« Bouts du monde » vos carnets de voyageurs …
Voilà une découverte qui vaut votre voyage jusqu’au kiosque le plus proche : - et ce n’est qu’un début !
Car dès le premier regard vous percevrez la différence : ce sont presque « vos » images, « vos » récits, ceux dont vous auriez pu être les auteurs parce qu’en eux vous vous retrouverez, vous vous projetterez, et en cela vous voyagerez déjà bien plus loin que le kiosque à journaux le plus proche (tant soit-il que vous y trouviez cette revue car elle se mérite : il faut la chercher, la demander, la commander ou s’y abonner puisque c’est un rendez-vous avec la qualité que vous y trouverez, et pas à travers n’importe quels voyages !) …
Ensuite parce qu’en y envoyant vos propres récits de voyages un jour, vos propres photos et croquis, dès l’instant où ce que vous avez à partager se teinte d’originalité, de personnalité, de caractère, vous pourrez vous retrouver vous aussi à ses premières pages avec ce qui fait la spécificité de votre façon de voir le monde, comme vous l’avez déjà appréciée à travers la perception de celles et ceux qui vous ont précédés .
Enfin, parce que outre l’authenticité des images et des textes qui vont vous ravir au fil des pages, vous n’y trouverez aucune forme de publicité ce qui est très rare pour ce type de revue, et ce qu’il faut encourager à tout prix !
Un bateau de caractère portant en lui aventures et voyages par-delà l’horizon, prêt à prendre la mer à une prochaine marée le temps de replacer le mat et d’équiper la voilure pour aller à la rencontre d’autres paysages, d’autres hommes, d’autres façons de vivre, voilà comment je regarde « Bouts du monde » en le tenant dans mes mains : mieux qu’une revue, un ouvrage précieux riche de l’expérience et de la vie de « ceux qui ont été plus loin » !
(«L’aviquémé » Aquarelle d’Alain MARC extraite du carnet de Bretagne)
Il est rare que je parle avec autant d’enthousiasme d’une nouvelle revue de voyages . Mais si celle-ci me touche autant, c’est sans doute parce que la vérité y est touchante, souvent poignante, forte, avec ces regards à fleur de peau dont la pudeur ne trahit jamais la profondeur des êtres et des choses, nous laissant parfois sans voix devant les empreintes de la beauté .
Vous savez combien la beauté, justement, celle qui se voit et celle qui ne se voit pas, celle contenue au fond des yeux des autres qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs autant que dans la minéralité, la verdoyance ou l’architecture des espaces proches ou lointains et des cieux sans cesse recommencés m’émeut ?
Alors vous serez émus vous aussi devant les photos qui illuminent chaque page, fussent t’elles en noir et blanc - ce qui les rend plus proches des chemins de l’âme comme des lavis cueillis au cœur de l’instant -, fussent-elles de couleurs comme des lavis devenus aquarelles qui n’oseraient se parer de provocantes polychromies, puisqu’elle vous donneront envie de partir, tout de suite, d’aller voir là-bas, ce que d’autres vous ont transmis à travers « Bouts du monde », avec tant de talent et de sensibilité …
Cliquez sur l’image pour vous rendre dans « Bout du monde » et n’hésitez pas à l’acheter, à vous y abonner et à en parler autour de vous, car cette revue mérite grandement d’être aidée !
Vous retrouverez dans ce dernier numéro de fabuleuses photographies d’Yves Marchand et Romain Meffre sur les envoûtantes ruines de Détroit aux USA : - sont-elles la préfiguration de ce que nos orgueilleuses mégapoles pourraient laisser de vestiges livrés par le déclin de l’industrie et des civilisation contemporaines urbaines, sur le parcours de vie des grandes cités ?
C’est en tous les cas un voyage stupéfiant et fascinant à la fois .
Dans un registre tout à fait différent mais aussi profond et touchant, le récit de Valérie Simonnet et ses superbes photos ramenés du Ladakh vous plongeront dans un rêve éveillé, le début sans
nul doute d’une destination à retrouver .
Même chose si vous poussez avec Marine Rebillout et Christophe Ronat les portes du Yémen . Je vous reparlerai un jour du Yémen : je n’y suis jamais allé physiquement et il me fascine, mais quand je m’y rendrai, je reconnaîtrai les lieux qu’en rêve j’y ai fréquentés !
Hors, ce reportage c’est déjà, quelque part, le début de ce voyage …
Je ne vais pas vous parler plus des articles de cette revue aujourd’hui (vous y lirez aussi d’autres superbes articles dont certains truculents), mais je peux cependant vous affirmer que vous y découvrirez un portrait original de notre ami Jean PÉRIÉ , (le frère de Louis à qui je consacrais l’article précédent), qui vous reparlera de sa vocation d’explorateur, de « chasseur d’horizons », et qui vous replongera avec quelques mots dans l’univers passionnant que vous connaissez déjà un peu à travers son blog où il a lui aussi la gentillesse de nous faire partager de rares et très précieux documents …
Allez, ce rêve de découvertes et de voyages, poussons-le ensemble jusqu’au rivage de nos plus belles réalités …
(Croquis crayons aquarellables Alain MARC extrait du carnet d’Andalousie )