Sur la route de l’Andalousie, parfum de Méditerranée …
En route vers la Méditerranée, l’Espagne, la Catalogne …
Yolande et Pierre m’accompagnent, nous partons effectuer les derniers préparatifs du stage « carnet de voyage » que j’animerai en Andalousie au mois d’avril .
Loin derrière nous le viaduc de Millau, grand symbole de l’arrivée sur le Larzac avant de plonger vers les vignes du Languedoc .
Ensuite le Perthus, et un dernier regard vers le Canigou et les Pyrénées embrumées .
Le Perthus c’est la frontière, toujours émouvante parce qu’elle ouvre la porte d’une autre culture . Il faut dire qu’à partir d’ici tout est différent : la végétation, le climat, la langue qui n’est plus la même avec ce catalan ensoleillé parlé couramment depuis Perpignan .
Passage rapide le long de la Costa-Bava hideuse, défigurée par les concentrations balnéaires du tourisme de masse ; on sont-ils les adorables villages médiévaux de l’arrière pays nommés Pals, Ullastret ou Peratallada ?
C‘est d’eux dont il faut vous souvenir si vous passez en Costa-Brava, et d’autres petits coins miraculeusement sauvegardés et connus des seuls initiés de la région de Barcelone .
Ce passage en Espagne par la route de la Catalogne et du Levant est essentiel pour qui se dirige vers l’Andalousie . L’avion est pratique certes, mais il vous prive de la dimension onirique du voyage, de l’imprégnation du pays, de sa découverte véritable à travers une approche qui se déroule comme une initiation . Il en est ainsi en Catalogne : en s’arrêtant sur l’aire d’autoroute de Tarragone on découvre un bel aqueduc romain qui n’a rien à envier au Pont du Gard, sinon par sa plus modeste dimension . Ce superbe monument de calcaire blond prouve avec bien d’autres dans cette région combien elle fut colonisée, traversée par toutes les grandes civilisations méditerranéennes, ce qui favorisa les échanges d’une rive à l’autre et participa activement au développement du caractère catalan marqué par le sens du voyage associé au commerce et la finance .
Cela permet aussi de comprendre l’une des grandes différences entre les provinces espagnoles frontières des deux bouts des Pyrénées le Catalogne et Le Pays Basque : la première tire son identité de l’histoire la seconde de son ethnique homogénéité . La nuit est déjà tombée quand nous arrivons à Peniscola . Ce vieux village accroché à une petite presqu’île domine la mer, c`est l’étape idéale sur la route de l’Andalousie . L’aqueduc romain de Tarragone par Yolande (aquarelle Yolande Gerdil)
Même si les avenue menant au village et longeant la plage sont victimes d’une urbanisation balnéaire à outrance sans le moindre caractère, la vielle citadelle sur son rocher avançant vers la Méditerranée a toujours fière allure …
Premier contact avec le caractère Ibérique : nous nous régalons d’excellentes tapas à « La Barca », petit bar très sympa de la rue Jose Antonio où nous tombons en plein pendant le match de foot retransmis à la télé « Madrid - Saragosse » décisif pour la finale de la coupe royale, un moment unique auquel je consacrerai bientôt une page spéciale tant ce premier contact avec l’âme espagnole fut haut en couleurs .
Il ne reste plus rien dans nos assiettes tant elles étaient bonnes, mais Yolande est déjà en train de dessiner et de peindre car le ton monte dans la salle à l’entrée des joueurs sur le terrain, et tous ces regards rivés sur la télé sont expressifs …
Le croquis de Yolande: match + tapas + « vino tinto » pour tous, et l’ambiance en plus : à découvrir au retour une petite merveille d’extrait dans un prochain article des rubriques « Voyages sonores » ou « Voyages vidéo » !
POUR DÉCOUVRIR LES AUTRES ARTICLES DE CETTE RUBRIQUE SI ELLE A ÉTÉ OUVERTE À PARTIR DE LA CATÉGORIE "VOYAGES ET AQUARELLE" CLIQUEZ SUR LES CHIFFRES EN BAS D'ÉCRAN (1-2-3-4-5, etc) . VOUS POURREZ AUSSI ÉCOUTER LES ENREGISTREMENTS SONORES DE CE VOYAGE EN ALLANT DANS LA RUBRIQUE "VOYAGES SONORES" OU VOIR DES VIDEOS DANS "EXTRAITS VIDEOS" (COLONNE DE GAUCHE "CATÉGORIES") !Dernier coup d’œil à Peniscola dans la brune du matin avant de repartir plus au sud, aquarelle de Yolande Gerdil .