Aquarelliste et peintre voyageur - En peinture, l'art de l'aquarelle est un mode d'expression qui va des carnets de voyages à la création de tableaux : en voici les différentes facettes inspiratrices, techniques et créatives selon Alain MARC ...
Overblog Tous les blogs Top blogs Tourisme, Lieux et Événements Tous les blogs Tourisme, Lieux et Événements
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
MENU

Présentation

  • : Aquarelliste et peintre voyageur
  • Aquarelliste et peintre voyageur
  • : En peinture, l'art de l'aquarelle est un mode d'expression qui va des carnets de voyages à la création de tableaux : en voici les différentes facettes inspiratrices, techniques et créatives selon Alain MARC ...
  • Contact

Me joindre, les stages, etc. :

Pour m'écrire, cliquez ici

Pour le calendrier des stages 2024 cliquez ici

Plein de nouveautés vous attendent !

(pour les tarifs et disponibilités me les demander directement en cliquant ici)

-  Les stages "aquarelle" dans l'Hexagone sont ouverts aux débutants et aux pratiquants déjà confirmés souhaitant se perfectionner : ils ont pour but d'apporter efficacité et aisance d'expression à l'aquarelliste de terrain. Nombreux sont les aquarellistes issus de mes stages ou passés s'y perfectionner depuis 4 décennies...
- Les stages "carnets de voyages" sont une véritable immersion dans la pratique du carnet de voyage et de l'aquarelle sur le terrain, orientés "autonomie" ils sont ouverts aux stagiaires ayant assez de pratique pour en profiter pleinement . De la Provence au Jura Oriental et jusqu'en Andalousie, ce sont quelques destinations où vous pourrez aller en 2024...

- Tous les stages sont différents, n'hésitez pas à m'en demander les informations par courriel (voir plus haut) .

-------------------------------------------------------------------------------------------

Voici où trouver vos meilleurs

produits aquarelle

et carnets de voyage ?

Pour accédez à mes choix

 personnels de fournitures et couleurs les plus belles et efficaces

en aquarelle de voyage il vous suffit de cliquer sur mon nuancier ci-dessous. Ensuite, en cliquant sur chacun  des produits que j'utilise, vous arrivez directement sur leurs références sans avoir à les chercher dans le catalogue d'Aquarelles et Pinceaux où je me fournis habituellement, vous pouvez ainsi les commander en gagnant beaucoup de temps :

Fournitures, produits et couleurs aquarelle
Fournitures, produits et couleurs aquarelle

Vous aimez ce blog ?

Alors, découvrez le site d'Alain MARC :

width="300"

Et abonnez-vous à sa newsletter,

cliquez sur ce bouton :

vous y retrouverez tous les futurs articles publiés ici,

plus complets, plus documentés,

plus riches, dans le respect et

la confidentialité de vos données personnelles !

(Et n’oubliez pas de confirmer dans l'e-mail sui vous sera envoyé pour vérifier votre adresse !)

-----------------------------------------------------

Extraits vidéo d'Aquarelle en Voyage :

 

 

Recherche

Partenaires

Vous trouverez ici vos meilleurs

produits aquarelle

et carnets de voyages :

vous accédez ainsi à mes choix

 personnels de fournitures et couleurs les plus belles et efficace

en aquarelle de voyage. Ensuite, en cliquant sur chacune d'entre-elles,

vous pourrez les commander directement chez Aquarelle et

Pinceaux sans avoir à chercher les références dans leur catalogue !

Fournitures et couleurs aquarelle

 

 

Andalousies

«Andalousie, la Route d’Alain MARC», carnet de voyage de Pierre NAVA
Découvrez article après article en cliquant sur les vignettes ci-dessous le carnet spontané de Pierre m’accompagnant en Andalousie, et les «Petites Histoires vidéo» qu’il m’a inspirées :

La-Barca-1b-Pierre-Nava.jpg

Préambule

La Barca 2a Pierre Nava

L'étape de Peniscola

Andalousie b Pierre Nava

Sur la route de l'Andalousie...

Moulin-b Pierre-San Jose 2

Au Cabo de Gata

Bateau Pierre Isleta 3b

La Isleta del Moro

Huebro Pierre vignette

Huebro, la montagne enchantée

Pierre-Nava-Guadix-4-copie-1

Guadix, les maisons troglodytiques

Rio Fardès

Le rio Fardés

19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 16:46

Monastère Drépong 

Privilège de pouvoir dessiner et peindre en groupe au milieu des moines en prière, ici des «bonnets jaunes»…

Je pourrais longuement  vous conter ces moments extraordinaires vécus ici. Ils sont vraiment magiques et gravés dans notre mémoire pour très longtemps certainement…

Comment vous les décrire ? - Il aurait fallu y être parce qu’il est des choses qui sont difficilement transmissibles, des émotions et des souvenirs peu faciles à raconter…

Alors je vous laisse simplement aujourd’hui en avoir une impression de plus à travers quelques autres photos et de nouvelles  pages de participantes à ce voyage.

Bien sur un carnet de voyage dans le cadre d’une expérience de groupe comme celle-ci ne se limite pas seulement à ces quelques pages partagées au hasard…

J’aurais pu publier dans ce dernier article consacré à notre périple en Himalaya des centaines de photos, des dizaines de pages de carnets de voyages toutes plus belles les unes que les autres. Le groupe a été formidable et le travail ramené sort des sentiers battus.

Je tiens à remercier de tout cœur et sans exception les différents participants à ce voyage pour leur gentillesse et leur adaptation à tous les imprévus que suppose une telle aventure.

Catherine BESSON 

Le témoignage de la prière des « Bonnets Jaunes » par Catherine.

Marie-Laure 1-copie-1

 Celui de Marie-Laure.

Martine Sturm

Moines aux débats philosophiques par Martine.

Il est évident qu’une grande partie de que ce que nous avons vu aura disparu dans quelques années et c’est une véritable chance que d’avoir pu participer à un tel périple, même si le budget investit était nécessairement élevé. 

… Nous en garderons un vivace souvenir : les rencontres avec les moines certes, (dans les monastères ou ailleurs), mais aussi celle avec les pèlerins se rendant à Lhassa (où nous sommes restés quelques jours), avec les nomades des hauts plateaux, les paysans travaillant dans les villages qui ont eu la bonté simple et désintéressée de nous accueillir chez eux ou rencontrés dans les vallées, l’émotion d’une immersion incomparable avec une nature pure, immense et belle, et la bonté de notre guide et interprète Tensing, authentique tibétain amoureux de son pays : qu’il soit ici également remercié pour sa compétence, son professionnalisme, sa disponibilité et ses connaissances qui ont été des valeurs ajoutées énormes à la beauté de notre voyage, enfin, je n'oublie pas non plus notre excellent et adorable chauffeur qui a su déjouer tous les pièges d'une route très difficile, parfois excécrable, souvent vertigineuse malgré l'état d'un bus qui n'avait pas les moyens d'être mieux que ce qu'il était !  

  Le colDrapeaux de prière au col Nachinla 

  Haute vallée

Yaks dans la haute vallée de Bala

Pas eu le temps de les peindre ceux-là, juste des croquis vite faits !

Pas eu le temps de les peindre ceux-là, juste des croquis vite faits !

Pas eu le temps de les peindre ceux-là, juste des croquis vite faits !

Celui-ci se prolonge par une excursion dans une région du Yunnan que nous ne connaissons pas encore, et c’est une très belle expérience qui se termine dans ces étonnantes terres ocres, rouges, argentées et oranges où fleurissent toute l’année des essences végétales innombrables dans un lieu encore inconnu du tourisme occidental…

Je n’y consacre pas immédiatement d’article, ce sera sans doute pour plus tard, mais j’espère au moins que vous aurez pris plaisir à nous accompagner un tout petit peu lors de notre périple au Tibet malgré les grandes difficultés techniques à réaliser ces articles en cours de route et à les publier "in situ" sur Internet !

À présent je vous donne rendez-vous pour bientôt avec le carnet (déjà promis depuis plusieurs articles) de Pierre NAVA consacré à notre voyage en Andalousie du printemps dernier, que je mettrai en ligne page après page dès notre retour…

Partager cet article

Repost0
17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 14:30

Dans l’intimité des monastères…

Monastère Samye 2

L’imposante entrée du monastère de Samye…

En continuant notre voyage, je vous invite aujourd’hui à suivre Colette et Evelyne à l’intérieur de quelques-uns des monastères où nous nous sommes arrêtés...

Les endroits (lieux sacrés) où ils sont implantés sont presque toujours grandioses, spectaculaires, et d’une grande beauté.

Certains perchés dans la falaise, d’autres dominant villes et villages.

A l’intérieur c’est un autre monde, celui d’une grande spiritualité où la ferveur des pèlerins ajoute une dimension particulière à l’atmosphère des lieux. Moments intenses dans ces endroits, et à la rencontre des moines où l’intensité du vécu est si forte qu'elle nous projette dans une autre dimension de perception, nous obligeant à un certain recul avec la vie : de ces moments-là ne peuvent naître que des réflexions sur nous-mêmes, le monde et notre rapport au réel qui changent réellement sa compréhension en ouvrant d’immenses brèches au cœur de nos certitudes et de nos vérités …

Nous devinons alors, aussi beaux que les sommets étincelants qui entourent ces monastères, d’autres sommets, ténus (et invisibles si non aux yeux de l’esprit ou de l’âme), qui ne demandent qu’à être gravis.

...Mais quelle distance, (quand on en prend conscience), nous sépare (pour la plupart d’entre nous), d’eux !  Evelyne Huyard Façade de la salle de prière du monastère de Pabonka par Evelyne.  Monastère Samye L’une des cours du monastère de Samye.

Shigatze Colette Maître L’un des «gardiens» du temple de Shigatze (sculpture terrifiante) par Colette.

Monastère troglodityque falaise Drakyerpa Arrivée au vertigineux monastère de Drakyerpa, une vision qui ressemble à un rêve... Tout près, les pentes enneigées, nous sommes là à 4900 m d'altitude, et on est encore bien bas par rapport aux plus hauts sommets ! 

Evelyne Huyard 2

Croquis de moines extrait des nombreuses pages d’Evelyne.

...Nous n'aurions jamais vu passer le temps avec eux si nous n'avions eu l'oeil sur nos montres pour nous retrouver ! 

Partager cet article

Repost0
16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 00:41

moissons 2Moissons d’orge dans la vallée de Shigatse…

 

Nous continuons notre traversée du Tibet...

Tandis que la sommets partent à l’assaut  des nuages, nous sommes redescendus dans la vallée à la rencontre de la vie quotidienne et  de ses paisibles habitants…

 De merveilleux chants montent des carrés d’orge qui émaillent de couleurs douces allant du jaune de Naples au vert tendre les carrés d’orge où s’affairent les paysans . Ils s’arrêtent seulement de chanter pour une pause pique-nique et c’est ce moment-là que nous font partager Laurette et Anne-Marie avec leurs croquis aquarellés …

 moissons 1

 

Pendant la pause déjeuner d’un groupe de moissonneurs.

  Laurette Gévaudan

 

AM Bonneau 2

 

AM Bonneau

Partager cet article

Repost0
15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 17:49

Notre voyage se poursuit au coeur des plus hautes montagnes du monde ...

On n’a pas su nous dire le nom de ce sommet, mais c’est l’un de ceux qui illumina dès le premier jour notre arrivée au Tibet…

Ils sont si nombreux, si beaux et on les voit de telles distances que nous en avons le souffle coupé (au sens propre et figuré).

Ils font de 6 à 8000 m, couronnent les cols, les lacs et les hauts plateaux de leurs cimes enneigées, et c’est souvent en fond de nos aquarelles de paysages que vous allez les retrouver.  Mais avant-hier par exemple au premier col de la journée : purée de poix, pluie et neige fondue, nous n'avons rien vu et pourtant il devait y avoir en face de nous un 7000 m de toute beauté...

J’essaierai d’être moins bref la prochaine fois, mais c’est encore une petite image que je peux vous envoyer depuis notre stage carnet de voyage au Tibet !

Montagne inconnue Dans un tel paysage on se sent encore vraiment …tout petit !

Partager cet article

Repost0
14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 17:27

Pas la possibilité de vous écrire un article aujourd’hui : juste le temps de prendre cette photo pour vous, celle de notre petit bus et d’une partie de l’équipe du stage carnet de voyage au Tibet 2011 lors d’une pose au col Karola (5040 m) au pied des énormes glaciers qui descendent depuis les sommets alentour jusqu’au bord de la route …  

Notre bus Dans un tel paysage on se sent vraiment …tout petit ! (vous voyez qu'il n'y a pas grand monde entourant notre bus)

Partager cet article

Repost0
12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 16:19

Vous m’aviez demandé à voir quelques motifs réalisés par les participants (tes) à ce stage carnet de voyage au Tibet ? …à partager avec nous quelques instants  de découverte et de rêve éveillé au cœur de l’Himalaya ?

Voici donc un premier bon moment choisi parmi bien d’autres  au milieu de ceux que nous vivons tous les jours ici, je vous en enverrai chaque fois que les connexions Internet me permettront de le faire.

IMGP3748

 Le temple – forteresse de Yumbulhakar, un véritable nid d’aigle !

Aujourd’hui nous vous emmenons  au Yumbulhakar (prononcez « Youmboulakar ») .

Cet endroit  se situe à environ 180 km au sud de Lhassa, à plus de 4000 m d’altitude, près de Zedang, où il paraît que la première maison tibétaine aurait été édifiée par le roi Nyatri Tsempo, un roi mythique du 2 ème siècle avant JC.  C’est lui qui aurait fait construire également le sanctuaire fortifié où nous nous rendons aujourd’hui.

Sur le raide sentier en lacets qui monte au sanctuaire, nous rencontrons de nombreux tibétains en robe traditionnelle qui font comme nous l’ascension du piton rocheux avec ferveur, pour venir y prier. Tout là-haut, derrière le stupa de l’entrée, le temple et les moulins à prière, se trouve une placette dominant la vallée, perchée comme un nid d’aigle. 

Nous y rencontrons de gentilles tibétaines qui, malgré leur âge, montent là tous les jours pour vendre des drapeaux de prière aux pèlerins, et que nous sollicitons aussitôt pour bien vouloir poser pour nous.

Moment d’échange et de convivialité, où à travers la magie du carnet de voyage nous entrons dans un partage qui ne connaît ni la barrière des langues ni celle des différences culturelles…

Si j’ai le temps d’écrire d’autres articles pendant notre périple au Tibet malgré la lenteur, la difficulté et les aléas d’Internet sur notre trajet, croyez bien que des participants (tes) se joindront certainement à moi pour vous faire partager leur rêve de voyage et vous montrer ce qu’ils ont réalisé : vous verrez, c'est très vivant et coloré !

En attendant, si je ne peux publier d'article tel que celui-ci (ou le précédent) avec un Internet si aléatoire (+ par exemple 600 kms aujourd'hui sur des routes assez cahotiques avec 2 cols à plus de 5000 m), j'essaierai de vous envoyer au moins une image ou deux de notre périple :  à donc très bientôt avec toutes mes amitiés, 

Partager cet article

Repost0
8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 17:22

… Pour vous dire que je ne vous oublie pas!

 

Comme d’habitude le stage carnet de voyage est la plus formidable des aventures pour vivre et partager en groupe l’exception d’une découverte différente du monde.

Ce matin nous empruntons une barge sur le Bramapoutre qui permet la liaison entre les deux rives du fleuve, au fond d’une vallée perdue sur les hauts plateaux du Tibet, pour rejoindre la piste qui, de l’autre côté nous emmènera jusqu’au monastère de Samye .

Ce monastère est le premier et donc le plus ancien du pays même s’il a été rebâti deux fois suite à un incendie et aux aléas de l’histoire, c’est dire s’il est important pour les gens d’ici !   Barge Bramapoutre

Nul touriste avec nous pour cette traversée, mais quelques pèlerins qui descendent en famille de la montagne pour apporter des offrandes aux effigies des Bouddhas, ainsi qu’un groupe de moines de l’ordre des bonnets jaunes, dont certains sont très jeunes et qui se rendent aussi en pèlerinage au monastère de Samye, depuis leur lointaine lamaserie à l’est du Tibet .

En 1 h de traversée, nous avons largement le temps de les dessiner et de croquer le grandiose paysage dans lequel se glisse notre barque. Alain Marc moines

Le soleil est radieux et les montagnes aux sommets infinis, ocres, brunes et bleutées, aux vertigineuses pentes parfois recouvertes de somptueuses dunes de sable apporté par le vent depuis le désert de Gobie se mirent dans l’eau argentée…

Les moines sont joviaux, ils plaisantent entre eux et s’amusent de nous voir les dessiner.

Très vite ils sympathisent et il s’établit une joyeuse complicité qui nous accompagnera jusqu’à notre séparation au monastère.

Moines C Un vrai bonheur pour tous les stagiaires et moi-même qui restera pour toujours gravé dans notre mémoire, nos photos et nos carnets !

 

C’est ce petit moment d’instants magiques que j’ai voulu partager avec vous aussi aujourd’hui ...

Partager cet article

Repost0
1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 21:28

Non, je ne vous oublie pas !
Une fois dégrossi l’énorme travail accumulé pendant notre carnet de voyage au Tibet, me voici à nouveau auprès de vous et nous allons repartir pour de nouvelles aventures. 
Mais en attendant je vous invite à aller voir l’excellent travail de deux amis, fidèles camarades de nos carnets de voyages asiatiques au long cours, qui chacun de leur côté exposent très bientôt, et c’est avec plaisir que je vous communique leur carton d’invitation .
Il s’agit d’abord des précieux « carnets de silence » réalisés par LING, que vous pourrez découvrir si vous passez du côté de la Suisse à la salle Lachenal de Versoix : vernissage le 2 novembre, je vous laisse découvrir ci-dessous de quoi il s’agit . 
Ling Perrelet 1Quelques « carnets du silence » de LING…
Carton Versoix-Expo 1

Quant à Yves GIROUD il nous fait part de ses aquarelles d’Inde et du Vietnam à travers une vivifiante exposition à la Galerie - Librairie RASPOUTINE de LAUSANNE, intitulée « D’Asie et d’eau fraîche » : ne ratez pas le vernissage, c’est-ce samedi 15 octobre à partir de 17 heures !
Ils doivent tous les deux avoir déjà un peu le trac, alors on ira admirer leurs œuvres ou on pensera bien à eux si on ne peut être à leur côté « en chair et en os » le jour du vernissage, et si vous ne les connaissez pas encore voici des articles que je leur ai déjà consacrés : Ling PERRELET ici, et Yves GIROUD ici, , et encore ici.


Affiche Yves GIROUD
Affiche d’exposition d’Yves GIROUD


Si leur travail est si intéressant à suivre et que je vous invite à le découvrir avec autant de plaisir, c’est que, (de même que bien d’autres amis (es) talentueux (euses) qui m’ont suivis (es) dans de nombreux stages et voyages destinés à la réalisation de leurs carnets), leur identité créative, leur « écriture » carnettiste, et implicitement la force de leur art s’est affirmée à travers leur autonomie de terrain, le domaine le plus important en carnet de voyage car il est le support de l’expression dès l’instant où l’on se jette à l’eau dans toutes les ambiances possibles quel que soit le sujet de travail sur le motif…

Partager cet article

Repost0
1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 20:27

- Certainement ne le connaissez-vous pas ?
Pourtant il fait partie de ces héros que sont vos (nos) grands-pères ou arrières grands-pères déjà évoqués dans un article qui avait à l’époque été très apprécié.
Aujourd’hui actualité oblige, je fais une petite mais très intéressante parenthèse au milieu de notre voyage en Andalousie pour vous parler d’Etienne André VALENTIN qui nous a laissé d’émouvants documents à travers ses croquis de femmes réalisés pendant la grande guerre, de la Marne aux Balkans.
Son travail a d’ailleurs donné le titre de l’exposition qui lui est consacrée à travers «Regard de poilu posé sur la femme» qui se déroulera du  8 au 16 novembre prochain à l’Espace Social Aimé Césaire 1, rue Louis et René Moine à Rennes.
Passionnant regard : témoignage et introspection sur sa perception des femmes depuis leur intimité jusqu’aux visages et attitudes de leur vie quotidienne, vivant reflet d’une époque déjà oubliée et pourtant si proche de nous…
Je remercie Gérard GUILLARD (coordinateur de l’exposition) qui a eu la gentillesse de me communiquer pour cet article les documents rares que vous allez découvrir ci-dessous :  

femmes-e-valentin-1Nu énigmatique : - qui est-elle ? Peut-être l‘apprendrez-vous en visitant l‘exposition ?
Ses premiers nus ? Certainement en 1913 lorsque Etienne André VALENTIN habite à Paris rue Picpus, il a 20 ans et fréquente une école de dessin d’art. Il n’imagine pas qu’il partira à la guerre l’année suivante...
couple-a-valentin-1- Et ce couple, lequel est-il ? - A-t-il voulu se représenter, dans l’évocation des cartes postales de l’époque, à travers ce jeune homme (portant semble-t-il l’uniforme) ?
Nelly VALENTIN nous dit : « Etienne André, petit fils d’un statuaire breton et fils d’un professeur de dessin, est né à Paris le 20 janvier 1893.
En novembre 1913, le jeune homme est appelé à effectuer son service militaire à Fontainebleau, au 32ème Régiment d’Artillerie de Campagne.
Début août 1914, la première guerre mondiale éclate. Le soldat Valentin a 21 ans lorsqu’il embarque à la gare de Thoméry.
Avec le 32ème R.A.C., Il combattra sur les fronts Belges et Français de 1914 à fin 1917. Début 1918, il rejoindra le 115ème R.A.L. à Nîmes, un peu plus tard le 343ème R.A.L.C en Macédoine Serbe et enfin, il terminera en Hongrie en 1919.
Etienne André Valentin a dessiné sa guerre, une guerre sans victime, le tragique est quasiment absent. Ses œuvres sont signées de son second prénom : André.
André était 1er canonnier servant, mais aussi téléphoniste, il a probablement déambulé dans les tranchées.
Aujourd’hui, certains villages ont peu changé, d’autres ont été restaurés ou reconstruits entièrement ou conservés en état pour mémoire.
L’exposition  parle peu de politique et de Généraux.
Démobilisé, Valentin s’installe à Vitré (35). Son travail ne lui permettra guère de se livrer à ses dispositions artistiques.
Déjà affaibli par les conséquences de la guerre : les gaz notamment, il meurt à Rennes de la tuberculose en 1940.»
infirmiere-a-valentin-1Une infirmière de la Croix Rouge. Etienne André en a dessiné plusieurs. On voit dans le regard de celle-ci toute la tendresse et toute la douce détermination de cette jeune femme dont on ignore le nom mais projetée dans la postérité grâce à lui.
«Regard d’un Poilu Posé sur la Femme» par Rozenn Guillard Valentin :
Etienne André VALENTIN était le petit fils d’un statuaire breton Jean Marie Valentin (1823-1896), sorti de l’école des Beaux Arts de Rennes (35) : élève de Jean Baptiste Barré et des ateliers de François Rude à Paris. En 1888, celui-ci a obtenu un prix honorable pour le monument de Saint Yves à Tréguier (22).
Son père Alfred Valentin (1862-1928), a été l’élève de Charles Lenoir à l’école des Beaux Arts à Rennes, en 1883. Il a été professeur de dessin et de sculpture et a enseigné à Vitré (35) en 1883, à Paris vers 1888, à Beauvais (60) à partir de 1894-95 et à nouveau dans la capitale au début du siècle.
Etienne André Valentin était un artiste sensible, il a su dessiner ou peindre la Femme au cours de cette période pénible qu’a été la Grande Guerre.
A travers ses croquis, on croit déceler chez lui beaucoup de tendresse et d’amour en général.
Il s’est servi de son art en croquant des Femmes Typiques des pays traversés comme la Belgique, la France du Nord au Sud, la Grèce, la Macédoine, la Hongrie.
Démobilisé en 1919, il s’installera en Bretagne, d’abord à Vitré (35) et ensuite Rennes où il décèdera en 1940.
femme-macedoine-valentin-1«Femme de Macédoine» . Elle fait partie des nombreux croquis réalisés sur les différents fronts des Balkans où se rendit Etienne André VALENTIN, qui sont le principal sujet de l’exposition de Rennes . On découvre à travers ces témoignages graphiques l’importance des mouvements de troupes des Poilus d’Orient trop souvent oubliés injustement dans les coulisses de l’Histoire…
saloniques-a-valentin-1Témoignage du passage d’Etienne André VALENTIN du côté de Sukolevo et Salonique. Nous sommes en 1918, période difficile pour ces soldats. - Le dessin n’est-il pas un moyen d’évasion, de fuite et de soulagement par rapport aux souffrances endurées ?
femmes-a-valentin-11918 toujours : deux femmes dans une rue pavée , où l'on distingue les minarets. Nous sommes à Monastir (Bitola). Les minarets sont toujours là mais les rues ont bien changé !
Si vous ne pouvez vous rendre à l’exposition de Rennes et voulez retrouver Etienne André VALENTIN (et la génération de cette créative et prolifique famille d’artistes), n’hésitez pas à visiter le site qui leur est dédié en cliquant ici vous y découvrirez des informations et des documents passionnants, mais si vous pouvez vous rendre à l’Espace Social Aimé Césaire vous le regretterez pas rien ne valant l'observation des originaux : 
Ouverture : de 9h à 12h15 et de 13h45 à 18h. 
Jeudi de 13h45 à 18h. Fermé Week-end et jours fériés.
Il n'y a pas de vernissage de prévu.
Vous pourrez sans doute rencontrer Gérard GUILLARD  le mardi 8 de 10 à 12h dans le cadre du café des Îles.
Affiche Aimé Césaire
Un autoportrait d’Etienne André VALENTIN au centre de l’affiche.

Partager cet article

Repost0
1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 16:47

Petit intermède (comme je le ferai chaque fois que je pourrai vous faire profiter d’une actualité) avant de rejoindre Pierre NAVA et son carnet de voyage sur les routes d’Andalousie, si vous êtes dans la région de Pont à Mousson demain ou les jours suivants : ne ratez pas le Salon d’Automne des artistes de la région, notre ami Jacques ALBERT y expose !

Affiche Salon Mussipontains1En cliquant sur cette affiche vous arriverez directement sur leur site où vous verrez les artistes invités d’honneur et de nombreuses informations avec documents photos sur ce Salon.

Ne ratez pas non plus le vernissage demain samedi 22 octobre 2011 à 17h30 , Espace Montrichard à Pont à Mousson 54121.
 
Horaires d'ouverture du Salon
 
Samedi 22/10 - 17h/19h (vernissage)
Dimanche 23/10 - 10h/12h et 14h/18h30
 
La semaine de 14h à 18h30
 
Week-end de 10h à 12h et de 14h à 18h30

Partager cet article

Repost0