Puisque nous parlons de Séville, je me souviens d’un jour .
C’était un lendemain de la féria d’avril .
J’avais peint ce torero entrant dans l’éblouissant soleil de la Maestranza, disparaissant sous une rutilance d’or, dans les taches multicolores des fleurs et du rouge brillant des capes étalées, avec dans le regard l’œil noir du taureau …
- Vous souvenez-vous de cette toile ?
- Où se cache l’âme de Séville ?
Elle, à ce moment-là, c’était peut-être lui qu’elle cherchait !
«Torero», Acrylique sur sable 60 x 60 cm, Alain MARC 2000
Il faut toujours dire le monde autrement .
«Autrement», c’est avec un regard qui révèle le plus possible l’essence de la beauté . De la vérité . Même lorsqu’elle danse avec la mort …
Lui, est aussi parti en quête de l’âme de Séville .
Lui, c’est Chayan Khoï, un maître de l’art contemporain .
Pour remercier celles et ceux qui ont contribué hier après-midi à la réussite de mes essais de "visioconférence" à partir du blog même (expérience surtout de «réglages» pour cette première fois avec "Tinychat" en vue de quelques projets d’avenir), et pour tous ceux qui n’ont pu s’y joindre, je vous offre ci-dessous une vidéo du carnet de Séville de Chayan Khoï .
S’il a aussi rencontré le torero de Séville, c’est que le regard ne doit rien négliger, des rives du Guadalquivir aux arabesques de la Giralda, des fines dentelles de mantilles aux capes flamboyantes des toréros …
Régalez-vous .