Marrakech » motif de démonstration Alain MARC)