Si vous passez par la Suisse, du côté de Champfromier, ne ratez pas l'exposition d'Antoine PERRELET peintre et photographe qui porte sur les théières et le thé un regard à la fois tendre, aiguisé et passionné, et ...transmettez-lui mes amitiés !
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«Andalousie, la Route d’Alain MARC», carnet de voyage de Pierre NAVA
Découvrez article après article en cliquant sur les vignettes ci-dessous le carnet spontané de Pierre m’accompagnant en Andalousie, et les «Petites Histoires vidéo» qu’il m’a inspirées :
Préambule
L'étape de Peniscola
Sur la route de l'Andalousie...
Au Cabo de Gata
La Isleta del Moro
Huebro, la montagne enchantée
Guadix, les maisons troglodytiques
Le rio Fardés
Si vous passez par la Suisse, du côté de Champfromier, ne ratez pas l'exposition d'Antoine PERRELET peintre et photographe qui porte sur les théières et le thé un regard à la fois tendre, aiguisé et passionné, et ...transmettez-lui mes amitiés !
Si vous passez dans le Gard en ce mois de Juillet ne ratez pas non plus l’exposition d’un ami que je vois trop rarement : celle de Michel MONTAIGNE à Cornillon dans
le Gard .
C’est un travail de grande qualité qu’il expose . Il pourra sans doute avec sa grande gentillesse et s’il en a la disponibilité vous montrer quelques-uns de ses
carnets de voyages .
Je ne reviens pas cette fois sur le magnifique parcours de cette artiste ni de son importance dans le domaine des carnets de voyages mais une visite à son atelier
mérite le détour !
Une aquarelle de Michel MONTIGNE
Jean-Paul DUCHEZ expose donc du 7 au 22 juillet a Goudargues un village de la vallée de la Cèze non loin de La Roque sur Cèze .
Il y présente des aquarelles, des dessins, et des lavis et des cartes concernant les superbes paysage de la vallée de la cèze.
Vous pouvez découvrir en cliquant ici l’un des derniers articles que la Presse lui a consacrée (Midi Libre du 18/05/2012), il
vous permettra de mieux connaître Jean-Paul . Cet artiste a accompli un grand chemin depuis les quelques années où j’ai eu le plaisir de l’accueillir dans mes stages, et ceux qui le connaissent
seront comme moi heureux de le voir s’affirmer sur les cimaises du Languedoc - Roussillon .
Et si vous ne le connaissez pas n’hésitez pas à lui rendre vite, il est très sympathique de surcroît !
«Cascades sur la Cèze», dessin de Jean-Paul DUCHEZ
«L’église en automne», aquarelle de Jean-Paul DUCHEZ
Un soleil éclatant et chaud était au rendez-vous pour cette «Rencontre Informelle des Carnettistes de Terrain» que j’ai eu le plaisir d'initier de façon très
confidentielle pour sa première édition dans le cadre somptueux des Gorges du Tarn et des Grands Causses (cela aussi fait partie des nouveautés "surprises" promises lors de mes voeux de nouvel an, et ce
n'est pas fini !) .
Je reviendrai plus tard sur cet «évènement» qui m’a permis de retrouver quelques-uns (es) des plus fidèles amis (es) m’ayant déjà suivi de par le monde, (surtout
Asie, Europe et Afrique du Nord) .
Je vous reparlerai de ces moments de vrai partage dans le chant des cigales, sous la brise montant des fonds de vallée ou au fil de l'eau dans les rapides des
Gorges du Tarn, mais en attendant je voulais (ainsi que mon épouse) remercier très chaleureusement chacune, chacun des participants, venus pour certains d’assez loin en cette occasion (pour
celles et ceux venus de Suisse, Paris, Lyon, Nice, Bordeaux, Toulouse, Marseille, y compris nos amies belges et anglaises, etc.), sans oublier les plus proches venus en voisins .
Merci très sincèrement pour ce partage dans l’amitié, les couleurs, la découverte, les valeurs que j’essaie de partager et de transmettre depuis des décennies
.
Merci à Christine et Jean-Yves pour la musique et les paroles, merci pour les bouteilles sagement dégustées aux "apéros" lors des pique-niques sous les pins, aux
fouaces et autres gestes d’amitié, à la présence chaleureuse et attentionnée de chacune, de chacun, merci d’avoir amené vos carnets et livres publiés pour qu’on les découvre et redécouvre
ensemble en plus des belles choses réalisées sur le terrain lors de nos sorties...
Merci enfin de vous être donné les moyens de vous connaître et de vous rencontrer !
Et pour vous toutes et tous qui me lisez, voici mes premières photos de ces journées (j’envoie les meilleures à Catherine qui les rajoutera à la base - les
participants me comprendront -, qu’ils pensent à m’envoyer des scans de leurs œuvres réalisées en cette occasion pour alimenter les futurs reportages de ce week-end ?) :
Une partie des participants lors de nos dîners au CIPM en fin d’après-midi (côté gauche du réfectoire en entrant : je transmettrai pour la base les autres photos des
autres côtés pour tous ceux qui ne s'y voient pas)
Notre arrêt pictural à la ferme classée d’Almières .
…Et une partie du groupe pour celui plus "carnettiste" à la jasse du Sauveterre.
Trois d'entre-vous en plein travail au dessus du vide face aux vautours.
Et eux (les vautours fauves) impassibles qui posaient pour vous comme à la parade (on dirait tout à fait
à droite, un gypaète, il n'a ni le même bec ni la même tête) .
Le départ des 5ème, 6ème et 7ème barques pour la descente picturale des Gorges du Tarn, j'allais
embarquer dans la suivante au moment de la photo .
Peut-être, si vous êtes fidèles de ce blog vous demandez-vous pourquoi je n’écris plus d’articles ? …
Peut-être vous demandez-vous si je ne laisse tomber celles et ceux d’entre-vous qui me lisent régulièrement, qui savent que j’essaie depuis le début de ce journal
en ligne de vous être utile et de vous distraire à travers lui, en vous apportant des informations toujours renouvelées, des articles intéressants, des partages originaux et souvent rares parce
que vécus par uniquement un nombre de personnes très réduit si ce n’est juste par moi-même ?
Eh bien non, même si je ne publie plus d’articles depuis un bout de temps je ne vous oublie pas, je n’oublie pas les personnes attentives à ce blog à qui je
m’adresse individuellement comme si elles étaient toujours en face de moi !
Simplement je suis très et même considérablement occupé, comme je ne l’ai jamais été, et de cela je tiens à vous confier que vous en bénéficierez un jour ici même
sur Internet car je tiens à en faire profiter toutes celles et ceux qui m’auront été fidèles, qui m’accordent leur confiance et leur attention depuis des années déjà pour beaucoup .
Vous savez que parmi les «nouveautés promises» faites lors de mes vœux de début d’année nombre d’entre-vous ont déjà profité de plusieurs d‘entre-elles (l’annonce de la naissance du site
«d’Aquarelle et pinceaux» dont je vous reparlerai bientôt car je
teste en ce moment pour eux et la revue «Artistes Magazine» d’excellentes aquarelles qu’ils ont en promotion, puis de la Galerie des Internautes, où vous êtes très nombreux à exposer gracieusement par exemple …)
.
Je vous dévoilerai plus tard (en exclusivité sur ce blog lorsque le moment sera venu), ce qui parmi mes nombreuses activités actuelles m’occupe le plus ne me
permettant pas de publier ici comme je le souhaiterais, mais déjà un indice :
En tout petit aujourd’hui cette nouvelle peinture sur toile (où se mêlent sables basaltiques noirs, pigments purs et feuilles d’or véritable, évoquant la synthèse improbable
des forces de la nature et de témoignages étincelants de la spiritualité des hommes liés aux profondeurs du karst) comme affirmation des échéances que m’imposent les priorités réduisant
actuellement les articles du blog (je ne peux pas vous en dire plus pour l’instant mais je reviendrai sur une belle aventure qui me monopolise entièrement depuis plusieurs mois autour de travaux
de ce type, je vous en reparlerai d’ici moins d’un an, promis !) …
Au cœur des autres occupations actuelles qui me prennent aussi beaucoup de temps, les stages aquarelle et carnet de voyage (qui s‘enchaînent à une cadence élevée
d’une semaine sur deux en moyenne avant de se dérouler toutes les semaines à partir de mi-juillet), constituent la plus grande partie de mes activités, mais bien d’autres choses toutes plus
urgentes les unes que les autres entravent temporairement mes publications ici .
En vous disant «à très bientôt», que ces quelques extraits vous fassent patienter en attendant le prochain article (je vous ferai partager plus tard les magnifiques
moments évoqués par ces quelques photos et pages de carnets)
L’extraordinaire village d’Arcos-de-la-Frontera évoque à lui seul le charme incomparable des villages blancs d’Andalousie : tandis que la France grelottait sous la pluie
il y a moins d’un mois, c’était une simple étape parmi tant d’autres sur notre circuit carnet de voyage des routes romantiques andalouses inondées de soleil…
Le soleil justement : omniprésent tout au long du stage nous l’avons «éternisé» tous les jours . Ici c’était encore à Arcos, alors qu’il déclinait à contre-jour redonnant aux
ruelles de la vielle médina mauresque toute la magie de l’Orient . C’est le genre de pochade que l’on peut réaliser très vite (quelques minutes suffisent) pour illustrer un coin de page sans même
prendre le temps de s’asseoir, quand chemin faisant on voit la lumière du soir nous redonner des ailes en repeignant les ruelles aux couleurs de l’espoir .
L’Andalousie authentique des fêtes ferventes et peu connues du mois de mai, nous avons été la
chercher loin du tourisme de masse jusqu’au cœur des oliveraies et des pâturages à taureaux . Au son des fifres, des tambours et des guitares flamencas . Dans l’odorant parfum des plantes
sauvages que nous foulions sous nos pieds . En se mêlant à une population joyeuse qui ne voulait pas nous laisser repartir !
Il est des fois où être «carnettiste» est une aubaine, une joie et un honneur … Et je ne vous parle
pas du «rebujito» indispensable pour se rafraîchir, un breuvage impossible à décrire où le «Tio Pepe» joue un grand rôle, laissant dans votre gosier tous les arômes des vignobles tout proches des
grand crus de Jerez, bien utile pour mettre plus de couleur dans ses aquarelles avant d’aller faire la fête avec celles et ceux qui nous l’ont offert !
Ici Dany BREUIL ne cède en rien au «rebujito» et termine héroïquement une page mémorable que les fiers cavaliers posant pour elle
auraient bien voulu conserver en souvenir …
À Setenil, merveilleux petit village semi troglodytique (n'hésitez pas à cliquer sur le lien), il faisait si chaud et le soleil
tapait si fort que nous avons bu à l’ombre des falaises abritant les ruelles, à l’un de ces petits bistrots creusés dans la roche où tout le monde ici vient chercher un peu de fraîcheur
…
Le soleil encore mais en Provence cette fois : il pleuvait à ce moment-là un peu partout en France et nous passions une
semaine formidable comme cette fois-là dans les Alpilles, dans un endroit mythique depuis longtemps déjà savouré par le talent célèbre d’un dénommé Yves Brayer…
Traduire par quelques taches de couleurs l’ombre qui avance sur la façade de l’ancienne magnanerie qui
nous abrite pendant le stage c’est aussi mémoriser en silence le bruit du mistral dans les branches, le cri des corneilles s’ébattant dans le haut des platanes, un soir de printemps encore plus
beau parce que nous étions en Provence …
La Provence romaine nous a souvent accueillis avec ses ruines superbes comme ici sur la via Aurelia où nous nous sommes réfugiés en bas du pont pour une séance atypique d’aquarelle à l’abri d’un mistral insolent !
Le thème du stage était «La Provence des peintres de la lumière» .
La lumière, n’est rien d’autre que la synthèse de toutes les couleurs : alors nous avons souvent décomposé le paysage en exaltant
ce qui en fait la couleur jusqu’à ne garder dans nos palettes que la réalité recomposée de ce que tout le monde ne voit pas …
Je rajoute à cet article cette petite image évoquant le récent stage «carnet de voyage en Birmanie» où je
dessinais la petite Thu-Thu en filmant mon travail : c’est pour dire à mes amis (es) stagiaires qu’ils ne s’impatientent pas car même si le montage du film du voyage et du stage n’est
toujours pas terminé je ne l’ai pas abandonné (pas plus que les précédentes vidéos toujours en attente), il est lui aussi ralenti par mes activités les plus urgentes, mais qu’ils en soient
certains, eux non plus je ne les oublie pas !
Enfin très bientôt (et cela aussi fait partie des «nouveautés» annoncées dans mes vœux de nouvel an) aura lieu dans les Gorges du Tarn la première rencontre de
carnettistes aquarellistes qui ont toutes et tous comme particularité de m’avoir suivi dans au moins deux stages carnets de voyages lointains et d’être d’abord des amis (es) fidèles depuis très
longtemps .
La descente picturale des gorges est quelque chose d’exceptionnel qui
permet de découvrir de très beaux paysages invisibles d’une autre façon . Ici c’était il y a déjà près de vingt ans, nous n’étions qu’une poignée, mais cette fois ce sera très différent
…
Même si beaucoup ne peuvent venir cette fois (cause maladie où divers empêchements) nous nous retrouverons tout de même près d’une cinquantaine pendant trois jours
pour le plaisir de peindre ensemble, découvrir nos différentes créations et mieux nous connaître, (puisque certains ne se connaissent que par le biais de ce blog) !
À vous qui ne pouvez être des nôtres je relaterai aussi cet évènement afin qu’à votre façon vous puissiez participer à cette fête vécue sur le terrain dans une
nature sauvage et grandiose autour de ce grand élan d’amitié et de partage que j’ai ainsi le plaisir d’initier .
Alors, à bientôt dans ce blog ?
Vous savez qu’Évelyne DAUVERGNE expose dans 3 jour à Essaouira jusqu’ au 22 juin ...
Hors, en marge et préambule à cette exposition elle a bien voulu nous faire part, (vous faire part) de son ressenti par rapport à sa démarche et à cette exposition,
en vous dévoilant en exclusivité quelques-unes de ses œuvres .
Aujourd’hui, si je ne choisis pas nécessairement des aquarelles dans les œuvres qu’elle nous confie en avant-première mais des travaux qui me paraissent tout aussi
intéressants, souvent aboutis à partir de son travail d’aquarelliste, des notes de terrain et des dessins, c’est parce que son travail releve totalement de la démarche carnettiste : aller au plus
près de l’humain et du monde dans lequel il vit, avec toute son âme et le traduire à notre façon !
Elle nous dit, avec la gentillesse et l’ouverture d’esprit qui la caractérisent, pour vous, pour moi, tout ceci qui est beau et très précieux :
«Comme vous ne verrez pas l'exposition, voici quelques extraits du travail que je présente à Essaouira, sur les gens d'Essaouira. Un travail sur l'amitié, un pont
que je jette entre nos deux cultures . Cette exposition a un sens profond pour moi et j'espère toucher des gens par ce travail, déjà mes amis d'Essaouira...»
«Le marchand de gâteaux des remparts», peinture empreinte de vie où la présence et la beauté émanent de toute la profondeur
de l’être par delà la plasticité réaliste du portrait … Peinture Évelyne DAUVERGNE
«Quand j’étais enfant, mon horizon se limitait aux collines alentour. Douces. Enveloppantes. Montagnes changeantes à la lumière. Immobiles et face à
moi. Elles cachaient le monde.
De ce petit pays, les gens ne partaient jamais. Immobiles comme ce paysage, ils restaient là de père en fils, de mère en fille accrochés à leurs pierres à leurs
champs aux temps lointains à leurs ancêtres.
Dans ce petit pays de bocages habité par les fades, où je vivais il y a longtemps l’autre était l’étranger. Il fallait s’en méfier. Moi je rêvais à d’autres
paysages à d’autres visages. Je voulais voir le visage de l’autre. L’autre. Qui vit là-bas, de l’autre côté. Aux confins. À la lisière...
Puis un jour est venu
le temps du voyage, le temps de l’ailleurs et du passage. . .
Un jour est venu
Le temps de la rencontre
Et des matins toujours bleus,
Un temps où nous lancions avec Youssef la possibilité
d’un pont d’une rive vers l’autre rive...
«Rachid» Dessin au crayon d’Évelyne DAUVERGNE
La réalité qui s’est imposée à mon regard à chacun de mes séjours à Essaouira s’est transformée peu à peu en poésie par l’alchimie de la peinture.
Car dans la simplicité de tous les jours, sur le port, dans les ruelles, dans les souks, où j’ai marché à l’infini, m’est apparue une beauté simple,
évidente. Certains regards m’ont emmenée vers des territoires humains que j’ai eu envie de raconter, mêlant à mes couleurs leur histoire à la mienne.
«Sur le marché d'Ida Ougourd » Gouache 50 x 65 cm d’Évelyne DAUVERGNE
J’ai aimé peindre ces femmes, simples passantes que je ne reverrai peut-être jamais, se racontant leur quotidien, petites histoires murmurées au coin d’une
rue,
J’ai aimé peindre leurs gestes, leur allure, leurs couleurs, leur démarche.
J’ai aimé peindre le vent dans l’étoffe du vêtement de l’homme qui marche.
J’ai aimé peindre ces regards qui disent des secrets plus forts que les mots, j’ai aimé pendant des heures durant dessiner le regard et le
sourire de Rachid, petit frère sensible, les pensées de Youssef, mon frère, mon ami.
«Chibani(Ida Ougourd)» huile d’Évelyne DAUVERGNE
Loin d’Essaouira, quand je reviens à mes collines, dans mon atelier très loin de vous, quand je reprends mes photos, mes croquis, quand l’odeur des épices me
revient par effluves se mêlant aux odeurs de peinture, je retrouve la lenteur, la beauté unique, fragile, le temps d’hier se mêlant à celui d’aujourd’hui, espace-temps étrange où nos deux mondes
différents se rejoignent autour des mêmes valeurs de respect de l’autre, de tolérance, de partage, où j’exprime ma « quête libre et sensible d’une humaine chez les humains », quand la
peinture devient un lien, une passerelle, un dialogue entre nos cultures.
"Ombre et lumière" Acrylique 60 x 60 d’Évelyne DAUVERGNE
Dans cette ville mon regard a changé. Et chaque peinture y prend son sens, s’inscrit dans une réflexion sur la différence, sur l’idée que j’ai du voyage, sur la
rencontre avec l’Autre, si différent et pourtant si proche de moi.
Dans cette ville, je ne me suis jamais sentie étrangère.
De ces différences, de ces singularités, de ces mélanges, de ces rencontres, de l’amitié avec des Souiris, est née l’idée de ce travail sur Essaouira et les
gens qui y vivent.
Essaouira est cette matière vivante où je peux puiser la substance essentielle de mon travail de peintre entre réalisme et poésie, le lieu qui absorbe
mes émotions.»
Evelyne Dauvergne
«Les brumes d'Essaouira», une intéressante toile d’Évelyne DAUVERGNE, qui va à mon avis bien plus loin que la perception que nous
en avons lorsque venant du port notre regard embrasse les remparts et la vielle ville …
Cette peinture contient à elle seule tout le mystère de Mogador : une richesse secrète, enfouie dans les brumes de l’histoire où l’ombre et la
lumière se côtoient à l’image des visages profondément humains de ses habitants, comme lorsque les rayons du soleil traversent par moment les embruns venus du large qui envahissent les rivages
par vagues successives et brèves éclaircies, laissant soudain deviner pour quelques instants seulement derrière les murailles ocres toute la splendeur d’Essaouira .
Heureux qu'Evelyne ait un jour participé à mes stages je lui souhaite à présent pleine réussite dans son exposition .
Si vous passez à Essaouira en ce moment surtout ne la ratez pas et dites-lui combien son travail reflète l'âme profonde et émouvante de cet endroit magique et enchanteur !
Après vous avoir parlé de l’exposition de Laurette GEVAUDAN je voudrais aujourd’hui vous présenter celle qu’Évelyne DAUVERGNE qui se déroulera
à Essaouira du 2 au 22 juin prochain .
Celles et ceux d’entre-vous qui étaient à mon stage carnet de voyage de Marrakech d’avril 2006 se souviennent certainement d’Évelyne, cette sympathique jeune femme,
artiste dans l’âme très douée .
Son exposition à Essaouira aura sans nul doute un grand retentissement au Maroc, pays qu’elle affectionne particulièrement .
Si vous passez par Mogador la ville blanche et bleue ouverte sur l’océan ne ratez pas l’exposition d’Évelyne et transmettez-lui toutes mes amitiés .
Oui, au moment où vous lisez cet article, je suis en Andalousie, avec un nouveau groupe en quête de découvertes et d’accomplissement à travers leur carnet de
voyage, mais vous voyez, je ne vous oublie pas !
Parmi les différents articles programmés en attendant notre retour voici une interview que je ne vous avais pas encore faite écouter . Elle est réalisée par une
jeune et dynamique radio : «Radio Larzac», dont les émissions sont
écoutées bien au-delà des espaces lumineux du Haut Languedoc sur lesquels elle rayonne depuis la ville de Millau . J’y parle de ma passion, de mon chemin, de mes projets, vous en saurez beaucoup
sur moi en l'écoutant (vous verrez il y a même un rapport profond à l'Andalousie ...) :
Quant à l’Andalousie où nous nous trouvons en ce moment c’est pour cette immense et magnifique province ibérique la plus belle période de l’année, celle où partout
la fête sous toutes ses formes exalte le printemps : romerias, ferias, commémorations profanes et religieuses mélangées !
Sur tous les murs, dans les vitrines, fleurissent les carteles qui annoncent l‘évènement .
Un cartel c’est une affiche, et dans le processus de la feria ce sont aussi les «têtes d’affiches», les toreros vedettes des corridas qui lancent localement les
temps forts de la «temporada» .
Nous n’avons aucune idée ici (sauf bien sûr dans certains coins du sud-ouest, et de quelques départements du pourtour méditerranéen) de ce que cela représente
.
Ce qui m’intéresse quant à moi n’est pas la féria, la corrida en tant que telles, c’est de tout temps ce qui a fasciné les plus grands artistes méditerranéens, (à
commencer par Picasso) : la rencontre d’un mystère millénaire et de ses puissances génésiques avec l’âme d’un peuple tout entier, qui se traduit de mille façon, depuis l’habit de lumière
jusqu’aux fastes enfiévrés des prières de romerias dans les villages les plus reculés .
Il y a là le plus incroyable ferment que l’on puisse imaginer pour qui aime l’Andalousie et a envie de créer !
Dans cet extrait de mon premier carnet de voyage en Andalousie j’essayais déjà de découvrir derrière le regard énigmatique des toreros la raison de ce mystère jamais encore
élucidé …
Deux intéressantes inititiatives qui n'ont rien à voir l'une avec l'autre mais sur lesquelles je donne un petit coup de projecteur :
L'intéressante conférence - rencontre autour de l'aquarelle de Claudie CAPDEVILLE à Lézignan (Corbières), vendredi prochain 20 avril à 18 h 30 ESPACE GIBERT,
(entrée libre) .
Celle d'Anne-Marie MARY qui expose à La Gleysette jolie chapelle désaffectée transformée en salle d'expo commune de Lacroix-Falgarde -Haute-Garonne - une trentaine de peintures à l'huile abstraites , série intitulée "Au-delà ...la lumière " en compagnie d'Yves Carayon qui expose en même temps ses céramiques .
Si je vous révèle ce secret en ce jour de Pâques (personne sauf moi-même ne le savait avant vous), c’est qu’en cette journée hautement symbolique pour la chrétienté
(parce qu’elle est symbole de résurrection à travers la résurrection du Christ), je voulais à ma façon vous remercier de participer sans le savoir à une autre résurrection pour laquelle à
partir du printemps prochain vous et moi serons impliqués en commun !
- À laquelle me demanderez-vous ?
- Ne soyez pas inquiets : celle "toute simple", de la nature qui à travers la
renaissance de la végétation et la poussée des bourgeons de feuillus au printemps se traduit par le renouveau des cycles d’assimilation chlorophyllienne et de photosynthèse dans l'écosystème
forestier au moment du retour des plus beaux jours, jusqu’à l’automne suivant .
Bon, je vois que vous ne me suivez pas très bien …
- Pourquoi vous remercierais-je pour cela, en quoi y participeriez-vous, et d’abord comment m’avez-vous aidé à planter un arbre ?
Voici la réponse : si ce blog existe c’est grâce à vous, vous qui le lisez et je vous en remercie beaucoup .
Eh bien donc je vais vous dire mieux que cela : en le lisant vous m’avez aidé tout en augmentant sa notoriété, à prendre conscience des émissions de dioxyde de
carbone liées à son fonctionnement !
- Savez-vous que d’après une étude d’Alexander Wissner-Gross, diplômé en physique de l’université américaine de Harvard, la consultation d’une page web conduit en
moyenne à l’émission de 20 milligrammes de CO2, soit 0,02 grammes ?
Pour un blog avec un trafic moyen (environ 15 000 pages vues par mois, et j’en ai beaucoup plus certains mois), cela correspond à des émissions annuelles de 3,6 kg
de dioxyde de carbone. Cette valeur est à remettre en majeure partie sur le compte de la consommation électrique liée à l’utilisation de serveurs et matériels informatiques, et à leur
refroidissement, très énergivore.
Il fallait faire quelque chose, (je vous invite à en faire autant si vous avez un blog), et j’ai trouvé la réponse en participant à l’opération «Blog zéro Carbone»,
qui me permet de réduire mes émissions de gaz à effet de serre grâce à la plantation d’un arbre !
Celui-ci compensera les émissions de dioxyde de carbone liées au fonctionnement de mon blog, ce qui explique la présence dans ma colonne de gauche du nouveau petit
logo «Mon site est neutre en carbone» .
Je vous avoue que cela part d’une intéressante initiative sur le net.
Le concept est simple : un arbre sera planté pour tout site arborant ce badge, et expliquant la démarche . Plusieurs centaines de blogs ont déjà participé à cette
opération qui paraît aussi sincère, qu’altruiste .
À présent, combien de CO2 un arbre serait-il capable d’absorber ?
Il est difficile de donner une réponse précise car la capacité d’absorption de CO2 d’un arbre peut énormément varier, (elle dépend autant de l’essence de l’arbre,
de son exposition à la lumière, de la période de végétation, des changements de température dans le milieu, de la quantité d’eau disponible et de la qualité des sols), mais les valeurs usuelles
fournies par les scientifiques vont de 10 à 30kg de dioxyde de carbone absorbés annuellement par un arbre au maximum de sa croissance !
Quant à «Blog zéro Carbone», cette initiative a choisi de rester relativement peu ambitieuse sur ces valeurs, en retenant le chiffre moyen de 5 kg par arbre et par an
.
Cela veut dire qu’un arbre suffit pour compenser les émissions de CO2 d’un blog !
En se basant aux calculs ci-dessus, sachant que la capacité d’absorption d’un arbre est estimée à au moins 5 kg de CO2 par an, et qu’un blog moyen en émet 3,6 kg,
la plantation d’un arbre pour un blog doit permettre la neutralisation de son empreinte carbone sur l’environnement pendant au moins 50 ans puisque la durée de vie moyenne d’un arbre est
habituellement ainsi évaluée .
Ces arbres sont plantés avec I plant a
tree en Allemagne pour ce programme européen . Les besoins en France étant très locaux et peu d’outils permettant un suivi des plantations sur Internet comme le fait I plant a tree il
a ainsi été décidé de réaliser l'opération en Allemagne, mais ce sont jusqu’à 1000 arbres qui vont être plantés pour les premiers 1000 blogs qui acceptent de participer à l’opération «Blog zéro
Carbone», et comme j’y participe j’avais envie de vous en remercier ce que je fais tout de suite en vous offrant cette étude inédite d'un croquis à l'aquarelle retiré de mes carnets, la voici
donc ci-dessous :
Suite au commentaire fort pertinent de Daniel (voir les commentaires en dessous de cet article) je rajoute à cette aquarelle les deux photos ci-après de l'arbuste que je viens moi-même de planter en même temps que je décidais ma participation à l'opération "Blog zéro carbone" au fond du jardin en rajoutant à cette plantation symbolique de mon blog celle d'un petit arbre bien réel que je verrai croître tous les jours, et si vous avez un jardin (ou mieux une plus vaste propriété), je vous invite bien sûr selon les conseils de Daniel à en faire autant !
Pour l'instant il est tout petit, mais on espère de tout coeur, ...qu'il deviendra grand !
Si vous avez une haie persistante à réaliser, je vous recommande ce végétal : Ceanothus arbustive, qui vous garantira aussi de splendides floraisons !