Si vous aimez la peinture (de façon générale), si vous aimez l’art actuel (plus précisément), si vous êtes en Auvergne entre le 13 et le 15 novembre courant, alors, ne ratez pas le premier Salon d’Art Contemporain d’Auvergne qui se déroulera à Clermont-Ferrand / Cournon, juste à côté du Zénith.
Ce salon se déroulera en même temps que le Rendez-vous du Carnet de Voyage, mais attention, ce ne sera pas au même endroit mais au Parc des Expositions et des conventions de la Grande Halle d’Auvergne, en banlieue sud-est de la ville tout à côté de la sortie n°3 de l’A75.
Il accueillera près de 100 artistes dans un carrefour de l’Art qui rassemblera pour la première fois ici en un seul lieu, le plus grand nombre d’acteurs culturels du monde de l’Art contemporain : artistes, galeries, associations, institutions…
C’est dire le complément qu’il apporte dans un registre sensiblement différent du Rendez-vous des Carnets !
- Quelle différence me direz-vous ?
C’est un autre regard de l’art plus axé sur une créativité en principe non associée aux carnets de voyages.
Sauf pour moi !
Car si je n’y montre pas de carnet au sens littéral du terme, le travail que j’y exposerai est pourtant le fruit d’une réflexion informelle née de mon travail carnettiste en rapport direct avec les aventures ou voyages à l’origine de mes carnets.
Détail du « Territoire de karst » Huile sur toile 25 F (exposée au musée d‘art contemporain de Wuxi et dans deux galeries de Shanghai et Pékin en 2013 - 2014 en exposition prestige d‘une sélection d‘artistes tarnais).
C’est l’une des toiles que j’exposerai sur mon stand : un témoignage parmi d’autres de l’aventure « Aven aux Merveilles », révélatrice aussi de ma démarche picturale, du sens de ma peinture si on veut, expérience créative introspective qui met en valeur la relation profonde unissant la nature à l‘être humain et repose à ma façon nombre de questions fondamentales dont celle de la perception.
Le karst en profondeur, dans sa minérale nuit, est la mémoire vivante de l’évolution de notre planète depuis les origines du mésozoïque. Seule, l’action de l’eau et des mouvements tectoniques révèlera à notre regard émerveillé les splendeurs ignorées qui sommeillent sous nos pieds.
Tant que nous ne savons pas ce qu‘elles sont, nous ignorons ce que ces splendeurs nous révèlent de notre propre histoire et elles ne représentent pour nous que l’image inextricable d’une entité au visage abscons et inabordable.
Le, territoire de karst, c’est dans son étrange complexité le mystère de la terre, de son pouvoir magique fait de puissance tellurique et de fécondité que les hommes jusqu‘à « nos jours délirants » ont toujours respecté, honoré, vénéré.
C’est aussi un reflet de nos propres mystères, de notre histoire et de nos réalités, où chacun essaie d’avancer en essayant de résoudre l’éternel conflit entre doute et quête du sens, au milieu de questionnements qui resteront sans réponse dans la fulgurance de notre trop courte existence…
Attention, ce n’en est pas une redite en plus grand format de motifs qui pourraient être extraits de mes carnets, mais un travail qui en est le prolongement pictural intime, informel, un développement profond qui va bien au-delà des rencontres visuelles, intellectuelles et humaines qui font déjà l’intérêt d’un carnet.
C’est le produit d’une aventure de l’esprit différente, la matérialisation d’un voyage intérieur qui prolonge et sublime le voyage du carnet lui-même (ou l’expérience qui peut y être assimilée, je vous renvoie à d’autres expériences de la même nature dont j’ai déjà témoigné ici).
Parlons simplement, j’apporterai sur mon stand mon dernier livre, un carnet d’exploration : l’Aven aux Merveilles dont je vous ai déjà parlé ici à sa parution.
Première de couverture du carnet d’exploration « L’Aven aux Merveilles ». Il ne m’en reste plus que quelques exemplaires que j’apporterai sur mon stand si vous voulez en acquérir un, c’est le témoignage formel (par ce que la « conscience ordinaire » appréhende) de l’exploration des réseaux les plus récents du gouffre aux côtés de mon camarade Roland PÉLISSIER spéléologue renommé.
Fruit de sept ans de travail et d’un engagement total en milieu souterrain au cours d’explorations qui allaient livrer des kilomètres de salles et de galeries aux concrétions d’une beauté remarquable extrêmement rares (classées par le Ministère de l’Environnement il n’y a pas très longtemps)
Cet ouvrage par-delà son témoignage, n’est que le visage du monde que la conscience ordinaire appréhende.
Et puis, il y a mes peintures inspirées de l’Aven aux merveilles, et là, je franchis les frontières du visuel (élément important mis en valeur à travers mes plus récentes expériences travail en « créativité augmentée »), c’est à ce voyage que je vous invite sur mon stand !
Pour y venir je vous offre une invitation au SACA : il vous suffit de me la demander en cliquant ici (à présenter à l’entrée vous ne devriez pas payer, et je vous avertirai de mes futures expositions et activités), vous pouvez l’imprimer à partir du PDF que je vous enverrai mais si vous êtes dans mes correspondants (es) vous l’avez déjà reçue. Mon stand n°15 (en angle) sera situé face à l’entrée principale, et si vous voulez me rencontrer ce sera avec plaisir, nous pourrons aussi bien parler de peinture, sculpture (je vous reparlerai d’ici le début du salon des sculptures de mon père que j’y exposerai aussi), carnets de voyages, stages, etc.
Mon travail en amont dans les profondeurs du karst, une photo prise par mon ami Serge CAILLAULT pendant l’exploration du gouffre dans des conditions parfois épiques en tout cas bien moins confortables que celles d’un atelier ou de la surface, au cours de descentes sous terre qui duraient chacune plusieurs jours.
Une expérience déjà révélatrice de ce que peut nous apporter la « créativité augmentée » associée aux effets du «flow ».
Vous découvrirez dans le prochain article de ce blog une autre toile importante à mes yeux, que j’exposerai au SACA toujours en rapport avec cette étonnante aventure.