l'aventure picturale - Aquarelliste et peintre voyageur
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  • : Aquarelliste et peintre voyageur
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  • : En peinture, l'art de l'aquarelle est un mode d'expression qui va des carnets de voyages à la création de tableaux : en voici les différentes facettes inspiratrices, techniques et créatives selon Alain MARC ...
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- Les stages "carnets de voyages" sont une véritable immersion dans la pratique du carnet de voyage et de l'aquarelle sur le terrain, orientés "autonomie" ils sont ouverts aux stagiaires ayant assez de pratique pour en profiter pleinement . De la Provence au Jura Oriental et jusqu'en Andalousie, ce sont quelques destinations où vous pourrez aller en 2024...

- Tous les stages sont différents, n'hésitez pas à m'en demander les informations par courriel (voir plus haut) .

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Andalousies

«Andalousie, la Route d’Alain MARC», carnet de voyage de Pierre NAVA
Découvrez article après article en cliquant sur les vignettes ci-dessous le carnet spontané de Pierre m’accompagnant en Andalousie, et les «Petites Histoires vidéo» qu’il m’a inspirées :

La-Barca-1b-Pierre-Nava.jpg

Préambule

La Barca 2a Pierre Nava

L'étape de Peniscola

Andalousie b Pierre Nava

Sur la route de l'Andalousie...

Moulin-b Pierre-San Jose 2

Au Cabo de Gata

Bateau Pierre Isleta 3b

La Isleta del Moro

Huebro Pierre vignette

Huebro, la montagne enchantée

Pierre-Nava-Guadix-4-copie-1

Guadix, les maisons troglodytiques

Rio Fardès

Le rio Fardés

26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 15:17

Et si l’on pouvait éterniser l’instant, capter cette vie si éphémère, si fragile et pourtant si intense au moment où nous sommes en plein élan, en totale projection de nous mêmes comme j’essaie de le faire pour cette jument insouciante, inconsciente de toute notion de mort et d’amoindrissement, belle et pure comme tout être sauvage, sans âge, figée dans sa galopade à travers une prairie intemporelle symbole de vie toujours recommencée ?
Sans doute l’art plus que tout autre médium permet cela .

Je pense au « baiser » de Doisneau, aux pommes de Cézanne …
Il le permet en transcendant la réalité vécue, temporelle, pour en faire une réalité « éternisée », intemporelle .
N’en déplaise à certains, j’en reste à ces valeurs parce qu’elles représentent pour des moi des certitudes, des constats indépendants de toute forme de pensée qui pourrait les pervertir ou les détourner, loin, très loin de certaines élucubrations intellectuelles dont on voudrait nous faire croire qu’elles sont des lanternes comme des phares alors qu’elles n’ont à mes yeux que le nom de vessies …

Rhinocéphale détailCette jument courant dans sa prairie, comme suspendue dans le temps et dans l’espace n’est que le fragment d’une assez grande toile sur laquelle je travaille depuis notre retour de Birmanie . Y sont aussi exprimés d’autres éléments (encore inachevés) dont je vous ferait part lorsqu’elle sera terminée . J’y utilise de nombreux matériaux en technique mixte, dont des feuilles d’or pur (on en voit un petit bout en bas à droite), ramenées des temples que nous avons visités et que les pèlerins là-bas utilisent pour coller sur leurs bouddhas de prédilection, témoignage de leur foi, manifestation de leur spiritualité …
Pour ma part, outre les centaines d’e-mails et de lettres (courrier postal) qui m’attendaient au retour (auxquels je n’ai pas fini de répondre : patience pour ceux qui attendent toujours…), le tri et le classement des heures de vidéo tournées pendant ce stage avant leur copie pour les participants, la rédaction de la préface urgente du futur livre d’un camarade spéléologue, la préparation des prochains stages et voyages, j’avais une envie folle de peindre, de reprendre mes spatules et pinceaux, mais aussi de me relancer à corps perdu dans mes activités physiques préférées où on est en contact intime avec l’air, l’eau, la roche, le vent, la nature, les arbres, la terre, le ciel, etc.,  car j’avais trop l’impression de ne rien faire ou plutôt de vivre au ralenti depuis des semaines, même si notre voyage était intense et mes camarades de la plus enthousiasmante des compagnies .
Alors c’est-ce que je fais en essayant de tout mener de front avec la plus «énergique» des énergies, ce qui explique qu’il me reste si peu de temps à consacrer à mes articles même si j‘utilise toutes les heures possibles de mes jours et de mes nuits (attendez juste un peu pour la suite du carnets de voyage de Pierre NAVA en Andalousie et pour la narration de nos voyages au Tibet et en Birmanie) …
Mais ce que je voudrais vous transmettre aujourd’hui (une autre façon de vous dire que je ne vous oublie pas !), c’est un petit bout de cette énergie, (je dirai même cette rage de vivre), car comme sur la toile de ma jument des prairies si elle part d’une dimension physique et bien matérielle c’est par sa dynamique propre, sa projection en dehors du temps et de l’espace qu’elle devient énergie spirituelle, et qu’elle peut ainsi servir autrui et donc vous servir également (je parle bien là de l’énergie) .
Alors n’oubliez pas : je souhaite que «pas de nouvelles» rime avec «bonnes nouvelles» et que si vous voyez peu d’articles paraître en ce moment ce n’est que pour mieux vous faire profiter plus tard de cette dynamique, de ces bouffées d’air pur et vivifiant dont je m’oxygène et me recharge abondamment .
En témoigne ce petit bout de toile qui n’est qu’un tout petit témoignage d’une vraie intense activité débordant bien au-delà du bureau ou de l’atelier, un petit bout de toile qui relève du renouveau et de l’enthousiasme dont je vous faisais les promesses il n’y a pas si longtemps lors de mes vœux de nouvelle année vidéo !

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 10:41

Ah, si vous saviez comme le temps passe vite !

- Vous le savez trop me dites-vous ?

Le temps qui passe ? …facteur essentiel et existentiel de toute la relativité du monde et de nos propres existences .

Alors essayons ensemble de le remonter par la pensée, ne serait-ce que de quelques semaines, même si j’essaie pour ma part à travers ma peinture (autant que bien d’autres activités) de le questionner jusqu’à des millénaires en arrière.

Petit clin d’œil à Dominique au passage (et à vous en même temps) :

- tu vois Domi, tu m’écrivais en commentaire à l’article précédent il y a quelques jours «…quand je rentre d'un stage avec toi, je me sens comme une égoïste profiteuse de la belle énergie que tu sais me donner, je semble oublier un temps ce pour quoi tu es fait : la peinture»

Hors pendant toutes ces semaines où je publiais si peu sur ce blog, j’essayais de ne pas trop perdre le perdre, ce temps si précieux : il y avait bien sur l’enchaînement des stages depuis celui du Jura Oriental (où nous avions profité des ultimes paysages de neige pour étudier cette passionnante thématique), la grande «virée en Andalousie» (dont je vous reparlerai prochainement), les effluves du printemps et du début de l’été en Provence et en Bretagne (qui furent très intenses pour moi autant que pour mes amis - es - stagiaires).

Je ne parle pas des repérages liés à de futurs stages mais ils se rajoutent à ce temps consacré à l’animation proprement dite de mes stages des semaines passées…

Il y a aussi eu nombre d’activités plutôt sportives liées à l’utilisation de ce temps dans un projet d’avenir où mon engagement physique passe par un entraînement quotidien chaque jour où je ne suis pas en animation stage ou en repérages (là je suis abscons mais vous découvrirez d’ici quelques mois ce que je prépare - en grande partie à votre intention - qui monopolise une bonne partie de mon énergie depuis plus d’un an déjà).

N’oubliez pas non plus (pour celles et ceux qui se souviennent de cela) que je travaille toujours sur mon «Carnet d’exploration de l’Aven Noir» qui en est à sa deux cent soixante dixième page, sera bientôt terminé, et avance en fonction des as et aléas de l’exploration du gouffre (de cela aussi je vous reparlerai plus tard)…

Mais ce que j’ai décidé de partager avec vous aujourd’hui grâce à Dominique, ce sont deux de mes dernières toiles parmi les huit qui seront accrochées aux cimaises du Presbytère de Najac (adorable village aveyronnais) lors d’une exposition collective à laquelle je participe du 13 au 23 juillet courant .

Je vous invite d’ailleurs à son vernissage le 13 juillet à 18h 30 si vous êtes dans la région, mais vous ne m’y verrez pas car je serai déjà reparti ce soir-là avec certains d’entre-vous en carnet de voyage dans les hautes vallées des Alpes !

Il n’empêche : la «belle énergie» que j’essaie de vous transmettre, cette «invulnérabilité mentale» que j’essai de me forger et de partager avec vous, je la dois en grande partie à ma projection dans les questionnements de ma peinture, source de mes réflexions liées à notre passage dans cette vie, à son insignifiance dans l’histoire du monde, à sa puérilité dans l’expansion de l’univers, mais à son importance (aussi minime soi-elle par l’action de notre pensée) dans sa participation au devenir de notre espèce !

Certains de ces questionnements picturaux - et de pensée - je les ai déjà évoqués avec vous ici, ou encore ici et , et ces toiles qui ont également occupées une partie non négligeable de mon temps ces dernières semaines n’en sont que la continuité .

Elles sont de plutôt grand format (pas plus toutefois que 100 x 130 cm), mais m’ont tout de même demandé pas mal de travail (ce qui m’a amené pour les terminer à temps à leur consacrer quelques nuits blanches), et je déplore simplement de ne pouvoir rester sans dormir plus de deux nuits d’affilée si non j’en aurais terminé une ou deux de plus… Chevaux oranges dans la prairie bleue«Chevaux oranges dans la prairie bleue», Acrylique et pigments sur toile : - qu’étaient, dans la perception visuelle, le quotidien autant que l’imaginaire de nos ancêtres du paléolithique, les prairies où gambadaient les hordes sauvages qu’ils pourchassaient pour survivre ? C’est l’une des questions que je me posais lorsque cette toile est «venue vers moi»…

nullAu milieu une jument comme celles qui me fascinent à Lascaux : elle porte dans ses gènes une descendance qui allait devenir «le meilleur ami de l’homme» …

nullCe «Bouquetin aux rhinocéros», (acrylique sur toile également) relève du même type de questionnement . Cette toile m’a techniquement demandé de nombreuses séances de ponçage pour faire émerger les sous-couches comme dans un travail où l’archéologie rejoint une sorte de rituel inconscient et mystérieux indissociable de mon travail…

null L’un des «rhinocéros» sous le ventre du bouquetin comme si toutes les espèces dans l'aventure de la vie étaient profondément liées (métaphore écologique ?).

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Ceci est l’un des détails d’une autre toile assez colorée que je nomme «Mémoire africaine».

C’est aussi une acrylique sur toile dont je vous reparlerai un jour, où j’ai voulu créer des sortes de «passages» dans lesquels notre regard plongerait sur les strates insondables du temps, impliquant sur les origines de notre espèce des questionnements vertigineux…

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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 16:16

J'ai changé le titre de mon dernier article car de nombreux moteur d'antispam l'avaient classé en spam : si c'est le cas pour vous allez retrouver ma newsletter dans votre boîte spam et remettez-là dans les messages amis, si non vous ne recevrez plus mes newsletters !

Je reprends l'article là où il en était, et je disais :

- Ou le signifiant premier dans l’art révèle-t-il le carrefour entre la perception sensorielle, l’intention, l’inconscient, des forces et énergies immatérielles, certaines formes de mémoire collective et leur quête matérialisée par le produit pictural ?

Après avoir interrogé nos rapports avec le temps, les commencements de la vie et de ses développements dans ce que la peinture peut y puiser d’enseignements et de sources autant que de possibles réponses à nos questions existentielles, c’est l’imaginaire et la puissance intellectuelle, mentale et spirituelle de l’homme confronté à sa survie face aux forces naturelles sur lesquelles il devait s’affirmer depuis ses origines, que j’essaie d’interroger à travers l’inconnu dans mes toiles …

Car si le monde a bien changé (et il n’est pas devenu tendre et facile pour autant loin de là même si la durée de vie humaine s’est considérablement rallongée), nos fondamentales interrogations restent nécessairement les mêmes, au moins par rapport à la souffrance, à la signification de l’existence, à la mort : nous ne sommes que des grains de poussière dans l’univers …

Alors, même si la peinture n’apporte pas de réponse formelle, elle édifie une tête de proue sur laquelle nous pouvons nous pencher pour essayer de voir le fond de l’océan dans cette traversée remplie de points d’interrogation .

  En cela, faire pour moi référence à ces artistes de la préhistoire qui étaient très certainement des chamanes, à essayer de me lover dans les traces de leur art, c’est tenter de "remonter" à ces sources indéfinissables en utilisant leurs évocations, pour mieux me "connecter" au mystère de cette mémoire, de ces forces et énergies enfouies dans les arcanes d’un temps non quantifiable ...

Il n’y a donc pas de différence dans cette quête entre ses manifestations «formelles» proches d’un mimétisme d’expression et ses productions de nature informelle bien plus proche dans ses apparences plastiques de ce dont à quoi nous a habitué l’art moderne et ses débuts contemporains .

le-grand-bouquetin-peinture-alain-marc«Le grand bouquetin», Acrylique, pigments et sable sur toile 25 F (Alain MARC collection particulière)

Griffures et signes, évocations et appel aux «ressentis» perçus au fond des gouffres et des cavernes (tels ceux de l’Aven Noir, qui fait partie pour moi d’une expérience réelle de dépassement au contact d’une nature restée vierge depuis l’aube de l’humanité) font partie de cette quête ...

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«Grande toile informelle» Acrylique et sable sur toile (180 x 180 cm Alain MARC Collection particulière) .

Pas de différence donc, dans l’aventure picturale entre la toile précédente et celle-ci (jamais éloignées d’un très fort rapport à la nature) : toujours à la recherche de la mémoire enfouie d’une quête universelle, de la communication avec des entités incertaines qui me renvoient à des images mystérieuses, comme des signes ou des visions me rappelant un vécu indéfinissable …

- Suis-je seul à avoir cette impression ?

Cet entretien avec le préhistorien Michel LORBLANCHET nous donne-t-il des clés ?

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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 20:10

Puisque je suppose que ma peinture vous intéresse, (enfin me semble-t-il car nous nous éloignons ici du concept de l’aquarelle), je vais un peu vous parler d’elle .

Je ne veux pas vous embêter avec cela, mais je suis sûr que vous aurez plaisir à voyager également avec moi en sa compagnie, puisqu’elle existe et que votre regard, votre pensée peuvent aussi la nourrir sur les chemins du devenir …

Car elle continue de vivre et de grandir à travers le regard de celui qui se sent concerné, interpellé ou attiré par elle .

D’abord il m'est très difficile de parler de "ma" peinture .  Je n'aime guère le faire car cela peut paraître prétentieux hors je ne voudrais pas l'être, mais je me dis aussi que pour permettre aux autres d'ouvrir certaines portes, il faut leur donner des clés ...

Ce qui compte c’est de la produire, de la réaliser, car à travers elle c’est un cheminement intérieur qui se révèle, qui vient parfois de fort «loin» et qui peut même souvent dépasser l’acte déjà très complexe de l’accomplissement pictural …

Mais si on perçoit une partie de ce qu’il se passe à travers cette alchimie on perçoit en même temps que le monde qui nous entoure, tout aussi laid, pourri, impitoyable, ou (et) beau, riche et flamboyant qu’il soit en même temps dans ses incroyables paradoxes, n’est qu’une apparence qui nous cache un univers palpitant et secret qu’il nous appartient de chercher, peut-être de «retrouver», en tout cas d’essayer d’entrevoir de toute son âme …

poisson -peinture-alain-marc«Le poisson originel», Acrylique et sable sur toile (170 x 115 cm collection personnelle)

À l’origine la vie … Si loin dans notre mémoire collective que nous ne pouvons y remonter . Peut-être une tentative de profonde communication avec le passé nous rapprocherait-elle seulement des premiers vertébrés, des paysages inconnus de l’éocène ?

J’aimerais que mes toiles soient empreintes des espaces insondables qui m’ont inspirés, nous rendent aux sables, aux algues, à la terre, aux limons, aux cendres originels . Qu’elles nous ouvrent des portes sur les profondeurs des forces qui sous-tendent l'existence, établissant une communication nouvelle avec les mystères et les questionnements qui nous ramènent à l'éternité de la vie ...

 Donatella Micault, critique d'Art, (Association des Historiens et Critiques d'Art), a écrit à mon sujet il y a déjà près de 30 ans de cela :

«Alain Marc est le peintre de la pensée qui nous échappe .

Deux techniques picturales ont sa préférence : l'aquarelle et la peinture .

Les aquarelles sont figuratives . Elles révèlent les formes visuelles que la conscience ordinaire appréhende . Les formes sont familières . Nous sommes dans le monde du connu .

Après avoir séduit le spectateur, le peintre nous entraîne dans l'univers de ses toiles .

L'artiste s'évertue à franchir les frontières du visuel . Sa recherche, véritable marche en avant perpétuelle, puise ailleurs sa création .»

 

- Avait-elle perçu la quête (peut-être désespérée ? … mais dans le fond qui m’a tout de même délivrée d’intimes et troublantes certitudes) entreprise avec ma réflexion picturale ?  

En tout cas elle avait nettement perçu que ma peinture n’est pas spécialement faite pour séduire, éblouir, flatter .

Il s’agit plutôt pour tous les collectionneurs qui m’en ont acheté une ou plusieurs d’une sorte de "fascination intériorisée" … 

L'hipparion rouge

«L'hipparion rouge» Acrylique et sable sur toile 25 F (Collection privée en Allemagne) .

Comme sur les parois des bouleversantes cavernes explorées par mon ami Jean PÉRIÉ au cœur du Matogrosso, j’essaie de toucher par ces «réminiscences visuelles» la mémoire enfouie d’une quête universelle, d'entrer en communication avec des présences incertaines, subtiles, qui parfois se révèlent, parfois non, mais me renvoient souvent à des images mystérieuses, soit comme des signes ou des images prémonitoires, soit comme des éléments me reliant à des visions échappant à la notion du temps quantifiable : un autre, différent de celui que nous pouvons voir passer …

 
La réalisation ?

Parfois mon travail est si long et laborieux, demande tant de réflexions passant par mille doutes (non pas techniques mais de connivence avec ma quête), qu’il me faut des années pour réaliser une toile .

Parfois, c’est immédiat, foudroyant, comme si c’était un autre qui peignait .

Quelquefois je peux «peindre» sans réaliser la moindre toile .

Je la vois dans la tête comme une vision, un acte accompli . Et je peux ne jamais la réaliser car elle s’efface vite et disparaît dans l’inconnu d’où elle m’est apparue . Je me dis «la toile est terminée, elle a existé» et pourtant je ne l’avais pas commencée : elle a cependant vraiment existé pour moi .

... C'est pour cela qu'il m'est arrivé de détruire de nombreuses toiles (bien réalisées celles-là), que personne (sauf certains proches) n'a jamais vues (j'en ai tout de même conservé des photos pour ne pas être taxé de menteur) . 

D’ailleurs je peux rester dix ans sans réaliser la moindre peinture .

C’est-ce que je viens de faire …

Il me fallait des «réponses» à des questions que je me posais .

Dix ans pour les trouver et simplement, ce matin en m’éveillant, d’une incroyable clarté : je savais .

Alors je vous confie : dès la première heure, avant mes autres «chantiers» je me suis remis à peindre, à retravailler …  

Pour terminer ce premier article consacré à l’un des principaux questionnements de ma quête picturale je vous emmène avec ce beau documentaire d’Arte, dans un voyage à la fois dans l’espace, (au fond de la fosse de Messel) et dans le temps jusqu’à l’Éocène : un jour je vous reparlerai de cette conjonction entre la science, l’art et la spiritualité qui fascinait tant Jean Guitton, et qui pour clôturer cet article a ici tout à fait sa place …

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 21:30

Je vous avais promis il y a quelques mois de ne pas vous reparler de ma peinture pour un bon moment

Mais pour vous faire patienter de la reprise d’articles plus fournis, voici ma dernière toile .

C’est une mouche évoquant celles de Messel emblématiques du miocène

Hé oui, je travaille aussi la nuit pour réaliser quelques toiles nouvelles en plus de tout le reste !

«Mouche polychrome», Acrylique, nacre, pigments et sable sur toile (Alain MARC, collection particulière)

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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 11:34

L’inspiration de celle-ci me vient de l’époque où au club archéo -spéléologique albigeois, alors que j’étais encore jeune collégien, je suivais sur les traces de la préhistoire régionale un ami de mon père qui en était le président : Jean LAUTIER .

Faire partie de son équipe, même en suiveur passif et timide comme je l’étais à l’époque était pour moi un honneur et un émerveillement .

J’avais pour lui la même admiration et la même déférence que celle de mon copain Roland PÉLISSIER pour ses initiateurs à lui : Édouard-Alfred MARTEL et Louis BALSAN .

Ces hommes-là étaient pour nous des maîtres et nous les aurions suivis jusqu’au fond de la terre …

Je n’ai pas connu E.A. MARTEL, ai à peine eu l’occasion de croiser L. BALSAN, mais accompagner Jean LAUTIER et ses amis dans les méandres d’une caverne récemment inventoriée pour partager avec eux dans  l'irréelle lumière de nos lampes acétylène la découverte de griffades d’ours paléolithiques jusqu’alors inconnues mêlées à quelques tracés préhistoriques sur les parois de calcaire, était quelque chose de magique et je ne l’oublierai jamais .

Cette  indescriptible et bouleversante émotion ne me quittera plus, magnifiée d'extraordinaire façon lors d'une sortie  au fond des Gorges de l’Aveyron avec Jean LAUTIER et son équipe, lorsqu’il me montrèrent les émouvants bas-reliefs magdaléniens de la Magdelaine-des-Albis, pure merveille des origines de la sculpture en causses mineurs .

Ce jour-là nous nous arrêtâmes aussi dans un abri sous roche qui dominait l’Aveyron .

Il avait été fouillé par l’Abbé BREUIL qui avait laissé sur les parois des strates témoins où des silex enrobés de calcite brillaient encore sous la lumière diaphane du jour qui pénétrait jusqu’au fond de l’abri .

L'abri près du torrent, peinture sur toile Alain MARC

«L'abri près du torrent», Acrylique, pigments et sable sur toile 25 F (Alain MARC, collection particulière)

À travers l’ouverture béante d’accès à la grotte on entendait couler la rivière et il était facile d’imaginer l’endroit protégé par un mur de défense autant que de supposer les poutres de l’habitat rudimentaire qui étaient enchâssées dans leurs niches de blocage, taillées dans les parois .

Les étranges vibrations se dégageant du lieu projetaient dans ma tête des visions bouleversantes et je me sentais tomber à la renverse au creux des millénaires dans un Eden sauvage et dangereux où vivre était déjà un miracle et un exploit à réussir sans cesse dans une nature d’une immense beauté ...

Bien des années plus tard je revins en prospection spéléologique dans la région avec mes amis Louis et Jean PÉRIÉ, (Jean étant déjà bien engagé dans ses explorations, études et découvertes préhistoriques à ce moment-là, cliquez sur son nom ci-avant pour voir sur son blog sa dernière découverte, vous verrez c'est passionnant), mais «L’abri près du torrent» naquit dans mon esprit et dans mon cœur à ce moment-là .

Ce n’est que près de 45 ans plus tard que je le «réalisais» !

Je ne sais plus à présent qui m’a acheté cette toile que je dus vendre lors d’un salon d’art contemporain il y a quelques années à mon plus grand regret, mais je serais prêt aujourd’hui à la racheter au double de sa valeur de l’époque, car elle représente pour moi bien plus qu’une scène de pêche au pied d’un abri préhistorique près d’un torrent : elle est aussi une grande part de ma jeunesse portant en elle l’éternité de la vie ... 

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 17:10

La-piste-du-voyageur.jpg

"La piste du voyageur", acrylique sur toile, Alain MARC .

- La piste du voyageur forgerait-elle nos aptitudes au dépassement ?

Tel pourrait être le sens premier donné à cette toile que j’avais peinte il y a quelques temps qui semblerait dire que le chemin emprunté par celle ou celui qui veut aller de l’avant, sortir de sa coquille et risquer l’aventure est semé d’embûches, mais qu’il faut bien les affronter et prendre des risques pour avancer !
Le voyageur est aussi l'être humain sur le chemin de la vie .
Le voyage, en tant qu'expérience ordinaire, devient rapidement une aventure "extra - ordinaire", mais ce n’est généralement pas sans souffrances ni efforts, même si de grandes joies sont réservé à celui qui réussit à traverser là où d’autres se sont faits entraîner par le courant .
Le voyageur va de son passé à son futur par le passage du présent ; il avance en apprenant tout au long de son chemin, et le chemin qu'il trace doit ouvrir la voie à ceux qui le suivront ...

On trouve sur la toile différents signes dont certains renvoient au temps  (sabliers) : il faut du temps pour comprendre, pour apprendre .

Qui lit mes articles jusqu’au bout comprendra un jour ce qui peut par l’expérience d’un autre, lui servir …
La piste du voyageur n’est pas
que bordée de roses (et encore les roses ont des épines), il faut parfois se frayer un chemin au milieu des orties, des ronces, des gravats, des fondrières, des obstacles de toutes sortes .
Car s’il est des chemins qui vous emmènent vers le succès et la gloire, d’autres vous précipitent vers votre propre anéantissement …
Est-ce par crainte des chutes et des embûches qu’il vaut mieux se replier sur soi et ne pas laisser ses toiles ou ses sculptures (lorsqu’on s’exerce à la création) mettre le bout du nez hors de leur lieu de naissance ?
D’ailleurs (les montagnards le savent bien), ce sont ceux (les chemins) qui mènent aux sommets qui côtoient les plus grands précipices .
Je crois qu’on apprend à marcher en tombant, en subissant les maux liés à ces chutes, et en même temps que la hardiesse à dépasser ses craintes, à prendre des risques, nous enseigne à travers les balbutiements du courage à avancer, à aller plus loin, à nous dépasser .
Cela nous apprend surtout à assumer nos chutes en cas de difficultés, à les comprendre, à en tirer des enseignements, des remises en question qui, entre humilité et souffrance nous prouvent que nous sommes toujours des enfants en cours d’apprentissage, que nous ne sommes jamais à l’abri des erreurs, que nous ne sommes pas non plus les seuls à se trouver un jour ou l’autre à pouvoir nous tromper, (pouvant même partager notre expérience avec du recul comme je le redis si elle peut profiter à d’autres), et que se remettre en question après une erreur de parcours n’est pas l’apanage des imbéciles (qui ne s’est jamais trompé ni fait « avoir »  dans la vie ?), mais des « voyageurs » en quête d’itinéraire, plus ou moins hardis, plus ou moins chanceux, qui doivent coûte que coûte … avancer !


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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 20:09
… De l’année 2009 !
Lisez bien cet article jusqu’au bout avant de passer à l’action, prenez le temps : je vous avais parlé de fenêtres ouvertes sur le passé où le temps se serait arrêté, où le meilleur de quelques instants de vie préservés presque au hasard parmi bien d’autres, serait sauvé pour longtemps …
Des fenêtres que vous aussi pourriez ouvrir, qui seraient à la fois espace d’intemporalité et pierres de soubassement d’un mur merveilleux parce que fondation et racines nourricières des structures à venir qui sur lui, s’édifieraient .
C’est le premier élément de ce mur que j’ai décidé de vous offrir aujourd’hui à travers quelques extrait de mes meilleurs moments d’aquarelle de l’année passée .
Des moments que nombre d’entre-vous connaissent déjà pour les avoir partagés avec moi à travers stages et voyages, et d’autres, que j'ai vécus avec autant d'enthousiasme (mais dont je n’en ai conservé que deux pour ne pas parler que de moi) où j’étais seul face au motif, crayons et pinceaux à la main .
En cliquant sur chaque petite image ci-dessous, sur chaque brique de ce mur d’aquarelles, vous ouvrirez une fenêtre qui lui est dédiée .
Mais pas n’importe quelle fenêtre : un vrai moment d’existence que vous ne trouverez nulle part ailleurs et qui est vraiment à nous !
Cette fenêtre sera chaque fois composée d’une vidéo grand format et d’une aquarelle (ou croquis aquarellé) de la même taille, très fidèle à l’original que j’ai scanné .
Attention : je n’écris pas «la meilleure aquarelle» (ou celle qui est la plus «réussie») de l’année .
Non, tout simplement l’une de celles qui m’a apporté le plus de plaisir, en fonction du contexte dans lequel je l’ai réalisée !
La plupart d’ailleurs étant des aquarelles de démonstration ou explicatives de cours, ce qui prouve que c’est loin de mon atelier et d’un travail «sacralisé» que j’ai éprouvé le plus de plaisir, vous comprendrez mieux alors pourquoi mon « concept » de l’aquarelle est assez éloigné de celui prôné en de maint endroits, à commencer par certains « salons » et l’ambiance feutrée des galeries !


Cliquez donc sur les «briques» de mon petit «mur d’images» en commençant par celles du bas (car elles obéissent à une chronologie), et vous terminerez par l’image large du haut qui coiffe toutes les autres (car si elle est plus large et au dessus c’est qu’elle représente symboliquement l’aboutissement de mes projets d’aquarelliste pour l’année passée) .
En cliquant sur ces images vous lancerez l’ouverture d’une nouvelle «fenêtre» liée à chaque image cliquée : vous pourrez alors en lire le texte, regarder en détails l’aquarelle en bas, et voir dans la légende comment j’en explique le contexte de réalisation .
Vous y découvrirez alors que le bonheur de réaliser une aquarelle motivée par un voyage ou une découverte dépasse largement la magie de l’instant : il peut le précéder, se situer au cœur de l’action pour en constituer la quintessence matérialisée, ou au contraire le suivre et en être le reflet transcendé par la sélectivité de la mémoire (qu’il ne faut cependant pas laisser trop attendre sous peine de tout perdre si dans le feu de l’action on n’a rien noté) …
C’est seulement ensuite que vous pourrez passer à la vidéo pour comprendre l’ambiance dans laquelle l’aquarelle fut réalisée, ou la façon dont elle est «arrivée» (un ou deux extraits de vidéos d’ailleurs sont plus anciens que ceux tournés l’an dernier, je les ai toutefois utilisés car ils se rapportent avec précision au contexte de réalisation de l’aquarelle concernée, qui elle, représente bien l’un de mes meilleurs souvenirs des douze mois écoulés) .
Le lecteur vidéo vous le verrez, est lui-même une fenêtre ouverte dans la page où il se situe : j’ai voulu qu’en lançant le curseur de lecture vous ayez l’impression d’une véritable lucarne ouvrant sur la vie derrière votre écran (par l’architecture et les couleurs de la page de support, le calcul des formats, des rapports de contrastes et de valeurs de l’écran, etc.,  ...quand on n'a pas de « 3D » il faut bien trouver d’autres subterfuges, n’est-ce pas ?  Et suivez bien les instructions que je donne juste en dessous de chaque lecteur vidéo si vous voulez en profiter pleinement !) …
materiel-aquarelle
Ah, au fait : pour les séances d’aquarelle selon mon concept j’oubliais l’essentiel, le matériel ! … Et cela est capital si on veut comparer les méthodes et les résultats avec objectivité par rapport aux différentes approches de l’aquarelle !
Eh bien dans la plupart des cas en carnet de voyage (ou conditions difficiles), il se résume pour moi à seulement trois éléments :
- le bloc de papier aquarelle (plutôt papier grain fin ou satiné, format de A5 à A4 car il doit pouvoir tenir dans une grande poche) + pinces éventuelles pour maintenir les feuilles dans le vent,
- le pinceau à réservoir pointe fine conique (attention certaines marques font des produits qui ne valent rien), - en poche pectorale -,
- la boite à couleurs (de voyage, pliable, solide, avec les trois primaires en deux déclinaisons chacune, un or vert de W et N + un vert Winsor toujours de WN en transparents et un jaune de Naples en opaque, en demi godets, toutes  les autres couleurs pouvant se faire à partir de cette base),
- le crayon à papier (dureté graphite B à B2) très bien affûté (au cutter ou au Laguiole, - quand on fait du carnet on a un « Laguiole » mais je n’ai rien contre les couteaux suisses et autres Opinels, attention : à ranger en bagages soute pour prendre l’avion ! - ) et à plus forte raison la gomme, sont accessoires, sauf pour le croquis aquarellé !
 
Voilà donc avec cet article l’une des idées que je souhaite développer dans ce blog comme « regard croisé » entre le passé et l’avenir,  questionnement des méthodes - moyens - résultats, analyse globale entre réalité de terrain et implication de cette réalité dans notre existence, positionnement de pensée par rapport à tout ce qui se fait par ailleurs dans le monde de l’aquarelle, établissement d’une réflexion globale pouvant déboucher sur une réelle « philosophie de vie », et que je voulais vous offrir en ce début d’année !

Alors à présent régalez-vous si vous aimez, vous en avez-là pour un petit moment à tout voir, observer, analyser, et peut-être apprendre à mieux regarder, revenez-y souvent, cet article équivaut exactement à deux mois de publications si j’avais fait cela semaine après semaine, auquel cas vous n’auriez jamais eu ce «petit mur aux briques-fenêtres» que je vous offre avec plaisir pour commencer la nouvelle année, tout est une question de vision …

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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 09:47

Eh bien, si j’ai mis « tout » mis de côté pendant ces dernières semaines, c’est pour me consacrer à ma peinture (reprise d‘anciennes toiles et nouvelles créations), car le temps pressait puisque je vais exposer à la prochaine grande foire d’art contemporain de Shanghai, à l’occasion de l’Exposition Universelle en mai prochain !

L’exposition Art Shanghai, ce sont des centaines d’artistes émergents ou confirmés et de galeries venant du monde entier avec de très grands noms afin de présenter au public (90000 visiteurs attendus uniquement pour cette manifestation) leurs œuvres à l’occasion de l’Exposition Universelle .

Y participer était pour moi ne plus m’éloigner de la scène internationale tout en maintenant ma cote obtenue lors des décennies passées .

Mon objectif est d’abord de rester présent dans cet immense hourvari de l’art, où nous sommes des milliers d’artistes de par le monde (certains extrêmement talentueux), où il est si dur de vivre de notre art, et où ne pas exister est disparaître …

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Six de mes toiles exposées au prochain Art Shanghai 2010, je reviendrai sur ma peinture et ces toiles dans de prochains articles …

Je vous reparlerai de ma peinture et de ces toiles lors de futurs articles, vous verrez qu’elles sont très différentes de mon travail de carnettiste et à l’opposé dans le domaine plastique de mes aquarelles .

Si donc vous allez à l’Exposition Universelle de Shanghai entre le 12 et le 16 mai prochain, ou avez des amis (es) susceptibles de s’y rendre (Français, chinois ou de tout autre nationalité), et avez (ou qui auraient) du temps à consacrer à la Foire d'Art Contemporain Art Shanghai 2010 c’est au ShanghaiMart Expo No.99 Xing Yi Road, Development Zone à Shanghai  situé près de l'aéroport de Hongqiao, un lieu qui accueille chaque année plusieurs grandes foires internationales & d'importants Salons professionels .

Il ne me reste plus d'invitations pour cette manifestation je ne peux donc plus vous en offrir, mais  je vous présenterai donc bientôt ces toiles et ma démarche picturale dans d'autres billets .

En partance pour animer un stage «carnet de voyage» au Maroc au moment où j’écris cet article je vous dis "à très bientôt",

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C’était avec mon interprète lors de ma première exposition à Hong Kong en 2001, l’Asie a toujours été porteuse d’accomplissement pour moi …

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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 22:23

Avec nous sur le chemin des dunes, une école de Vendée .

 

De retour après un voyage magique à crayonner et peindre au cœur des dunes du Sahara, des djebels altiers, des oueds balayés de vent et de poussière, des regs sans fin aux pierres brunes ou claires, auprès d'images venues du fond des âges orner les parois de roche pour nous rappeler qu’ici la préhistoire a marquée de son empreinte la mémoire du temps et que nous ne sommes que de passage dans l‘immensité des beautés du monde …

Rencontre avec tous les possibles car le désert peut vous immerger dans un tourbillon de vie à l’incroyable intensité dans une splendeur inimaginable et en même temps il brouille les pistes et peut vous détruire .

Il vous faut toujours avoir à l’esprit que sa beauté et son immense séduction peuvent être fatales et qu’il suffit d’un seul instant d’inattention pour succomber à un mirage qui peut en vous détournant de votre chemin vous anéantir !

Savoir aussi que cette beauté est liée à l’insaisissable …

Aussi avant de partager avec vous ce stage « carnet de voyage » rempli de soleil, de chaleur et de vent, je voudrais rendre hommage à une classe qui a travaillé à partir de mes articles précédents consacrés au désert, particulièrement à celui de sa musique : il s’agit de l’école de Mortagne sur Sèvre situé dans le Haut Bocage Vendéen, dont les magnifiques réalisations honorent Julia et Marie-Paule les enseignantes qui sont à l’origine de ce si intéressant atelier d’art plastique . Ce sont donc les dessins de leurs élèves que je choisis en guise de préface à ce reportage sur notre stage à Djanet (article à venir), car leur regard plus que tout autre est empreint de la pureté et de l’innocence qui devraient préfigurer toute démarche créative, alors que dans le désert même, cette démarche doit aussi s’accompagner de vigilance si on veut qu’elle aboutisse à une accomplissante traversée …


Dunes aux ombres noires de Margo, Juliette, Valentine et Adèle

Dunes colorées d’Elise, Laura, Anaïs

Dunes (sans doute à la tombée de la nuit) de Charline, Laurine, Gwéladys

 

Dunes bleues de Léa, Julie, Stéphanie


Grandes dunes de Natalia , Mauryne, Alice


   Dunes rouges et mauves de Tom, Germain et Paul

 

Écoutez le vent mêlé à la musique … L’envoûtante musique du désert . Obsédante mélodie qui vous accompagne bien après le retour et vous replonge dans une fascination qui peut vous engloutir, vous perdre, ou vous … libérer ! (TINARIWEN Aman Iman EPK)

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