Inspiration « musclée » en parapente … - Aquarelliste et peintre voyageur
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Andalousies

«Andalousie, la Route d’Alain MARC», carnet de voyage de Pierre NAVA
Découvrez article après article en cliquant sur les vignettes ci-dessous le carnet spontané de Pierre m’accompagnant en Andalousie, et les «Petites Histoires vidéo» qu’il m’a inspirées :

La-Barca-1b-Pierre-Nava.jpg

Préambule

La Barca 2a Pierre Nava

L'étape de Peniscola

Andalousie b Pierre Nava

Sur la route de l'Andalousie...

Moulin-b Pierre-San Jose 2

Au Cabo de Gata

Bateau Pierre Isleta 3b

La Isleta del Moro

Huebro Pierre vignette

Huebro, la montagne enchantée

Pierre-Nava-Guadix-4-copie-1

Guadix, les maisons troglodytiques

Rio Fardès

Le rio Fardés

14 juin 2006 3 14 /06 /juin /2006 00:27

Inspiration « musclée » en parapente …

Je vous avais promis dans un article récent de repartir à la découverte picturale de mon beau terroir avec énergie et originalité .

Je voulais aller plus loin dans ma démarche, mon engagement, et le « produit pictural » que je pourrais vous en rapporter .

En voici un premier exemple qui m’a donné d’immenses joies mais m’a demandé une grande dose d’énergie et d’opiniâtreté .

D’abord par le lieu où se déroule l’action : à partir du Causse Comtal, dans un endroit que je rêvais de survoler car c’est mon village que je voulais voir du ciel, et pas n’importe comment, à « la force du poignet » si j’ose dire . Car ce n’est pas en avion ni en hélicoptère que je voulais y accéder, mais par mes propres moyens : écologiques, propres, sportifs et silencieux !

Ensuite par la difficulté de l’aventure puisque le site de décollage en terrain rocheux accidenté n’a qu’un minuscule dénivelé par rapport à la vallée, qui ne permet de s’élever au dessus du plateau (et encore de quelques mètres seulement) que lorsque de très rares et excellentes conditions météo peuvent être réunies .

Enfin parce que mon plan de vol en cas de prise d'altitude ne me permettait aucune approximation par rapport à l’espace aérien que je respecte toujours scrupuleusement : juste à l’extérieur de la TMA 1 de l’aéroport de Rodez, dans la zone TMA 2 autorisée, (mais ici elles sont assez proches l’une de l’autre) …

Cette « abstraction » est le fruit de ce vol : celle-là, je m’en suis vraiment donné pour la gagner !

La campagne est magnifique ces temps-ci vue du ciel, surtout en bordure du causse : champs de blés et fleuris, terres violines, ocres et roses, verdure des forêts, bleutés des lointains, gris argenté des routes et des rochers de calcaire … (« Image d’en haut » aquarelle Alain MARC)

Résumé de l’aventure :

Grosse chaleur toute la journée comme sur la majeure partie de l’Hexagone . Je passe l’après-midi chez moi à faire du bricolage sur la terrasse tout en surveillant l’aérologie . Quelle chance d’habiter en bordure de falaise face à la vallée !

De temps en temps un gros thermique vient du sud secouer les arbres du jardin avec force et puissance . Le vent est parfaitement axé . Vers 17h le rythme des déclenchements se fait plus régulier et moins violent tout en restant d’une grande ampleur . Ce sont les « conditions idéales » que j’attends depuis des années !

- Peut-être cette fois vais-je pouvoir m’embarquer dans un ascenseur qui m’élèvera un peu plus haut que le bord du plateau ?

Je fonce vers le « décollage » mon parapente sur le dos . Déploiement de l’aile au sol, rapide équipement, « prévol » de contrôle, test de lever et maintien de voile en statique au sol, vérifications de son comportement dans les rafales, …je la repose, les conditions me paraissant tout de même un peu fortes, car je me fais reculer !

Accalmie qui paraît se confirmer . Je relève la voile, elle me porte presque . Stabilisation en attendant un renforcement du vent . Il ne se fait pas attendre : immédiatement « arraché » du sol, je n’ai même pas à courir dans les rochers qui sont déjà à quelques mètres au dessous de moi . J’avance assez pour me caler dans l’ascendance en bout de falaise, mais elle est petite et « sèche », je la perds vite et dois effectuer un virage pour revenir vers l’autre éperon du bord de plateau où les thermiques sont souvent au rendez-vous .

Déception : les ascendances sont ici aussi hachées et imprévisibles, me fermant régulièrement les bouts d’ailes, et je dois « batailler dur » d’un coin à l’autre de la crête pour maintenir mon aéronef et ne pas perdre le peu d’altitude si chèrement gagnée .

Vigilance, car les rochers chauffés à blanc toute la journée par le soleil provoquent dans l’aérologie leur dose d’adrénaline, je surveille surtout le « bord d’attaque » (l’avant du parapente), tenant la machine sous pression pour qu’elle ne se rabatte pas devant moi .

Déjà une ½ h que je « galère » en me faisant bien secouer, et je n’ai toujours pas assez d’altitude pour revenir simplement me poser à mon point de départ !

Soudain les arbres s’agitent juste en dessous !

(… dans le coin à gauche en bas de la photo c’est mon pied et le bout du genou droit sur lequel je m’appuie pour prendre la photo)

(photo Alain MARC)

Soudain les arbres s’agitent juste en dessous vers la vallée : cette fois c’est sur, c’est l’ascenseur à prendre ! Je glisse d’une accélération au dessus de toutes ces feuilles qui bougent, et je n’y suis même pas à la verticale que je me fais comme « arracher par les bretelles », gagnant littéralement d’un seul coup plusieurs dizaines de mètres, peut-être une centaine ! Je dose mon freinage pour ne pas subir l’embardée, me concentre, entame des petits huit qui me permettent de rester bien centré dans l’ascendance qui continue de me propulser vers le bleu du ciel .

C’est par cette petite boucle que je suis maintenu du côté droit, il y a la même de l’autre côté … (photo Alain MARC)

Depuis longtemps je vole sans instruments, ce qui me permet d’être plus sensible aux mouvements de la masse d’air et de mieux évaluer le comportement de mon matériel qui fait ainsi davantage « corps » avec moi . J’aime ce pilotage au « feeling » . Sensation de liberté, d’espace, et même plus : d’absolue beauté, car la beauté m’entoure de toutes part . Une sorte de plongée vers le haut .  

 

La zone du décollage perdue au milieu des rochers continue de s’éloigner en rétrécissant au fur et à mesure où je prends de l’altitude …

(photo Alain MARC)

Le sol lui, s’éloigne et se rétrécit . La vue se dégage faisant monter l’horizon en face vers les Gorges du Tarn et le Lévézou, de l’autre côté du massif qui en bouchait la vue avec de nouveaux villages qui apparaissent dans mon champ de vision .

Plusieurs centaines de mètres de gagnés, cette fois !

On dirait même que je pourrais toucher Rodez du doigt … Je distingue ma maison grain de riz comme sur une carte, au milieu du village qui parait tout petit, plat comme avec la main, avec toutes les routes qui en seraient des lignes de vie .

C’est une grande joie de survoler sa maison en pouvant se poser dans son jardin !

Un rêve d'enfant : pas difficile ensuite d’en tirer une petite aquarelle, car on refait son vol les yeux fermés … (photo Alain MARC)

Vigilance toujours, coups d’œil réguliers à la voile, elle est parfaite : pas un pli, pas une ride, et elle est belle sur le fond azuré du zénith comme un grand papillon rose aux ailes étalées .

- Et si je ressortais l’appareil à photos ?

Reprendre les freins d’une main, contrôler le pilotage à la sellette, essayer de photographier tout cela … et en pleine action voilà des turbulences qui me font lâcher le boîtier et reprendre en vitesse la maîtrise de l’aéronef, heureusement que je l'ai attaché au baudrier !

Déjà plus d’une heure de vol ! J’ai coincé l’appareil à photos dans l'élévateur droit et j’amorce un virage au moment où je fais cette photo … (Photo Alain MARC)

Dans le prochain article une vraie surprise pour vous : je vous ferai partager la suite du voyage, avec en document inédit une petite vidéo tournée au moment où ça commençait à vraiment secouer dur tout là-haut ! Vous verrez, c’est un peu surréaliste ou plutôt genre « art vidéo contemporain » … 

 

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commentaires

G
Merci Alain pour m'avoir fait vivre pleinement ce volavec toi, vivement la vidéo et le reste du Vol. A bientôt Guillaume
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A
Merci Guillaume, je réponds en retard (absence pour cause "d'animation stage"), on se voit un de ces jours pour un beau vol sur la région ?
E
Quand j'ai vu ton "abstraction", je n'ai pas bien saisi le rapport avec ta virée aérienne, mais tout a été clair quand j'ai vu la dernière photo que tu nous présentes aujourd'hui.<br /> beaucoup d'énergie, certes, mais aussi de détermination et de courage pour faire confiance aux deux petites boucles qui te soutiennent là-haut!<br /> J'ai aussi beaucoup aimé ton commentaire sur nos oasis intérieures; C'est effectivement une lutte, d'autant plus qu'aujourd'hui, tout est fait pour nous broyer , qu'on ne prend plus le temps et que bien souvent on pare au plus pressé.
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A
Tu as raison Elisabeth,<br /> Je vais mettre en ligne avec la petite vidéo promise deux des études issues de cette "abstraction" de premier jet qui peuvent peut-être prouver que l'inspiration a besoin de "maturité" pour s'affirmer dans l'expression . <br /> Je considère cette vidéo comme un acte de recherche créative également car elle est aussi le produit d'une action autant "sportive" "qu'artistique", ce qui est essentiel pour moi .<br /> Comme quoi il faut que la mémoire reste assez vivace pour que murisse la pensée et que les choses se "décantent", à plus forte raison pour une abstraction (et tu verras que dans chacun des cas cela n'en est  pas vraiment une) ...<br /> Raison de plus pour vivre des choses assez "fortes" qui nous permettent d'intégrer plus étroitement l'action à l'expression, de nous dépasser et d'aller plus loin dans la réalisation, si on peut retrier de l'expérience un enseignement créatif supplémentaire "post-évènement" .<br /> L'évènement de cette expérience en lui-même est déjà un acte "créatif" un peu comme un happening dont je serais à la fois l'acteur et le seul intervenant, et dont je ne maîtriserais pas la totalité du déroulement conditionné en grande partie par l'évolution de l'aérologie au moment du vol . Je le considère d'ailleurs comme tel car il fait partie d'un tout étroitement lié aux questionnements de l'expression créative . Et je veux vivre celle-ci de cette façon-là dans sa totalité : évoluant dans une dimension où l'espace et le temps sont sublimés .<br /> Né à la fin des années 50, un happening était une performance (représentation), un événement ou une situation qui pouvait être considéré comme un art . Une traduction possible en français serait une "intervention artistique" .<br /> Je n'ai plus qu'à paraphraser l'Encyclopédie en ligne Wikipédia qui dit :<br /> "Selon Allan Kaprow, happening et performance sont distincts : « Structurellement et philosophiquement, c’est la même chose » mais « la performance est en réalité un évènement artistique, et il se produit devant un public » contrairement au happening qui lui n'a « pas de public. Seulement des intervenants. (...) Pas de références à la culture artistique. Pas de références à la musique, au théâtre, à la littérature. ». Extrait d'un entretien de 1991"<br /> Ainsi ma démarche "créative" dans ce domaine en relèverait, tout en restant "fidèle" aux principes de base de la démarche globale du peintre voyageur (voir articles précédents sur ce sujet) dans laquelle l'expérience aérienne du parapente pourrait être assimilée au "vêcu de terrain" (mais sans réalisation concrète du travail sur le motif) et les "abstractions" réalisées après l'atterrissage aux phases d'étude du "carnet d'atelier" .<br /> Là, au moment où je termine la réponse à ton commentaire, la météo paraît à nouveau assez exceptionnelle . Je vais aller voir si l'expérience est renouvelable ou non reproduisible et seulement dépendante des facteurs extérieurs, si elle est le fruit de l'unique, et si on pourrait la classer parmi les manifestations artistiques relevant d'une "performance" sans public,  le corps, le temps et l'espace constituant généralement les matériaux de base d'une «performance» au sens "artistique" du terme ...
D
Es un poco loco!<br /> Tu as raison Cocole. Mais Alain Marc est un PUR, un vrai, un passionné. L' escalade extrème, la spéléo, le parapente sont des moyens pour lui d'atteindre des sommets spirituels. J'ai hate de voir la ou les aquarelles qui vont naitre de cette virée aérienne.
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C
mais il est fou!!!la peinture te fait vivre!! financièrement, je ne sais pas! mais pour le reste, assurément!tu es incroyable d'énergie!!comme toujours j'aime ta peinture aux couleurs vives et vivantes!tout rayonne de toi,superbe!
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A
Chaque instant est un cri . Un miracle . Parce qu'on naît à chaque instant . On l'oublie car la vie nous broie en banalisant les choses simples comme les choses extraordinaires, et nous sommes balayés comme fêtus de paille ...<br /> Je ne veux pas que mon coeur se referme tel une source qui se tarirait .<br /> Je ne veux pas que la fraîcheur de nos oasis intérieurs soit  anéantie par la brûlure des souffrances sur le Chemin ... Ni que la mémoire des plus précieux instant soit effacée par l'indifférence, les échecs, l'oubli .<br /> C'est pour cela que je me bats ; pour essayer de témoigner de la beauté de la vie, pour la faire partager, et aussi davantage encore pour ceux qui ne peuvent plus la partager avec nous, que nous aimions si fort et que l'existence dans son impitoyable dureté nous a arrachés !<br /> "Passer un relais", c'est peut-être cela aussi "vivre" . <br /> ... Et peindre n'en est  qu'un pâle reflet .