Aquarelliste et peintre voyageur - En peinture, l'art de l'aquarelle est un mode d'expression qui va des carnets de voyages à la création de tableaux : en voici les différentes facettes inspiratrices, techniques et créatives selon Alain MARC ...
Overblog Tous les blogs Top blogs Tourisme, Lieux et Événements Tous les blogs Tourisme, Lieux et Événements
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
MENU

Présentation

  • : Aquarelliste et peintre voyageur
  • Aquarelliste et peintre voyageur
  • : En peinture, l'art de l'aquarelle est un mode d'expression qui va des carnets de voyages à la création de tableaux : en voici les différentes facettes inspiratrices, techniques et créatives selon Alain MARC ...
  • Contact

Me joindre, les stages, etc. :

Pour m'écrire, cliquez ici

Pour le calendrier des stages 2024 cliquez ici

Plein de nouveautés vous attendent !

(pour les tarifs et disponibilités me les demander directement en cliquant ici)

-  Les stages "aquarelle" dans l'Hexagone sont ouverts aux débutants et aux pratiquants déjà confirmés souhaitant se perfectionner : ils ont pour but d'apporter efficacité et aisance d'expression à l'aquarelliste de terrain. Nombreux sont les aquarellistes issus de mes stages ou passés s'y perfectionner depuis 4 décennies...
- Les stages "carnets de voyages" sont une véritable immersion dans la pratique du carnet de voyage et de l'aquarelle sur le terrain, orientés "autonomie" ils sont ouverts aux stagiaires ayant assez de pratique pour en profiter pleinement . De la Provence au Jura Oriental et jusqu'en Andalousie, ce sont quelques destinations où vous pourrez aller en 2024...

- Tous les stages sont différents, n'hésitez pas à m'en demander les informations par courriel (voir plus haut) .

-------------------------------------------------------------------------------------------

Voici où trouver vos meilleurs

produits aquarelle

et carnets de voyage ?

Pour accédez à mes choix

 personnels de fournitures et couleurs les plus belles et efficaces

en aquarelle de voyage il vous suffit de cliquer sur mon nuancier ci-dessous. Ensuite, en cliquant sur chacun  des produits que j'utilise, vous arrivez directement sur leurs références sans avoir à les chercher dans le catalogue d'Aquarelles et Pinceaux où je me fournis habituellement, vous pouvez ainsi les commander en gagnant beaucoup de temps :

Fournitures, produits et couleurs aquarelle
Fournitures, produits et couleurs aquarelle

Vous aimez ce blog ?

Alors, découvrez le site d'Alain MARC :

width="300"

Et abonnez-vous à sa newsletter,

cliquez sur ce bouton :

vous y retrouverez tous les futurs articles publiés ici,

plus complets, plus documentés,

plus riches, dans le respect et

la confidentialité de vos données personnelles !

(Et n’oubliez pas de confirmer dans l'e-mail sui vous sera envoyé pour vérifier votre adresse !)

-----------------------------------------------------

Extraits vidéo d'Aquarelle en Voyage :

 

 

Recherche

Partenaires

Vous trouverez ici vos meilleurs

produits aquarelle

et carnets de voyages :

vous accédez ainsi à mes choix

 personnels de fournitures et couleurs les plus belles et efficace

en aquarelle de voyage. Ensuite, en cliquant sur chacune d'entre-elles,

vous pourrez les commander directement chez Aquarelle et

Pinceaux sans avoir à chercher les références dans leur catalogue !

Fournitures et couleurs aquarelle

 

 

Andalousies

«Andalousie, la Route d’Alain MARC», carnet de voyage de Pierre NAVA
Découvrez article après article en cliquant sur les vignettes ci-dessous le carnet spontané de Pierre m’accompagnant en Andalousie, et les «Petites Histoires vidéo» qu’il m’a inspirées :

La-Barca-1b-Pierre-Nava.jpg

Préambule

La Barca 2a Pierre Nava

L'étape de Peniscola

Andalousie b Pierre Nava

Sur la route de l'Andalousie...

Moulin-b Pierre-San Jose 2

Au Cabo de Gata

Bateau Pierre Isleta 3b

La Isleta del Moro

Huebro Pierre vignette

Huebro, la montagne enchantée

Pierre-Nava-Guadix-4-copie-1

Guadix, les maisons troglodytiques

Rio Fardès

Le rio Fardés

22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 22:56

Voici à présent, le travail de Nicolas DÜRR, qui arrive à pas de géants à une expression très personnelle s’équilibrant entre réalisme lyrique, et description formelle très souvent empreinte de poésie.
Dans cette petite série des amis (es) stagiaires ou anciens (nes) stagiaires s’étant « illustrés (es) » au cours des derniers mois, je pense que Nicolas se situe dans la catégorie des carnettistes qui travaillent avec acharnement (sur le terrain bien sûr, comme tous les précédents (es) camarades cités (es) ici), et dont le travail ne peut qu’aboutir à des résultats édifiants, pour un «démarrage» aussi récent que le sien, dans le domaine des carnets de voyages.
Plusieurs d’entre vous connaissent d’ailleurs son travail par Internet (particulièrement à propos de ses articles et carnet sur le Canal du Midi), et ses articles publiés sur son blog (voir  ici) ou celui de « Croqueurs de nature» blog créé avec son camarde Jean-François (dont je vous reparlerai certainement un jour, car lui aussi s’est lancé dans l’aquarelle et les carnets de voyages), mais Nicolas s’est distingué cette année par l’aboutissement de plusieurs carnets, dont celui de l’Île Maurice, qui représente un très intéressant (et important) travail de terrain.
Je vous invite donc à découvrir les aquarelles et croquis de Nicolas, à le suivre avec moi ci-dessous dans quelques-uns de ses voyages récents, et à lui dire comme moi : bravo Nicolas, fais-nous encore de superbes «instantanés» des endroits que tu aimes, amène-nous avec toujours autant de créativité sur tes chemins de traverse !

Extraits du carnet de voyage à Marrakech de Nicolas DÜRR :

Nicolas marrakech 1

La Koutoubia : cela vous rappelle quelque chose, je suppose, car si vous êtes allé à Marrakech, vous ne pouvez pas l'avoir ignorée ?

Nicolas Marrakech 3

Et le jardin Majorelle ? Ses bleux et ses verts sont indissociables des rouges de la ville ...rouge, justement !

Nicolas Marrakech 4

Là, un panoramique s'imposait, car aborder les ruelles de la médina en entrant dans son intimité sans se perdre au milieu de ses dédales, était la meilleure façon de la présenter !

Nicolas Marrakech 6

Vous voyez où elle est cette adorable rue si animée ? ...Moi, je la reconnais, je me demande même si ce petit âne transportant sa charge, je ne l'y ai déjà croisé !

Nicolas Marrakech 2

Et les portes et les fontaines, toujours aussi belles, dans tous les quartiers : on ne se lasse jamais de passer avec elles de l'ombre à la lumière toute la journée...

Nicolas Marrakech 5

C'est sans doute depuis les terrasses dominant la ville, qu'en plongeant son regard jusqu'à ses remparts, et bien plus loin jusqu'aux neiges de l'Atlas, on comprend combien son âme peut nous transporter dans un "ailleurs" empreint d'abord, d'intemporalité...

Nicolas Marrakech 7

Une fenêtre ou une porte qui s'ouvre, la subtile vibration d'un moucharabieh, c'est également un voyage qui commence toujours par l'étrange et bouleversante confrontation d'un mystère, quelquefois d'un secret, et de la réalité...

Nicolas Marrakech 9

Ne quittons pas Marrakech (en suivant Nicolas), sans un dernier regard comme il le fait, sur la haltière silhouette de sa grande mosquée, celle de la Koutoubia, la si bien nommée !


Extraits du carnet de voyage à l'Île Maurice de Nicolas DÜRR :

Nicolas Maurice 8

Quoi de plus beau que de rêver, d'y être déjà par la pensée, lorsqu'on surveille la montre, en regardant derrière la vite, en attendant d'embarquer ?

Nicolas Maurice 2

La vie là-bas, grouillante aussi, comme là, sur le marché si coloré de Port Louis...

Nicolas Maurice 3

Ambiance d'images empreintes d'histoire, de chaleur écrasante et d'ombres rafraîchissantes, quoi de plus paisible et poétique, lorsque fleurs éclatantes et palmes verdoyantes veulent s'en mêler ?

Nicolas Maurice 1

Passons de "l'autre côté" : on y est déjà sous les arcades, comme entre deux mondes, où là aussi, le temps s'est arrêté...

Nicolas Maurice 6

Encore une histoire d'ombre et de lumière, déjà un peu plus loin, on devine, toute proche, l'ambiance de la forêt...

Nicolas Maurice 5

La voici justement, luxuriante, riante, lumineuse, mystérieuse, bruyante de mille chants d'oiseaux, de cris d'animaux invisibles, lointains et proches à la fois, qui se cachent dans les rayures du soleil et les étages de verdure qui dessinent sur nos têtes un kaléidoscope en 3D !

Nicolas Maurice 4

Retour à Port Louis pour revenir près des rivages à l'ombre des maisons colorées, pour se projeter dans d'autres rêves,

Nicolas Maurice 7

...Qui commencent déjà dans la baie, invitant à d'autres voyages, de nouveaux départs vers d'autres contrées...




Partager cet article

Repost0
22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 10:36

J'ai aujourd'hui le plaisir de vous communiquer la très prochaine exposition qui se déroulera à la Ferme de Corcelle, chez mon amie Arlette PASCAL, plasticienne, aquarelliste, sympathique camarade stagiaire et carnettiste, mais surtout dynamique animatrice et talentueuse pédagogue de ce bel atelier bourguignon.

1 expo

Je lui laisse la parole :

"Après l’exposition "papiers bavards" en 2012, le groupe a exploré le thème de la rue.  Ce lieu de passage que nous empruntons souvent distraits ou tendus vers un but nous a semblé un espace propice à voir différemment, à observer le quotidien qu’on ne voit plus, à transformer le banal en insolite.

Travail individuel ou collectif, les approches ont été multiples :

La rue lieu de circulation, d’échange, de mouvement 

Tout ce qui constitue une rue (mais qu’est ce que c’est déjà ?), les matériaux urbains

La rue et ses travaux

La rue et ses passants, les foules, les évènements

La perspective, la diversité des rues, la signalisation, notre rue

La poésie des regards de chaussée (plaques d’égouts)

Le rythme graphique des fenêtres

Les graffitis, les traces diverses, la grisaille voire les dégradations….

Peut être a-t-on délibérément oublié les voitures pour ne s’attacher qu’au lieu, espace de traversée que l’on peut consommer différemment, avec un autre regard.

On prend une rue ou on l’emprunte, on la coupe ou on la traverse, on s’y rend, on la monte, on la descend. On y reste que si l’on y vit. Nous avons seulement voulu nous y arrêter un peu, le temps de collecter des sensations et des émotions.

Pour cette exposition, les Arts Musants ont invité Chahub, artiste plasticienne à se joindre au groupe ses "rues au fil des cartes" apportent  un autre regard sur l’espace urbain et ses circulations."


Alors, si vous passez par la Saône et Loire début mars, ou vivez dans cette région, ne ratez surtout pas l'exposition "Les ArtsMusants sont… à la Rue", et si vous rencontrez Arlette, transmettez-lui toutes mes amitiés !

Ateliers de La Ferme de Corcelle

7 rue du Pont

71880 Châtenoy le Royal

ateliers.ferme.corcelle@orange.fr

www.ferme-de-corcelle.over-blog.fr

Partager cet article

Repost0
21 décembre 2013 6 21 /12 /décembre /2013 22:02

Nous découvrons aujourd’hui le travail d’Anne-Marie MARY, qui s’est elle aussi particulièrement distinguée au cours de l’année.

Dans cette petite "série" des amis (es) stagiaires ou anciens (nes) stagiaires s’étant «illustrés» au cours des derniers mois, Anne-Marie, tout comme Dominique VILLARD, Anny de La FOUCHARDIERE, Ling PERRELET ou Pierre NAVA, représente bien cette catégorie de carnettistes qui travaillent entièrement sur le terrain lors des carnets de voyages, avec rapidité et sûreté, et qui honore cette démarche que j’essaie de transmettre dans les stages depuis des décennies, du travail réalisé sur le motif, au «plus près» de l’action, des êtres et des choses, en allant directement à l’essentiel, en «perdant» le moins de temps possible .
Non pas que je méconsidére le travail d’atelier, loin de moi cette pensée (d’autant plus que je l’utilise moi-même régulièrement pour «étoffer» le travail de terrain et compléter le carnet de façon plus élaborée), mais tout simplement parce que le travail sur le motif apporte des joies inconnues au travail d’atelier, ne serait-ce que par les rencontres parfois magiques qui se produisent généralement lors de ce travail sur le motif.
Rencontres qui sont très différentes de celles des gens qui viennent vous voir à l’atelier ou en exposition. Sur le terrain, on est au contact de «la vraie vie», ce qui change tout !
Anne-Marie MARY, donc, peut être fière de cette aptitude (je dirai même cette facilité) qui lui permet d’aborder n’importe quel sujet avec une aisance d’expression et une rapidité exemplaires.
Cela lui a valu en septembre dernier au concours de Carnet de Croquis organisé par "Les Pinceaux de Cocagne" sur le secteur des Pays de l'Agoût, le 1er Prix pour son carnet de voyage «Pays de Lautrec» (une magnifique région dont je vous reparlerai un jour), succès d'autant plus appréciable qu'il se rajoute à un 1er prix précédent, ayant eu pour point de départ celui-là, la ville d'Albi !
Mais le talent d’Anne-Marie (découvrez sa galerie ici) ne s’arrête pas aux limites de notre région : c’est une grand voyageuse qui parcourt le monde avec de nombreuses escapades fort loin de l'Hexagone tous les ans, et c’est avec plaisir que je vous laisse découvrir ci-dessous quelques pages extraites de ses carnets de l'année.
De toi aussi je suis fier, Anne-Marie, continue sur la lancée, tant pour tes carnets que pour tes aquarelles et peintures, qui font un très beau «tout», ils te ressemblent bien !

Pays de Lautrec 2

Voici un pigeonneir typique de la région de Lautrec (ce n'est pas loin de Toulouse), extrait du carnet de voyage en Pays de Lautrec d'Anne-Marie.

Pays de Lautrec 1

Grange ou cabanon de jardin de pays de Lautrec croqué par Anne-Marie Mary.

Pays de Lautrec 3

Un de ces devants de fermes comme je les aime tant dans le Sud-Ouest : un moment paisible empreint de soleil et de douceur, rapidement saisi par Anne-Marie, en face du pigeonnier d'angle...

corée du sud019

L'une des caractéristiques du carnettiste est d'avoir un oeil que sur autre chose que ce que l'on dessine au moment ou l'opportunité de changer de motif se présente : c'est ce que fait à merveille Anne-Marie dans cette page de son récent carnet de Corée du Sud, avec ce croquis de "personnage téléphonant", plus "vrai" que la meilleure des photos !

corée du sud047

Dans cette autre page de ce carnet c'est la photo qui prend le premier plan par le biais du collage, renvoyant au dessin de l'escalier invitant à monter sous les colonades, et à "entrer" littéralement dans le dessin, ...on a envie de voir les pages suivantes !

madagascar023

Nouvelle invitation au voyage, son carnet de Madagascar : ici c'est le choix du gris évoquant le calcaire de la roche autant que la composition du motif, qui donnent tout son sens à cette image, invitant le lecteur à franchir après elle ce pont suspendu...

madagascar080

Une de ces rencontres magiques, évoquées plus haut : une petite jeune fille venue voir Anne-Marie dessiner. Approche sobre et sensible du portrait de terrain, si difficile à réussir pour en rendre l'expression sans le moindre repentir !

madagascar030

Habitat traditionnel de Madagascar, où la force du carnet est ici révélée par Anne-Marie avec des sensations faciles à percevoir (chaleur du soleil opposée à la fraîcheur des ombres et de la verdure) : facile à percevoir certes, mais pas à traduire, d'une aussi simple et "vive" façon !

Partager cet article

Repost0
16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 08:30

Aujourd’hui, je continue de partager avec vous le succès de quelques-unes et uns d’entre-vous, qui se sont particulièrement distingués au cours de l’année.
Du talent encore (et là il en fallait pas mal), car c’est dans le cadre d’une course au large, que Dominique a réalisé son carnet, un carnet de synthèse réalisé en très peu de temps et des conditions plus que difficiles, qu’elle vous offre dans sa totalité !
Je vous le gardais pour la fin de l’année, il est le reflet d’un parcours vraiment sportif, résultat d’un travail fait autour de la course mais aussi en pleine mer, avec notes écrites, dessins, puis découpages et collages assemblés, parfois réalisé entre deux manœuvres de nuit comme de jour depuis Morlaix (belle étape) et pas mal de rafales de vent jusqu’à Guernesey, enfin retour par Perros Guirec, terminé dans la houle et les embruns...
Bravo Domi, je suis fier de toi, je constate que ce que nous avons pu voir dans l’adaptation carnettiste à toutes les conditions de travail pendant les stages, t’a vraiment servi ! 
Dominique VILLARD
Son regard s’attache à ne traduire que l’essentiel, mais dans l’apparente simplicité de ses carnets, c’est dans le vif de l’action que nous sommes plongés, avec des sensations et des émotions intraduisibles, qui, en nous sautant aux yeux et au cœur (plus encore si on feuillette rapidement le carnet après l’avoir lu une première fois), nous emportent plus loin dans l’aventure.
Ce type de carnet est l’exemple même des «carnets d’instants fugitifs recomposés», les moins faciles à réaliser car il faut tout traduire « à chaud», afin de mieux immortaliser la quintessence de l’éphémère, un peu comme ces instantanés photographiques qui disent mieux qu’un long discours toute l’intensité de la vie.
Les collages assemblés et l’ajout de coupures de journaux apportent une vision «éclatée» puis «recomposée» de ces instants d’exception, qui, mis bout à bout, redonnent tout son sens à la notion d’action et de mouvement, dans la durée…
En cliquant sur le carnet vous pouvez le mettre plein écran et avec la loupe en voir tous les détails : Carnet course au large Dominique VILLARD

Partager cet article

Repost0
14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 09:40

Comme tous les ans en cette fin d’année, je partage avec vous, le succès de quelques-unes et uns d’entre-vous, qui se sont particulièrement distingués au cours de ces dernières semaines. Que celles ou ceux que j’aurais oubliés (es) me pardonnent et me renvoient textes et visuels, afin que tout le monde en profite avant Noël ?
Amis (es) stagiaires ou anciens stagiaires exclusivement (pour l’instant), qui ont bien voulu m’avertir (avec les documents voulus pour que je puisse en diffuser l’information), d’une exposition, d’une publication, ou de la réalisation d’un carnet de voyage hors du commun, ce qui prouve que le talent non seulement s’apprend mais se travaille, et que vous êtes nombreux (ses) à réussir dans votre parcours d’aquarelliste, de carnettiste, vos efforts, votre persévérance et votre travail n’ayant pas été inutiles, je vous en félicite chaleureusement.
Du talent vous en avez toutes et tous !
Quant à moi, je suis très heureux de vous avoir aidés (es) de mon mieux, soutenus (es), encouragés (es) chaque fois que ce fut possible à l’occasion d’un stage ou d’une rencontre informelle, sur nos chemins créatifs.
Découvrons à présent quelles heureuses surprises vous nous avez réservé :


Anny de La FOUCHARDIERE


Son regard à la fois profond et attentif sur le monde qui l’entoure, rend encore plus intéressant le parcours de ses carnets, la découverte de ses aquarelles.
Au 17ème Salon d'automne des peintres de l'atelier Alizarine de Poulx, près de Nîmes, les 23 et 24 novembre dernier,  elle a gagné le premier prix du Jury (le grand prix le plus convoité dans cette manifestation qui compte parmi les rencontres d’automne des plus attrayantes du Gard), voici son aquarelle primée, et le panneau qui lui était réservé :
photo1er prix du Jury de au 17ème Salon d'automne des peintres l'atelier Alizarine de POULX


photo 1Les aquarelles d’Anny de La FOUCHARDIERE au 17ème Salon d'automne des peintres l'atelier Alizarine de POULX


Anny de La FOUCHARDIERE expose en ce moment jusqu’à la fin du mois au salon de thé LA PETITE FADETTE, 34 , rue du grand couvent à NÎMES (c'est dans l'Écusson près de la coupole non loin du parking), un très bel ensemble d’aquarelles sous le titre « MÉMOIRE DU JARDIN ».
De belles images tendre et coloré de son jardin, qui illumine sa mémoire jusqu’au prochain printemps, et qu’elle nous offre avec générosité, pour nous délecter à notre tour des fleurs et des fruits de la belle saison. Une exposition à aller voir absolument !
Anny 3Une des jolies fleurs du jardin d’Anny qui donne envie de découvrir l’ensemble des aquarelles de cette superbe exposition.

Ling PERRELET


C’est aussi depuis longtemps que je connais Ling…
J’apprécie beaucoup sa façon de voir le monde, et d’aller à la rencontre des êtres et des choses. Il y a une grande poésie dans son approche carnettiste des lieux où se produisent ces rencontres, dans sa manière de les traduire, et je repense souvent à Gauguin et à Matisse, quand je parcours ses carnets de voyages : j’y retrouve une délectation commune du chatoiement des couleurs lié à la pureté du trait.
Avec « Equateur 2013 » (et Galapagos), elle s’est particulièrement distinguée aux derniers rendez-Vous des Carnets de Voyages de Clermont-Ferrand, puisqu’elle faisait partie des nominés sélectionnés pour le prix Vulcania de la Route des Carnets 2013 !
Ling Perrelet 1Le Chimorazo émergeant de ses brumes dessiné par Ling PERRELET, extrait du carnet « Équateur 2013 ».


Ling Perrelet 2Une autre page extraite du carnet « Équateur 2013 » de Ling, où chaque motif, chaque trace de mémoire, nous entraîne dans un fabuleux voyage…


Je précise que Danny WAYGOOD faisait aussi partie des nominés pour ce même concours !
Bravo, félicitations à toutes les trois, et à très bientôt pour la suite de ces billets consacrés à la réussite de quelques-uns (es) d’entre-vous, qui m’avez suivi sur les chemins de France, d’Europe, d’Afrique du Nord, ou à l’autre bout du monde, et êtes ou avez été à l'honneur ces derniers mois, avec des créations personnelles, bien à vous…

Partager cet article

Repost0
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 23:01

- Cette très belle aventure de l’édition du livre «L’Aven aux Merveilles», qui s’achève avec la fin du tirage maintenant en cours d’épuisement de cet ouvrage (hé oui, toute l’édition est déjà presque entièrement partie !), marque-t-elle aussi la fin de l’épopée de l’Aven Noir ?
Certainement pas, comme je le disais dans une récente newsletter !
Je vous invite à cliquer sur ce lien pour aller sur le site du Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, pour voir un très bel article consacré à ce classement par décret publié au Journal Officiel il y a un an déjà (mais dont je vous réservais l’information pour aujourd’hui, car je voulais vous garder le meilleur pour «l’après» publication de mon livre, une autre façon pour moi et ce ne sera pas la seule, vous verrez, de remercier celles et ceux d’entre-vous qui le possèdent déjà).
S’il n’était besoin de le dire, ce classement prouve l’intérêt majeur de cette merveille naturelle, dont on n’a pas fini d’entendre parler…
En tout cas, mon livre s’inscrit dès à présent dans un plus large mouvement, où mon témoignage de carnettiste restera comme la mémoire d’un moment d’histoire unique pour la connaissance de l’un de nos plus beaux sites naturels, et de ses principaux acteurs.
Cela rend cet ouvrage plus précieux encore, et je voulais vous remercier de vous y être intéressés, car vous avez, vous aussi, contribué en très peu de temps à en faire un livre «rare».
Il n’y a plus maintenant que les librairies qui en ont l’exclusivité, où vous pouvez vous le procurer (voir leur liste dans l'article précédent).
Agregats-d-argileVoici une aquarelle qui n’est pas dans mon livre (je ne pouvais pas y mettre toutes celles que j'avais réalisées) : il s’agit d’agrégats d’argile excavés par des écoulements verticaux de gouttes d’eau (origine des anti-stalagmites, voir le livre), qui commencent à se calcifier…
Ce livre est donc à juste titre déjà considéré par certains collectionneurs comme une référence dans la bibliophilie spéléologique illustrée, et si vous le possédez, vous pouvez vous considérer comme un (e) bibliophile privilégié (e), plus encore s’il est dédicacé, appartenant au cercle restreint des personnes dont l‘achat prendra plus de valeur encore à l’avenir, puisque je n’ai pour l’instant pas l’intention de le rééditer avant un bon moment.
Car mon projet n’avait pas au départ une logique de profit, elle s’inscrivait au contraire dans la valorisation du travail accompli, souhaitant maintenir cette édition dans l’esprit d’une réalisation d’exception (c’est aussi le choix de la structure éditoriale naissante «Carnets Choisis»).
Merci également pour vos très nombreux compliments, ils me touchent d’autant plus qu’ils gratifient les efforts engagés pour la réalisation de cet ouvrage pendant tant d’années. Je ne parle pas de ma pratique et expérience spéléologiques, où je ne suis qu’un très piètre acteur, mais de ma constance (pour ne pas dire mon obstination) dans son élaboration, sans oublier les risques bien réels pris pour mener à bien ce travail au fond du gouffre (mes vertèbres cervicale s’en souviennent encore).
Je peux vous affirmer que travailler picturalement en conditions d’exploration spéléologique n’est pas une pratique courante, dans un milieu où en général, on ne prend pas de notes «artistiques», où on a autre chose à faire que de réaliser croquis, ou aquarelles (merci à la patience de mes copains) !
Ce fut sans remonter à la surface à chaque descente pendant plusieurs jours durant, assez difficile pour moi bien qu’au sein d'une équipe soudée et expérimentée dirigée par un explorateur très compétent, c’était généralement en zones totalement inconnues, souvent hostiles et instables (je repense à certaines trémies ou passages "arrosés"), toujours techniques, où les possibilités de secours en cas de problème étaient plus qu’aléatoires (ne serait-ce que pour la traversée de «La fissure de l’espoir», pour n’évoquer que ce passage)…
Vos compliments, j’aurai certainement le plaisir de les consigner dans un futur livre d’or, mais je ne peux dès à présent résister au plaisir d’ en faire partager quelques-uns à tous (es) les amis (es) qui me suivent sur ce blog (parmi tellement d’autres, je ne peux tous les citer) :
«Quel travail, mais aussi quelle passion, quelle vivacité, quel enthousiasme.. Nous découvrons sur tes pas ce monde karstique, ce monde où je ne suis jamais allée.»
                                Jackie
«Quel fantastique carnet, quelle somme de travail et d’informations ! …Ce fut un vrai défi que de peindre dans de telles conditions, et un tel sujet. Merci encore de nous accorder ce privilège de découvrir ce patrimoine exceptionnel et d’admirer tes aquarelles dans cette œuvre si unique…»
                                Elizabeth
«Ce n’est pas la moindre des choses que celle qui consiste à nous mener au seuil de cette expérience vécue dans les profondeurs de la terre et de la conscience : une béance entr’ouverte sur le mystère de la nature, sur son origine et celle de l’humanité qui en vient…» 
                                Gilbert
«Merci encore, et félicitations pour ce livre, les efforts réalisés avec tes amis spéléologues, la présentation même du livre, qui, décrivant les ténèbres de la grotte, n'oublie pas les villages et les habitants des Grands Causses. Le récit de cette aventure surprenante pour les aquarellistes est captivant, et ...je suis très fière de toi, mon «premier» professeur d'aquarelle»

                               Andrée
«Le livre est vraiment extraordinaire, c'est un très grand plaisir d'avoir cet ouvrage et d'en profiter…»
                                Cécile
«Nul doute que tes aquarelles vont me permettre de progresser et capucine et campanule m’accompagnent partout où je vais… Merci pour ton sens du partage et ta générosité.»
                                Gilles
«…Quelle merveille, c'est le cas de le dire! Quel travail, au delà de la beauté des aquarelles, l'importance du texte et la qualité de la mise en page, tout est rassemblé pour en faire une réussite. J'ignorais que tu étais aussi écrivain Alain, …c'est vraiment l'ouvrage d'une vie ou du moins d'une extraordinaire aventure.»
                                Dany
«…Il n'y a pas sur nos rayons ( plus de 11.000 entrées ) d'ouvrages qui ressemblent à ce que tu as réalisé . Même hors de nos frontières, je ne vois pas d'équivalent . Alors, on tient à te féliciter . Ce regard différent que tu portes sur le monde souterrain va faire beaucoup de bien à tous ces « spéléos » qui bouffent de la classique au kilomètre et ne savent plus prendre le temps de savourer ce merveilleux spectacle de la nature qui s'offre à nos yeux éblouis.»
                                Gérard (spéléologue et bibliophile)


Pour terminer ce billet, je dédie ces propos amicaux et enthousiastes à la cavité de l’Aven Noir, à son inventeur et à tous les acteurs de l’exploration dont je parle et dont je trace le portrait dans ce livre (y compris les pionniers), à cette région magnifique de gorges et grands causses, à ses villages authentiques, à ses habitants : ce sont eux les véritables héros de cette aventure, je n’en suis que l’humble rapporteur !

J'ai aussi une pensée de gratitude particulière envers la ville de Nant, ses élus, les propriétaires des terrains de la cavité, et l'Office du Tourisme de cette ville, qui m'ont soutenu et aidé dès le départ, pour mener à bien la réalisation de cet ouvrage.


À présent que les objectifs que je m'étais fixés pour mettre en valeur dans ce travail cette si belle région, les personnages que j'y ai rencontrés, ainsi que l'une de ses plus extraordinaires merveilles sont atteints grâce à vous, je vais pouvoir passer à la finalisation du programme de mes stages aquarelle et carnets de voyages 2014, dont je vous reparlerai bientôt...

Partager cet article

Repost0
27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 21:31

Dans «écholocation», il y a «écho». Vous allez voir à la fin de la vidéo, la relation qu’il peut y avoir entre une peinture évoquant le cheminement d’une chauve-souris dans les profondeurs karstiques, et l’écho d’une incroyable découverte, annoncée dans un quotidien trouvé sur une table de restaurant.
Une nouvelle qui a complètement modifié le cours de mon existence ces huit dernières années, m’entraînant dans une véritable aventure, dont je relate l’histoire dans un carnet réalisé au jour le jour, et qui fait l’objet d’un nouveau livre, publié très prochainement…
Mais que je revienne à la petite surprise que je vous avais promise lors de mon billet précédent : c’est non seulement, la toile ci-dessous (que j’ai le plaisir de vous faire découvrir), mais aussi, celle du catalogue de l’exposition dans laquelle on a pu la voir avec 27 autres œuvres d’art contemporain (peintures et sculptures principalement), exposition qui vient de se terminer.
Pourquoi Millau me direz-vous ?
- Parce que cette charmante ville (surtout connue bien au-delà de nos frontières pour son célèbre viaduc), fut cette année, la capitale européenne de la spéléologie, à l’occasion du 8ème Euro forum de la discipline, et du cinquantenaire de sa Fédération française, un évènement scientifique, sportif, environnemental et une rencontre internationale, dont j’ai déjà eu l’occasion de vous parler ici.
La manifestation, organisée par les Comités Départemental Aveyron et régional Midi - Pyrénées de Spéléologie et la FFS avec le soutien de la ville de Millau, les Instances sportives au plus haut niveau et le Département de l’Aveyron, fut une magnifique réussite. Elle s’enrichit pour la première fois d’un concours d’art contemporain particulièrement intéressant, dont l’initiative revient en premier lieu au Comité Départemental de Spéléologie, dont le dynamisme n’a d’égal que l’action fructueuse et originale.
Le thème en était la chauve-souris, ce concours s’adressant à tout artiste plasticien européen confirmé et professionnel, le nombre des artistes sélectionnés étant limité à 28 correspond aux 28 fédérations européennes de spéléologie participant au congrès. On n’avait le droit de ne présenter que deux œuvres (une seule pouvant être retenue), quant au jury, il était composé de professionnels des milieux artistiques et culturels, ainsi que de représentants du monde spéléologique. Chaque œuvre devait être accompagnée d’un cartel présentant l’objectif et l’intention artistique la définissant.   
Echolocation karstique«Écholocation karstique», Acrylique et technique mixte sur toile (sable dolomitique, pigments naturels, liants acrylo - vinyliques).
Cette toile est une réflexion sur la possible «visualisation» de la perception des espaces hypogés karstiques par l’écholocation d’un chiroptère .
Cette tentative d’une «visualisation»  du monde des profondeurs à partir d’une «mémoire supposée des espaces hypogés» de l’animal, se traduit dans la conscience que nous pourrions en avoir par une vision énigmatique, mystérieuse et symbolique des milieux souterrains .
En même temps que cette «visualisation» met en valeur leur importance dans les équilibres naturels (écosystèmes, hydrogéologie, etc.) à travers les interactions endokarst - exo karst (symbolisées dans la toile par le vol et la vie de la chauve-souris à l’intérieur et à l’extérieur des cavités souterraines), ce sont les archétype de la matrice maternelle, de la caverne des mythes d'origine, de la renaissance et de l'initiation qu’elle évoque .
Quoi que très schématisé (ou traduit par signes) le chiroptère plusieurs fois présent dans la toile est le messager des énergies telluriques, des forces magiques ou «extra-naturelles», établissant un lien vivant  et extra - sensoriel (délié de toute vision «formelle») entre la terre et le ciel, le monde de l’intérieur et l’extérieur, le connu et l’inconnu, le visible et l’invisible, l’occulte et le révélé, le passé, le présent et le futur .
Comme dans le cas de la lumière inactinique utilisée pour éclairer une chambre noire afin de développer en noir et blanc, la couleur rouge du fond de la toile a pour rôle la «mise en valeur» de la «visualisation» des mondes souterrains révélés par l’écholocation de la chauve-souris .
Elle évoque également un creuset matriciel, un espace d’accomplissement allant de la naissance obstétricale aux rites de la puberté et une force de régénérescence où peut se perpétrer le mythe du Phénix (symbolisé par le signe «phi» de l’ancien mot grec «phoinix» en bas à gauche de la toile), un espace séparant les temps géologique des profondeurs karstiques de nos propres notions de durée, un espace que le seul mammifère doué du vol actif est capable de franchir depuis plus de 50 millions d’années …
Voici à présent en complément de ma "petite surprise", le catalogue de cette exposition «Rat d‘Art Volant», (manifestation d’excellent niveau, qui vous donnera une idée de sa teneur jusqu’au 29 septembre au beffroi de Millau), cliquez sur son image ci-dessous, pour l’ouvrir et le télécharger en PDF (à ne pas faire si connexion Internet lente et plugin navigateur inactif):
Affiche expo 1Parmi toutes ces œuvres celles qui ont été primées au final sont les suivantes :
Prix de la ville de Millau pour la catégorie "sculpture" décerné à Double Je pour son oeuvre "le monde allant vers"
Prix de l'office du tourisme de Millau Grands Causses pour la catégorie "œuvres picturales et apparentées" décerné à Sophie Vigneau pour son oeuvre "Envol"
Prix résultant du vote du public décernés par ordre alphabétique à:
-Alain Courtaigne pour son oeuvre "Cavernicoles"
-Anne Deltour pour son oeuvre "Echappée Belle"
-Sophie Vigneau pour son oeuvre "Envol"
Mais je reviens à ma toile : par-delà cette exposition, elle représente symboliquement bien plus qu’une sélection à un concours et une exposition de plusieurs mois.
C’est la matérialisation informelle de la fin d’une aventure qui se termine par la réalisation d’un livre, une belle histoire dont vous verrez le début dans cette vidéo, et que je développe dans le livre en cours de parution, je vous le présenterai dans le prochain article.
Cet ouvrage, un carnet de découvertes et d’exploration dont l’élaboration n’avait jamais encore abordé un tel sujet à travers dessins, croquis et aquarelles, vous emmènera tout au long des sept années où je l’ai réalisé, à la rencontre d’un patrimoine aussi riche que celui évoqué dans mon «Aveyron, carnet de routes», de personnages passionnants, de grandioses paysages, d’une nature préservée, et d’une aventure à la fois scientifique, humaine et sportive, où le mot «spéléologie» évoque aussi une réflexion sur le sens des beautés la nature et du regard des hommes qui ont pour charge de la transmettre et de la préserver.
Alors, avec la parution de ce livre, dans le prochain billet, c’est à une naissance que je vous inviterai !

Partager cet article

Repost0
17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 22:25

Centre Presse Aveyron est le principal journal rouergat.

Je fête à travers lui aujourd’hui un anniversaire, qui, vous le voyez en fin d’article et dans ma vidéo, préfigure déjà un nouvel acte de naissance…

Mais si le journal préféré des ruthénois m'honore d'une pleine page dans l’un de ses récents numéros (voir plus ici, sur le site du journal), c’est que ma passion pour ce beau département m’a menée par le biais de l’aquarelle, à lui consacrer beaucoup de mon temps et à contribuer à en révéler les charmes secrets bien au-delà de ses limites administratives.

Centre Presse le 24-07-2013Cette sympathique page du quotidien Centre Presse est pour moi plus qu’un simple article dans les annales d’un été, allant rejoindre mes dossiers de presse : elle représente la continuité d’une époque avec le début d’une autre, un anniversaire, et préfigure en même temps un acte de naissance …qui sera sous le signe du merveilleux bien sûr, vous le constaterez bientôt !
Voici donc quel anniversaire je fête, évoqué dans mon dernier article : la parution de mon livre « Aveyron, Carnet de routes » il y a 8 ans déjà, ouvrage qui est toujours aussi apprécié malgré les années !
Le tout dernier tirage sera bientôt épuisé, et je ne sais pas du tout si mon éditeur le réimprimera malgré son succès, mais si j’en fête ainsi l’anniversaire, c’est que cet ouvrage marque un tournant dans la publication de mes carnets destinés au grand public, puisqu’ils étaient jusqu’à ce moment-là distribués par mes différents éditeurs sous forme de coffrets en tirages limités (bien avant la "mode" des carnets de voyages), et je n’avais aucune idée de la façon avec laquelle  ils allaient être acceptés par les lecteurs à bien plus grande échelle, sous forme de livre.
Couverture Aveyron, carnet de rtePremière de couverture, voici comment le site «fnac.com» résume l’ouvrage :
«Regard différent et nouveau sur un département qui fait figure de province à lui seul. À travers ses carnets de croquis et d'aquarelles, Alain Marc nous fait découvrir l'Aveyron autrement. L'artiste peintre nous invite à la rencontre d'un patrimoine, mais aussi de personnages singuliers, dont certains sont très peu connus malgré leur intérêt et leur originalité.
Dans sa peinture, Alain Marc nous révèle un univers insoupçonné : ses toiles expriment un voyage aux sources de l'art, magiques et bouleversantes, faites de matériaux bruts et précieux intimement mêlés, de charges minérales, de signes et d'évocations comme exhumées des strates insondables du temps. Un carnet de routes réalisé tout au long des saisons à travers les paysages, les villes et villages de l'Aveyron, par l'aquarelliste Alain Marc, très connu et apprécié des Aveyronnais dans et hors le département (360 000 aveyronnais en région parisienne). »

Bien que l’ouvrage ne se trouve plus dans nombre de librairies, balayé par les dernières nouveautés, les grandes enseignes le vendent encore (au moins sur Internet), et il est amusant, au moment où il risque de ne plus être réédité, d’en suivre la valeur selon les sites (son prix réel est actuellement de 30,50 €) : 

- Amazon.fr : il ne reste que 7 exemplaires vendus 28,98 € chacun
-  fnac.com : davantage d’exemplaires en stock, même prix de vente
- librairies AbeBooks.fr : ici l’ouvrage est considéré comme livre de collection (ce qu’il deviendra de toute façon à l’arrêt de sa publication), et on le trouvait à 32 € chez  Deastore à Rome (aujourd'hui épuisé dans cette librairie), à 61,44 € chez Nomade aux Mesnuls (...où il était il y a 8 jours à 33,91 €), ou à 47,65 € chez  Revaluation Books au Royaume Uni (hors frais d'expédition)…
Je ne continue pas ma liste qui pourrait vite devenir assez longue, mais si l’on se fie à ces dernières librairies qui misent sur la valorisation des beaux livres, on a intérêt à en acheter tant qu’il y en a encore, et à suivre leur «cote» comme on suivrait celle d’une œuvre d’art (toutes proportions gardées bien sûr), en se réjouissant de leur achat si on en possède déjà !
En tout cas, il m’a fallu cinq ans pour réaliser ce carnet et un an de plus pour lui trouver un éditeur.

Mais le temps est passé très vite depuis, et s’il reste présent sur le marché du livre depuis 8 ans, je ne suis pas resté les bras croisés depuis pour autant, et j’aurai bientôt le grand plaisir de vous faire découvrir mon tout dernier ouvrage !
Ce dernier m’a demandé bien plus de travail et d’efforts que le précédent (mes lectrices et lecteurs savent que je n'aime pas le travail "bâclé", réalisé dans un seul but commercial et pour "surfer" sur une tendance à la mode, qu'il me faut du temps pour élaborer un vrai travail carnettiste), mais je pense que c’est une belle réussite d’autant plus originale et rare, qu’il n’a jamais été réalisé de livre de ce genre sur le sujet qui en fait l‘objet.
…Mais c'est une surprise que je vous réserve pour bientôt, je vous invite à souffler avec moi pour l’instant, les huit bougies « d’Aveyron, carnet de routes ».

Partager cet article

Repost0
9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 15:12

J’attendais ce début de semaine, pour vous offrir, par épisodes se situant dans le suivi des articles précédents, un premier petit bout du « merveilleux » que je vous avais promis lors de notre séance d’aquarelle au Taj Mahal…
Aujourd’hui, du Bonheur au Lison, nous découvrons un point commun : le parcours souterrain d'une rivière à travers le karst, se terminant par une abondante source qui jaillit au grand jour.
Je vous emmène donc découvrir la très belle source du Lison, dans l'esprit de nos rencontres picturales avec des lieux forts, générateurs de mystère et de beauté, porteurs de rêve et d'émerveillement.
Vous verrez dans les prochains épisodes, ce dont à quoi cette nouvelle découverte va nous amener, d'aussi fantastique qu'inattendu...
Source LoueAvant la source du Lison, nous nous étions arrêtés avec mes amis (es) stagiaires du mois de juillet dernier, à la source de la Loue et dans son cadre grandiose (malheureusement bien défiguré par les aménagements « touristiques », …ah, mon Dieu comme c’était romantique et beau avant l’installation de la passerelle, l’abattage des arbres et l’impossibilité d'accéder aux ruines parsemant le lit de la rivière !), pour un exercice de croquis aquarellé rapide (pas plus de 10 mn si possible), si important dans la maîtrise des esquisses de carnets.
En attendant, aviez-vous sans doute remarqué ma fascination pour le monde souterrain porteur des mythes les plus anciens de l’humanité ?
Pour moi, rien d’effrayant dans les «mystères d’outre - roche», créés, modelés, formés par le passage de l’eau, mais au contraire tout d’étonnant, captivant, fascinant, extraordinairement beau, et je peux même l’écrire car je le pense réellement : incomparable, magique, merveilleux !
En plus, il existe toujours une relation intime, profonde et mystérieuse entre les univers hypogés et le monde extérieur auquel ils sont liés, qui a le pouvoir de nous enchanter à la rencontre des deux.
Source LisonLe motif de ma vidéo tel que je l’ai si souvent dessiné au cours de tant d’années où je suis venu trouver l’inspiration auprès de la source du Lison…
Ce qui fait la force et la beauté d’un terroir, c’est justement ce qui en constitue le socle et l’assise invisible, en charpente la perception spatiale, en caractérise le paysage, en influence la nature et les écosystèmes, en détermine les comportements humains les plus ancestraux : son essence minérale, ses particularités géologiques, la sève de ses racines cachées les plus insoupçonnées !
- Ne pensez-vous pas qu’une bonne fée a dû se pencher à sa naissance sur la source dont l’image est là notre sujet ?
- Ne ressentez-vous pas en la regardant (plus encore en la dessinant), que cette eau jaillissant de la roche, nous apporte des visions de cascades paradisiaques venues du fond des âges, aux pouvoirs étranges peut-être miraculeux, comme si notre imaginaire ne pouvait se détacher des symboles de vie, de purification et de régénérescence portés par l’abondance et la puissance de l’eau jaillissant de la roche ?
Alors que la rivière naissante se mêle à la lumière du jour, emportant sa fraîcheur vers les vallées brûlantes sous les feux de l’été, et avant que nous nous retrouvions pour une nouvelle aventure faite de merveilleux (unique et extraordinaire, vous verrez à quel point), au coeur de ces terroirs où l’eau se perd dans la roche et sourd sur les galets, nous fêterons dans le prochain article un anniversaire qui n’est pas anodin, car ici, en fait, …tout est lié !
Enfin, pour terminer, voici ma vidéo :

 

Partager cet article

Repost0
3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 12:22

Me revoilà, pour continuer avec vous ma quête du Bonheur.
Bien sûr, en quelque sorte je l’ai retrouvé, mais ce n’est plus le Bonheur !
Souvenez-vous du début de mon histoire : je vous ai laissé il y a quelques semaine déjà dans l’incertitude du devenir d’E. A. Martel et de ses camarades, qui, après avoir échoué dans une première tentative d’exploration de la petite rivière souterraine, reviennent le lendemain 28 juin 1888 dès 8 h du matin, plus motivés que jamais, et s’enfoncent à nouveau dans la pénombre du labyrinthe de roche, en essayant de suivre le ruisseau.
Bramabiau VuillerDescente de la deuxième cascade de Bramabiau avec le fameux canot Osgood par E. A. Martel et ses compagnons, dessin du peintre Vuillier d’après un croquis de Théodore Rivière. E.A. Martel s’était entouré des services de G. Vuillier un très bon peintre qui refusait les assauts de la photographie et persistait à travailler de traditionnelle façon, dans l’esprit des plus grands illustrateurs de l’époque.
En ce qui nous concerne, nous nous étions quittés après avoir peint une aquarelle rappelant tout le mystère de cette souterraine disparition…
Aujourd’hui, nous retrouvons l’intrépide équipée, là où nul être humain ne s’est encore aventuré. Les heures s’écoulent, angoissantes pour tous les badauds venus assister à l’expédition, et qui attendent à l’extérieur, des deux côtés de la vallée.
Ce n’est qu’à 23 h 30 que Martel et ses compagnons arrivent dans « l’Alcôve »,  à la résurgence du Bonheur devenu « Bramabiau » (en occitan « le bœuf qui brame »), nom donné par les paysans à cette énorme source et à la rivière qu’elle engendre, à cause du sourd mugissement de ses cascades débouchant dans la vallée.
Martel est si profondément marqué par cette aventure qu’il consacrera le reste de son existence à l’exploration souterraine.

Il ne le savait pas, mais avec ses aventureux camarades il venait d’inventer la spéléologie !

 
Je vous emmène aujourd’hui réaliser une aquarelle dans ce qui fut il faut bien le dire, le berceau de la spéléologie : un univers fascinant qui je l’espère, vous donnera envie d’aller à sa rencontre sur les lieux mêmes des exploits d’E. A. Martel.

Si vous voulez vous-même découvrir cet extraordinaire milieu souterrain, vous pouvez sans le moindre risque, à l’occasion d’une visite guidée souterraine magnifique, sans effort ni difficulté lors d’une superbe promenade, avoir à votre tour une idée de ce qu’ont pu ressentir E. A. Martel et ses compagnons d’exploration : pour cela rien de plus facile, rendez-vous au chalet d’accueil de l’Abîme de Bramabiau.
C’est une étape incontournable si pendant vos vacances vous traversez les Grands Causses ou les Cévennes et allez du côté du Mont Aigoual.
L’abîme est ouvert en avril - mai - juin de 10h à 17 h 30, en juillet - août de 9 h 30 à 18 h 30, en septembre de 10 h  à 17 h 30, et en octobre - novembre (jusqu'au dernier jour des vacances de la Toussaint) de 10 h 30 à 16 h 30. Prenez une petite laine (vêtements chaud quelle que soit la saison si vous êtes frileux - se -) car la température intérieure est de 10°C, vous pouvez même en faire profiter vos animaux préférés qui sont acceptés en laisse à l'intérieur de la grotte !
Pour en savoir plus je vous invite dès à présent à aller visiter le beau site de la rivière souterraine  http://www.abime-de-bramabiau.com/ où vous trouverez tous les renseignements complémentaires vous permettant de vous y projeter.
Sachez que l’Abîme de Bramabiau et sa rivière souterraine ont depuis toujours suscité une fascination particulière : à la fois mystérieux, impressionnant et grandiose, le lieu a inspiré nombre de légendes, oeuvres littéraires, cinématographiques et artistiques, vous devriez y éprouver de véritables émotions esthétiques. 
Quant à moi, je tiens à remercier toute l’équipe de l’abîme de Bramabiau pour l’autorisation donnée afin de réaliser ce reportage aquarellé, et à vous, pour m’avoir suivi jusqu’ici.
Si cette série de découvertes carnettistes hors des sentiers battus vous a intéressée, alors réjouissez-vous car j’ai l’impression que l’action ne fait que commencer…
Bramabiau Alain Marc…Sur les lieux du dessin de Vuillier et des exploits de Martel : si c‘est dans la réalisation de motifs de ce type que je trouve en ce moment le plus d’accomplissement, c’est parce qu’ils sont le trait d’union symbolique entre une épopée qui changea notre connaissance du monde, et la continuité d’une aventure d’exploration toujours d’actualité car il n’existe pratiquement plus de lieux encore inconnus sur notre planète que dans les profondeurs du monde marin et souterrain.
Pour moi, témoigner de ces explorations et m’y impliquer est bien plus passionnant que de réaliser un simple carnet de voyage (aussi captivant soit-il mais dont j’encourage et loue la pratique pour tout un chacun car c'est très valorisant), parce que je ne suis plus seulement spectateur mais acteur d’une aventure, où le mot « découverte » garde encore tout son sens, dans un monde où porter son regard ailleurs est devenu pour beaucoup une assez facile banalité.

 

Partager cet article

Repost0