La magie de la côte Atlantique au pays de l’arbre de fer ...
Un ciel immense constellé d’étoiles recouvre les Kaïmas de notre campement au moment où j’écris ces lignes dans les étendues désertiques du reg de Fort-Bou-Chérif .
Extraordinaire beauté de ce début de désert .
Agadir est déjà loin . J’ai peu de temps avec l’autonomie de la batterie de l’ordinateur pour vous faire partager cette première journée . C’est déjà formidable de pouvoir l’avoir fait suivre ici . Au cas où on rencontrerait un cybercafé .
Rochers et petit douar avant d’arriver à Aglou par Bernadette CAZAL .
Mais revenons à notre journée : descente vers le sud en suivant la côte . Sauvage, déserte à perte de vue . Un rêve que relègue Bénidorm aux plus apocalyptiques villes des bandes dessinées de Bilal !
Mais je vous raconterai cela plus tard en détails . Ici il a plu il y a deux jours à peine : une bénédiction dans ce pays où l’eau est le bien le plus précieux . Depuis des mois il n’avait plu ! Aussi les oueds ont souvent emporté les pistes dans les passages à gué . Cela nous a contraint à des détours épiques on nous avons pu apprécier toute l’utilité du 4 x4 .
Première halte dans la crique de la plage d’Aglou . Un bout d’oasis perdu tout au bout du soleil couchant .
La même plage par Catherine HEREN
Le temps d’une première séance de peinture . Puis descente plus au sud encore en longeant l’océan, le temps d’arriver aux superbes arches de Legzera . Une séance de plus après un repas aux tagines de poisson .
Promenade de repérage sous l’une des arches pour trouver le meilleur point de vue à peindre .
Le temps passe vite . Sur la piste de Fort-Bou-Jérif, avant de quitter le rivage et ses immenses plages désertes, encore une séance pour profiter des derniers rayons de soleil : c’est là que toute la lumière du soir s’était concentrée pour embraser l’Atlantique en parant de vermeil des collines sauvages où se blottit une petite mosquée solitaire donnant à ce bout de monde une allure de débuts coraniques …
Notre séance en bord de piste dans la lumière du soir …
Le reste fut une partie de montagnes russes dans les pistes défoncées, aboutissant à la nuit noire au cœur des ruines fantomatiques du vieux fort colonial de Bou-Jérif …
On n’entendit bientôt plus du fond de nos kaïmas, que les cris plaintifs des oiseaux de nuit . Nous, nous dormions du sommeil du juste !
Réveil au lever du jour avant de repartir vers une nouvelle journée d’aventures picturales …