Petite parenthèse dans mes "mini-reportages aquarellés", car je lance un appel à l'aide, qui ne vous coûtera que de faire suivre ce billet (surtout après de vos amis - es - carnettistes, "sketchers", et amateurs d'art portugais) : un très joli carnet de voyage vient de disparaître, certainement dérobé !
Situons les lieux, dans la calanque de Portinho : un des plus beaux endroits des environs de Lisbonne.
Le soleil brille sur la baie de Setùbal aux airs de Méditerranée. Nous travaillons sur le bleu de la mer, les falaises ocre, la verdoyante végétation, au milieu d'une foule de touristes et d'autochtones profitant du week-end du 1er mai...
Il est presque 16h lorsque nous nous regroupons près d'un petit restaurant en attendant le minibus qui doit nous emmener sur le prochain site.
Virginie, qui, comme la plupart des participants au stage de Lisbonne a terminé 3 belles pages résumant les ambiances de ce début d'après-midi (mais où il manque encore textes et autres illustrations), vient de poser son carnet de voyage tout près d'elle, le temps de ranger son appareil photos au fond de son sac...
Mais en un instant le carnet n'est plus là, disparu, volatilisé : il était presque terminé (entre 60 et 80 pages), superbe, réunissant le travail de toute la semaine !
Il est introuvable malgré nos recherches conjuguées, et il faut bien se rendre à l'évidence : il ne doit pas être "perdu" pour tout le monde !
Quelqu'un a dû se l'approprier, le subtiliser avec adresse et discrétion, mais la perte est irréparable, et c'est la raison de ce billet : l'alerte que je lance ici, permettra-t-elle de le retrouver ?
Si nous la relayons tous auprès de nos correspondants (es) et amis (es), si ce message est largement partagé dans les milieux carnettistes, si vous avez des amis (es) au Portugal et ailleurs faites suivre, c'est très important pour Virginie et pour nous tous.
Les réseaux sociaux doivent aussi servir à cela : entraide et solidarité, amitié (même informelle et virtuelle) pour aider quelqu'un à retrouver son carnet !
Et puis, un carnet de voyage, c'est un peu une part de soi, un reflet de son âme autant qu'un instant de notre mémoire, que personne, jamais, ne devrait pouvoir nous dérober...
Je vous en donne les caractéristiques si vous le voyez quelque part écrivez-moi, je ferai suivre à Virginie : carnet de type Moleskine 21 x 29,5 cm dans lequel se trouvait la carte du restaurant où nous avions déjeuné, j'en ajoute ci-dessous quelques photos dont pages du carnet :
Virginie travaille sur l'avant dernier motif de son début d'après-midi, une jolie page où il ne lui reste plus à peindre que deux petits enfants jouant sur les rochers du 1er plan (on ne les voit pas sur ma photo, ils sont à ce moment-là hors cadre dans son dos).
Le carnet disparu (fermé) : un carnet de type Moleskine 20 x 30 cm
Le carnet disparu ouvert page de garde.
L'une des aquarelles du carnet disparu : la lande fleurie avec la crique en dessous du Cabo da Roca.
Autre page (en cours de réalisation) du carnet disparu : le Cabo da Roca vu de la praia do Guincho.
Carnet disparu : page de gauche, rochers et phare à la Boca do Inferno aux portes de Lisbonne, et page de droite, enfants réunis en cercle dans une calanque déserte.
L'avant dernier motif du carnet disparu en cours de réalisation, au 1er plan, tout juste dessinés : deux petits enfants jouant sur les rochers, ils sont terminés et peints dans le carnet disparu.
La magnifique calanque de Portignho dans la baie de Setùbal.
Une partie du groupe sur le motif, juste avant de nous regrouper pour partir sur le suivant (nous étions loin de nous douter à ce moment-là que l'une d'entre-nous allait perdre son carnet) !
Cette histoire m'a amené à réfléchir sur un système "anti-vol de carnets" que je développerai dans un prochain billet !