Marrakech, rue Bab Doukkala .
Dans la rue de Bab Doukkala, ainsi que dans toutes les autres rues de la médina, les gens vont et viennent et la vie grouille comme dans une ruche fertile et ensoleillée …
Toutes ces vies qui se croisent … Tous ces gens qui courent après un bonheur possible, éphémère ou illusoire .
Tous ceux qui se sentent si proches, tous ceux qui se croisent sans se regarder et s’ignorent même à l’opposé, comme si la grande arche de la vie ne nous menait pas sur un même océan vers une commune finalité .
Je m’interroge sur les bienfaits réels d’un tourisme outrancier, sur tant de différences qui nous séparent encore trop alors qu’elles devraient nous rapprocher dans plus d’humanisme, de compréhension, de partage et d’amitié … Je crois en la valeurs de ces derniers mots qui sont plus forts que des montagnes lorsqu’ils sont bien employés .
J’écris ceci avant de vous reprendre comme promis au fond de l’Aven Noir et de ses extraordinaires mystères, (puis nous reviendrons ici au Maroc où nous attend le récit d’un beau voyage), mais j’écris ceci en pensant à Fatima, car elle vient juste de laisser un commentaire au bas de l’article que je lui avais consacré quand j'avais appris qu'elle quittait l'hôpital après avoir été si gravement malade, si terriblement en danger et que je vous avais demandé de penser à elle et même de prier si votre foi, quelle que soit votre religion, vous permettait cette oecuménique solidarité …
Alors puisque les mots sont capables de véhiculer d’extraordinaires bienfaits lorsqu’ils sont orientées vers le mieux être et
la paix, je les utilise encore pour que nous continuions de penser à notre correspondante et
amie Fatima, et que la grande famille "d'aquarelle en voyage" soit encore plus forte et utile à celles et ceux qui s'y trouveraient une parenté .
Il faut croire que le Ciel fut clément pour elle car ce qu’elle nous écrit est d’une grande beauté, ceci n’en est qu’un court extrait mais je vous invite à le lire en entier :
« Que vous dire sauf que vos mots ont guéri mes maux . Je ne sais pas s'il existe vraiment dans la langue de Molière ou dans n'importe quelle autre langue
d'ailleurs des termes plus expressifs aptes à décrire l'effet produit par vos témoignages d'amour universel, d'amitié et de solidarité : impressionnant, surprenant, touchant, saisissant,
émouvant... »
Comme nous sommes heureux pour toi Fatima que tu puisses aujourd’hui nous écrire cela, ton sincère merci nous touche beaucoup, mais tu sais, ce que nous avons fait ici est pour nous naturel car ce blog est avant tout le reflet de l’esprit qui l’anime à travers un souffle qui veut conserver au monde ce qu’il possède de beau …
Je suis persuadé que toutes celles et ceux qui se sont associés à ce simple mouvement de solidarité seront très heureux de te savoir revenue parmi nous et guérie, je suis aussi persuadé qu'ils continuent de penser à toi pour que toutes souffrances liées à ton épreuve disparaissent à jamais .
La rue de Bab Doukkala à Marrakech avec ses couleurs qui vous sautent aux yeux et son ambiance que vous n’oublierez jamais . Je n’avais que quelques minutes, juste quelques couleurs, pas de crayon, un très mauvais papier, je n’étais pas encore entré dans « l’ esprit des lieux » comme il aurait fallu que je le sois pour « être en connivence », mais cela ne fait rien : je vous fais tout de même partager … (Aquarelle 14,8 x 21 cm - Alain MARC 2008 -)