Aquarelle dans la vallée du Drâa, au Maroc . - Aquarelliste et peintre voyageur
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Andalousies

«Andalousie, la Route d’Alain MARC», carnet de voyage de Pierre NAVA
Découvrez article après article en cliquant sur les vignettes ci-dessous le carnet spontané de Pierre m’accompagnant en Andalousie, et les «Petites Histoires vidéo» qu’il m’a inspirées :

La-Barca-1b-Pierre-Nava.jpg

Préambule

La Barca 2a Pierre Nava

L'étape de Peniscola

Andalousie b Pierre Nava

Sur la route de l'Andalousie...

Moulin-b Pierre-San Jose 2

Au Cabo de Gata

Bateau Pierre Isleta 3b

La Isleta del Moro

Huebro Pierre vignette

Huebro, la montagne enchantée

Pierre-Nava-Guadix-4-copie-1

Guadix, les maisons troglodytiques

Rio Fardès

Le rio Fardés

3 avril 2008 4 03 /04 /avril /2008 11:43

Aquarelle dans la vallée du Drâa, au Maroc .


Watercolor painting in Morocco, in the valley of Dra from Frenchwatercolourist on Vimeo.

          Travail énorme pour reconstituer cette vidéo dont la plupart des fichiers avaient été détruits lors d’un blocage de mon ordinateur ! Mais elle est à présent à votre disposition et vous allez avec elle pouvoir nous accompagner tout au long de cette magnifique vallée du Draâ qui nous a toujours offerte d’inoubliables moments … Pour voir la vidéo en haute définition ouvrez le lien "Watercolor painting in Morocco, in the valley of Dra" et pour l’avoir en plein écran cliquez sur le bouton « HD » puis sur le bouton « Full » du lecteur ; (très peu de perte mais ADSL rapide conseillé ; laissez la vidéo se charger s'il y a des coupures de téléchargement, puis reliez-là en toute fluidité . "Aquarelle dans la Vallée du Drâa", vidéo Alain MARC)

Nous poursuivons notre belle promenade picturale dans le grand sud marocain …
D’Agdz, en continuant notre route plein sud vers Zagora, nous arrivons rapidement à Tamnougalt où commence vraiment la vallée du Drâa . C’est l’une de mes vallées préférés du Maroc . Non que j’y trouve plus de sujets picturaux que dans les autres, mais plutôt que l’enchantement de sa belle palmeraie et le paysage qui l’entoure ne cessent de changer à toutes les heures du jour, prolongeant cette impression de paradis qui se dégage des chemins, des jardins, et des ksours de pisé qui longent tout le cours de l’oued .

 

Sur fond de Djebel Bou Zeroual, les rives du fleuve où se baigne le bleu du ciel vous imprègnent d’un romantisme indéfinissable, à la fois exotique et tendre quand le soir teinte de rose et de parme les pentes de la montagne, lui donnant la couleur des tamaris en fleurs … (Photo Alain MARC)

Même les premières aridités des djebels tout proches deviennent alors sensuelles et douces comme si tout ici, nous invitait au repos et à la méditation … (Photo Alain MARC)

Que de croquis, d’aquarelles et de dessins depuis la kasbah du glaoui à Taourirt jusqu’au havre de paix du patio de l’hôtel à Zagora ! Plus on réalise de motifs dans son carnet, plus on note ses impressions et ses rencontres, plus grand est le bonheur au retour de retrouver ces paysage, ces instants, et de les partager . (Carnet de voyage Alain MARC)

Le Draâ, qui a pris sa source dans le massif de l’Atlas, se frayant difficilement son chemin dans la montagne, devient ici un merveilleux cours d’eau qui s’écoule lentement jusqu’aux environs de Mhamid, où il disparaît sous les sables du désert . Il ne réapparaîtra alors dans son ancien cours que lors des grandes crues (d’autant plus rares qu’il ne pleut pas souvent ici), avant de se jeter dans les eaux de l’Océan Atlantique 750 Km plus loin .

Sur les terrasses dominant la palmeraie, à moins d’une dizaine de kilomètre d’Agdz, Tamnougalt possède déjà l’authenticité des ensembles de pisé que nous rencontrerons 200 Km plus bas aux portes du désert de sable . On peut y peindre de superbes ambiances « orientalistes » où la chaleur ocre des murailles de terre contraste avec le fond bleuté des djebels … (Photo Alain MARC)

Mur de séparation de parcelles dans la palmeraie par Pierre, qui s’est attaché à traduire le mystère d’un jardin caché par ce mur dont la porte aveuglante de lumière laisse présager une sorte d’Eden auquel nous n’avons pas droit … (Carnet de voyage Pierre NAVA)

On y trouve un très ancien mellah (quartier juif), en partie en ruine, qui domine la palmeraie, où il faut s’enfoncer et flâner en se laissant guider par les jeux d’ombre et de lumière, en allant de jardin en jardin sous les beaux palmiers produisant les si fameuses dattes bouffegous (Photo Alain MARC)

… Murs au bord du chemin dans la palmeraie, trouées de lumière et d’ombre où le soleil ruisselle, inondant la feuille de papier jusqu’à ne laisser plus que quelques traits pour définir les lieux dans un espace d’infinie pureté . (Croquis Yolande GERDIL)

En aval, à quelques kilomètres seulement, nous voici à Timiderte où le village s’étage en avancées et bastions rappelant les éperons roses du djebel … (Photo Alain MARC)

Plus en aval encore, au carrefour avec la route venant de Tazzarine, Tansikht se love dans une courbe de l’oued . (Carnet de voyage Alain MARC)

Sur les terrasses alentour, toujours : voici le fameux henné, dont la culture permet la fabrication du produit si connu . (Photo Alain MARC)

Edith s’est ici intéressée à l’un des nombreux séchoirs à henné, qui permettent à cette plante ressemblant un peu à de la luzerne, de sécher au grand air . (Croquis Edith FINET )

J’ai oublié le nom de ce ksar : comme dans une toile cubiste, les volumes anguleux et les ombres contrastées s’y opposent aux courbes toutes nuancées de la montagne, créant un splendide décor où tout peintre matiériste aurait trouvé de multiples sources d‘inspiration . (Photo Alain MARC)

La vie est intense en ces lieux . Cette discussion de femmes au retour de la palmeraie, n’est qu’une rapide illustration, (en travail direct et spontané) des scènes qui nous attendent au carrefour de tous les chemins, à l’ombre de la palmeraie, ou sous les murs de pisé … (Carnet de voyage Alain MARC)

Les costumes féminins, l’omniprésence du noir pour les femmes les plus âgées, les couleurs vives pour les plus jeunes, sont autant d’images d’une grande beauté paraissant intemporelles et s’inscrivant dans notre mémoire comme des leçons de lumière, des apprentissages de célérité ... (Photo Alain MARC

 

Impression d’impuissance pourtant au regard des croquis exécutés, tant fut bien plus belle la scène réelle sur laquelle aucun autre regard n’était porté, car la beauté ici est si naturelle que les êtres et les choses paraissent ne jamais s’en détacher . (Carnet de voyage Alain MARC)

Épreuve incomparable pour les peintres voyageurs, que d’essayer de peindre au milieu de la bousculade, de l’excitation et de l’indiscipline de toute la jeunesse du village, curieuse de voir ces artistes dessiner, impatiente du résultat obtenu, qui bouche en permanence le paysage malgré nos invectives et supplications sans cesse réitérées !

Il faut alors se tourner légèrement de côté, et sur un deuxième bloc saisir les sujets qui passent, pour ensuite revenir au principal thème d’étude, sachant que lui, ne va pas disparaître au coin du chemin, dans la palmeraie ! (Croquis Edith FINET)

Entre le djebel et la palmeraie, la kasbah étage ses murs de pisé, véritable citadelle abritant des familles entières, dont l’architecture fortifiée devait autrefois protéger les résidents sédentaires des raids de pilleurs venus du sud pour essayer de s’emparer des richesses de cette belle vallée . (Carnet de voyage Yolande GERDIL) 

Derniers instants de la journée : c’est le moment idéal pour s’arrêter et contempler, après avoir refermé les carnets de croquis, les ultimes rayons de soleil sur les strates innombrables des djebels qui longent le Drâa … (Photo Alain MARC)

Nous sommes arrivés à Zagora à la tombée de la nuit . Le lendemain matin, nous reprenons la route de la vallée du Drâa, pour découvrir depuis l’intérieur l’un de ces ksour de pisé qui nous avaient tant intrigués la veille . Arrêt à Tissergate . Au loin, sur Zagora, la tempête de sable s’est levée et les premières bourrasques arrivent jusqu’ici, mettant du sable dans nos yeux, nos vêtements, nos affaires de peinture . Nous comprenons pourquoi le ksar est ainsi bâti à l’abri du soleil et du vent …

On voit bien monter à l’horizon le nuage de sable en dessous du ciel bleu . Nous pensions qu‘il n‘avançait pas rapidement … (Photo Alain MARC)

En approchant des murs du ksar, le sable est déjà là, donnant au paysage une touche « photo sépia du 19ème siècle » … (Photo Alain MARC)

Le soleil traverse le sable qui vole de toute part . La tempête n’est pas encore bien épaisse, mais nous comprenons que cette fois nous sommes vraiment au sud ! (Photo Alain MARC)

Formidable occasion de noter l’ambiance sombre et fraîche des ruelles couvertes, à peine éclairées de puits de lumière … (Photo Alain MARC)

Impossible dans ces conditions de réaliser un travail long ou élaboré ; mais un rapide croquis de voyage est suffisant pour traduire avec réalisme cette succession de cadres sombres et ensoleillés qui s’emboîtent dans une étrange perspective comme sur une planche de BD . (Carnet de voyage Alain MARC)

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commentaires

N
quelle belle balade je viens de faire ! j'ai souri à la difficulté de continuer le dessin, l'aquarelle, entourés d'enfants (ou même d'adultes, je suppose) "indisciplinés".... magnifique aussi l'idée de filmer, photographier et dessiner, peindre, cela rend le carnet de voyage complet, beaucoup plus que des photos ou des videos seulement ! merci ! merci de partager ces moments riches en émotion ! je n'ai pas encore tout regardé, mais je sais que je ne manquerai pas de feuilleter ce grand livre !
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A
Alors cherchez bien Nad, et vous trouverez d'autres moments comme ceux-là !<br /> Merci d'être passé par ici !
H
Superbe , j adore
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M
merci pour le com . ce que tu dessine et peint est superbe   a+
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A
<br /> De rien, c'est normal quand on apprécie !<br /> à +,<br /> Alain MARC<br /> <br /> <br />
M
ça fait envie...Un dessinateur sédentaire...
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T
bonsoir Adil . J'ai eu connaissance du petit musée de Tissergat en consultant un forum pour la préparation de notre voyage la correspondante en parlait avec tellement de chaleur et d'enthousiasme que nous en avons fait notre priorité , et nous n'avons pas été déçues .Rien de surfait ni de touristique de la simplicité de l'authentique avec beaucoup de gentillesse.Vois-tu mon époux est originaire d'un petit village des Hautes Pyrènées et il aurait aimé lui aussi créer unpetit musée sans prétention juste pour le souvenir rassembler quelques objets des témoignages pour que toute cette vie pastorale ne soit pas perdues oubliés . Mais la tâche est rude et je ne sais pas si son projet verra le jour , et c'est pour ça que je suis si admirative en pensant à ce petit musée de Tissergat en pensant à tout ce qu'li leur a fallut de détermination et de courage pour arriver à leurs fins Merci à eux pour cette belle leçon de courage . AU plaisir de te retrouver . Josselyne .
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A
Bonjour Josselyne;Par ouïe-dire j'ai une vague idée de ce musée,mais je ne l'ai pas encore visité;malheureusement.Ces dernières années,j'ai remarqué que pas mal de jeunes et des moins jeunes,s'aventurent pour créer, ça et là,de petits musée  surtout en milieu rural et avec peu de moyens.Ceci fait chaud au coeur mais ce mouvement n'a pas encore pris de l'ampleur et j'espère qu'il durera.C'est dans ce sens que j'ai pris le précédent article d'Alain-Marc quand il a parlé de l'artothèque de Rieupeyroux.A cours de mes courts voyages à la campagne,là ou je vais je fais de mon mieux pour suggérer ou encourrager ce genre d'idées particulièrement lorsque je rencontre un jeune diplomé ou un RME(ressortissant marocain à l'étranger).Souvent on me rit au nez,mais parfois je sens que j'ai touché une fibre et je me sens heureux et avec beaucoup d'espoir que l'idée germera plutard.Je vous serez (toi,Alain-Marc et les autres)très  reconnaissant si vous faites de même chaque fois que vous le pouvez.Merci pour tes gentils mots sur la population de Tissergat. 
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A
<br /> Mais nous le faisons, Adil, en tout cas en ce qui me concerne !<br /> Bien ce que tu réponds à Josselyne à qui je présente toutes mes excuses car à cause d'Over-Blog qui a "buggé" à fond quand j'ai voulu mettre en ligne ma réponse à son commentaire, le tout a été<br /> perdu (je ne ne vois nulle part, si vous le voyez, vous en ligne dites-le moi !) la plateforme devrait plutôt s'appeler ces temps-ci "Over-Bog" car les bugs y sont tout à fait indépendants de notre<br /> volonté, et je tiens à préciser qu'en ce cas-là, on faisait de la pub à un sympathique musée des arts et traditions populaires de Tissergate que je ne connaissais pas personnellement, merci encore<br /> à ce sujet, Josselyne et Adil !<br /> Alain MARC<br /> <br /> <br />
A
Je voudrais que tu saches cher Alain-Marc que les choses qui t'ont émue,tu as un sacré don de les trasmettre avec une rare sensibilité et fidèlité au point que j'ai beaucoup de mal à calmer mes pulsions émotionelles.Sur d'autres sites,même les plus polémiques et les plus houleux,j'arrive malgrès bongrès à être bref et succint en éspérant d'être claire et pertinent.Cependant sur ton blog,cette règle ne résiste pas et j'en suis désolé.A titre d'exemple:en relisant mon précédent commentaire,je me suis rendu compte que je l'ai inconsciement tronqué car je sentais que je faisais un peu long.Encore une fois,je ne vais pas résister pour le compléter:Auparavant j'ai un peu parlé de la chèvre darâa et de la signifcation de la racine arabe "drâe"(mamelle),mais j'ai oublié la brebis d'man!! En fait, on devrait dire "d'aman"(en langue tamazight il est fréquent qu'on contract la lettre "a").Et "aman" veut dire "l'eau".La brebis d'man se traduit donc par;la brebis de l'eau ou la brebis aquatique!! Seulement dans la valée du darâa,l'eau s'est évaporée ou a été avalée par le désert.J'éspère que la chèvre darâa et la brebis d'man ne connaitraient pas le même sort.Amen!! 
Répondre
A
<br /> Moi non plus, Cher Adil !<br /> Ces animaux (et tant d'autres choses) font définitivement partie pour moi des réalités (aussi simple soient-elles) que j'aime énormément au Maroc, qui me rattachent littéralement à ce pays sans que<br /> je sache vraiment pourquoi, de même que je me sens profondément touché et lié par la période la plus belle et la plus humaniste (j'allais dire "humaine" mais les mots sont parfois très proches) de<br /> la pleinitude de l'Islam Andalou de la Cordoue califale, quand il était un formidable bouillon de culture ouvert à tous les courants de pensée et qu'il préparait par la tolérante et<br /> libre cohabitation des trois grandes religions et cultures différentes de l'époque qui s'y épanouissaient, par la pensée de ses philosophes, de ses astronomes, mathématiciens, architectes,<br /> géographes, médecins, poètes, traducteurs, etc., une renaissance d'avant la renaissance, celle qui allait féconder l'Europe chrétienne du XIIIème siècle !<br /> - Comment n'apprend-t'on pas cela dans toutes les écoles, c'est l'un des exemple les plus réussis du synchrétisme méditérranéen (au sens anthropologique et historique<br /> s'entend) appartenant à la mémoire de nos peuples ?<br /> - Comment n'apprend-t'on pas non plus ici, de ce côté-ci de la Méditerranée, ce que cet héritage a donné à la culture Occitane, (celle des troubadours et des cours d'amour qui m'est<br /> également si chère), et ce que cette dernière a apportée aux autres cultures de l'occident chrétien avant même que ne fleurissent bien plus tard les prémices de la Renaissance dans le creuset des<br /> villes italiennes ?<br /> Nous reparlerons de tout cela un jour, car je compte bien si le Destin me donne encore assez de temps et de force pour le faire, me consacrer à quelques beaux articles et vidéos vivantes et<br /> inédites à ce sujet, dans ce blog !<br /> Je terminerai ce dialogue / monologue en te disant que oui, tant le henné que le brou de noix on des vertus picturales des plus intéressantes, que je te conseille de faire de nombreux essais, et<br /> que si tu passes par Aït-Ben-Addou ou Essaouira (par exemple) tu verras des peintres travailler avec ce type de produits, ce qui est un excellent moyen pour traduire les nuances ocres et mouvantes<br /> des architectures de pisé . Essaie aussi le mélange brou de noix - henné + encre de Chine, fais de nombreux essais en diverses proportions et sur différents papiers, travaille tes<br /> dégradés plus ou moins additionnés d'eau sur papier sec autant qu'humide, et tu nous en donneras des nouvelles !<br /> Bien à toi Adil, et à la prochaine,<br /> Alain MARC <br /> <br /> <br />
T
Cela aurait été bien triste que tu perdes cette superbe vidéo .Merci pour ce beau moment je suis toute "retournée" en la regardant , car vous avez refait notre périple j'y ai aperçu Saïd , c'était vraiment bien,mais je regrete tout de même de n'avoir pas fait le voyage avec toi. Vous avez fait des merveilles à me faire palir d'envie .Un petit peu de moi est resté là bas dans le sud marocain il faudra que j'y retourne un jour , avec toi car non content d'être un formidable prof tu es le meilleur des guides .Amitiés josselyne
Répondre
A
<br /> Merci à toi Josselyne c'est trop ce que tu dis, et merci également de ton passage de temps en temps dans l'espace "Stickam" manière de vérifier que tout fonctionne bien, en attendant d'autres<br /> moments de découvertes sur le motif, car nous reviendrons bien sur au Maroc, (particulièrement si je sors indemne des tourmentes actuelles liées à ma santé) !<br /> Dans un avenir que j'espère pas trop lointain j'espère améliorer encore la qualité de mes vidéos (tourner déjà en 16:9), et vous faire participer (pourquoi pas si ce n'est le problème d'une<br /> connexion web montante et haut débit en pleine nature) en live intégral à mes moments de peinture et de découvertes !<br /> En attendant il y aura juste un peu de décalage comme dans ces dernières vidéos, mais je vous prépare de belles surprises pour l'avenir, l'expérience "Stickam" n'étant qu'un premier et minuscule<br /> pas sur le chemin d'un blog comme je le voudrais, comme je le pense, et comme nous allons le réaliser tous (tes) ensemble ...<br /> Grosses bises et à +,<br /> Alain MARC <br /> <br /> <br />
P
Encore un moment derêve devant cet article coloré et une vidéo d'une superbe qualité. Beau travail. Merci pour tout ce voyage virtuel pour moi mais si réel dans sa présentation.Gros bisous
Répondre
A
<br /> Grosses bises à toi aussi Plumette ,<br /> Quand je pense à ce que ce blog pourrait un jour devenir c'est à vous que je le dois, (à toi et tous les autres qui passent par ici et y reviennent bien sur), permettant cette projection qui<br /> s'oppose dans sa réalité informelle à l'éphémère survol des choses, si caractéristique de nos sociétés de consommation qui cultivent l'apparence et le paraître à la place des réalités de l'être<br /> !<br /> C'est pour cela que mes articles sont moins fréquents et plus longs, de mieux en mieux documentés si je peux et plus réfléchis (enfin j'essaie), allant ainsi à contre-courant des traditionnels<br /> principes du web-blog qui sont de publier quotidiennement si possible, avec la matière la moins pénible à produire si on le peut, dans un concept "espace-temps-attractivité" qui fasse la<br /> plus grosse audience qu'il nous soit donnée de faire .<br /> Dans nos blogs à nous, la fidélité est d'abord à la hauteur des valeurs que nous tentons de véhiculer, et l'enthousiasme vient en plus avec ce petit grain de folie qui nous donne envie de crier<br /> notre bonheur rien que parce qu'on se sait des amis (es), même si on ne les a jamais vus (es) pour la plupart d'entre-eux (elles), et qu'on a réussi ne serait-ce que l'espace d'un instant à<br /> partager avec, un moment si précieux de la vie !<br /> à + Plumette, bien amicalement,<br /> Alain MARC<br /> <br /> <br />
A
**Heureux pour toi d'avoir pu récupérer tout ce matériel.Bravo!**Il y a un proverbe marocain qui dit "le charme,c'est la juste superpostion du nommé et de son nom";c'est le cas de Djebel bou zeroual (le mont bleu).Ta superbe photo en dit long!!**Concernant El Glaoui,tout semble dire que la malédiction qui le frappait a été levée sur son héritage."Désormais,ce n'est plus qu'un problème familiale et privé":c'est la réponse que donnent les responsables du ministère de la culture lorsqu'on les accuse de laisser ce patrimoine architectural à l'abandon.En tout cas,j'ai entendu un des fils Galoui dire au cours d'un interview télévisé qu'il a des difficultés financières pour sauver leur palais familiale à Fèz et probablement la restauration de leur kasbahs du sud risquent d'attendre encore longtemps si la famille ne se décide pas à vendre.**"Oued Darâa est le fleuve le plus long du Maroc":je ne peux pas dire combien de fois notre instituteur de géographie avait martelé cette phrase.Dernièrement un explorateur marocain du nom de Maalaynine a remonté le Darâa depuis son embouchure sur l'atlantique.Au terme de son voyage sa conclusion n'est que désolation;"du fleuve Darâa il n'en reste que son lit sabloneux et rocailleux avec quelques rares marécages salines"!!Cependant ton reportage et tes photos nous rendent un peu d'espoire.Faut-il croire au mirage qui arrose les palmeraies??En tout cas moi (autant que vous),j'ai toujours une sensation désagréable et énérvante qui est provoquée par le souvenire de cette calamité du vent et de  poussière qui pénètre partout jusqu'à dans les profonds interstices des sous-vêtements:"lorsqu'on parle de l'Eden,c'est que l'enfer n'est jamais loin" ou peut être l'un révèle l'autre.**Le long de vôtre périple dans la vallée du Darâa,sur cet article et sur d'autres",j'ai remarqué l'abscence (un peu étrange!!) de deux races locales d'animales qui ont une place importante dans la vie des hommes de ces contrées,à savoir:la brebis D'man et la chèvre Darâa connues par leur prolificité et leur adaptation à cet écosystème.(J'ai vu ton article sur l'arganier:mais là sétait probablement la chèvre Argana,une cousine du Drâa).Je ne sais pas la signification du terme "darâa" par contre je peux affirmer qu'il provient de la même racine que "drae" c'est à dire la mamelle!!**Il y a quelque jour j'ai appris (sur le site de Claire Felloni) qu'on peut dessiner sur du papier avec le brou de noix et j'ai aussi trouvé sur le net la recette de sa préparation.Tu viens de me donner la même idée lorsque tu as parlé du Hénné. Merci 
Répondre
A
<br /> Merci Adil,<br /> Je suis heureux que tu vois mes articles en connaisseur, et que éclaires mes propos par des précisions que nous apprécions tous et toutes ici, grandement . J'aurais beaucoup à ajouter à ce que tu<br /> dis avec justesse, à savoir pour le Drâa qu'effectivement j'ai omis de dire que c'est le plus long fleuve du Maroc, et j'aurais d'autant pu revenir sur ce sujet que j'ai passé des heures entières à<br /> l'Institut Français de Marrakech sur des thèses de géographes marocains qui l'ont étudiés en détail, cela m'a passionné depuis sa source multiple, les barrages en amont et leur incidence sur le<br /> parcours autant que la partie méconnue que tu évoques, et si j'avais pu rencontrer et accompagner Maalaynine, cela m'aurait passionné même si les traces enfouies de son parcours à cet endroit n'ont<br /> plus rien à voir avec le fleuve aux rives luxuriantes du néolitihique, où vivaient crocodiles et autres animaux sauvages !<br /> Pour les moutons et les chèvres dont tu parles j'ai justement prévu d'en évoquer la présence quand j'aborderai (pas avant 1 mois sans doute) le désert après Zagora, lorsqu'on descend sur Anagam et<br /> le Djebel Bani, avant de s'enfoncer vers M'Hamid et les dunes de sable : j'ai eu la chance de filmer (malheureusement elles étaient trop loin pour les dessiner et je n'ai que quelques secondes de<br /> vidéo) un groupe d'enfants rentrant des dunes avec un tout petit troupeau de ces animaux ; je ne savais pas de quelle race ils étaient (sauf que c'étaient des brebis et des chèvres), mais ils<br /> étaient si beaux avec ces filles et gaçons joyeux qui les conduisaient au milieu du sable dans le soleil couchant, que j'en avais les larmes aux yeux, on aurait dit une scène de<br /> l'antiquité !<br /> Alors encore merci de nous dire de quelle race sont ces  ovins et capridés .<br /> Tu vois la plus grande joie que j'éprouve à travers ce blog, c'est de voir les échanges qu'il suscite, les commentaires des un et des autres qui viennent apporter leur point de vue, leurs<br /> connaissances et leur amitié, (même un simple bonjour me touche) et cela d'autant plus qu'en ce qui concerne ton passage par ce blog et celui des mes amis (es), c'est un pont d'estime et d'amitié<br /> auquel tu participes et qui enjambe les deux rives de la Méditerranée : vous me remerciez donc toutes et tous à votre tour au centuple du bonheur que j'ai à partager avec vous les belles<br /> choses qui m'ont émues, les souvenirs rares et riches partagés entre amis (es) dans les stages, les aventures avec Ptit Jo ou tout seul, la formidable épopée de la découverte des profondeurs de<br /> l'Aven Noir, etc., et cela me sera très précieux dans quelques jours quand je ne pourrai plus (momentanément j'espère) être parmi vous à travers cet espace libre et virtuel autant qu'intériorisé et<br /> très réel !<br /> à + Adil, bien cordialement,<br /> <br /> Alain MARC <br /> <br /> <br />
E
Encore un formidable article! Si tu ne nous l'avais pas dit, nous n'aurions pu imaginer que ta vidéo revienne de si loin. Elle est superbe! Quant au hénné, à vrai dire je ne m'étais jamais posé la question de son origine. Je suis ravie d'en savoir plus, aujoud'hui!Tout est beau dans cet article (bravo à tes stagiaires, aussi), mais la photo du ksar ressemblant à une toile cubiste retient particulièrement mon attention; merci pour tout.@+
Répondre
A
<br /> Merci Elizabeth, je m'aperçois à la relecture des réponses apportées hier au soir aux commentaires, que le tien a été effacé par OB, et j'en suis navré, car comme pour Adil, javais été "prolifique"<br /> !<br /> Mais ton passage m'a fait aussi très plaisir, je te dis "à très bientôt", en espérant que cette fois OB n'effacera pas ma réponse à ton commentaire !<br /> Grosses bises et à +,<br /> Alain MARC<br /> <br /> <br />