Aït-ben-Haddou, vers la piste de l’Ounila …
Peut-être vous souvenez-vous de notre passage avec Ptit’Jo, au magnifique ksar d’Aït-Ben-Haddou au printemps dernier ? .
Nous y retournons aujourd’hui puisque cet extraordinaire site est situé sur l’itinéraire menant vers la piste de l’Ounila . Nous nous y arrêtons même une matinée entière car il y a ici matière à dessiner des heures et des heures .
J’ai beaucoup dessiné à Aït-ben-Haddou, (souvent de l’endroit que j’aime le plus : du bord de l’oued, lorsque le soleil se couche) mais ce matin le soleil monte droit dans le ciel et chauffe déjà de bonne heure les parcelles de luzerne, verdoyantes au pied des hautes murailles, et le bonheur de peindre et pour tous synonyme de quête de l’ombre en ce début de matinée …
Simple croquis aquarellé de bonne heure le matin … (Aquarelle Alain MARC - Carnets du Maroc -)
En plein midi peu d’ombre, même sous les arbres des jardins, les formes se confondent, c’est pour cela qu’il vaut mieux peindre plutôt tôt ou tard dans la journée … (Aquarelle Alain MARC - Carnets du Maroc -)
16 h : le soleil plein ouest bascule vers l’horizon : les faces éclairées sont celles qui étaient à l‘ombre le matin . Seul le haut du village est encore tout à fait éclairé . (Croquis - aquarelle Alain MARC) .
Enfin au moment où il va s’enfoncer sous l’horizon, tout se pare de pourpre et d’or, la vielle citadelle paraît irréelle
dans la pulvérulence du soir … (Aquarelle Alain MARC - Carnets du Maroc -)
Au pied des murailles, comme à Taourirt hier, les ombres s’étirent et le silence reprend ses droits sur le petit
village victime dans la journée de sa célébrité incompatible à ces moments-là avec le mot « sérénité » … (Photo Alain MARC) .