Vous le savez donc : cette exposition - du 6 jusqu'au 28 septembre 2012 à l'Espace Culture de la mairie de Millau, dans le jardin jouxtant la mairie au 17 av. de la République - met en parallèle mes travaux de carnettiste au fond du gouffre de l’Aven Noir et mes peintures en rapport avec la géologie et la préhistoire (une démarche picturale déjà ancienne mais que ne connaissaient pas encore beaucoup de Millavois)…
Je ne reviendrai pas aujourd’hui sur le sympathique vernissage qui s’est déroulé il y a quelques jours ni sur les premiers échos de cette exposition, mais je
voulais avec ce nouveau billet (avant que le temps passe trop vite car je suis déjà engagé dans d’autres aventures), remercier chaleureusement toutes les personnes (proches et inconnues dont
certaines venues de loin) présentes lors de la petite cérémonie qui en lançait le « coup d’envoi » .
Pour celles et ceux avec qui j’ai eu le plaisir de partager un « verre de l’amitié » (je ne peux pas vous citer toutes et tous, vous vous reconnaîtrez)
sachez que cela m’a fait immensément plaisir de vous retrouver ou vous rencontrer en cette occasion (vous avez bien fait d’avoir suivi ce blog pour lire assez tôt l’invitation qui vous
concernait) et j’étais vraiment navré que la soirée soit si courte et que je n’ai pu consacrer à chacune, chacun, le temps qu’elle (ou il) méritait vraiment, car une fois de plus c’est dans un
esprit d’échange et de partage que je voyais ce petit vernissage et l’exposition qui lui est associée .
Pour vous qui me lisez et ne pouviez être présent (e) ce soir-là juste quelques photos (compilation d’avant, pendant et après le vernissage)
qui donnent une idée de l’atmosphère toute simple et amicale de cette fin d’après-midi .
Je n’oublie bien sûr pas dans mes remercîments l’équipe culturelle municipale de la Ville de Millau à commencer par Madame Albine Dalle Adjointe au maire et
Déléguée à la culture, Monsieur François Leyge conservateur du Musée de Millau, les animatrices (et animateurs) dynamiques du Service Culture de la ville (je salue au passage Claudie
Constantin-Toye et ses collègues), mon amie Katia Fersing si bien impliquée dans la mise en valeur de notre patrimoine vivant, Roland Pélissier (pour les raisons que vous savez), tous les élus ou
anciens élus des communes concernées par l’Aven Noir (Nant, Revens, Lanuejols, Trèves) dont certains ont eu la gentillesse de venir en personne, les propriétaires terriens des parcelles
cadastrales dans lesquelles se trouvent les réseaux du gouffre dont je parle dans mon carnet, enfin tous ces gens formidables qui ont faits le déplacement jusqu’à Millau et dont je rencontrais
certains (es) pour la première fois …
Alors je vous dédie à toutes et tous (« visuellement » et symboliquement) cette toile accrochée dans l’espace central de mon exposition (par ce qu’elle
veut dire bien d’autres choses que ne le laissent supposer seules les allusions au cheval mythique), «Le territoire du chaman» :
«Le territoire du chaman», acrylique, sable et pigments nacrés sur toile .
"Le cheval pourrait avoir eu très tôt une place symbolique de premier plan puisqu'il est l'animal le plus représenté dans l'art préhistorique .
En l'absence de preuves concrètes expliquant ce choix, toutes les interprétations restent possibles, du symbole de pouvoir à l'animal chamanique (selon la théorie de Jean Clottes reprise par
Marc-André Wagner). Le cheval devient aussi un ancêtre totémique, plus ou moins divinisé.
Le cheval est donc l'animal du chamanisme et des rituels initiatiques, une association qu'il doit à son instinct, sa clairvoyance, sa perception
psychanalytique comme part animale et intuitive de l'homme éclairant la raison, et sa connaissance de l'Autre Monde. « Le territoire du chaman», est donc immense puisqu'il passe par d'autres
états de conscience ...