Voici la photo de la première double page du très joli article consacré à l’Alentejo dans le numéro du magazine « Prima » de ce mois-ci.
Si vous achetez la revue, ce petit reportage ne vous décevra pas : il résume les plus jolis et intéressants coins de cette région du Portugal où nous irons peindre en septembre prochain (et où il reste encore quelques places, si vous voulez venir vous êtes la ou le bienvenu - e -).
Au moment où je reprends l’avion pour y finaliser mes repérages des années précédentes, j’aime bien la manière dont sont traitées ces pages de découverte, et, de mon côté je fais mes comptes : vraiment, je ne suis pas « cher », pas plus que le voyagiste à qui je confie la logistique du stage !
Car si je compte (sur un seul voyage de repérages) les frais de route pour aller à l’aéroport (350 km A-R), de parking de mon propre véhicule à l’aéroport en mon absence + les frais de location d’une voiture sur place (je ne dis pas une « Smart » mais une voiture « normale » où je puisse ranger mon matériel professionnel et mes bagages) + les frais de déplacement sur environ 1000 à 1500 Km dans la région (péages, parking, carburant, etc.) + frais d’hôtels et restaurants (j’essaie d’en tester suffisamment pour qu’ils correspondent bien à la prestation attendue pour mes stages dans un rapport qualité – prix correct) + mes frais professionnels courants + l’amortissement du temps passé en préparation avant les repérages (je ne pars pas au hasard mais avec un dossier déjà épais) et pendant (j’y reste le temps voulu pour ne rien négliger ou j’y reviens si je n’ai pas eu la possibilité de tout vérifier dans le détail : kilométrages, temps de trajets entre un site et un autre, étude des temps morts, de séances effectives, paramètres picturaux et carnettistes, etc., eh bien, il me faut plusieurs stages pour amortir un seul repérage et retirer un petit bénéfice qui me permette de vivre une fois les charges payées (- n’ai-je pas le droit à une vie décente comme la moyenne des gens ?), tout en ne pénalisant pas les stagiaires par un coût exagéré bien sûr (j’ai testé plusieurs formules y compris en y allant avec mon propre véhicule, et les coûts sont similaires) !
Je me demande bien au passage, comment font celles et ceux de mes collègues qui proposent des prestations à moindre coût pour « s’en sortir »…à moins qu’on ne compare pas les mêmes choses, je veux bien dire « à prestations égales », car nous avons quant à nous pendant les stages un véritable « staff » et véhicule adapté à notre service concernant le voyage, des circuits (même en étoile) denses et solides quant aux hébergements et aux repas, etc.
Là-dessus, je vous dis « à très bientôt », bien amicalement.
commenter cet article …