l'aventure picturale - Aquarelliste et peintre voyageur
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  • : Aquarelliste et peintre voyageur
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  • : En peinture, l'art de l'aquarelle est un mode d'expression qui va des carnets de voyages à la création de tableaux : en voici les différentes facettes inspiratrices, techniques et créatives selon Alain MARC ...
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Andalousies

«Andalousie, la Route d’Alain MARC», carnet de voyage de Pierre NAVA
Découvrez article après article en cliquant sur les vignettes ci-dessous le carnet spontané de Pierre m’accompagnant en Andalousie, et les «Petites Histoires vidéo» qu’il m’a inspirées :

La-Barca-1b-Pierre-Nava.jpg

Préambule

La Barca 2a Pierre Nava

L'étape de Peniscola

Andalousie b Pierre Nava

Sur la route de l'Andalousie...

Moulin-b Pierre-San Jose 2

Au Cabo de Gata

Bateau Pierre Isleta 3b

La Isleta del Moro

Huebro Pierre vignette

Huebro, la montagne enchantée

Pierre-Nava-Guadix-4-copie-1

Guadix, les maisons troglodytiques

Rio Fardès

Le rio Fardés

24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 10:27

Peinture, une histoire de regard (mes deux dernières toiles) .

Beaucoup d’entre-vous ont manifesté leur surprise en découvrant ma peinture sur le mini site que j’ai réalisé dernièrement : c’est que je vous parle beaucoup d’aquarelle, de carnets de voyages, de la peinture des autres, mais presque jamais de la mienne !

 

Pourtant, c’est une véritable part de mon expression sur laquelle je travaille depuis des années, avec des questionnements qui me ramènent aux origines de notre espèce, aux premiers temps du monde, mais également aux différents états de la matière, aux manifestations de la vie dans ses formes les plus troublantes et aux liens que ces éléments entretiennent avec notre existence et notre pensée …

Alors comme je viens justement de terminer deux toiles (la dernière est à peine sèche en surface - ce sont deux techniques mixtes, acrylique et sable sur toile -), je vous les présente en « exclusivité » puisque personne avant vous ne les a encore vues :

 

« Magma aux plaques d’airain » 60 x 60 cm Alain MARC 2009 (allégorie archéologique) : ici, trois monolithes simulant un métal précieux (sans doute de cet airain dont l’âge de bronze marqua l’humanité d’une empreinte indélébile, la faisant basculer de la préhistoire à de nouvelles formes de civilisations) sont gravées de symboles liés à la fécondité et à des représentations solaires . Dans l’échelle du temps, les magmas incandescents de l’Hadéen ne datent que d’hier, et constituent la toile de fond du développement de l’implantation humaine qui se transmute comme le métal au temps des mégalithes anthropomorphes, en formes supérieures d’intelligence préfigurant nos temps contemporains … Mais ce n’est là qu’une allégorie : à chacun de trouver le sens véritable de cette toile, car par delà ses références au réel (ou à « l’illusion du réel »), il s’agit avant tout pour moi d’une quête métaphysique (peut-être même ontologique) !

« Magma aux plaques d’airain », détail : « Une allégorie, c'est une description ou un récit qui présente en soi un sens immédiat suffisant, mais dont les éléments recèlent des valeurs symboliques qui fondent son sens second, son sens intentionnel, tout étranger au premier »  

 

La seconde toile a plus intentionnellement rapport au volcanisme, aux notions relatives du temps, de l’espace, de la naissance de la vie à la surface du globe et de l’émergence de la pensée : il s’agit également d’une allégorie, et je me fiche totalement des grands courants d’expression artistiques actuels en dehors desquels je m’inscris !

Ce qui m’intéresse c’est-ce que je peux réaliser avec du sable, des pigments, et des liants acrylo-vinyliques : créer des notions de mouvement, d’éléments flottants dans l’espace malgré leur « pesanteur »  apparente, d’objets paraissant avancer en avant du tableau (« … la profondeur est toujours neuve, et elle exige qu’on la cherche, non pas « une fois dans sa vie », mais toute une vie*), des traces de mémoire, des traces de passage, des empreintes graphiques devenues vestiges vivants d’une présence indéfinissable …

Je veux que ma peinture soit le moteur d’un véhicule qui nous emmène sur d’autres territoires .

Ici le voyage est ailleurs, dans une autre projection, mais aussi contenu tout entier à l’intérieur de celui qui rencontre le tableau, si cette « rencontre » existe vraiment !

« Le chemin des énergies » 60 x 60 cm Alain MARC 2009 (celui-ci est le plus récent, à peine assez sec pour le photographier !)

 

« Le chemin des énergies », détail . On remarque mieux en observant la toile de près que la matière est incandescence, de cette incandescence qui anime la peinture lorsque la matière par le biais des glacis, des superpositions, des patines, des scarifications et des repentirs devient matérialisation de la pensée : il est un moment où le peintre seul est apte à savoir si ce stade est atteint, car lui seul sait sous quelle forme sa pensée doit se matérialiser pour être conforme à sa réalité .

Il me faut personnellement beaucoup de temps pour réaliser une toile, car je considère cette réalisation comme une opération d’alchimie …

 

« Le chemin des énergies », détail . La notion de transformation liée au passage du temps et à l’apparition d’autres formes de réalités se retrouve souvent dans mes toiles : symboles graphiques (sabliers, outils de tamisage, instruments divers, etc.) mais aussi traces d’usure, de corrosion, d’oxydation, de superposition de traces par d’autres traces,

 

… et la perte de tout repère dans la chronologie des traces et des empreintes, car seule compte l’aventure du vivant qui se perpétue dans le souffle du temps et qui puise sa réalité dans le regard de celui qui observe la toile : la vie même est extérieure à la peinture, mais la peinture est là pour en accentuer la conscience .(« Le chemin des énergies », détail ).

 

« L’art n’est pas construction, artifice, rapport industrieux à un espace et à un monde du dehors . C’est vraiment le cri inarticulé dont parle Hermès Trismégiste, « qui semblait la voix de la lumière » . Et, une fois-là, il réveille dans la vision ordinaire des puissances dormantes un secret de préexistence .* »  * Merleau-Ponty « L’Œil et l’Esprit » 1985

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24 novembre 2006 5 24 /11 /novembre /2006 01:25

 

Aven Noir, rencontre avec une magnifique aventure .

 

Voilà quatre jours que vous n'aviez aucune nouvelle ...

Je ressors des ténèbres de l'Aven Noir un peu fourbu et fatigué, mais l'expérience en valait la peine .

Cette escapade souterraine a promis et même dépassé ses promesses . C'est au soutien, à la compétence et à la générosité de mes coéquipiers que je dois cette belle aventure picturale personnelle, la plus passionnante de ces dernières années .

Avec des croquis à la clé que je n'ai pas le courage de vous montrer ce soir (car il est tard et je ne pense qu'à me reposer), mais je vous les présenterai et vous ferai partager ces moments forts d'émotions, d'engagement et d'amitié dans les jours qui viennent .

Voici l'entrée de l'Aven Noir depuis le haut de l'éboulis dans la première grande salle, en contrebas du puits de départ . On se rend bien compte sans être expert du monde souterrain, du gigantisme de ce lieu, de son atmosphère envoûtante, de sa lumière magique, du mystère se dégageant de ses ténèbres . Quant à l'ambiance de la descente pendu au fil d'Ariane qui nous relie à la surface, il n'est qu'à comparer la taille de Roland en train de descendre (dans le cercle turquoise avec son sac pendu sous lui, voir agrandissement photo ci-dessous) avec les éléments environnants, pour prendre conscience de notre insignifiance devant les grandeurs du monde minéral . (Photo Alain MARC)

En médaillon l'agrandissement du détail contenu dans le cercle turquoise ci-dessus . Roland PELISSIER au descendeur . La corde est le petit trait blanc où il est accroché . En jaune 1,50 m en dessous, le kit du matériel et des vivres pour la suite de la descente . (Photo Alain MARC)

Avant tout je consacrerai comme promis un article spécial à cet explorateur hors pair qu'est Roland Pélissier, inventeur des plus récents et extraordinaires réseaux qu'il vient de découvrir dans l'Aven Noir .

Sans lui je n'aurais non seulement pas pu mener à bien ce projet, mais les kilomètres de puits et de galeries où il m'a emmené ne seraient certainement pas encore connus .

Il faut être un grand expert du monde souterrain, un sportif hors pair et un chercheur obstiné pour réussir une telle entreprise . Cette découverte, fruit d'années de travail et incontournable évènement dans la connaissance du karst et des systèmes géologiques des Causses Majeurs et des Cévennes vient de façon tout à fait méritoire couronner sa carrière de spéléologue de haut niveau . Lui préfèrerait un autre vocable .

Quelques puits, cheminées, diaclases et heures plus tard, Roland interrompt notre progression pour un premier ravitaillement en eau potable à une source souterraine, qui même si elle paraît noire sur la photo était d'une incroyable pureté . (Photo Alain MARC)

Peu importe, il mérite plus que légitimement de revendiquer et défendre son « oeuvre » , car j'ai perçu en l'accompagnant combien il s'agissait d'un accomplissement personnel digne de respect, puis d'une aventure humaine et collective apte à élargir la conscience que nous avons du monde à travers cet acte courageux, inspiré, fait de patience et d'obstination loin de tout battage médiatique . Acte de portée universelle touchant à des domaines aussi différents que le sport, la science et la beauté de la nature .

Je vous raconterai l'exploit que cela représente, et si dans un avenir proche mes forces autant que mon expérience personnelle me le permettent, j'essaierai de l'accompagner dans ses explorations pour témoigner à ma façon par ma plume et mes pinceaux de la fabuleuse Aventure qui continue au fond de l'Aven Noir .

Vous en serez des spectatrices et des spectateurs privilégiés !

Il ne peut y avoir de bons explorateurs sans bons coéquipiers . Jean-Louis GALERA est de ceux-là : discipliné, discret, efficace, expérimenté et fidèle en amitié . Je vous reparlerai aussi de lui plus tard . Il m'ouvre le passage en s'engageant ici dans les profondeurs du deuxième puits .

Roland, lui est près de moi pour veiller à ma sécurité . Nous descendrons et remonterons ainsi une dizaine de puits au descendeur et au jumar, avant d'arriver dans les grandes galeries en cours d'exploration . (Photo Alain MARC)

Pour moi, le but de cette « Odyssée » était une fois de plus de réaliser croquis et aquarelles en conditions engagées . À chacun sa spécialité : la mienne est la peinture, l'écriture et le carnet . (Photo Jean-Louis GALERA : ma pose peinture au camp de base souterrain)

De savoir également si je pouvais m'intégrer avec un minimum d'autonomie, de discrétion et de respect à une équipe déjà organisée qui avance en milieu souterrain dans des conditions difficiles et risquées .

Maintenant je sais que je le peux .

Alors, je pourrai témoigner .

Vous verrez quelques-uns de ces croquis et aquarelles dans les futurs articles . Mais mieux que cela : pour la période anniversaire de ce blog je vous prépare une surprise pour que vous puissiez participer à cette découverte comme si vous y étiez !  .

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17 juin 2006 6 17 /06 /juin /2006 18:41

De « l’expérience parapente » à l’abstraction picturale …

 

Je vous avais laissé dans le dernier article au moment où j’essayais de prendre quelques photos à plusieurs centaines de mètres au dessus du sol accroché à mon parapente, vu les conditions ce n’était pas de tout repos !

J’ai relaté dans cet article ce qu’avait été cette expérience comme source d’inspiration d’une aquarelle abstraite, aux taches vives et colorées comme un feu d’artifice …

Mais revenons à mon ascension : je suis encore là-haut bien secoué par des turbulences au moment de prendre ces fameuses photos, et je n’ai pas pour l’instant l’esprit à imaginer ce que mon vol va m’inspirer comme nouvelle peinture .

La priorité est à la maîtrise de mon planeur de tissu qui me ballotte dans tous les sens en bordure de ce puissant thermique .

La nationale 88 est en train de tanguer … (photo Alain MARC)

Une fois l’appareil bien repris en main, je me remets face au vent météo et constate avec dépit en perdant l’ascendance (et pour cause, je ne veux pas partir avec elle qui se décale vers l’intérieur du plateau), que le vent vient soudain de se renforcer considérablement en changeant d’orientation .

Je suis tout simplement en train de reculer dans une dérive nord-ouest des moins recommandables ! C’est le vent d’autan qui est en train de « rentrer » en force, de se lever, certainement sur tout le midi toulousain .

Dessous, même s’ils sont vraiment minuscules, je vois tous les arbres s’agiter sous les rafales dans les haies, les bosquets et les forêts, et pas juste quelques-uns comme lorsque s’est déclenché mon ascenseur .

Hors, un aéronef c’est fait pour avancer, pas pour reculer !

Bien sûr je vole dans une masse d’air, « j’avance » par rapport à elle, mais l’ensemble me recule un peu vite à mon goût par rapport au sol :

- dois-je penser à aller me reposer ?

Après tout, il y a maintenant presque une heure et demie que je vole et il me faut gérer la situation avec le plus de sécurité possible . Je pousse sur l’accélérateur, tiens bien ma voile freinée au meilleur calage possible, et je décide même si j’ai perdu beaucoup d’altitude de faire mes 2 ou 3 photos et un petit bout de vidéo : au moins qu’il reste quelque chose de ce vol mémorable !

Elle n’a pas changé la vue vers l’est : celle-là au moins, j’ai eu le temps d’en faire plusieurs clichés ! (photo Alain MARC)

Acrobatique ! L’appareil à photos me glisse des doigts, mon pilotage « sellette » n’est pas des plus faciles, la voile part de dérapages en glissades et je me retrouve vent de dos, bien vers l’intérieur du causse, lorsque j’ai encore assez de hauteur pour repérer un champ dégagé et assez vaste pour limiter la casse « au cas où », (car les turbulences à l’approche du sol doivent pas mal tourbillonner) .

Il n’empêche, j’ai photos et vidéo, je suis impatient de voir ce qu’elles vont « donner », c’est sûr qu’on va voir qu’il y avait de la bousculade même si j’étais tout seul là-haut . … Et puis j’ai plein d’idées de peinture dans la tête !

Je vois un coin loin de tout obstacle, tout près d’un pâturage où broutent tranquillement des vaches (d’où le verbe aéronautique « se vacher » ?) . Je me remets face au vent météo, lâche l’accélérateur, me prépare à affronter gradient et turbulences, vérifie ma dérive et commence à anticiper mentalement un possible « roulé-boulé » tout en dosant mon freinage que je relâche à une dizaine de mètres du sol .

Seul le gradient est un peu fort et provoque un atterrissage vertical brutal, en quasi décrochage mais sans ces fameuses turbulences qui me rendaient si inquiet, certainement suis-je passé entre deux ?

Et là, pur bonheur, les grillons chantent, les vaches se sont approchées de la clôture de pierres sèches pour me regarder, (avec leurs yeux magnifiques les vaches d’Aubrac me font craquer), et le causse coloré d’innombrables fleurs sauvages est tout odorant d’essences de menthe et de serpolet . J’ai la gorge sèche, je suis un peu déshydraté, mais en pliant ma jolie voile rose je pense à toutes les peintures que ce « voyage » m’a inspirées …

À la différence de la première aquarelle (voir article précédent) et de ses éclaboussures spontanées, je réalise ensuite cette peinture moins « explosive », plus douce et ordonnée, où le paysage se déroule à perte de vue avec des lapiaz, prairies et champs de blés : - peut-être étais-je encore trop sous l’influence de mon vol un peu « musclé », pour la première réalisée ?

(« Vers l’horizon» aquarelle Alain MARC)

Celle-ci est plus proche de ce que je voudrais exprimer : dans les yeux de mon enthousiasme le sol est maintenant loin dessous, c’est une fête de couleurs, une écriture vivante, pleine de vent, de poésie et de gaîté … (« Regard du causse à la vallée» peinture Alain MARC)

C’est un détail de la précédente : je pense que j’en réaliserai une grande toile avec des glacis et matières à l’acrylique ou à l’huile, en atelier … (« Regard du causse à la vallée» détail peinture Alain MARC)

 20 secondes de pur bonheur, extraites de ce vol d’une heure et demie dans le ciel du Causse Comtal .

Si vous possédez le lecteur multimédia « Microsoft Windows Média Player », vous pouvez facilement visionner ce clip en cliquant sur le bouton de lecture : laisser le fichier se télécharger puis cliquez plusieurs fois sur le bouton de lecture si le clip ne démarre pas à la première fois . 

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14 juin 2006 3 14 /06 /juin /2006 00:27

Inspiration « musclée » en parapente …

Je vous avais promis dans un article récent de repartir à la découverte picturale de mon beau terroir avec énergie et originalité .

Je voulais aller plus loin dans ma démarche, mon engagement, et le « produit pictural » que je pourrais vous en rapporter .

En voici un premier exemple qui m’a donné d’immenses joies mais m’a demandé une grande dose d’énergie et d’opiniâtreté .

D’abord par le lieu où se déroule l’action : à partir du Causse Comtal, dans un endroit que je rêvais de survoler car c’est mon village que je voulais voir du ciel, et pas n’importe comment, à « la force du poignet » si j’ose dire . Car ce n’est pas en avion ni en hélicoptère que je voulais y accéder, mais par mes propres moyens : écologiques, propres, sportifs et silencieux !

Ensuite par la difficulté de l’aventure puisque le site de décollage en terrain rocheux accidenté n’a qu’un minuscule dénivelé par rapport à la vallée, qui ne permet de s’élever au dessus du plateau (et encore de quelques mètres seulement) que lorsque de très rares et excellentes conditions météo peuvent être réunies .

Enfin parce que mon plan de vol en cas de prise d'altitude ne me permettait aucune approximation par rapport à l’espace aérien que je respecte toujours scrupuleusement : juste à l’extérieur de la TMA 1 de l’aéroport de Rodez, dans la zone TMA 2 autorisée, (mais ici elles sont assez proches l’une de l’autre) …

Cette « abstraction » est le fruit de ce vol : celle-là, je m’en suis vraiment donné pour la gagner !

La campagne est magnifique ces temps-ci vue du ciel, surtout en bordure du causse : champs de blés et fleuris, terres violines, ocres et roses, verdure des forêts, bleutés des lointains, gris argenté des routes et des rochers de calcaire … (« Image d’en haut » aquarelle Alain MARC)

Résumé de l’aventure :

Grosse chaleur toute la journée comme sur la majeure partie de l’Hexagone . Je passe l’après-midi chez moi à faire du bricolage sur la terrasse tout en surveillant l’aérologie . Quelle chance d’habiter en bordure de falaise face à la vallée !

De temps en temps un gros thermique vient du sud secouer les arbres du jardin avec force et puissance . Le vent est parfaitement axé . Vers 17h le rythme des déclenchements se fait plus régulier et moins violent tout en restant d’une grande ampleur . Ce sont les « conditions idéales » que j’attends depuis des années !

- Peut-être cette fois vais-je pouvoir m’embarquer dans un ascenseur qui m’élèvera un peu plus haut que le bord du plateau ?

Je fonce vers le « décollage » mon parapente sur le dos . Déploiement de l’aile au sol, rapide équipement, « prévol » de contrôle, test de lever et maintien de voile en statique au sol, vérifications de son comportement dans les rafales, …je la repose, les conditions me paraissant tout de même un peu fortes, car je me fais reculer !

Accalmie qui paraît se confirmer . Je relève la voile, elle me porte presque . Stabilisation en attendant un renforcement du vent . Il ne se fait pas attendre : immédiatement « arraché » du sol, je n’ai même pas à courir dans les rochers qui sont déjà à quelques mètres au dessous de moi . J’avance assez pour me caler dans l’ascendance en bout de falaise, mais elle est petite et « sèche », je la perds vite et dois effectuer un virage pour revenir vers l’autre éperon du bord de plateau où les thermiques sont souvent au rendez-vous .

Déception : les ascendances sont ici aussi hachées et imprévisibles, me fermant régulièrement les bouts d’ailes, et je dois « batailler dur » d’un coin à l’autre de la crête pour maintenir mon aéronef et ne pas perdre le peu d’altitude si chèrement gagnée .

Vigilance, car les rochers chauffés à blanc toute la journée par le soleil provoquent dans l’aérologie leur dose d’adrénaline, je surveille surtout le « bord d’attaque » (l’avant du parapente), tenant la machine sous pression pour qu’elle ne se rabatte pas devant moi .

Déjà une ½ h que je « galère » en me faisant bien secouer, et je n’ai toujours pas assez d’altitude pour revenir simplement me poser à mon point de départ !

Soudain les arbres s’agitent juste en dessous !

(… dans le coin à gauche en bas de la photo c’est mon pied et le bout du genou droit sur lequel je m’appuie pour prendre la photo)

(photo Alain MARC)

Soudain les arbres s’agitent juste en dessous vers la vallée : cette fois c’est sur, c’est l’ascenseur à prendre ! Je glisse d’une accélération au dessus de toutes ces feuilles qui bougent, et je n’y suis même pas à la verticale que je me fais comme « arracher par les bretelles », gagnant littéralement d’un seul coup plusieurs dizaines de mètres, peut-être une centaine ! Je dose mon freinage pour ne pas subir l’embardée, me concentre, entame des petits huit qui me permettent de rester bien centré dans l’ascendance qui continue de me propulser vers le bleu du ciel .

C’est par cette petite boucle que je suis maintenu du côté droit, il y a la même de l’autre côté … (photo Alain MARC)

Depuis longtemps je vole sans instruments, ce qui me permet d’être plus sensible aux mouvements de la masse d’air et de mieux évaluer le comportement de mon matériel qui fait ainsi davantage « corps » avec moi . J’aime ce pilotage au « feeling » . Sensation de liberté, d’espace, et même plus : d’absolue beauté, car la beauté m’entoure de toutes part . Une sorte de plongée vers le haut .  

 

La zone du décollage perdue au milieu des rochers continue de s’éloigner en rétrécissant au fur et à mesure où je prends de l’altitude …

(photo Alain MARC)

Le sol lui, s’éloigne et se rétrécit . La vue se dégage faisant monter l’horizon en face vers les Gorges du Tarn et le Lévézou, de l’autre côté du massif qui en bouchait la vue avec de nouveaux villages qui apparaissent dans mon champ de vision .

Plusieurs centaines de mètres de gagnés, cette fois !

On dirait même que je pourrais toucher Rodez du doigt … Je distingue ma maison grain de riz comme sur une carte, au milieu du village qui parait tout petit, plat comme avec la main, avec toutes les routes qui en seraient des lignes de vie .

C’est une grande joie de survoler sa maison en pouvant se poser dans son jardin !

Un rêve d'enfant : pas difficile ensuite d’en tirer une petite aquarelle, car on refait son vol les yeux fermés … (photo Alain MARC)

Vigilance toujours, coups d’œil réguliers à la voile, elle est parfaite : pas un pli, pas une ride, et elle est belle sur le fond azuré du zénith comme un grand papillon rose aux ailes étalées .

- Et si je ressortais l’appareil à photos ?

Reprendre les freins d’une main, contrôler le pilotage à la sellette, essayer de photographier tout cela … et en pleine action voilà des turbulences qui me font lâcher le boîtier et reprendre en vitesse la maîtrise de l’aéronef, heureusement que je l'ai attaché au baudrier !

Déjà plus d’une heure de vol ! J’ai coincé l’appareil à photos dans l'élévateur droit et j’amorce un virage au moment où je fais cette photo … (Photo Alain MARC)

Dans le prochain article une vraie surprise pour vous : je vous ferai partager la suite du voyage, avec en document inédit une petite vidéo tournée au moment où ça commençait à vraiment secouer dur tout là-haut ! Vous verrez, c’est un peu surréaliste ou plutôt genre « art vidéo contemporain » … 

 

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13 février 2006 1 13 /02 /février /2006 00:40

Peindre un igloo …  

 

Pour peindre un igloo, il faut un igloo !

Pas pour le regarder et le reproduire, mais pour le réaliser de ses mains dans la neige, sa tête, et son cœur …

Après seulement on peut le peindre les yeux fermés, on s’y voit dans une nuit étoilée tout près d’un feu de camp pour se réchauffer, nous n’avons plus besoin de modèle parce que c’est l’esprit du modèle lui-même qui nous habite .

C’est l’expérience que j’ai réalisée aujourd’hui avec Petit Jo .

La forêt des Palanges enneigée est superbe en cette mi-février on peut se rêver trappeur, petit frère des esquimaux …

Tout commence par un cercle tracé sur le sol . Le cercle est une figure magique où tout peut commencer . 

Je songe à Gaston Bachelard dans sa « Poétique de l’espace », à propos de la phénoménologie du rond . Il cite Van Gogh qui écrivit : « La vie est probablement ronde », et Joë Bousquet : « On lui a dit que la vie est belle . Non ! La vie est ronde . »

Petit à petit Jo entre dans le cercle qui devient spatiale rondeur, qui devient sphérique, avec une ouverture pour investir le monde et pour revenir se réfugier …

Bientôt l’igloo est terminé, chargé de symboles et de poétiques images immaculées . Il est calice à la renverse, et comme le disait si bien Jean Laroche dans l’un de ses vers « Tout calice est demeure » .

Il faut investir les lieux nés de nos rêves, pour que d’autres rêves nous portent vers de plus belles réalités . Il en est ainsi de la création artistique qui devrait toujours naître à travers nous par d’autres voies que celles de notre simple imagination, puisant ses racines jusque dans les profondeurs obscures de notre propre identité .

Acte chamanique où se lie le globe de la terre à la rondeur de l’espace, à travers cette bulle toute de blancheur .

« Je l’invente, mes mains dessinent un nuage,

Un bateau de grand ciel au dessus des forêts … »

(Pierre Seghers « Le domaine public ») .

Il est temps d’écrire sur une feuille morte dans l’éphémère fragilité de l’instant le poème de la vie dans toute son éternité . Si la pensée avait une maison l’igloo en serait la conscience, on pourrait y refaire le monde, et tout y commencer .

Référence encore à Gaston Bachelard : « … voilà qu’on se tient dans la rondeur de l’être, qu’on vit dans la rondeur de la vie comme la noix qui s’arrondit dans sa coquille . Le philosophe, le peintre, le poète et le fabuliste nous ont donné un document de phénoménologie pure . À nous maintenant de nous en servir pour apprendre le rassemblement de l'être en son centre … Encore une fois, les images de la rondeur pleine nous aident à nous rassembler sur nous-mêmes, à nous donner à nous-mêmes une première constitution, à affirmer notre être intimement, par le dedans . Car vécu du dedans, sans extériorité, l’être ne saurait être que rond . »

Petit Jo prépare ses couleurs . Nous sommes loin de l’igloo, c’est maintenant l’igloo qui l’habite . Préparer ses couleurs appartient au processus pictural dans la logique de la construction des mondes que nous devons inventer .

Retrouver la rondeur d’un lieu mémorisé et transcendé pour passer à une autre réalité : celle d’un lieu éternisé …

L’igloo est là dans la nuit étoilée . La lune, autre sphère coupée ici dans sa moitié par Petit Jo, (comme un reflet inversé de l’igloo), illumine la clairière enneigée . Un feu de bois brûle tout à côté et Petit Jo regarde la coupole céleste où il a peint les étoiles comme si elles décrivaient déjà un arc de cercle dans leur déplacement concentrique autour de l’Étoile Polaire, mais cela Petit Jo ne le sait pas . Une porte arrondie appuyée contre l’entrée laisse supposer qu’on peut s’enfermer à l’intérieur de l’igloo pour s’abriter des incertitudes de la nuit …

« Demander à l’enfant de dessiner la maison, c’est lui demander de révéler le rêve le plus profond où il veut abriter son bonheur … »

(« De Van Gog et Seurat aux dessins d’enfants », guide catalogue d’une exposition au Musée Pédagogique réalisée en 1949, article de Madame BALIF) .

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12 février 2006 7 12 /02 /février /2006 00:29

Abstraction : un début de vérité …

 

Vous l’avez peut-être remarqué, l’abstraction existe partout dans la nature !

Seulement on ne nous apprend guère à la voir, la percevoir, la ressentir .

Il en est du monde « extérieur » comme du monde « intérieur » : la sensibilité et le regard s’éduquent se cultivent .

Même chose dans le monde de l’art, et pour peu que l’on conserve un minimum de bon sens ou de logique en observateurs bien avertis, cette « éducation » est même la plus efficace des protections contre ces vessies qu’on voudrait parfois nous faire prendre pour des lanternes …

Nous en reparlerons un jour, tant l’arrogance de ceux qui se sont spécialisés dans le « rapt » de la culture (pensant détenir l’entière vérité) est grande, de certains milieux du marché à d’autres de l’Institution, s’autorisant ainsi à avoir la seule autorité pour la transmettre .

Mais aujourd’hui ce n’est pas mon propos, je me réserve la liberté de revenir sur ce débat ultérieurement .

Regardons plutôt cette photo :

Je l’ai prise cette semaine pendant le stage des techniques mixtes . Il n’y a pas le moindre trucage, ce n’est que le reflet de l’atelier à la surface de la vitre donnant sur les arbres de la rue, ce qui m’intéressait c’était ce dialogue entre le « dedans » et le « dehors », le net et le flou, les valeurs, les couleurs et le graphisme flottants dans un espace indéfini, celui peut-être de l'abstraction …

Tout le monde aurait pu la réaliser, elle prouve combien il faut être à l’écoute du monde et de soi-même avant d’ouvrir les ouvrages de définitions pour chercher celle du mot « abstrait » . Essayer de comprendre ce que ce mot peut exprimer, et se faire une opinion ensuite seulement …

L’abstraction était donc au cœur de notre quête, même si celle-ci passait également par des travaux plus formels .

 C’est l’une des dernières toiles de la semaine réalisée sur mes conseils par Monique ASSUNÇÂO-PETIT dans un esprit vivant et informel, empreint de lyrisme et de liberté .

 

Mais ce que nous apprîmes surtout à travers les exercices que j’avais le plaisir de proposer, c’est que le champ d’une création véritable commence aux limites de notre connaissance et de nos goûts habituels, dès l’instant où l’on est conscient de ce qui s’est fait (héritage de l’histoire de l’art), de ce qui se fait aujourd’hui, et des potentialités qu’il nous appartient d’explorer .

Cultiver ses qualités d’écoute et d’éveil, être conscient qu’on n’atteindra jamais l’Absolu : exigence certes, mais pas jusqu’à l’insatisfaction maladive et totale, terrible frein à la spontanéité, la simplicité, la liberté .

 

Toile abstraite en cours de réalisation par Rose-Marie HENRI, l’un des nombreux travaux alliant matières et ransparences dont l’énumération serait trop longue, mais dont je remercie leurs auteurs pour leur enthousiasme et leurs efforts . Que les personnes que je ne cite pas et dont je ne peux présenter ici les toiles veuillent bien me pardonner car tout était très intéressant, méritoire, valable …

Pour peindre il faut commencer par oublier sa suffisance, ses préjugés, ses certitudes .

Savoir à quoi s’attendre quand on s’engage en art : épreuves de toutes sortes à commencer par celle du doute, ténacité, volonté, travail et constance . Accepter l’échec autant que les joies de la découverte, admettre la nécessité du temps dans le processus d’accomplissement individuel, toujours se remettre en question afin d’être rompu au dépassement, savoir s’émerveiller, et cultiver l’Amour et l’enthousiasme .

Quant aux personnes prétentieuses et sans véritable ouverture d’esprit, elles ne peuvent à mes yeux pas prétendre à un véritable engagement créatif, la moitié de leur « talent » étant dès le départ inexorablement gâché par cette perte d’énergie .

Une « abstraction » de Marie-Claire GRISON qui mériterai une large étude en gros plan, tant les effets de matière y sont riches et variés .

Enfin toujours se battre : pour vérifier la justesse, l’objectivité et la valeur de nos concepts, mais aussi pour défendre nos idées dès l’instant où la somme de nos connaissances, de nos expériences, de nos capacités d’écoute et de jugement nous prouvent qu’elles sont bonnes et justes, aptes à permettre à quiconque (et pas seulement à nous-mêmes) d’avancer . Alors ne rien craindre quand bien même nous serions seuls contre tous .

Grand format sans titre de Jean-Luc LASTMANN, (fin de semaine également) dont les fort intéressantes réalisations dénotent un véritable talent, empreint de force et de vitalité …

 

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7 février 2006 2 07 /02 /février /2006 23:13

Peinture, techniques mixtes

Petit article transmis loin de chez moi, à propos du stage « Techniques mixtes acrylo-vinyliques » sur toile et panneau, que j’anime cette semaine en région parisienne, thème également d’un prochain stage du même type qui se déroulera au printemps dans la région de Gap  .

Le ksar d’Aït-Ben-Addou (revu après filtrage et modifications numériques) comme exercice théorique pour apprendre à maîtriser les différentes phases d’élaboration d’une toile vivante et colorée « collant » bien au monde des images dans lequel nous vivons en ce début de 21ème siècle …

 Le ksar d’Aït-Ben-Dou : la toile terminée par Jean-Luc LASTMANN .

 Ce stage a pour but de répondre à la question suivante :

 - Comment s'initier aux pratiques de la peinture contemporaine en découvrant des techniques actuelles aux possibilités infinies ?  

 

 Très différents des stages d'aquarelle, ces stages s'adressent aux personnes motivées par l'acquisition des techniques de base actuelles d'expression sur toile, papier ou panneau, utilisant des méthodes mixtes déjà considérées comme  classiques malgré des procédés souvent novateurs, spécifiques du travail en atelier .

Démonstration sur une toile des possibilités d’expression à partir de l’un des nombreux modules .

 Ils permettent de connaître les clés pour maîtriser :

 - les effets de matières, - marouflages, - textures, - rapports acrylique/charges, - nouveaux matériaux utilisables, etc. et de réaliser des estampes contemporaines aux effets variés avec des procédés très simples …

 Effets de matière en cours d’évolution sur une toile .

 Le résultat, quoique obtenu à partir de couleurs et adjuvants acryliques est si proche des effets de la peinture à l’huile, que nombreuses sont les personnes qui n’en perçoivent pas la différence, et s’imaginent que les toiles ainsi réalisées sont le résultat d’une longue et savante maîtrise des techniques à l’huile .

Il faut dire que nous sommes ici loin des effets « criards » de la peinture acrylique utilisée sans connaissance des liants, médiums, gels, charges et autres produits lui donnant un aspect beaucoup plus élaboré, raffiné et profond que celui qui peut donner le produit de la simple couleur sortant du tube ! 

 Une toile en cours d’exécution …

 Comme la peinture acrylique et ses divers composants issus de l’industrie pétrochimique actuelle sont extrêmement solides (depuis les années quarante ils ont eu le temps d’évoluer et de s’améliorer considérablement), ont peut dire que grâce à leur nombreux avantages (temps de séchage très réduits, possibilités d’expression allant des collages aux glacis les plus subtils, extraordinaire résistance des pigments, etc.), ils sont le moyen de création adapté à la peinture actuelle : tout est possible ou presque !

 

 Explications de cours … 

 

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