JEAN MARC, poète, forgeron d‘art, peintre et conteur nous a quittés ce matin pour des sources de pure lumière …
« Hommes enchaînés, votre pensée est forte, échappant à la mort »
Sculpture de JEAN
MARC, Forgeron d’Art .
J’espère que tu ne m’en voudras pas, de là où tu es à présent, de t’emprunter cette très belle photo faite par René DELON saisissant « La force de la pensée » que tu avais forgée au temps de notre jeunesse, pour te dire publiquement un dernier adieu en te rendant hommage grâce à ce support nouveau pour toi du monde de l’informatique et de l’Internet, capable d’amener ta puissance créatrice à l’autre bout de la terre …
Tu es parti ce matin aux premiers rayons du soleil dans un concert de chants d’oiseaux, et j’espère à présent que plus aucune chaîne n’entrave ta montée vers la lumière .
Que toutes les prières, que toutes les pensées de celles et ceux qui te connaissaient et connaissaient ton œuvre, de nos amis (es) aquarellistes et artistes qui avaient eu la chance de t’avoir comme deuxième professeur dans certains de mes stages et dans les voyages qu’ils avaient partagés avec toi, mais aussi de cette vaste famille qui ne te connaissait pas et qui s’est formée autour de ce blog, t’accompagnent dans le Grand Voyage et demandent au Tout Puissant que tu as si souvent invoqué dans les visages ensanglantés de ces Christs de souffrance condamnés par les hommes qu’ils aimaient, et que tu faisais renaître dans le feu de ta forge, de t’accueillir au cœur de la Création même, toi qui en étais ici-bas l’un des si nobles fils conducteurs !
Permets-moi de répéter en pensant à toi mon papa, à l’intention de toutes celles et ceux qui ne te connaissaient pas et qui t’auraient aimé car tu étais de leur famille d’esprit, ce que je peux dire de toi plus que de l’homme et de l’artiste à travers le père que je pleure, cette phrase du Professeur Maurice MAROIS écrite à ton intention dans la publication en 1970 des Nouvelles Éditions Latines sur ton œuvre déjà considérable :
« Tous ces enfants de l’Art, frères par vous, sont membres d’une immense famille répandue sur notre terre : l’œuvre de tous les hommes de bonne volonté, qui aiment la vie, veulent lui donner un sens et lutter pour elle . »
… Tu avais sculpté la médaille de l’INSTITUT DE LA VIE .
Tu voulais tellement vivre pour continuer ton chemin créatif, et nous étions si impuissants à pouvoir t’aider dans tes années de souffrance …
Tes enfants ne t’oublieront pas, ni tes enfants de métal et d’acier ni tes enfants de chair et de sang : ils continueront ton œuvre, et celles et ceux qui se reconnaîtront en elle l’éterniseront .