Andalousie, sur la route de Cordoue …
À quelques kilomètres de Grenade voici Pinos-Puente, l'un des premiers villages blancs sur cet itinéraire . Lieu fort intéressant car c’est ici qu’un émissaire de la reine Isabelle rattrapa Christophe Colomb pour lui annoncer que les formalités nécessaires à la réalisation de son grand voyage étaient réglées .
Cela se produisit sur le pont de la localité, l’un des plus curieux qui soient puisque ses trois arches en fer à cheval sont contemporaines de l’époque califale et que sa porte de défense possède une magnifique voûte mudéjar et une chapelle dédiée à la Sainte Patronne du village . (croquis Alain MARC)
Plus loin nous traversons les Monts de Grenade, belle sierra dominant la vega (plaine) et les champs d’oliviers à perte de vue ponctués de villages blancs comme des taches immaculées … (photo Alain MARC)
C’est dans ce grandiose paysages que se cache le village de Moclin, à quelques kilomètres de la nationale . De son histoire intimement liée au royaume nasride de Grenade ( « Hisn Al-Muclin » - forteresse des pupilles - ) il conserve les ruines d’une place forte importante, dernier verrou sur la route de Grenade après celui d’Alcala la Réal .
Le village blanc s’est développé à ses pieds. C’est l’un des villages forteresses des mieux conservés de la région… (photo Alain MARC)
Nous voudrions pousser à l’ouest jusqu’à Illora et Montefrio, mais il est déjà très tard, nous n’avons même pas le temps de nous arrêter à Moclin, tout juste celui de nous restaurer en vitesse à Alcala La Réal, autre site stratégique dans les montagnes du système bétique, dont la forteresse de « La Mota » couronne la colline dominant la ville .
La campagne est ici particulièrement belle en cette saison : les iris sauvages et de nombreuses fleurs poussent au pied des oliviers, les amandiers embaument, et le printemps s‘affirme jusque dans le chant des oiseaux . (photo Alain MARC)
Le paysage dans les sierras subétiques à mi-chemin entre Grenade et Cordoue . (photo Alain MARC)
Amandiers en fleurs dessinés par Yolande Gerdil . La lagune du Salobral, étonnant écosystème d’eau saumâtre est curieusement asséchée en ce moment : peut-être un effet de la sècheresse des derniers été qui a été ici aussi très dure pour les milieux naturels ? Avant de redescendre vers Baéna la ville blanche à l’horizon, blottie au milieu des champs d’oliviers, un détour s’impose par le parc naturel du Labatejo et d’autres intéressants villages blancs où nous nous arrêterons le temps de quelques rapides aquarelles …
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