Cette fois, c’est à la rencontre de la médina que nous partons : du nord au sud, d’est en ouest c’est à une véritable découverte que nous sommes sans cesse
confrontés puisque dans cette «Mystérieuse Marrakech» où nous allons peindre
hors des sentiers battus, nombreux sont les endroits extraordinaires inconnus des touristes (et même de beaucoup de marocains) où nous cheminons dans les rues, poussons des portes, réalisons des
aquarelles, heureux d’y être si bien accueillis par les autochtones .
Aujourd’hui, avec ces extraits de quelques pages de carnets de voyages partagés avec vous, c’est le résultat de ces belles journées de balades dans la Ville Rouge
qui est là sous vos yeux, représentatif de tant de joies et de tant de moments inoubliables !
Suivez-moi dans les rues des souks en cliquant sur le lecteur ci-dessus, écoutez bien et fermez les yeux : vous vous retrouverez soudain avec
nous dans la cohue des ruelles de la médina entre des dizaines de sites inconnus, un nombre incroyable de lieux privilégiés de peinture …
Dans un petit coin en retrait du souk des teinturiers, juste au milieu des rues si animées du cœur de la médina un moment de pur bonheur avec ces artisans
surdoués de la couleur …
Là, en partance vers les murailles nord de la médina, nous nous arrêtons pour peindre rapidement les petits ânes qui attendent leur charge au pied d’un grand
mur ocre rouge .
Ici, sur la Place des Ferblantiers un arrêt croquis aux portes fortifiées des murailles entre les séances du quartier
de la Kasbah et celui du mellah .
Derrière de nombreuses portes les fondouks perpétuent encore d’une certaine façon l’abondance cachée des caravansérails : ce sont des endroits secrets
toujours merveilleux à découvrir où il fait bon peindre et dessiner ces incroyables marchandises venues d’endroits où nos rêves nous emmènent déjà …
Comme dans toutes les médinas il y a des portes derrières les portes, couloirs derrière les couloirs, d’autres pièces
derrière les boutiques et un amoncellement incroyable de marchandises prêtes à tenter le chaland : c‘est ce qu‘a voulu traduire ici Annick .
Martine s’attarde chez l’apothicaire (tout le monde s'y est essayé entre amusement face au bagout de la vendeuse et
intérêt pour les produits présentés) : ce que nous venions y chercher, ce sont les produits mystérieux et colorés qui remplissent bocaux, fioles, corbeilles et paniers ...
C’est à la porte Bab-el-Khémis qu’Annick choisit de traiter dans un esprit «DB» cet endroit extraordinaire à l’heure du marché quotidien où tout s’achète et
tout se vend dans une cohue bruyante et colorée …
Derrière les murs de la médina : les riads, lieux de vie calmes et frais comme celui où nous sommes hébergés . Ici le Riad
Saharanour traité en grands aplats colorés à la manière des peintres voyageurs orientalistes par Sophie .
Là, Sophie nous fait part des décors magnifiques des stucs du Riad .
Revenons au Fondouk avec Claire . Dans sa page de carnet (ou le texte viendra d’ailleurs compléter les illustrations) elle
choisit deux objets qui la touchent par leur simple beauté : une jarre de terre cuite et un piquet de selle chamelière déparés par un relevé d‘empreintes réalisées sur le piquet lui-même
.
D’autres relevés d’empreintes, superbes, également bien intégrés aux croquis à l’encre du carnet d’Annick .
Toujours dans le fondouk : les jarres de Martine .
Regards sur la Place des Ferblantiers et l’échoppe d’un teinturier par Patricia .
Juste à côté Françoise remarque cette floraison de chèches …
Martine utilise quant à elle les couleurs mêmes du teinturier pour terminer sa page : un bel hommage à tout l’art de
ce très ancien artisanat .
Comme Martine, Annick met en valeur la flamme colorée des laines tout juste teintes qui sèchent au dessus de nous en travers
de la rue .
Nous repartons dans la médina avec Patricia CASANOVA …
Elle s’arrête devant les mille et un petits métiers qui grouillent au quatre coins des rues,
Se retourne une dernière fois vers le koubba de la porte Bab-El-Khémis,
…dit «au revoir» au petit monsieur gardien du fondouk,
…aux cigognes du quartier de la Kasbah, avant de nous retrouver tous loin de la médina, dans ce haut lieu si prisé des
marrakchis qu’est la Ménara .
La Ménara avec son légendaire pavillon se reflétant dans son grand bassin sur fond d’Atlas enneigé a donné son nom à l’aéroport de Marrakech : Martine le
dessine alors que le ciel se voile, lui enlevant une partie de la vivacité de sa jolie toiture de tuiles vernissées, dans ces cas-là il vaut mieux que le soleil brille sans le moindre nuage
…
Nous terminons notre balade dans Marrakech pour cette année avec cette dernière vision de La Ménara par
Annick, mais toutes les aquarelles étaient réussies (je ne peux vous les montrer toutes ici !), chacune reflétant la personnalité de son auteur et mettant bien en valeur la beauté créative de
tous les carnets …