Zagora : aquarelle rehaussée à la Kasbah Asmâa, au Maroc .
Lesson in watercolor the Kasbah Asmâa, Zagora, south of Morocco . from Frenchwatercolourist on Vimeo.
Nouvelle étude sur le motif, entièrement filmée pour vous depuis la préparation des couleurs jusqu’à la finalisation de l’aquarelle avec cette vidéo réalisée à Zagora dans le patio de l'hôtel "Kasbah Asmâa", lors d’une étape de repos et de ressourcement sur la route du désert dans le Grand Sud Marocain … Cette étude est destinée à une approche en niveau « initiation », où le travail réalisé est basé sur une expression « formelle », assez fidèle à la réalité (permettant donc peu de liberté en interprétation personnelle) . Grâce au nouveau module de lecture vidéo ci-dessus, vous pouvez profiter de cette leçon en plein écran depuis ce blog : laisser d'abord la vidéo se charger avant de la lire, puis pour l’avoir en plein écran cliquez sur le bouton « Full » du lecteur, représenté par 4 petites flèches groupées en bas à droite du lecteur après les barres de lecture et du volume audio et avant le logo "Vimeo" . Pour la voir en haute définition il vous faut l'ouvrir directement avec le lien du titre dans "Vimeo", et lorsque vous y serez cliquez sur le bouton « HD » sur le côté droite en haut du module de lecture . Si vous n'arrivez pas à lire ma vidéo ci-dessus directement dans cette page, vous pouvez aussi ouvrir le lien " Lesson in watercolor the Kasbah Asmâa, Zagora, south of Morocco" et opérer de même pour la haute définition et la lecture plein écran, en n'oubliant pas d'appuyer sur la touche "escape" de votre clavier pour en sortir . ("Zagora : aquarelle rehaussée à la Kasbah Asmâa", vidéo Alain MARC)
En descendant vers le sud lors de notre belle promenade picturale au Maroc, nous voici à Zagora, ville emblématique de cette vaste région, d’où les caravanes qui partaient pour Tombouctou, devaient à dos de dromadaires affronter le désert pendant 45 jours …
Notre étape dans cette belle palmeraie située de part et d’autre de l’Oued Drâa, se délecte d’une journée et d’une nuit de repos au sympathique hôtel de la Kasbah Asmâa, à la sortie de la ville, tout de suite après la traversée du Drâa, sur la route de M’Hamid .
Je fais rarement la publicité d’un établissement d’accueil, mais celui-ci, comme le Riad Saharanour à Marrakech, ou l’Hôtel de la Vallée à Ouarzazate, mérite une attention particulière pour la qualité de son accueil et son charme .
Le nombre incroyable de motifs que le peintre voyageur y trouvera, ajoute encore à son attrait .
C’est dans ce lieu privilégié, que nous avons réalisé des pages entières de nos carnets, où le moindre objet, devenait un centre d’intérêt joyeux et coloré
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Une fois bien reposés, nous partions pour le désert ...
Le patio de l’hôtel est un havre de paix, au milieu des chants d’oiseaux, des orangers, des palmiers et des fleurs … (Photo Alain MARC)
Les tables sous la kaïma sont déjà une fête qui sollicite autant les papilles que la palette ! (Photo Alain MARC)
Dès l’arrivée des premiers plats, couleurs et pinceaux sont vite rangés, pour laisser place à une prise d’assaut des couverts ! (Photo Alain MARC)
Yolande et Pierre ont de la peine à s’arracher à leur travail : il faut dire qu’ils sont dans un jour de réussite et qu’il est bien difficile de passer de la peinture aux assiettes, quand on réalise de si belles aquarelles et que les sujets sont aussi beaux et intéressants … (Photo Alain MARC)
Yolande m’a dessiné dans un coin de page, mais je me demande si je ne gâche pas un peu un aussi joli motif ! (Carnet de voyage Yolande GERDIL)
Quant à Pierre, il s’arrête de peindre pour manger, avec cette théière ambrée qui reflète le soleil … (Aquarelle Pierre Nava)
Ici, les objets de cuivre ciselé, sont non seulement le reflet du talent des artisans marocains, mais aussi celui d’un art de vivre ancestral qui pousse son raffinement jusqu’au merveilleux, dans un florilège de signes et de symboles éternels . (Photo Alain MARC)
Je ne peux résister au plaisir de photographier sans cesse les jeux de lumière à travers les reflets de ce coffre au métal précieusement ciselé lui aussi … (Photo Alain MARC)
Si vous passez par la Kasbah Asmâa, vous verrez peut-être sur un mur de la réception cette petite aquarelle extraite de mon carnet de voyage de l’an 2000 : j’avais déjà succombé au charme coloré de cet endroit enchanteur, où je réside toujours chaque fois que je passe par Zagora . Je vous recommande de vous y arrêter aussi, n’hésitez pas à y aller de ma part, la gentillesse des responsables des lieux autant que celle du personnel honorent la grande tradition de l’hospitalité et de l’accueil marocains . (Aquarelle voyage Alain MARC)
Voici l’aquarelle rehaussée de la vidéo, destinée au cours « illustration colorée en initiation», stages carnet de voyage . Les grands points en sont la simplicité, le respect des éléments dominants, - la seule « liberté » prise étant celle du vase sur la table (qui n‘était pas sur celle-ci) et l’interprétation en gris nuancé (occasion d’apprendre à faire du noir à partir du vert Winsor et de l’alizarine cramoisie) de la porte borgne en arc outrepassé au lieu de grenat -, ainsi que l'intérêt de se lancer en priorité dans la couleur sans dessin préalable, pour ensuite apporter de façon plus libre le graphisme en fin d‘exécution . (Aquarelle Alain MARC)
En « perfectionnement », on préfèrera une interprétation plus légère et libérée où les jeux de lumière mettent en valeur les volumes et les formes, en privilégiant la couleur et en réduisant le graphisme à son expression la plus élémentaire, les temps de réalisation devant dans les deux cas se limiter à 20 minutes maximum temps de préparation des couleurs et de séchage compris (si on veut progresser, se fixer 8 à 10 minutes en s’obligeant à les respecter) . (Aquarelle Alain MARC)
Pierre n’a pas dépassé les 8 mn, son aquarelle n’en est que plus expressive et poétique ! … à noter également, son interprétation plus en « ogive » que je ne l‘ai fait moi-même, de l‘arc outrepassé, ce qui allège beaucoup plus la forme de la porte : bon point Pierre ! (Aquarelle Pierre NAVA)
Demain, nous partons pour le désert, ce sera l’objet des prochain articles, ne les ratez pas ... Nous y sommes déjà en route avec cette photo du Djebel Zagora effacé par le vent de sable au soleil couchant . C’est la route de M’Hamid, une femme se protège du vent en allant je ne sais où, sans doute vers l’un de ces ksours enfouis au ras du sol, comme celui de Tissergate . J’aime particulièrement cette approche du désert où les petits points des acacias gommiers, en forme de parasol, épineux en diable, ne sont plus que des virgules disparaissant à l’horizon, pour laisser place à l’immensité, dans l’absolue poésie d’une rencontre entre les espaces de la terre et du ciel … (Photo Alain MARC)