Une opportunité se présente à vous si vous trouvez un billet d’avion low cost A - R depuis votre ville la plus proche pour Marrakech afin d’y être entre le 14 et le
21 avril prochain : j’ai deux désistements de dernière minute dans le groupe du stage carnet de voyage « Mystérieuse Marrakech » que j’y anime cette semaine-là !
Je vous rappelle qu’un minimum de pratique de terrain suffit, que c’est un superbe carnet de voyage où je vous amènerai non seulement dans les hauts lieux de la
« Ville Rouge » mais aussi dans les petits coins secrets que j’affectionne particulièrement dans la médina et aussi que nous y ferons deux excursions passionnantes : une dans l’Atlas et
une jusqu’à Essaouira, l’ancienne cité de Mogador, le petit port aux volets bleus et aux murailles ocres dominant l’atlantique !
Mais il vous faut faire très vite :
1) - me demander les conditions du stage en cliquant ICI,
2) - voir si les places libérées par les désistements au riad qui nous accueille dans la médina pour le séjour sont toujours disponibles : je vous en donnerai les
coordonnées pour que vous preniez vite contact avec et réserviez votre place,
3) - si tout est OK prendre vite votre billet d’avion, et c’est le dépaysement pour une magnifique semaine de découverte et de créativité, pur bonheur carnettiste
garanti !
Pour vous mettre déjà dans le contexte qui vous attend, je reprends un article publié lors de sessions passées que je vous copie ci-dessous mais avant vous
pouvez aussi avoir une idée de ce qui vous attend en allant siter les articles suivants :
- La dépaysante balade en calèche du tour des remparts de Marrakech (avec vidéo exclusive tournée en compagnie de notre copain Pierre NAVA) en cliquant ICI,
- Du souk des épices au Jardin Majorelle en cliquant ICI,
- Dans l’Atlas au bord du torrent en cliquant ICI,
- À Essaouira avec mon P’tit Jo (et une autre vidéo) en cliquant ICI,
Peinture, de la place Jema-El-Fnaâ à la Koutoubia …
Hier, nous étions au riad, puis place de la porte Bab Doukkala (voir pour le lieu l’article «Chaleur accablante sur Marrakech») où furent réalisées des aquarelles remarquables .
Le groupe des aquarellistes est très sympathique et enthousiaste ce qui rajoute encore à mon plaisir de l’accompagner jusqu’aux endroits que j’aime le plus à
Marrakech .
Alors j’essaie de pousser chacun à son meilleur niveau, de tous faire progresser le plus possible, et surtout d’aider à libérer sa timidité ou son appréhension pour
travailler ainsi dans les endroits les plus inattendus !
Puisque cela est déjà bien rodé, nous partons aujourd’hui avec cette dynamique Place
Jema-El-Fnaâ (voir pour le lieu l’article «Place
Jema-El-Fnaâ à Marrakech») faire du « modèle vivant » si nous en avons l‘opportunité, car ici les sujets ne manquent pas, le plus dur étant de les convaincre de poser pour
nous (difficulté qu’une petite - ou grosse - pièce de monnaie aide bien à résoudre) …
Nos modèles du jour sont des porteurs d’eau, personnages emblématiques ici et dans tout le Maroc, puisqu’ils transportent et vendent cette eau indispensable à la
vie dans les pays désertiques, d’où leur importance jusque dans les coins les plus reculés . Ils transportent et vendent toujours de l’eau qu’ils peuvent vous servir dans leurs tasses de laitons
(j’ai même très souvent vu des marocains leur en acheter au plus fort de la canicule, mais je préfère pour ma part l’eau minérale bien capsulée) .
La place est toute bruissante des innombrables attractions qui s’y déroulent, et écrasante de chaleur . Nous
nous réfugions donc juste à l’angle de la place où nous avons rencontré des porteurs d’eau, pour les peindre à l’ombre des grands arbres du square De Foucault : ambiance garantie et curieux
innombrables, qui participent, admirent, commentent …
C’est formidable ce que la peinture peut faciliter la communication et créer des ponts !
Voici les porteurs d’eau de Claudia LEBETIE : magistraux et superbes ils posent dans toute leur
splendeur, très fiers d’ être nos modèles !
Même les stagiaires qui n’avaient jamais abordé le personnage sur le motif ont réalisé des aquarelles hautes en couleurs et
particulièrement réussies …
Après cette mémorable séance, puis la réalisation de croquis des calèches et de leurs folkloriques cochers qui étaient à côté, nous nous dirigeons vers les jardins
de la Koutoubia, la plus grande et la plus belle des mosquées de Marrakech . Là, à l’ombre des palmiers du jardin, nous peignons ce qui représente l’un des chefs-d’oeuvre de l’art
hispano-moresque puisque son minaret servit de modèle à la Giralda de Séville et à la tour Hassan de Rabat .
Le minaret de la Koutoubia est surmonté d’un lanternon coiffé d’une flèche ornée de quatre boules dorées en cuivre jaune,
brillant comme de l’or .
Claude PICOU a déjà réalisé de nombreuses pages de carnet lorsqu’elle entreprend une double page en sépia
consacrée à la Koutoubia .
Le raffinement décoratif de sa partie supérieure, qui contraste avec la sobriété de la base, constitue l’une des difficultés du carnettiste attentif …
Enfin, pour terminer la journée, nous nous rendons en plein cœur de la Médina, au palais Dar Bellarji où la Fondation pour la Culture au Maroc expose les œuvres du
grand calligraphe Mohamed
BOUSTANE .
Nous allons y être reçus par l’un de ses disciples qui va nous initier aux secrets de la calligraphie islamique et arabe, ce dont je parlerai dans un prochain
article .