Peut-être, si vous êtes fidèles de ce blog vous demandez-vous pourquoi je n’écris plus d’articles ? …
Peut-être vous demandez-vous si je ne laisse tomber celles et ceux d’entre-vous qui me lisent régulièrement, qui savent que j’essaie depuis le début de ce journal
en ligne de vous être utile et de vous distraire à travers lui, en vous apportant des informations toujours renouvelées, des articles intéressants, des partages originaux et souvent rares parce
que vécus par uniquement un nombre de personnes très réduit si ce n’est juste par moi-même ?
Eh bien non, même si je ne publie plus d’articles depuis un bout de temps je ne vous oublie pas, je n’oublie pas les personnes attentives à ce blog à qui je
m’adresse individuellement comme si elles étaient toujours en face de moi !
Simplement je suis très et même considérablement occupé, comme je ne l’ai jamais été, et de cela je tiens à vous confier que vous en bénéficierez un jour ici même
sur Internet car je tiens à en faire profiter toutes celles et ceux qui m’auront été fidèles, qui m’accordent leur confiance et leur attention depuis des années déjà pour beaucoup .
Vous savez que parmi les «nouveautés promises» faites lors de mes vœux de début d’année nombre d’entre-vous ont déjà profité de plusieurs d‘entre-elles (l’annonce de la naissance du site
«d’Aquarelle et pinceaux» dont je vous reparlerai bientôt car je
teste en ce moment pour eux et la revue «Artistes Magazine» d’excellentes aquarelles qu’ils ont en promotion, puis de la Galerie des Internautes, où vous êtes très nombreux à exposer gracieusement par exemple …)
.
Je vous dévoilerai plus tard (en exclusivité sur ce blog lorsque le moment sera venu), ce qui parmi mes nombreuses activités actuelles m’occupe le plus ne me
permettant pas de publier ici comme je le souhaiterais, mais déjà un indice :
En tout petit aujourd’hui cette nouvelle peinture sur toile (où se mêlent sables basaltiques noirs, pigments purs et feuilles d’or véritable, évoquant la synthèse improbable
des forces de la nature et de témoignages étincelants de la spiritualité des hommes liés aux profondeurs du karst) comme affirmation des échéances que m’imposent les priorités réduisant
actuellement les articles du blog (je ne peux pas vous en dire plus pour l’instant mais je reviendrai sur une belle aventure qui me monopolise entièrement depuis plusieurs mois autour de travaux
de ce type, je vous en reparlerai d’ici moins d’un an, promis !) …
Au cœur des autres occupations actuelles qui me prennent aussi beaucoup de temps, les stages aquarelle et carnet de voyage (qui s‘enchaînent à une cadence élevée
d’une semaine sur deux en moyenne avant de se dérouler toutes les semaines à partir de mi-juillet), constituent la plus grande partie de mes activités, mais bien d’autres choses toutes plus
urgentes les unes que les autres entravent temporairement mes publications ici .
En vous disant «à très bientôt», que ces quelques extraits vous fassent patienter en attendant le prochain article (je vous ferai partager plus tard les magnifiques
moments évoqués par ces quelques photos et pages de carnets)
L’extraordinaire village d’Arcos-de-la-Frontera évoque à lui seul le charme incomparable des villages blancs d’Andalousie : tandis que la France grelottait sous la pluie
il y a moins d’un mois, c’était une simple étape parmi tant d’autres sur notre circuit carnet de voyage des routes romantiques andalouses inondées de soleil…
Le soleil justement : omniprésent tout au long du stage nous l’avons «éternisé» tous les jours . Ici c’était encore à Arcos, alors qu’il déclinait à contre-jour redonnant aux
ruelles de la vielle médina mauresque toute la magie de l’Orient . C’est le genre de pochade que l’on peut réaliser très vite (quelques minutes suffisent) pour illustrer un coin de page sans même
prendre le temps de s’asseoir, quand chemin faisant on voit la lumière du soir nous redonner des ailes en repeignant les ruelles aux couleurs de l’espoir .
L’Andalousie authentique des fêtes ferventes et peu connues du mois de mai, nous avons été la
chercher loin du tourisme de masse jusqu’au cœur des oliveraies et des pâturages à taureaux . Au son des fifres, des tambours et des guitares flamencas . Dans l’odorant parfum des plantes
sauvages que nous foulions sous nos pieds . En se mêlant à une population joyeuse qui ne voulait pas nous laisser repartir !
Il est des fois où être «carnettiste» est une aubaine, une joie et un honneur … Et je ne vous parle
pas du «rebujito» indispensable pour se rafraîchir, un breuvage impossible à décrire où le «Tio Pepe» joue un grand rôle, laissant dans votre gosier tous les arômes des vignobles tout proches des
grand crus de Jerez, bien utile pour mettre plus de couleur dans ses aquarelles avant d’aller faire la fête avec celles et ceux qui nous l’ont offert !
Ici Dany BREUIL ne cède en rien au «rebujito» et termine héroïquement une page mémorable que les fiers cavaliers posant pour elle
auraient bien voulu conserver en souvenir …
À Setenil, merveilleux petit village semi troglodytique (n'hésitez pas à cliquer sur le lien), il faisait si chaud et le soleil
tapait si fort que nous avons bu à l’ombre des falaises abritant les ruelles, à l’un de ces petits bistrots creusés dans la roche où tout le monde ici vient chercher un peu de fraîcheur
…
Le soleil encore mais en Provence cette fois : il pleuvait à ce moment-là un peu partout en France et nous passions une
semaine formidable comme cette fois-là dans les Alpilles, dans un endroit mythique depuis longtemps déjà savouré par le talent célèbre d’un dénommé Yves Brayer…
Traduire par quelques taches de couleurs l’ombre qui avance sur la façade de l’ancienne magnanerie qui
nous abrite pendant le stage c’est aussi mémoriser en silence le bruit du mistral dans les branches, le cri des corneilles s’ébattant dans le haut des platanes, un soir de printemps encore plus
beau parce que nous étions en Provence …
La Provence romaine nous a souvent accueillis avec ses ruines superbes comme ici sur la via Aurelia où nous nous sommes réfugiés en bas du pont pour une séance atypique d’aquarelle à l’abri d’un mistral insolent !
Le thème du stage était «La Provence des peintres de la lumière» .
La lumière, n’est rien d’autre que la synthèse de toutes les couleurs : alors nous avons souvent décomposé le paysage en exaltant
ce qui en fait la couleur jusqu’à ne garder dans nos palettes que la réalité recomposée de ce que tout le monde ne voit pas …
Je rajoute à cet article cette petite image évoquant le récent stage «carnet de voyage en Birmanie» où je
dessinais la petite Thu-Thu en filmant mon travail : c’est pour dire à mes amis (es) stagiaires qu’ils ne s’impatientent pas car même si le montage du film du voyage et du stage n’est
toujours pas terminé je ne l’ai pas abandonné (pas plus que les précédentes vidéos toujours en attente), il est lui aussi ralenti par mes activités les plus urgentes, mais qu’ils en soient
certains, eux non plus je ne les oublie pas !
Enfin très bientôt (et cela aussi fait partie des «nouveautés» annoncées dans mes vœux de nouvel an) aura lieu dans les Gorges du Tarn la première rencontre de
carnettistes aquarellistes qui ont toutes et tous comme particularité de m’avoir suivi dans au moins deux stages carnets de voyages lointains et d’être d’abord des amis (es) fidèles depuis très
longtemps .
La descente picturale des gorges est quelque chose d’exceptionnel qui
permet de découvrir de très beaux paysages invisibles d’une autre façon . Ici c’était il y a déjà près de vingt ans, nous n’étions qu’une poignée, mais cette fois ce sera très différent
…
Même si beaucoup ne peuvent venir cette fois (cause maladie où divers empêchements) nous nous retrouverons tout de même près d’une cinquantaine pendant trois jours
pour le plaisir de peindre ensemble, découvrir nos différentes créations et mieux nous connaître, (puisque certains ne se connaissent que par le biais de ce blog) !
À vous qui ne pouvez être des nôtres je relaterai aussi cet évènement afin qu’à votre façon vous puissiez participer à cette fête vécue sur le terrain dans une
nature sauvage et grandiose autour de ce grand élan d’amitié et de partage que j’ai ainsi le plaisir d’initier .
Alors, à bientôt dans ce blog ?