Quand il traverse la brume qui se lève sur les crêtes frontalières là-haut sur les sommets du Haut Doubs, ce rayon de soleil fait plus qu’illuminer la combe enneigée de La Fresse : il sculpte un nouveau paysage avec l’incroyable majesté et la subtile finesse des paysages nordiques, image fugitive, intense et rare, que peu d’endroits peuvent offrir de cette façon-là dans l’Hexagone.
Car si nos montagnes nous offrent nombre d’autres lieux exceptionnels pour voir la brume se lever sur les alpages ou les forêts de sapins, il y manquera toujours cette atmosphère irréelle liée à la présence des tourbières où les saules et bouleaux nains, les pins à crochet, et autres arbustes reliquats des époques glaciaires qui, liés aux particularités typiquement « jurassiennes » du relief, nous projettent quelques milliers de kilomètres plus au nord, à l’intérieur même du cercle polaire.
Et si je reviens avec autant d’enthousiasme tous les ans dans cet endroit unique qui nous fait voyager si loin tout en restant si près de chez nous, c’est que j’y ai trouvé la quintessence de ce que l’hiver peut offrir de mieux à l’aquarelliste.
Je vous renvoi aux précédents articles que j’avais écrits à ce sujet, au stage que je vais bientôt y animer et où vous êtes la (ou le) bienvenu (e) si l’aventure vous tente (il vous suffit de cliquer ici pour m’en demander les conditions), et à la vidéo ci-dessous (déjà publiée l’an dernier mais qui est plus que jamais d’actualité), d’autant plus que la neige est particulièrement abondante cette année à La Fresse !
Quoi qu’il en soit, plus les années passent, et plus je suis convaincu que le plus grand bonheur de pratiquer l’aquarelle est de revenir à ses sources avec simplicité et efficacité, loin des complications habituelles de cette pratique lorsqu’elle est trop sophistiquée, au contact d’une nature authentique et dans le cadre d’une chaleureuse convivialité, en vivant au maximum l‘instant présent, en se « faisant plaisir » tout simplement…
Porque si nuestras montañas nos ofrecen número de otros lugares excepcionales para ver la bruma levantarse sobre los pastos de montaña o los bosques de abetos, faltará allí siempre esta atmósfera irreal vinculada por la presencia de las turberas donde los sauces y los abedules enanos, los pinos a gancho, y otros arbustos restos de las épocas glaciares que, atados a las particularidades típicamente "jurásicas" del relieve, nos proyectan algunos millares de kilómetros más en el norte, en el interior del círculo polar.
Y si vuelvo con tanto entusiasmo cada año a este lugar único que nos hace viajar tan lejos quedándose si cerca de en casa de nosotros, es que encontré allí la quintaesencia de lo que el invierno puede ofrecerle de mejor al acuarelista.
¡ Hago devolución a los artículos precedentes que había escrito para este sujeto, para el período de prácticas que voy pronto a animar allí y dónde usted está bienvenido (bienvenida) si la aventura le tenta (pedir aquí para las condiciones), y al vídeo más arriba (ya publicada el año pasado pero quien es más que nunca de actualidad), ya que la nieve es particularmente abundante este año en La Fresse !
Sea lo que sea, cuanto más los años pasan, y más estoy convencido que la felicidad más grande de practicar la acuarela es volver a sus fuentes con sencillez y eficacia, lejos de las complicaciones acostumbradas de esta práctica cuando es demasiado adulterada, al contacto de una naturaleza auténtica y en el marco de una convivialidad calurosa, viviendo como máximo el instante presente, "dándose el gusto" simplemente …
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