C’est celle de la saison des stages carnets de voyages et aquarelle Alain MARC 2011 - 2012 qui vient de se terminer avec plus de succès que jamais, des dizaines de
milliers de kilomètres parcourus d’Europe en Asie et Afrique du Nord, et surtout de formidables résultats pour les stagiaires dont beaucoup ont été au bout de leurs rêves, de l’initiation du
«niveau 1» jusqu’à la pratique sur le motif parfois loin, très loin de chez nous pour le «niveau 3» …
Avant de «tourner» cette page de souvenirs innombrables et des intenses émotions qui leur sont liées, avant de passer à tout autre chose dès le prochain article, je
voudrais vous remercier très sincèrement vous toutes et tous qui m’avez accordé votre confiance, qui m’avez suivi, compris et avez adhéré tant à ma démarche formative qu’aux formules de voyage ou
de séjour que nous avons utilisées .
Vous le savez : les joies qu’elles vous ont réservées même si elles étaient parfois un peu plus onéreuses qu’avec d’autres intervenants ou voyagistes étaient à la
hauteur du chemin accompli et des symboles qu’il représentait, elles valaient bien la peine d’être partagées !
Pour vous qui me lisez, (que vous soyez ou non venu (e) avec nous), voici en guise de souvenirs un choix de photos marquant chacune le temps fort de l’un des stages
de la saison passée (ce choix a été difficile parmi le grand nombre de photos ramenées non par leur intérêt mais par le nombre des temps forts partagés !) .
Elles vous projetteront dans un moment magique du stage, souvent exceptionnel, autant que dans d’autres voyages à venir où je chercherai toujours à vous apporter
cette rareté, cette exclusivité d’instants de peinture que peu de peintres peuvent vivre ensemble :
Embarquement avec des moines au Tibet en tout début de la saison des stages 2011 - 2012 sur la barge qui traversa le Brahmapoutre (nommé ici
le Yarlung Tsangpo) pour nous permettre d’aller peindre au monastère de Samye à 3600 m d’altitude, (l’un des points les plus bas de notre stage sur le premier grand ensemble monastique tibétain)
.
Dans la présentation de «LA TRAVERSÉE DU TSANGPO» d’André VELTER, les Éditions Gallimard précisent : «La poésie trouve ici une unité de lieu : l’altitude. Celle du Tibet et de
l’Himalaya. celle de ce Toit du Monde qui ne recouvre rien mais donne sur le ciel dans une autre lumière. Le Haut-Pays est le troisième pôle de la terre : là où les boussoles s’essoufflent et
perdent leurs repères, là où s’ébauche un réel aimanté.
Ce qui s’éprouve alors, c’est l’expérience du lointain et du proche, de l’infini, de l’infime, de la plénitude et du manque. Il y
a tout ensemble le jeu des muscles, l’ivresse des visions, le silence, la solitude, la montée des mots ou des chants. Il y a aussi comme une traque fervente qui s’exalte, s’irrite, s’émerveille
de son propre mouvement.
Il va sans dire que ce parcours n’est pas celui d’un dévot. La rencontre avec le bouddhisme tibétain intervient d’abord et tout
naturellement dans le sens de la marche : c’est une approche physique, pas un acte de piété, même si la traversée du Tsangpo mène à Samyé, le monastère des origines.»
Nous voici au
Yunnan, en Chine, (juste après le séjour du Tibet), en train de peindre les incroyables hautes terres du Lexiaguo (ce qui veut dire «le lieu de toutes les couleurs») aux couleurs encore plus
chatoyantes avant la nuit tellement les teintes de la terre, les cultures fleuries toute l‘année, font des damiers multicolores immensément variés…
Des journées de complet dépaysement et de peinture «différente» dans une région où le tourisme n’est pas encore arrivé !
En Birmanie
pour le stage suivant, moments magiques quasi permanents comme lors de cette séance d’aquarelle en haut de la pagode Pyat That Gyi à Pagan toujours au soleil couchant . À perte de vue jusqu’à
l’horizon sur 360 ° : des temples magnifiques émaillant le paysage comme autant de pépites d’or …
Dans «La Birmanie : l'âge d'or de Pagan», Guy Lubeigt dit :
«Pagan, rivale d'Angkor pour la domination de l'Indochine médiévale, est une cité de légende révélée au monde par Marco Polo. Pendant trois
siècles, ses rois bâtisseurs ont couvert sa plaine, tour à tour verdoyante et rougeâtre, de trois mille monuments qui témoignent de leur foi bouddhique. Oubliée par l'histoire, elle dévoile à ses
rares visiteurs l'un des visages les plus brillants de l'insolite Birmanie.»
Du stage «Ambiances et paysages de neige en Jura Oriental» qui marqua la fin de l’hiver dernier à la frontière franco-Suisse, je retiens cette photo encore
prise au soleil couchant dans la combe de la Fresse tandis que je m’accordais quelques instants de ski de fond une fois la journée de stage terminée et que le groupe se réchauffait autour d’un
bon chocolat chaud préparé par Christiane COLIN … Cette photo résume pour moi à elle seule la magie de cet endroit en hiver et du potentiel énorme offert par ce stage vraiment différent des
autres (je le reconduis en 2013).
Quelques jours se sont écoulés et nous voici à Marrakech dans une ambiance (et une température) totalement différente (s)
!
Encore des endroits rares à découvrir et partager comme ici dans cette enfilade
très peu connue des touristes, passage d’accès à l’un des hauts lieux de la spiritualité de la Ville Rouge (et tellement d’autres
dans l’Atlas ou à Essaouira où nos excursions nous menèrent) .
Ici, quelques jours plus tard, au son des fifres, des tambourins et des guitares flamencas, nous accompagnons la «romeria» de l’un des plus beaux villages
blancs qui soient en Andalousie . Là aussi un grand privilège et un immense bonheur que d’être accueillis par cette population sympathique et chaleureuse, enthousiasmée par nos aquarelles et
croquis, qui nous fait partager sa fête de printemps la plus importante de l’année à l’occasion de la procession ancestrale vouée à son saint patron qui nous mènera pinceaux à la main à des
kilomètres de son point de départ : un souvenir et des aquarelles inoubliables entre Séville et Ronda …
Encore du soleil, du ciel bleu, des rochers blancs et ce parfum délicieux des genêts de Provence qui ne nous quittera pas
pendant tout le stage des «Lumières de Provence» comme ici au pied du rocher des Baux dans les Alpilles . C’est d’ailleurs entre autres à l’emplacement exceptionnel du lieu d’accueil de ce stage
(proche des Alpilles, de la montagne Sainte-Victoire si chère à Cézanne et du Luberon avec ses sites de grande beauté) qu’est due sa pérennité, en faisant une «valeur sûre» toujours aussi
attrayante dans le choix de mes stages .
Là, ce n’était pas un stage mais la 1ère
rencontre libre entre carnettistes passionnés m’ayant accompagnés dans les stages «carnets de voyages» lointains que j’avais organisée dans les Gorges du Tarn au mois de juin dernier
afin qu’ils se connaissent mieux et partagent ensemble de nouveaux moments de peinture autour de leurs réalisations passées .
Nous ne sommes pas prêts d’oublier ces magnifiques journées, ce sens de l’amitié et le formidable moment qu’ils m’ont offert à ma grande
surprise le dernier jour : encore mille mercis à toi Christine pour les paroles et la musique, merci à chacune chacun de vous, c’était pour moi le plus formidable moment de cette saison
!
Le stage des Gorges du Tarn et Grands Causses suivait une semaine plus tard avec des participants tout aussi passionnés et
c’est en pensant à eux et en les saluant bien amicalement que je mets en ligne cette photo de l’une des cascades déversant dans l’eau du Tarn la résurgence de deux des sources surgissant de ce
cadre grandiose .
Tout de suite après les semaines des Gorges du Tarn nous étions avec le stage d’initiation aux techniques du carnet de voyage
dans le cadre incomparable des lacs et forêts du Jura Oriental : le petit village de pêcheurs de Port-Titi en bordure du lac de Saint-Point avec ses adorables maisons nordiques nous a par
exemple projetté dans des régions bien plus boréales
!
C’est tout le charme de ce nouveau stage (qui sera reconduit l’an prochain) de profiter à la fois d’un magnifique atelier de 100 m2, d’une
cuisine et d’une qualité de séjour incomparables et de paysages somptueux vraiment dépaysants pour qui veut se lancer dans les carnets de voyages .
C’est avec les sessions aquarelle «classiques» consacrées aux carnets de voyages que vient de se terminer ma saison 2011 - 2012 des stages carnets de voyages et
aquarelle sur les crêtes du Saugeais, cette petite république peu connue coincée entre France et Suisse .
Avec regret nous avons donc quitté la jolie maison francomtoise de Christiane COLIN, sa délicieuse cuisine, les pâturages et forêts de sapins pour partir vers d’autres
aventures en tournant cette page à laquelle vous avez un peu (ou beaucoup) participé, (ne serait-ce qu’en lisant ces articles lorsque l’occasion m’était donnée de vous faire un petit signe depuis
les stages que j’animais)…
Alors félicitations à celles et ceux qui débutent en sachant un peu mieux aujourd’hui ce qu’est l’aquarelle appliquée aux carnets de voyages, ou qui osent
maintenant peindre en toute autonomie quelles que soient les condition où ils se trouvent, éprouvant l’immense plaisir de savoir saisir et partager le monde qui les entoure, à celles et ceux qui
ont eu la chance de poursuivre leur expérience avec la reconnaissance de leur travail lors d’une première (ou d’une nième) exposition ou participation à un Salon !
Mille excuses à vous qui me lisez et n’avez pas eu de place cette année dans mes stages par ce qu’ils étaient déjà complets ou que la place du désistement était
déjà prise quand vous m’avez contacté, j’espère qu’en fonction de votre niveau et de l’expérience que vous avez je pourrai vous accueillir une prochaine fois .
À présent (et ceci dès le prochain article) c’est un autre volet de mon travail que je vais vous révéler, vous verrez que pendant tous ces mois en dehors des stages
et des repérages je ne suis pas resté les bras croisés .
Je vais même vous inviter à un très prochain évènement, surveillez bien les prochains articles que je vais publier !