En cette fin d’année 2012 j’ai décidé, en attendant de terminer le montage des dernières vidéos de mon carnet de voyage au Québec, de mettre à l’honneur dans
une série d’articles "spéciaux fêtes" des amis (es) anciens (nes)
stagiaires ou élèves qui «volent à leur tour de leurs propres ailes» et réussissent dans leur art.
Vous les connaissez ou pas, mais elles, ils, méritent toutes et tous votre attention, votre écoute, votre regard.
C’est à Jackie FOURMIES que je vais consacrer ce premier article : - quel chemin parcouru depuis les lointains cours du soir du Lycée Carnus à Rodez dans les années
90 (que j'animais autant autour des autres techniques d'arts plastiques que celles de l'aquarelle) !
Son travail s’est densifié, illuminé, recentré autour d’une approche informelle et lyrique du paysage, nous emmenant dans un univers où la pensée même est paysage :
paysages infinis où nulle frontière, nul horizon n’arrête notre regard, n’entrave notre âme.
Je parle de « paysage » plutôt que de « peinture abstraite » parce que ses peintures informelles nous offrent justement un territoire à part
entière, où chacun de nous peut se retrouver, se projeter dans une intimité profonde où un cheminement se dessine dans le rapport que nous pouvons établir avec ses toiles comme celui que
nous aurions avec une fenêtre ouverte sur un ailleurs synonyme de rêve et de liberté, ce qui nous manque le plus dans l’univers très « matériel » où nous vivons.
Mais Jackie n’est pas que peintre, que visionnaire de cet « ailleurs » qu’elle nous offre avec talent et générosité, c’est aussi un excellent photographe
au regard infaillible et sensible, je vous invite à visiter son blog (cliquer ici) pour vous en rendre compte.
Quant à sa peinture (huiles sur toiles essentiellement) je vous invite à la découvrir si vous passez par Rodez à la Galerie FOCH, avant que son exposition (partagée
avec Annie-France BECKER une autre intéressante artiste), ne soit terminée.