Mon interview depuis l’Andalousie !

13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 22:17

Oui, au moment où vous lisez cet article, je suis en Andalousie, avec un nouveau groupe en quête de découvertes et d’accomplissement à travers leur carnet de voyage, mais vous voyez, je ne vous oublie pas !
Parmi les différents articles programmés en attendant notre retour voici une interview que je ne vous avais pas encore faite écouter . Elle est réalisée par une jeune et dynamique radio : «Radio Larzac», dont les émissions sont écoutées bien au-delà des espaces lumineux du Haut Languedoc sur lesquels elle rayonne depuis la ville de Millau . J’y parle de ma passion, de mon chemin, de mes projets, vous en saurez beaucoup sur moi en l'écoutant (vous verrez il y a même un rapport profond à l'Andalousie ...) :

Quant à l’Andalousie où nous nous trouvons en ce moment c’est pour cette immense et magnifique province ibérique la plus belle période de l’année, celle où partout la fête sous toutes ses formes exalte le printemps : romerias, ferias, commémorations profanes et religieuses mélangées !
Sur tous les murs, dans les vitrines, fleurissent les carteles qui annoncent l‘évènement .
Un cartel c’est une affiche, et dans le processus de la feria ce sont aussi les «têtes d’affiches», les toreros vedettes des corridas qui lancent localement les temps forts de la «temporada» .
Nous n’avons aucune idée ici (sauf bien sûr dans certains coins du sud-ouest, et de quelques départements du pourtour méditerranéen) de ce que cela représente .
Ce qui m’intéresse quant à moi n’est pas la féria, la corrida en tant que telles, c’est de tout temps ce qui a fasciné les plus grands artistes méditerranéens, (à commencer par Picasso) : la rencontre d’un mystère millénaire et de ses puissances génésiques avec l’âme d’un peuple tout entier, qui se traduit de mille façon, depuis l’habit de lumière jusqu’aux fastes enfiévrés des prières de romerias dans les villages les plus reculés .
Il y a là le plus incroyable ferment que l’on puisse imaginer pour qui aime l’Andalousie et a envie de créer !
Le cartel Dans cet extrait de mon premier carnet de voyage en Andalousie j’essayais déjà de découvrir derrière le regard énigmatique des toreros la raison de ce mystère jamais encore élucidé …

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Published by Alain-Marc - dans Evènements - expos - biennales et salons
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commentaires

eva

17/05/2012 18:36

Je t'ai écouté attentivement sur "bavardar" (Radio Larzac) et j'ai entendu que tu conseillais aux gens de commencer à peindre dans leur jardin ! Il me faudra donc un grand parapluie ! En attendant que les beaux jours reviennent, je continuerai à suivre tes pages...

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Alain-Marc

19/05/2012 21:09

J'aurais pu t'envoyer du soliel comme nous ne l'avons jamais eu aussi brûlant en Andalousie : tous les jours entre 36 et 42 ° ! Je raconterai plus tard le cheminement des bêtes et des gens sur les chemins brûlants des vastes "dehesas" lors des romerias de printemps ... En attendant ce sont mes amitiés que je t'envoie . AM

Yves Giroud

16/05/2012 18:19

Pero que hace Brigitte Bardot! C'est vrai que la corrida et tout ce qui va avec est magnifique, même si au bout il y a la mort ... Comme la vie, non? On tourne en rond dans un monde où le pouvoir appartient à celui qui tient l'épée et ce pauvre toro qui ne demandait qu'à être peinard dans son champ n'a aucune chance de s'en sortir. Pero que hace el pueblo??

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Alain-Marc

19/05/2012 21:05

Eh oui, Yves ! ... Nous sommes repassés par la ganaderia de la petite "plaza de tienta" où tu avais peint de trois coups de peinceaux de si belles bêtes . J'ai bien pensé à toi face aux dehesas de la sierra . Amitiés, AM

DOMI

15/05/2012 12:36

profite bien de TOUT ! Je n'arrive pas à t'envoyer des photos sur ton adresse mail ...Peux tu me l'envoyer ? merci, grosses bises et bonne fin de séjour ...

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Alain-Marc

16/05/2012 01:06

OK Domi ! Bises, AM

domi

14/05/2012 08:48

vive le Larzac et ses radios dynamiques !! J'étais à Seville quelques jours fin Avril et bien sûr l'odeur des orangers en fleurs m'a fait tourner la tête, mais aussi et surtout cette espèce de fébrilité qui s'empare de chacun des andalous avant une grande corrida . j'ai traîné longtemps autour des arènes, capturant les regards fiévreux des acheteurs du fameux tiquet d'entrée, photographiant les affiches des anciennes férias ... Quelle fête ! Je n'ai pas cette culture, je ne veux pas la défendre non plus, mais il faut reconnaitre que cele fait vibrer l'Andalousie ... Je te fais passer quelques photos justement ! bon séjour à tous, bises, Domi

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Alain-Marc

15/05/2012 00:52

Bonjour Domi et merci pour ton message ! Depuis l'Andalousie justement ça fait plaisir même s'il va être 1h du matin de voir qu'il y en a qui lisent mes articles, qui échangent leurs idées et partagent leur souvenir, et d'autres qui leur répondent même s'il on est déjà demain, même s'ils ont ont beaucoup travaillé la journée et qu'une autre assez stressante les attend, et pourtant quelle heure qu'il soit n'oublient pas leurs amis (es) ! Je ressens ce que tu nressens en écrivant ton témoignage : la fièvre Andalouse est toujours aussi forte, et l'azahar des orangers sent toujours aussi bon, les romerias sont toujours aussi belles et tant pis pour ceux qui s'en fichent complètement, nous on sait combien ce sentiment de la vie a valeur de transcendance, de grandeur et de projection de soi dans un sentiment collectif qui dépasse les notions de la rationnalité pour toucher à cettes de l'éternisation ... Merci de ton passage, à toi qui sait j'envoie toute la magie du duende pour qu'elle te donne une force que les autres ne savent pas ! Grosses bises de l'un des plus beaux pays du monde, AM

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