Aquarelliste et peintre voyageur - En peinture, l'art de l'aquarelle est un mode d'expression qui va des carnets de voyages à la création de tableaux : en voici les différentes facettes inspiratrices, techniques et créatives selon Alain MARC ...
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- Les stages "carnets de voyages" sont une véritable immersion dans la pratique du carnet de voyage et de l'aquarelle sur le terrain, orientés "autonomie" ils sont ouverts aux stagiaires ayant assez de pratique pour en profiter pleinement . De la Provence au Jura Oriental et jusqu'en Andalousie, ce sont quelques destinations où vous pourrez aller en 2024...

- Tous les stages sont différents, n'hésitez pas à m'en demander les informations par courriel (voir plus haut) .

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Andalousies

«Andalousie, la Route d’Alain MARC», carnet de voyage de Pierre NAVA
Découvrez article après article en cliquant sur les vignettes ci-dessous le carnet spontané de Pierre m’accompagnant en Andalousie, et les «Petites Histoires vidéo» qu’il m’a inspirées :

La-Barca-1b-Pierre-Nava.jpg

Préambule

La Barca 2a Pierre Nava

L'étape de Peniscola

Andalousie b Pierre Nava

Sur la route de l'Andalousie...

Moulin-b Pierre-San Jose 2

Au Cabo de Gata

Bateau Pierre Isleta 3b

La Isleta del Moro

Huebro Pierre vignette

Huebro, la montagne enchantée

Pierre-Nava-Guadix-4-copie-1

Guadix, les maisons troglodytiques

Rio Fardès

Le rio Fardés

31 décembre 2013 2 31 /12 /décembre /2013 00:00

Avec la Princesse Bixia Yuanjin, nous entrons dans le monde merveilleux des divinités taoïstes profondément ancrées dans la mythologie chinoise, et toujours très vénérées.
Je voulais vous «offrir» la visualisation de cette peinture comme promesse et évocation de la vie en ce dernier jour de l’année, car si elle efface du passé tout ce qu’il peut nous transmettre de souffrance ou de maladie, son regard est tourné vers l’avenir, puisque, outre le fait de guérir, elle nous apporte de nombreuses promesses de fécondité.
Protectrice des femmes et des enfants, la Princesse des Nuages bigarrés (c’est aussi son nom), est assise sur un trône en fleur de lotus, et porte dans ses bras un enfant.
Coiffée de trois oiseaux aux ailes déployées, annonciatrice d’aube et de naissance, elle est légère comme l’air, entourée de nuages elle survole les lacs emportée par le vent, et dispense la pluie synonyme aussi de fécondité…    

Princesse Bixia Yuanjin

"Princesse Bixia Yuanjin" Acrylique et huile sur toile 81 x 65 cm
au milieu de ses nuages dorés.

Comme pour «Le territoire du Karst», si vous regardez intensément cette toile, vous aurez du mal à vous en détacher.
Plus que toute autre, cette déesse a un pouvoir bénéfique dont j’ai essayé de traduire le «magnétisme» à travers le regard de la princesse (ci-dessous), dont la partie gauche du visage, apparaissant derrière les nuages dorés, regarde l’avenir avec douceur et sérénité.
Le moins que je vous souhaite pour 2014 c’est qu’elle puisse vous protéger, et je vous dirai demain où se trouvent toutes ces toiles (et quelques autres qui ont eu la chance de les accompagner)… 

Princesse Bixia Yuanjin B

"Princesse Bixia Yuanjin", détail.

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30 décembre 2013 1 30 /12 /décembre /2013 00:00

Un territoire de karst, généralement, c’est un pays calcaire, fait de plateaux, canyons, falaises, vallées aux grottes et aux sources innombrables, où tout a commencé (au moins dans les régions tempérées en ce qui concerne la peinture pariétale des cavités souterraines naturelles, où prenait aussi en même temps racine, un certain sens de la spiritualité).
C’est l’évocation dans son étrange complexité, des mystères de la terre, de leur pouvoir magique, fait de puissance tellurique et de fécondité.
C’est aussi à travers cette toile un reflet de nos propres mystères, de notre histoire et de nos réalités, où chacun essaie d’avancer en essayant de résoudre l’éternel conflit entre doute et quête du sens, au milieu de questions qui resteront sans réponse dans la fulgurance de notre trop courte existence…

Le territoire du Karst

"Le territoire du karst" Huile sur toile 81 x 65 cm

Si vous regardez bien cette toile (qui a priori peut au premier regard vous rebuter), vous aurez du mal par la suite à vous en détacher… Par quel mystère, malgré nos souffrances, sommes-nous autant attachés à la vie ?

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29 décembre 2013 7 29 /12 /décembre /2013 00:00

Le hibou vient de traverser la paroi rocheuse, et il nous enveloppe de ses ailes protectrices en sortant de la nuit et du monde des songes.
La lune présente par les deux arcs de cercle inversés (pour la lune montante et descendante), le guide jusqu’à nous, pour nous indiquer les chemins magiques de la sagesse.
Il saura à son tour nous transmettre la clairvoyance, pour apprendre à avancer dans la forêt immense des signes inintelligibles que notre existence devra déchiffrer…

Le grand hibou

"Le grand hibou" Acrylique et huile sur toile 60 x 73 cm

Essayer de « comprendre derrière les apparences », est une question posée par cette peinture.
- Comment y voir plus clair au cœur de la nuit, si ce n’est en prêtant davantage attention aux « signes naturels » envoyés par le destin ?

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28 décembre 2013 6 28 /12 /décembre /2013 00:00

Il n’est pas de signe intelligible ou non, sur le petit cheval magdalénien et dans son environnement, sans intervention chamanique…
En le dessinant, le chaman entre en communication avec l’animal - esprit qui vit derrière la paroi, il entre littéralement dans le monde des esprits, où il dépasse la condition humaine profane.
En veillant sur les âmes de sa communauté, le chaman peut seul les voir, en interpréter les blessures ou possessions, en connaître la destinée…
Dans cet univers, où le sacré est toujours lié à un « au-delà » et passe par un rapport à la nature où l’animal joue un rôle considérable, le cerf est primordial.
Par sa ramure, il incarne la force, l’arbre de vie, les différents cycles naturel et spirituels. Il est associé au renouveau, à la fécondité. Plus que messager du sacré, il incarne la puissance, l’abondance et le rayonnement divin.
Pour le chaman, entrer « en communication » avec le cerf, se « transformer » en cerf, rétablit une archaïque solidarité mystique entre l’homme et l’animal. Il comprend son langage, il partage sa prescience et ses pouvoirs.
Le rouge qui englobe Chaman et cerf, n’est rien d’autre que le champ énergétique intense qui se manifeste par cette couleur.
Le rouge, en nous reliant à la terre nous relie à la vie, et nous emporte avec le chaman à la rencontre du cerf, dont nous pouvons partager les pouvoirs…
Chaman au cerf"Chaman au cerf rouge"  Huile sur toile  100 x 81 cm

Cette peinture est un questionnement sur la notion de pouvoir aujourd’hui, sur celle des rapports que nous entretenons avec la nature, et sur celle du sens de la spiritualité dans nos sociétés, où les valeurs essentielles se sont transformées, perdant souvent leur sens premier…
- En deux mots, n’est-ce pas notre propre manière de penser, et de considérer nos rapports au monde et à autrui, qui seraient à revoir, pour retrouver l’arbre de vie ?


 


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27 décembre 2013 5 27 /12 /décembre /2013 00:00

Je vous mets aujourd’hui, sur la piste de ma dernière «belle aventure» picturale de l’année 2013, vous allez en découvrir quelques «images témoin», j’en résumerai l’aboutissement le prochain jour de l’an (je précise que je la menais de front - l'aventure -, en même temps que la finalisation du livre de l’Aven aux Merveilles, les stages très intenses qui ne me laissaient pas une minute de répit, divers repérages, et mille autres activités, qui, je l’espère, porteront leurs fruits à leur tour en 2014, mais cela est pour un autre jour).
Comme d’habitude dans ma peinture «peinture», tout commence par une référence à la préhistoire, à celle de l’humanité et de l’art en même temps…
Vous savez que c’est l’imaginaire et la puissance mentale et spirituelle de l’homme confronté à sa survie depuis ses origines, que j’essaie d’interroger à travers mes toiles ?
Ce «cheval magdalénien» fait partie d’un ensemble (nous dirons d’une collection), où chaque toile est en interaction avec les autres.
Souvenez vous de mes articles précédents à ce sujet, ici, et
Vous voyez à quel point ces questionnements «existentiels» n’aboutissent pas (pour moi), qu’à des peintures «seulement» décoratives (si non, la peinture n’a aucun sens à mes yeux, ou alors ce n’est pas de la peinture) !
Sachez également par rapport à ce genre de toile, qu’il me faut énormément de travail et de temps pour en aboutir la réalisation.
Particulièrement en élaboration technique (et pas seulement par « effets » de matière, car il s’agit véritablement là de sables, de cendres, de charges neutres de toutes sortes où la matière n’est pas suggérée, mais bien réelle), et de produits divers (liants, épaississants, fluidifiants, retardateurs, médiums, etc.), qui, en interaction avec les pigments et autres bases colorées, vont donner par l’alchimie picturale et le respect des temps d’élaboration entre les couches, une véritable «profondeur» à la peinture, avec une texture en surface à mi-chemin entre la peau, le cuir et l’écorce, entre le végétal et la roche, mais où la sensualité du toucher ne doit pas être éloignée de celle du regard.
Cela aussi participe à la «magie» de la peinture, car de toute peinture il doit se dégager de la magie (au sens «merveilleux», avec connotation positive du terme).
C’est dire les jours et les nuits que j’y ai passées en plus des autres activités (sachant que les toiles dont je vais vous parler sont plutôt …de grand format) !
Le cheval magdalénien«Cheval magdalénien», pigments naturels, charbon de bois, ocre rouge, acrylique, et sable de dolomie sur toile 97 x 130 cm
Le cheval reste un animal privilégié dans ma peinture (souvenez-vous des «Chevaux oranges dans la prairie bleue»), car il est le support de nombreux symboles. Il porte ici les stigmates de l’animal d’abord pourchassé pour sa viande, avant de devenir l’un des meilleurs amis (?) de l’homme.
J’ai voulu lui donner une sorte «d’humanité», car derrière les signes inintelligibles et les pièges ou sagaies qui le lacèrent, derrière son profil dessiné au charbon de bois sur la paroi dolomitique, se trouve dans son attitude comme la confiance en des temps pas encore venus…
- Serions-nous quelque part également, en attente d’un accomplissement pas encore survenu, dans notre monde contemporain de compétition permanente, où il faut toujours être le (la) meilleur (e) pour émerger du lot, pour être reconnu (e), aimé (e), pour exister tout simplement ?
- Alors, le monde a-t-il vraiment changé depuis la préhistoire, dans les consciences et le regard de l’être humain, ne serait-ce que sur ses frères et soeurs s’ils sont différents ?

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26 décembre 2013 4 26 /12 /décembre /2013 13:56

Me voici de retour !
Vous constatez comme moi que le temps passe vite, trop vite même, pour en disposer assez en ce qui me concerne, afin de vous donner énormément de nouvelles ici, en tout cas à la cadence que je souhaiterais…
Mais soyez persuadé (e) que je ne vous vous oublie pas.
Je travaille même beaucoup pour vous offrir un programme 2014 pictural, aventures, découvertes, plénitude, à la mesure des promesses faites à la fin de l’année dernière, c’est-à-dire empreint d’émerveillement du début à la fin, aussi bien dans ce blog, que partout dans les stages que j’anime, et sur les chemins de traverse que j’emprunterai pour vous et avec vous, puisque je vous les ferai partager.
Face aux AndesJ’espère qu’en 2014, vous serez celle ou celui, qui partagera avec moi ces nouveaux horizons qui vont vous surprendre (et j’espère vous combler), que je prépare depuis pas mal de temps déjà, pour vous…
L’aquarelle ci-dessus est en fait un montage de deux : la jeune femme regardant le paysage, et le paysage lui-même. Les deux motifs ont été réalisés directement au pinceau à réservoir, sans la moindre esquisse dessinée au préalable, dans des contextes différents, mais chaque fois bien sûr, en quelques minutes sur le motif, un objectif que je me fixe pour chacune, chacun d’entre vous.
Cliquez sur chaque mot en lien surligné ci-dessous, vous comprendrez qu’il faut une certaine dose d’énergie et d’enthousiasme démesuré pour y parvenir (mais j’en ai à revendre), et si je «nous» fixe des objectifs ambitieux pour 2014, c’est bien que je suis persuadé que nous allons les réussir, de votre côté, du mien, et ensemble !
- Mais ne m’en fallait-il pas pour me lancer dans l’aventure inouïe de «L’Aven aux Merveilles» qui m’a tenu en haleine pendant plus de 7 ans avec ses mille difficultés et péripéties, et vous la faire partager ensuite avec ce livre qui a été épuisé en moins de 5 semaines ?
- Ou dans celle de ces séries d’expositions tout à fait en marge du marché de l’art traditionnel, qui depuis plus de 10 ans, m’ont emmenées avec ma peinture sur toile de Hong-Kong à Wuxi et Pékin, sans autre aide que des opportunités « saisies au vol » (et énormément de travail de ma part tout de même), tout en assumant cela de front avec tout le reste ?
- Ou même, pour mener à bien depuis plusieurs décennies, la série de stages des carnets de voyages plus ou moins lointains, qui permettent à plusieurs d’entre-vous tous les ans, de découvrir un pays nouveau dans une thématique de travail toujours différente, mais complémentaire aux précédentes (je repense à nos meilleurs moments du Yunnan, Vietnam, Tibet, Birmanie, Rajasthan, Afrique du Nord, Andalousie, etc.) ?
…Et je ne parle pas du planning «habituel» de mes différentes autres activités (assez nombreuses et exigeantes, c’est assez compliqué de tout concilier, …par exemple en heures d’entraînement dans le domaine sportif), mes carnets de voyages privés, sans compter les cours dits «institutionnels» ou bien des stages d’aquarelle de l’Hexagone, qui vous emmènent en toute sérénité (et une vraie joie partagée), dans quelques-uns des plus originaux coins de notre beau pays !
C’est donc avec la même volonté de réussite et d’épanouissement, la même détermination, que, dès le prochain billet, nous partons vers de nouvelles découvertes, des moments uniques de peinture, d’aquarelle et de carnets de voyages...
Et pour commencer, vous allez très bientôt entrer avec moi, dans mon nouveau programme de stages aquarelle et carnets de voyages 2014 !

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24 décembre 2013 2 24 /12 /décembre /2013 01:01

C’est avec Monique PETIT, qui signe ASSUNÇAO, que je termine [pour l’instant, car vous êtes très nombreuses et nombreux parmi mes ami (es) stagiaires, à vous distinguer régulièrement en exposition, concours ou réalisations notoires, et à mériter une petite «mise en avant» dans ce journal en ligne, je complèterai cela dans l’avenir croyez-moi] ce «tableau d’honneur», cette sympathique série consacrée à votre talent et à vos succès récents (quand vous avez bien voulu m'en faire part).
Monique a cette particularité de s’affirmer dans une expression reconnaissable entre toutes, avec une façon de travailler bien à elle, qui sera j’espère, reconnue un jour comme elle le mérite.
Je vous invite aujourd’hui à entrer dans l’intimité de ses aquarelles, qui nous parlent de pays ensoleillés, de déserts, de voyages lointains, d’exotisme, voyages, (pour ceux du Sahara), qu'elle a bien fait de réaliser quand elle les a faits…
Mais je voudrais surtout vous présenter (car ce sont des études de l'année), ses nus, aux sonorités multicolores, aux attitudes charpentées, aux corps si vivants qu’ils ne peuvent nous laisser indifférents, avec un « je ne sais quoi » qui évoquerait un dialogue entre Botticelli et Giovanni Bellini, entre Matisse et Klimt…
Enfin, en y regardant de plus près, on perçoit avec quelle subtilité son travail de carnettiste et d’aquarelliste nous emmène tout doucement dans l’univers de sa peinture, comme si ces travaux plus « légers », n’étaient que le prélude à un voyage encore plus enchanteur…

enfants sud algérien 2003

Carnet d'Algérie : enfants du sud Algérien

guide pa-oh

Souvenirs de Birmanie : femme Pa'o

ksar désert lybique égypte

Carnets sahariens : ksar Lybien

marocaine et son enfant 1982

Carnet du Maroc : rencontre dans la palmeraie

 

Les modèles vivants :

modeles vivants 1

Femmes sur fond rouge 1

modeles vivants 7

Musicalité

modeles vivants 2

Modèles aux couvertures

modeles vivants 4

Ombres dorées

modeles vivants 8

Les amies africaines

modeles vivants 3

Modèles opposés

Toile sans titre 1Peinture sans titre (acrylique sur toiles assemblées)

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 22:56

Voici à présent, le travail de Nicolas DÜRR, qui arrive à pas de géants à une expression très personnelle s’équilibrant entre réalisme lyrique, et description formelle très souvent empreinte de poésie.
Dans cette petite série des amis (es) stagiaires ou anciens (nes) stagiaires s’étant « illustrés (es) » au cours des derniers mois, je pense que Nicolas se situe dans la catégorie des carnettistes qui travaillent avec acharnement (sur le terrain bien sûr, comme tous les précédents (es) camarades cités (es) ici), et dont le travail ne peut qu’aboutir à des résultats édifiants, pour un «démarrage» aussi récent que le sien, dans le domaine des carnets de voyages.
Plusieurs d’entre vous connaissent d’ailleurs son travail par Internet (particulièrement à propos de ses articles et carnet sur le Canal du Midi), et ses articles publiés sur son blog (voir  ici) ou celui de « Croqueurs de nature» blog créé avec son camarde Jean-François (dont je vous reparlerai certainement un jour, car lui aussi s’est lancé dans l’aquarelle et les carnets de voyages), mais Nicolas s’est distingué cette année par l’aboutissement de plusieurs carnets, dont celui de l’Île Maurice, qui représente un très intéressant (et important) travail de terrain.
Je vous invite donc à découvrir les aquarelles et croquis de Nicolas, à le suivre avec moi ci-dessous dans quelques-uns de ses voyages récents, et à lui dire comme moi : bravo Nicolas, fais-nous encore de superbes «instantanés» des endroits que tu aimes, amène-nous avec toujours autant de créativité sur tes chemins de traverse !

Extraits du carnet de voyage à Marrakech de Nicolas DÜRR :

Nicolas marrakech 1

La Koutoubia : cela vous rappelle quelque chose, je suppose, car si vous êtes allé à Marrakech, vous ne pouvez pas l'avoir ignorée ?

Nicolas Marrakech 3

Et le jardin Majorelle ? Ses bleux et ses verts sont indissociables des rouges de la ville ...rouge, justement !

Nicolas Marrakech 4

Là, un panoramique s'imposait, car aborder les ruelles de la médina en entrant dans son intimité sans se perdre au milieu de ses dédales, était la meilleure façon de la présenter !

Nicolas Marrakech 6

Vous voyez où elle est cette adorable rue si animée ? ...Moi, je la reconnais, je me demande même si ce petit âne transportant sa charge, je ne l'y ai déjà croisé !

Nicolas Marrakech 2

Et les portes et les fontaines, toujours aussi belles, dans tous les quartiers : on ne se lasse jamais de passer avec elles de l'ombre à la lumière toute la journée...

Nicolas Marrakech 5

C'est sans doute depuis les terrasses dominant la ville, qu'en plongeant son regard jusqu'à ses remparts, et bien plus loin jusqu'aux neiges de l'Atlas, on comprend combien son âme peut nous transporter dans un "ailleurs" empreint d'abord, d'intemporalité...

Nicolas Marrakech 7

Une fenêtre ou une porte qui s'ouvre, la subtile vibration d'un moucharabieh, c'est également un voyage qui commence toujours par l'étrange et bouleversante confrontation d'un mystère, quelquefois d'un secret, et de la réalité...

Nicolas Marrakech 9

Ne quittons pas Marrakech (en suivant Nicolas), sans un dernier regard comme il le fait, sur la haltière silhouette de sa grande mosquée, celle de la Koutoubia, la si bien nommée !


Extraits du carnet de voyage à l'Île Maurice de Nicolas DÜRR :

Nicolas Maurice 8

Quoi de plus beau que de rêver, d'y être déjà par la pensée, lorsqu'on surveille la montre, en regardant derrière la vite, en attendant d'embarquer ?

Nicolas Maurice 2

La vie là-bas, grouillante aussi, comme là, sur le marché si coloré de Port Louis...

Nicolas Maurice 3

Ambiance d'images empreintes d'histoire, de chaleur écrasante et d'ombres rafraîchissantes, quoi de plus paisible et poétique, lorsque fleurs éclatantes et palmes verdoyantes veulent s'en mêler ?

Nicolas Maurice 1

Passons de "l'autre côté" : on y est déjà sous les arcades, comme entre deux mondes, où là aussi, le temps s'est arrêté...

Nicolas Maurice 6

Encore une histoire d'ombre et de lumière, déjà un peu plus loin, on devine, toute proche, l'ambiance de la forêt...

Nicolas Maurice 5

La voici justement, luxuriante, riante, lumineuse, mystérieuse, bruyante de mille chants d'oiseaux, de cris d'animaux invisibles, lointains et proches à la fois, qui se cachent dans les rayures du soleil et les étages de verdure qui dessinent sur nos têtes un kaléidoscope en 3D !

Nicolas Maurice 4

Retour à Port Louis pour revenir près des rivages à l'ombre des maisons colorées, pour se projeter dans d'autres rêves,

Nicolas Maurice 7

...Qui commencent déjà dans la baie, invitant à d'autres voyages, de nouveaux départs vers d'autres contrées...




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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 10:36

J'ai aujourd'hui le plaisir de vous communiquer la très prochaine exposition qui se déroulera à la Ferme de Corcelle, chez mon amie Arlette PASCAL, plasticienne, aquarelliste, sympathique camarade stagiaire et carnettiste, mais surtout dynamique animatrice et talentueuse pédagogue de ce bel atelier bourguignon.

1 expo

Je lui laisse la parole :

"Après l’exposition "papiers bavards" en 2012, le groupe a exploré le thème de la rue.  Ce lieu de passage que nous empruntons souvent distraits ou tendus vers un but nous a semblé un espace propice à voir différemment, à observer le quotidien qu’on ne voit plus, à transformer le banal en insolite.

Travail individuel ou collectif, les approches ont été multiples :

La rue lieu de circulation, d’échange, de mouvement 

Tout ce qui constitue une rue (mais qu’est ce que c’est déjà ?), les matériaux urbains

La rue et ses travaux

La rue et ses passants, les foules, les évènements

La perspective, la diversité des rues, la signalisation, notre rue

La poésie des regards de chaussée (plaques d’égouts)

Le rythme graphique des fenêtres

Les graffitis, les traces diverses, la grisaille voire les dégradations….

Peut être a-t-on délibérément oublié les voitures pour ne s’attacher qu’au lieu, espace de traversée que l’on peut consommer différemment, avec un autre regard.

On prend une rue ou on l’emprunte, on la coupe ou on la traverse, on s’y rend, on la monte, on la descend. On y reste que si l’on y vit. Nous avons seulement voulu nous y arrêter un peu, le temps de collecter des sensations et des émotions.

Pour cette exposition, les Arts Musants ont invité Chahub, artiste plasticienne à se joindre au groupe ses "rues au fil des cartes" apportent  un autre regard sur l’espace urbain et ses circulations."


Alors, si vous passez par la Saône et Loire début mars, ou vivez dans cette région, ne ratez surtout pas l'exposition "Les ArtsMusants sont… à la Rue", et si vous rencontrez Arlette, transmettez-lui toutes mes amitiés !

Ateliers de La Ferme de Corcelle

7 rue du Pont

71880 Châtenoy le Royal

ateliers.ferme.corcelle@orange.fr

www.ferme-de-corcelle.over-blog.fr

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21 décembre 2013 6 21 /12 /décembre /2013 22:02

Nous découvrons aujourd’hui le travail d’Anne-Marie MARY, qui s’est elle aussi particulièrement distinguée au cours de l’année.

Dans cette petite "série" des amis (es) stagiaires ou anciens (nes) stagiaires s’étant «illustrés» au cours des derniers mois, Anne-Marie, tout comme Dominique VILLARD, Anny de La FOUCHARDIERE, Ling PERRELET ou Pierre NAVA, représente bien cette catégorie de carnettistes qui travaillent entièrement sur le terrain lors des carnets de voyages, avec rapidité et sûreté, et qui honore cette démarche que j’essaie de transmettre dans les stages depuis des décennies, du travail réalisé sur le motif, au «plus près» de l’action, des êtres et des choses, en allant directement à l’essentiel, en «perdant» le moins de temps possible .
Non pas que je méconsidére le travail d’atelier, loin de moi cette pensée (d’autant plus que je l’utilise moi-même régulièrement pour «étoffer» le travail de terrain et compléter le carnet de façon plus élaborée), mais tout simplement parce que le travail sur le motif apporte des joies inconnues au travail d’atelier, ne serait-ce que par les rencontres parfois magiques qui se produisent généralement lors de ce travail sur le motif.
Rencontres qui sont très différentes de celles des gens qui viennent vous voir à l’atelier ou en exposition. Sur le terrain, on est au contact de «la vraie vie», ce qui change tout !
Anne-Marie MARY, donc, peut être fière de cette aptitude (je dirai même cette facilité) qui lui permet d’aborder n’importe quel sujet avec une aisance d’expression et une rapidité exemplaires.
Cela lui a valu en septembre dernier au concours de Carnet de Croquis organisé par "Les Pinceaux de Cocagne" sur le secteur des Pays de l'Agoût, le 1er Prix pour son carnet de voyage «Pays de Lautrec» (une magnifique région dont je vous reparlerai un jour), succès d'autant plus appréciable qu'il se rajoute à un 1er prix précédent, ayant eu pour point de départ celui-là, la ville d'Albi !
Mais le talent d’Anne-Marie (découvrez sa galerie ici) ne s’arrête pas aux limites de notre région : c’est une grand voyageuse qui parcourt le monde avec de nombreuses escapades fort loin de l'Hexagone tous les ans, et c’est avec plaisir que je vous laisse découvrir ci-dessous quelques pages extraites de ses carnets de l'année.
De toi aussi je suis fier, Anne-Marie, continue sur la lancée, tant pour tes carnets que pour tes aquarelles et peintures, qui font un très beau «tout», ils te ressemblent bien !

Pays de Lautrec 2

Voici un pigeonneir typique de la région de Lautrec (ce n'est pas loin de Toulouse), extrait du carnet de voyage en Pays de Lautrec d'Anne-Marie.

Pays de Lautrec 1

Grange ou cabanon de jardin de pays de Lautrec croqué par Anne-Marie Mary.

Pays de Lautrec 3

Un de ces devants de fermes comme je les aime tant dans le Sud-Ouest : un moment paisible empreint de soleil et de douceur, rapidement saisi par Anne-Marie, en face du pigeonnier d'angle...

corée du sud019

L'une des caractéristiques du carnettiste est d'avoir un oeil que sur autre chose que ce que l'on dessine au moment ou l'opportunité de changer de motif se présente : c'est ce que fait à merveille Anne-Marie dans cette page de son récent carnet de Corée du Sud, avec ce croquis de "personnage téléphonant", plus "vrai" que la meilleure des photos !

corée du sud047

Dans cette autre page de ce carnet c'est la photo qui prend le premier plan par le biais du collage, renvoyant au dessin de l'escalier invitant à monter sous les colonades, et à "entrer" littéralement dans le dessin, ...on a envie de voir les pages suivantes !

madagascar023

Nouvelle invitation au voyage, son carnet de Madagascar : ici c'est le choix du gris évoquant le calcaire de la roche autant que la composition du motif, qui donnent tout son sens à cette image, invitant le lecteur à franchir après elle ce pont suspendu...

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Une de ces rencontres magiques, évoquées plus haut : une petite jeune fille venue voir Anne-Marie dessiner. Approche sobre et sensible du portrait de terrain, si difficile à réussir pour en rendre l'expression sans le moindre repentir !

madagascar030

Habitat traditionnel de Madagascar, où la force du carnet est ici révélée par Anne-Marie avec des sensations faciles à percevoir (chaleur du soleil opposée à la fraîcheur des ombres et de la verdure) : facile à percevoir certes, mais pas à traduire, d'une aussi simple et "vive" façon !

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