Vous savez que j’ai commencé il y a peu de temps (avec Jackie FOURMIES) une courte
série de billets consacrés à d’anciens (es) stagiaires ou élèves - toujours amis (es) bien sûr -, qui se distinguent en cette fin d’année par une création, une exposition, le lancement d’une
nouveauté ?
Hors, il n’est pas forcément besoin pour que l’intérêt de ce qu’on réalise soit grand, que l’oeuvre en question soit immense, gigantesque, considérable,
incontournable médiatiquement, que ce soit un chef d’œuvre qui marquera l’histoire de l’art d’une façon ou de l’autre : non, on peut créer pour le simple plaisir de créer, se faire plaisir à
soi-même, parfois avec peu de choses, mais avec sont cœur d’abord, son regard ensuite, son enthousiasme, sa spontanéité, et là, le talent trouve toujours un terrain favorable pour faire éclore
l’originalité sans bannir l’authenticité, pour donner vie, gaîté et poésie à ce que l’on fait. C’est d’ailleurs ce que je préconise comme premier moteur à une démarche carnettiste : suivre son
désir, dessiner et peindre comme on veut, traduire ce qu’on voit sans trop se poser de questions, dans l’instant de notre « ressenti », avec cet amour du monde et de la vie qui repousse
les horizons, qui ouvre nos portes intérieures sur une merveilleuse liberté.
Dominique VILLARD est de ce courant de carnettistes insouciants et sincères, réalisant des amours de petits carnets en tous lieux, tous moments, avec tous
sujets.
Je ne sais plus lors de quel stage nous nous sommes connus, mais ce que je sais c’est que j’ai toujours éprouvé un vrai bonheur à la voir dessiner ou peindre, à
partager son enthousiasme devant telle ou telle chose, tel instant ou tel autre, faisant de nos souvenirs au palais de l’Alhambra à Grenade autant que de simples rochers sur la Côte Vermeille des
moments si précieux, indéfinissables et hors du temps, que les pages réalisées porteront définitivement très haut, les couleurs d’une approche épurée de la beauté.
Découvrez ci-dessous le premier extrait de deux récents carnets qu’elle nous transmet (le suivant dans le prochain billet), et vous y retrouverez de la joie de
vivre, vous verrez combien il est agréable de partir en voyage parfois tout près de chez soi, pourvu que notre regard reste émerveillé !
Colera est une
petite plage de la Costa Brava en Espagne, proche de Llança :