voyages sonores - Aquarelliste et peintre voyageur
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  • : Aquarelliste et peintre voyageur
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  • : En peinture, l'art de l'aquarelle est un mode d'expression qui va des carnets de voyages à la création de tableaux : en voici les différentes facettes inspiratrices, techniques et créatives selon Alain MARC ...
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- Les stages "carnets de voyages" sont une véritable immersion dans la pratique du carnet de voyage et de l'aquarelle sur le terrain, orientés "autonomie" ils sont ouverts aux stagiaires ayant assez de pratique pour en profiter pleinement . De la Provence au Jura Oriental et jusqu'en Andalousie, ce sont quelques destinations où vous pourrez aller en 2024...

- Tous les stages sont différents, n'hésitez pas à m'en demander les informations par courriel (voir plus haut) .

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Andalousies

«Andalousie, la Route d’Alain MARC», carnet de voyage de Pierre NAVA
Découvrez article après article en cliquant sur les vignettes ci-dessous le carnet spontané de Pierre m’accompagnant en Andalousie, et les «Petites Histoires vidéo» qu’il m’a inspirées :

La-Barca-1b-Pierre-Nava.jpg

Préambule

La Barca 2a Pierre Nava

L'étape de Peniscola

Andalousie b Pierre Nava

Sur la route de l'Andalousie...

Moulin-b Pierre-San Jose 2

Au Cabo de Gata

Bateau Pierre Isleta 3b

La Isleta del Moro

Huebro Pierre vignette

Huebro, la montagne enchantée

Pierre-Nava-Guadix-4-copie-1

Guadix, les maisons troglodytiques

Rio Fardès

Le rio Fardés

28 juillet 2021 3 28 /07 /juillet /2021 11:56
Merci à celles et ceux d'entre-vous qui m'ont signalé que le lien menant à mon dernier article dans la newsletter que je vous ai envoyée ne fonctionnait pas, je vous prie de bien vouloir m'en excuser, même si je n'y étais pour rien.
Alors le voici réparé, il vous suffit de cliquer ici sur "mon dernier billet" pour y arriver directement, et voir des photos et vidéos inédites des derniers jours de l'exposition, une vraie découverte pour toutes celles et tous ceux qui l'ont visitée.
Il faut dire que le serveur de mon site s'est retrouvé saturé tout samedi dernier et une bonne partie de dimanche, heureusement qu'il n'y avait pas autant de monde dans l'exposition, je n'aurais jamais pu le gérer ! (si le lien ci-dessus ne fonctionne pas, cliquez sur la photo ci-dessous).
 

Alain MARC

Un rapide coup d'oeil sur l'exposition qui vient de se terminer.

 

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20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 11:40
Rencontre avec Philippe BONNAIRE dans le voyage du bleu, pour vous, pour lui, pour Noël.

Découverte d’exception dans le "Voyage du Bleu" pour la semaine de Noël : ce sera mon cadeau de fin d’année pour vous, pour lui aussi (je vais vous dire pourquoi), car à travers la rencontre de cet auteur-compositeur, de sa personnalité, de ses compositions, c’est un univers où le bleu en tant que vibration sonore vous inondera, vous régénérera, vous emportera dans un voyage harmonique aux mélodies scintillantes comme des étoiles.

"Dans mon rêve", Slam' Zouk extrait de son dernier album "la résonance des 3 piliers" : voir au delà des préjugés, des certitudes, un vivre ensemble qui résume bien la pensée de Philippe Bonnaire et l'esprit de cet album...

(Pour revenir en mode "lecture" il suffit de cliquer sur la croix de fermeture de la petite fenêtre qui s'est ouverte en remplacement de la barre de lecture après avoir normalement arrêté la lecture de l'audio avec son bouton.)

Mais surtout, dans la symbolique la plus large qui soit de Noël, s’il est une chose qui nous importe particulièrement en pensant à ce jour de paix, d’universelle fraternité et d’espérance, c’est de nous impliquer « nous », pour au moins une fois dans l’année (si on ne peut plus souvent), faire quelque chose de beau, de simple, de généreux.

Hors, ce « quelque chose » qui ne coûte rien d’autre qu’un petit geste tout à fait ordinaire, je vous invite à le faire avec moi en faisant mieux connaître la quête musicale de Philippe BONNAIRE, en relayant ce billet, en le partageant autour de vous, en le diffusant de la façon la plus large possible, de réseaux sociaux en cercles privés et familiaux : ce sera beau comme une traversée sous une pluie de bleu pour aller vers la lumière.

Surtout, vous voyagerez autrement par delà les frontières de mon « Voyage du Bleu », pour faire de ce jour de Noël un jour complètement différent de tous les autres !

 

"Mamiya" un remix qui fleure bon un voyage du côté de la Guyane et des Caraïbes au milieu des mangroves, comme un reflet de paradis...

(Pour revenir en mode "lecture" il suffit de cliquer sur la croix de fermeture de la petite fenêtre qui s'est ouverte en remplacement de la barre de lecture après avoir normalement arrêté la lecture de l'audio avec son bouton.)

Car Philippe (lauréat des compositeurs du trophée de la musique guyanaise Lindor 2013) mérite une meilleure couverture médiatique, presse écrite, web TV, radio, que celle qui est la sienne actuellement.

Il lui faudrait un distributeur, une reconnaissance et une aide véritable, car artiste indépendant (talentueux de surcroît), il est méritoire dans sa lutte pour créer, avancer et faire connaître sa musique.

Et sa quête est un peu la notre, la votre : celle de transmettre ce qui, en élargissant la conscience, embellit la vie !

Il dit de lui-même : « En fait, je ne suis qu’un transmetteur : je transmets l’information vibratoire à travers mon art, je ne la garde pas puisque tout ce qui nous entoure est information. La moindre particule est énergie, et nous interagissons avec elle puisque nous aussi nous sommes énergie… »

"La symphonie des étoiles", composition extraite également de son album "La résonance des 3 piliers" est la version à la fois instrumentale et vocale de sa symphonie - rock plus instrumentale (que vous découvrirez dans son superbe album), dont la résonance me paraît plus "cosmique" encore : elle a pour moi la dimension de la bande originale d'un film comme "Dune" de David Lynchc' (création du groupe de Rock Toto), c'est une vraie œuvre musicale !

(Pour revenir en mode "lecture" il suffit de cliquer sur la croix de fermeture de la petite fenêtre qui s'est ouverte en remplacement de la barre de lecture après avoir normalement arrêté la lecture de l'audio avec son bouton.)

Dans son expression musicale aux consonances universelles empreintes d’un humanisme que Julos Beaucarne ne dénierait certainement pas, vous reconnaîtrez un peu comme l’un des vôtres ce « voyageur – passeur » ou plutôt ce transmetteur des valeurs de l’âme, aux influences parfois teintées de sonorités caribéennes (horizons de ses origines), et sans limites culturelles.

Il est né à Cayenne. Il mélange l’électronique à toutes les cultures dans son home studio, avec une prédilection pour la musique « New Age » qu’il aime et compose en l’enrichissant de mélodies multi culturelles.

Il a commencé à l’âge de 16 ans sur des instruments à cordes qu’il bricolait lui-même avec du fil de pêche et des morceaux de bois.

"La voie de l'impermanence" (toujours extrait de son album "La résonance des 3 piliers") : un reggae poétique, rafraîchissant et doux comme un alizé...

(Pour revenir en mode "lecture" il suffit de cliquer sur la croix de fermeture de la petite fenêtre qui s'est ouverte en remplacement de la barre de lecture après avoir normalement arrêté la lecture de l'audio avec son bouton.)

Il dit : « Riche de mon premier argent de poche, j’ai acheté un petit clavier sur lequel je reprenais la musique de Star Wars, de Love Story et d’autres musiques de film. J’écoutais Duran Duran et Percy Sledge avec mes frères. Mais le déclic s’est fait lors de mon service militaire à Metz en 1984, avec l’émergence de la "New wave", du "New âge", de la pop électronique. J’aimais Simple Minds, Alphaville, U2, Alan Parsons Project et surtout Mike Oldfield. C’était très riche mélodiquement parlant».

Pour gagner sa vie et continuer de créer ses œuvres musicales, Philippe BONNAIRE travaille à Toulouse dans une collectivité locale.

"Dans mon rêve", la version vidéo-clip. C'est l'un des deux bonus de son album "la résonance des 3 piliers"

Si l’on peut « entendre » une couleur, alors oui, j’ai entendu le bleu à travers la musique de Philippe BONNAIRE, un bleu sans limites, qui fait le lien de tous les possibles dans une rose chromatique sonore unissant tous les hommes de bonne volonté, quelle que soit leur culture, leur religion ou leur philosophie…

Et pour fêter Noël à ma façon, en plus de ce billet, je lui commande l’album qu’il a composé, réalisé, arrangé et produit lui-même : «La résonance des trois piliers» dont il nous offre ici quelques extraits et l’un des deux clips superbes qu’il a réalisés en Guyane à cet effet.  Ce sera pour quelqu’un de très proche mon dernier « cadeau surprise » de cette fin d’année !

"La traversée du bleu", aquarelle 24 x 32 cm extraite du "Voyage du Bleu"

"La traversée du bleu", aquarelle 24 x 32 cm extraite du "Voyage du Bleu"

Que, du bleu d’Orient (portant en lui un peu de jaune primaire iridescent) au cobalt céleste, ou de l’Ultramarine pourpre (empreint de magenta) au Cendre bleue, l’image mentale d’une « traversée du bleu » derrière lequel rayonnerait la lumière solaire (synthèse de toutes les couleurs) éclaire vos jours de Noël et l’approche du Nouvel An, comme la sortie d’une forêt de mangroves sous une pluie d’étoiles, le regard tourné vers les nouveaux horizons de l’océan !  

Les liens de Philippe BONNAIRE :

- Son univers musical et ses pensées dans "Google +"

- Sa page Facebook

- Sa présence dans Deezer

- Sa présence dans SoundCloud

 

Pour commander l'album de Philippe BONNAIRE (15 € seulement) c'est   ici

 

Joyeux Noël, heureuse fin d'année et bon voyage musical avec Philippe BONNAIRE, dans le Voyage du Bleu...

 

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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 00:00

 Pour cette nuit de Noël, en rajout à l'article précédent, mon petit cadeau sous le sapin c'est un retour en Afrique ...

Pour vous, pour moi, pour le plaisir .

Non que j'ai pris l'avion ce matin (car il y a un bout de temps que je n'y ai pas été), mais parce qu'en parcourant le  blog de Dominique BAUMONT, en retrouvant son regard attentif et profondément humain sur l'Afrique en cette veille de Noël, ses écrits, ceux des africains qu'il met en lumière, des proverbes sages venant de là-bas et les réflexions qu'il nous offre tout au long de ses publications, j'ai retrouvé le Noël africain que j'avais vécu dans la banlieue d'Accra il y a quelques années .

Dans ce monde tumultueux je me suis souvenu que ce Noël très simple était beau .

J'ai pensé qu'il vous ferait plaisir de le découvrir ou de le redécouvrir et de le partager avec moi .

Je voulais vous l'offrir en poème .

Alors j’ai repris mon carnet du Ghana, et j'ai cherché pour vous cette nuit de Noël vécue tout là-bas, à la limite de la brousse, dans une simple maison de quartier au bord d’une piste poussiéreuse .

Je n’avais peint qu’une seule aquarelle ce soir-là .

 Cette nuit était différente des autres nuits .

Nous avions passé la journée sur une plage vivante et ensoleillée  au bord du Golfe de Guinée, à découvrir le quotidien des familles de pêcheurs qui allaient et venaient sur leurs barques colorées .

Ensuite nous étions rentrés à Accra .

Sans doute parce qu’il faisait chaud .

Étrangement chaud .

Nous avions dîné en famille en pensant aux Noêls de chez nous .

Les palmes des cocotiers se froissaient aux souffles brûlants descendants du Sahara .

Se mêlant dans l’obscurité au velours argenté des feuilles de bananier .

Dessinant de leur silhouette mouvante d’étranges arabesques végétales en guirlandes sombres et mystérieuses sur l’horizon . 

Avec des insectes qui bourdonnaient dans les broussailles indigo .

La lune était rousse et poussiéreuse, entourée de nuages d’harmattan .

Décors somptueux qui montaient en volutes .

Aux franges cuivrées jusqu’à d’incroyables altitudes .

Les chauve-souris .

D’immenses chauve-souris volaient toutes dans la même direction .

Vers le nord-ouest .

Silencieusement .

Avec des battements d’ailes souples et soyeux .

Silhouettes sombres traversant la nuit .

Silencieusement .

Elles passaient et passaient encore .

Comme des songes vivants .

Apportant leur magie au paysage irréel .

Nous avions fêté Noël autour de lampes à pétrole et de vacillantes bougies .

Après, j’étais sorti regarder la lune .

Je voulais enregistrer pour vous la musique envoûtante et monocorde des criquets .

Et puis dans la direction des grandes termittières se dressant derrière la maison, de ferventes mélopées .

Une invisible église était là sans doute au bout de la rue .

Ou dans des quartiers voisins pour nous inconnus .

Et soudain cette nuit de Noël c’est transformée en magie .

En nuit poésie .

En nuit de prodiges .

Simple et bouleversante à la fois .

Je glissais dans l'air avec les chauves-souris .

Je volais par-dessus les déserts, les forêts, les savanes .

Le son des tam-tams . 

Le chant des enfants.

La mélopée des prières . 

Les coeurs venant de l'église .

La stridulation des criquets .

J’entendais en même temps craquer et se fondre de glaciaires banquises à des milliers de kilomètres de là .

Perçant la nuit blafarde le cri rauque de quelque animal sauvage .

La voix requiert la nécessité existentielle du poème .

Le poème était là : les voix de Noël parvenaient jusqu'à moi .

Les bruits de cette nuit révélaient le souffle, la respiration, la dimension métaphysique du sacré .

Avec en plus cette indéfinissable aspiration vers une originelle pureté indissociable des terres africaines .

Nous faisant ressentir sous la plante des pieds l’argile mère .

L’argile féconde, source même de toute métamorphose .

C’est alors que les esprits oubliés d’une séculaire mémoire dansèrent sous mes yeux .

Envahissant ma pensée de leur puissance incantatoire .

Nourrissant leurs échos des mille visages du continent absolu .

Territoires d’intemporalité .

Le son des djembés .

Des balafons .

Des coras .

L’Afrique .

Afrique des griots .

Masques innombrables .

Afrique des grands arbres .

Fauves des hautes herbes .

Afrique des fleuves gigantesques .

Enfants au visage graine de néré .

Pays multicolores comme des boubous aux marchés de villages .

Je vous ressens à l’intérieur de ma chair,

Dans une empreinte au regard d’ébène

Qui exorcise le présent dans son éternité .

Pour vous dans ce clip le mixage des sonorités enregistrées sur place et des images que j'en ai retirées . Tout commence par des dissonances étranges, mais soyez attentifs : bientôt l'incantation s'organise dans la ferveur des prières et chants collectifs et du son des tambours . Les criquets accompagnent en rythme de leur stridulation ...

Les bruits de cette nuit de Noël, mais aussi de diverses plages sonores captées ici et là à ce moment-là …

Les images sont un mélange d’éléments extraits de ma page du carnet du Ghana et de mes peintures sur toile inspirées par l’Afrique .

En cliquant sur le curseur de lecture vous pourrez associer les images aux sons .

Si le clip ne démarre pas immédiatement attendez qu'il se charge dans le lecteur et recliquez lorsque la barre verte sera bien avancée . S'il est haché par le téléchargement attendez qu'il soit totalement chargé avant de le relire correctement . 

Je pense à toutes celles et ceux qui dans nos sociétés nanties seront seuls ce soir . 

Aux enfants qui n'auront pas de cadeau de Noël .

À celles et ceux qui n'appartiennent pas aux sociétés nanties .

Aux êtres qui souffrent, où qu'ils soient . 

À celles et ceux qui ne savent pas la chance qu'ils ont d'être nantis, en bonne santé, en vie .

À celles et ceux qui n'entendront jamais chanter les criquets ni des chants de Noël cette nuit-là, qu'elle soit africaine ou pas .

Qui n'entendront jamais rien .

Et à vous qui possèdez le bonheur de savoir les symboles véhiculés par ce jour différent je vous dédie cet article, je le dédie à Dominique BAUMONT et à son blog qui témoigne des valeurs essentielles données par l'Afrique dans ce qu'elle a de plus profond . 

Passez toutes et tous un beau Noël fait de paix et d'espérance ! 

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 21:19
Philippe compose et interprète, Tsylia et Loïs peignent !

Je vous présente un auteur interprète et sa petite famille d’artistes : personnalités attachantes, sensibilité et poésie à fleur de peau …
Ils font partie des surprises chaleureuses et rafraîchissantes que nous permettent le web, j’aime beaucoup ce qu’ils font .

.

À propos d’aquarelle, découvrez les peintures de Tsylia (8 ans) sur musique et chanson de Philippe, son papa . Écoutez les autres morceaux qu’il a composés et interprète ici .
Quant au petit frère Loïs vous pourrez découvrir ses peintures (avec celles de sa sœur) en cliquant ici .  
 

Philippe nous dit :
« Pour ce qui est des peintures de Tsylia (ma fille) et Loïs (mon fils), pas de problème pour faire un petit article. Pour l'histoire de ces "oeuvres" voila comment tout à commencé : Tsylia avait quatre ans et m'a présenté sa première peinture. J'ai trouvé dans cette peinture ce que les adultes, à mon sens, cherchent à retrouver dans leur vie d'artiste. Tsylia peignait tout simplement "à l'instinct", sans se poser de questions. Alors, je lui ai demandé de me faire une autre peinture, puis une autre, etc. Et plutôt que de les classer, sans suite, j'ai conservé soigneusement ces réalisations. J'ai fait de même avec son frère de trois ans son cadet. Aujourd'hui leur rythme de production picturale à singulièrement baissé mais je ne doute pas qu'ils rechercheront, plus tard, à «recapter» la substantifique moelle de la créativité.
Je pense que les parents qui n'ont pas pensé à regrouper les peintures de leur(s) enfant(s) n'ont pas réalisé combien l'enfance est dépolluée de tout acquis .
Ce qui était surtout étonnant, à mes yeux de père, était que Tsylia et Loïs n'ont jamais dessiné de bonhommes comme les enfants savent les faire. Ils se sont toujours sentis à l'aise dans l'art abstrait. Un peu comme si la représentation du monde ne pouvait passer que par cette forme.
Voilà ce que je pouvais dire sur cette série de peintures qui, j'en suis certain, n'est pas terminée. Elle montrera l'évolution du trait au fil du temps.
En ce qui concerne les chansons que je mets en ligne, malheureusement, je ne trouve pas le temps d'enregistrer celles qui sont prêtes à mettre en boîte (j'en ai quelques dizaines qui dorment au fond d'un tiroir).
Je dois m'y remettre … »

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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 21:56
Chant du monde

Juste ce petit mot, manière de vous dire "à bientôt", suite à l'envoi par notre amie Isabelle (fort bien inspirée par ce partage) d'un lien que je cache sous la petite aquarelle ci-dessous que je vous dédie, et que je nomme justement "Chant du monde" pour vous l'offir avant de partir... C'est comme cela (entre autres) que je vois le monde, (et avec lui le partage d'une certaine dimension de la beauté) !


"Chant du monde" (Aquarelle A. MARC)
Ce qui compte n'est pas l'aquarelle que vous voyez, mais ce que vous découvrirez en cliquant dessus .
Et je rajoute celui-ci dans la foulée, ne vous en privez pas !

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2 mai 2006 2 02 /05 /mai /2006 18:07

Flamenco de Grenade à Cordoue …

 

Aujourd’hui Katia nous a rejoint, et après la journée de peinture, les longs moments passés à dessiner dans l’Alhambra, une fois les séances d’aquarelle terminées, tout le monde est plus ou moins épuisé lorsque nous rentrons à l’hôtel …

Rares seront ce soir les « survivants » à pouvoir goûter les soirées nocturnes de Grenade, et tout le monde sait bien qu’ici la soirée ne commence guère avant minuit ou 1 h du matin .

Le groupe s’est dispersé, beaucoup dorment déjà du sommeil du juste, quand un groupe très réduit de six d’entre-nous à peine, déambule à ces heures tardives dans les rues de la basse ville, en quête de ce moment privilégié que nous a promis Katia au sous-sol d’une tasca obscure du côté de la Calle de Elvira : du flamenco vivant, populaire, estudiantin et authentique, loin de toute présence touristique .

Photo Alain MARC

 Quand nous arrivons à la tasca, au fond d’une impasse plutôt lugubre, nous tombons sur une porte close : il est « trop tôt » (il n’est que minuit et demi) et nous devons aller boire un verre ailleurs en attendant que l’établissement ouvre ses portes !

Enfin la patience finissant par payer nous sommes les premiers clients à y pénétrer un peu plus de demi-heure plus tard … Je précise que ce n’est pas un « tablao » (lieu de représentation et spectacle traditionnel où l’entrée est payante et où des artistes se produisent devant un public venu spécialement pour cela, souvent des touristes d’ailleurs) .

Non, il s’agit ici d’un simple bar, ouvert aux jeunes et moins jeunes qui en connaissent l’existence, un coin fréquenté uniquement par des habitués (beaucoup d’étudiants) où on vient boire un verre, refaire le monde, parler de tout et de rien tout en écoutant de la musique (si on veut bien se donner la peine d’apporter soi-même ses propres instruments pourvu que ce soient des guitares et des percussions) . Il faut du temps pour « préparer » individus et instruments … Pour qui veut entrer en communion avec le flamenco la patience est de mise .

Enfin sur le coup de deux heures du matin c’est la magie de l’instant : on s’empare des guitares, on marque le rythme sur un coin de table, on tape dans ses mains . L’un d’eux s’est mis à chanter . Cela vient du fond des siècles, du fond du corps, des méandres de la mémoire . Un frisson parcourt l’assistance . Un, puis deux, puis trois jeunes, garçons et filles, se lèvent et se mettent à danser .

Toute petite image du groupe des musiciens : il fait presque noir dans la cave voûtée, le rythme est déjà là depuis de longues minutes quand l’un d’eux se met à chanter, ce n’est que le début de la nuit …

 Vous entrez dans ce voyage sonore si vous avez le lecteur multimédia Quick Time, vous pouvez l'arrêter en cliquant sur le bouton d'arrêt, le relancer avec celui de lecture (cliquez plusieurs fois sur le bouton de lecture et d'arrêt si la lecture ne démarre pas immédiatement) ; si vous n'avez pas ce lecteur cliquez sur l'image et attendez le téléchargement du fichier son, cela ne durera plus d'une ou deux minutes (vous pourrez même enregistrer ce fichier sur votre ordinateur pour le réécouter quand il vous plaira) . Taille du fichier : 864 Ko .

Émotion, émerveillement : ils dansent comme des dieux, rythment leurs pas par des claquements de talons . Leurs corps souples s’entrelacent sans jamais se toucher dans une chorégraphie séculaire où je retrouve un gestuel de passes de capéador et de figures sévillanes à l’envoûtante sensualité .

« La tradition n’est pas prête de se perdre avec des jeunes comme ceux-là et nous avons beaucoup de chance d’en être témoins » pensions-nous en quittant les lieux quelques instants plus tard .

Car il fallait bien rentrer, ne pas trop se fatiguer pour être en forme le lendemain matin, de longues journées de peinture et de trajet nous attendant sur la route de Cordoue …

Photo Alain MARC

Cordoue une semaine plus tard : retrouvailles avec le flamenco .

Le lieu est complètement différent et le groupe d’aquarellistes presque au complet car j’ai organisé pour lui (avec la complicité du chauffeur de notre bus qui est d’origine andalouse et que je connais depuis longtemps) une soirée « tablao » . J’ai déjà dit ce qu’est un « tablao », sorte de café-concert où se produit le spectacle du flamenco, qui s’il n’a pas toujours le mérite de l’authenticité a au moins celui de rendre cet art accessible au plus grand nombre . Depuis la fin du dix-huitième siècle où les premiers tablaos s’ouvrent dans le quartier de Tirana à Séville, ces établissements se sont multipliés à travers l’Espagne, particulièrement en Andalousie . Ne me demandez pas dans lequel vous allez pouvoir entendre du « vrai » flamenco, le « vrai » flamenco n’existe pas, et c’est une grosse faute de prétention et d’imbécillité que de poser ce genre de question, surtout si vous la posez à un andalou qui vous prendra aussitôt pour un ignare ou même un idiot de touriste qui ne comprendra jamais rien à l’âme andalouse . La seule chose que je puisse vous certifier c’est que certains « tablaos » sont meilleurs que d’autres, et que si vous avez de la chance le soir où vous y allez, vous pouvez y trouver « le chant », c’est-à-dire la flamme qui précède souvent le fameux « duende » qui vous transcende comme il peut vous faire pleurer . … Mais comme je crois l’avoir déjà dit ceci peut se produire n’importe où, pas besoin de « tablao » pour cela .

Photo Alain MARC

 Il n’empêche ce n’est pas une raison pour bouder les « tablaos » car d’excellents artistes s’y produisent souvent, et vous pourrez comme les puristes y apprécier toutes les nuances du flamenco . Et si vous aimez vraiment le flamenco, je vous dirigerai vers l’un des festivals de chant organisé dans toute l’Andalousie surtout en cette période festive de l’année : vous y entendrez des artistes de grande renommée comme de simples paysans qui s’y produiront avec foi et authenticité .

 J’ai donc choisi en ce qui nous concerne le « Tablao Cardenal » 10 rue Torrijos, face à la mosquée cathédrale de Cordoue, je vous recommande cette adresse .

Cet établissement a le mérite de produire des artistes reconnus internationalement, qui ont souvent gagné des prix importants et ont un réel prestige . De la « soléa » (tronc commun du « cante ») au « cante jondo » (forme la plus épurée du flamenco), des seguidillas (danses empreinte de fièvre et de douleur proche des origines) aux sévillanes (expressions plus « légères » empreintes de moins de gravité), les thèmes de travail étaient innombrables pour notre groupe, arrivé aquarelles, carnets et pinceaux à la main …

Parmi les nombreuses aquarelles et croquis réalisés sur le motif, en voici deux de Marianne SCHNEITDER qui traduisent bien l’ambiance de cette belle soirée … 

Fougue et sensualité, grâce et défit, racines de l’âme gitane, cri libérateur, affranchissement de toutes les gangues de la vie, le réel se transfigure à travers le gestuel et la musique qui nous emportent vers un « ailleurs » où le temps comme en peinture, est aboli …

(croquis Marianne SCHNEITDER) 

À la guitare Alberto LUCENA (prix national de guitare) et son accompagnateur, une troupe de chanteurs et danseuses venant ce soir-là de Grenade, une petite idée de notre soirée au « CARDENAL » … Je ne donne que ce très court extrait d’enregistrement pour respecter le droit des interprètes qui ont eu la gentillesse de nous dédier ce morceau, ne ratez surtout pas le CARDENAL pour voir le spectacle si vous passez par Cordoue !

 Vous entrez dans ce voyage sonore si vous avez le lecteur multimédia Quick Time, vous pouvez l'arrêter en cliquant sur le bouton d'arrêt, le relancer avec celui de lecture (cliquez plusieurs fois sur le bouton de lecture et d'arrêt si la lecture ne démarre pas immédiatement) ; si vous n'avez pas ce lecteur cliquez sur l'image et attendez le téléchargement du fichier son, cela ne durera plus d'une ou deux minutes (vous pourrez même enregistrer ce fichier sur votre ordinateur pour le réécouter quand il vous plaira) . Taille du fichier : 487 Ko . 

Enfin, si le flamenco vous passionne et que l’Andalousie vous manque, voici un lien fort intéressant qui, bien que ce soit un site commercial est une mine d’informations, un beau magasin de CD, DVD et objets de flamenco . Donc si vous avez un cadeau à faire à un amoureux de l’Espagne vous devriez y trouver votre bonheur : http://www.flamenco-world.com/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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15 mars 2006 3 15 /03 /mars /2006 22:00
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 Andalousie, Cordoue, la mosquée cathédrale .

Voici La « Mezquita » . Faire le tour de la mosquée, découvrir ses portes, son décor extérieur sobre et rigoureux, prendre conscience de sa dimension …

Enfin c’est l’entrée monumentale dans la cour des orangers par la grande porte du Pardon .

On est tout de suite devant la fontaine des ablutions, seul bassin bruissant d’eau claire reflétant le ciel où viennent boire les oiseaux . Tout autour dans la cour quelques palmiers, un ou deux cyprès, et les orangers entourés de leurs canaux d’irrigation .

Sensation de sérénité et d’équilibre, on perçoit déjà un lieu de haute spiritualité .

Sereine beauté du bassin des ablutions où quatre fontaines déversent l’eau claire qui part ensuite dans les canaux d’irrigation des orangers . Pour entendre l'ambiance sonore de la mosquée - cathédrale, cliquez sur l'image ci-dessus . (Photo Alain MARC)

Nous entrons dans la mosquée . On est immédiatement saisis par l’ambiance quasi-magique des lieux .

Un univers qui vous enveloppe de sa lumière diaphane au milieu d’une forêt de colonne et d’arcatures uniques dans tout l’occident dont l’harmonie vous immerge jusqu’à vous faire frissonner . (Photo Alain MARC)

Imaginez cette multitude de colonnes et d’arcs éclairés par des milliers de lampes à huile le parterre multicolore des tapis de prière, les portes ouvertes sur la cour des orangers et les ruelles, l’incomparable mihrab étincelant dans le sanctuaire de prière …

Pierre marche en dessinant, tandis que Yolande s’est assise sur un banc . Tous deux sont pris par la magie des lieux et se délectent des arcs outrepassés parfois trilobés et superposés dans d’aériens enchevêtrements architecturaux . (Aquarelle Pierre NAVA)

La forêt des colonnes et des arcades de Yolande GERDIL .

     

Vous entrez dans ce voyage sonore si vous avez le lecteur multimédia Quick Time, vous pouvez l'arrêter en cliquant sur le bouton d'arrêt, le relancer avec celui de lecture ; si vous n'avez pas l'ADSL attendez le téléchargement du fichier son, cela ne durera plus de trois ou quatre minutes (vous pourrez même enregistrer ce fichier sur votre ordinateur pour le réécouter quand il vous plaira) .  

Vous pouvez découvrir l'ensemble de ce voyage pictural en allant dans les catégories "Voyages et aquarelle", "Extraits vidéos" et "Voyages sonores" (colonne à gauche de cette page), et en cliquant tout en bas de la page d'accueil ainsi ouverte (chiffres en petit en bas d'écran 1, 2, 3, etc.) ce qui vous ouvrira la page suivante .

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5 mars 2006 7 05 /03 /mars /2006 23:33

Andalousie, Grenade : charme secret de l’Albacin …

L’Albacin à lui seul mérite plusieurs jours de visite .

C’est le cœur de l’ancienne ville arabe qui s’élève sur l’une des plus hautes collines de Grenade .

Son dédale de ruelles dégringolant vers la rivière Darro et la rue d’Elvire lui donne un charme incomparable .

Entrée d’un « carmen », ces charmantes maisons aux jardins invisibles de l’extérieur . (photo Alain MARC)

Il faut s’y perdre et flâner au hasard entre les « carmens » plus ou moins vastes aux jardins secrets cachés par de hauts murs (maisons typiques du quartier fermées sur elles-mêmes) . Aller de miradors en adorables placettes, d’anciennes portes moresques en vielles citernes de brique flanquées de fontaines, découvrir les innombrables églises « mudéjares » avec leurs antiques minarets transformés en clochers dont la sonorité cristalline des cloches égrène les heures et sonne le moment des offices …

Croquis de Yolande, dans le quartier de l’Albacin . (croquis Yolande GERDIL)

Placette et église San Miguel el Bajo, construite sur une ancienne mosquée (arc outrepassé à gauche de la façade derrière les parasols blancs) non loin de la nouvelle mosquée de l’Albacin, (toute neuve celle-la) qui a été financée par le Maroc et les Emirats Arabes . (photo Alain MARC)

 

J’aime l’Albacin à toutes les saisons … L’hiver comme un îlot déserté des touristes, au printemps pour le chant des oiseaux et les fleurs aux balcons, l’été lorsque les ruelles dégagent à la tombée de la nuit une douce chaleur, l’automne enfin pour les teintes roses et dorées dont se parent les façades au coucher du soleil .

Une porte moresque place de Las Minas, comme il en reste beaucoup à découvrir en parcourant les rues .  (Photo Alain MARC

Une autre dessinée par Yolande en haut d‘une « cuesta » . (croquis aquarellé Yolande GERDIL)

Nous cheminons longtemps jusqu’au soleil couchant . Les ruelles sont maintenant désertes . Il faut savoir que c’est le moment où peuvent se produire certaines agressions (surtout vol de sacs à main) dans les rues les plus reculées, mais à plusieurs, aucun danger . On ne le dirait pas tant cette promenade est agréable .

Les places y sont exquises : San Miguel Bajo, Plaza Larga, Placeta de Fatima, del Salvador, de Ortega …

Rue Candil, avec ses ombres bleues et ses jardins fleuris qui débordent dans la rue, et calle Valenzuela avec ses escaliers de galets . (Aquarelles Alain MARC)  

C’est dans ce moment particulier où le soleil se couche, que l’Albacin se révèle le plus sûrement : il faut écouter le chant des oiseaux dans les patios, les rumeurs lointaines montant de la ville basse, les bruits de voix et autres rires d’enfants venant des fenêtres entrouvertes . Ces sonorités vous accompagnent comme une douce musique tandis que la lumière décline .

Quelques-unes des fenêtres qui font le charme de l’Albacin . (Photos Alain MARC)

La fraîcheur bien normale à cette heure-ci en cette saison décide Yolande et Pierre à pousser la porte d’un salon de thé au décor mudéjar de la plus grande finesse .

Quant à moi, je pars à l’écoute des voix multiples de l’Albacin : chants d’oiseaux s’échappant des patios, fontaines coulant au pied des murailles, petits bruits familiers trahissant la vie quotidienne des habitants du quartier …

C’est en cheminant de ruelle en ruelle que j’arrive au Mirador de San Nicolas, petite place ombragée qui offre sur le palais de l’Alhambra, la Sierra Névada, la ville basse et la « Véga » l’une des plus belles vues de Grenade .

Il y a encore en cette heure tardive de nombreux promeneurs, des jeunes surtout, et un guitariste qui joue quelques notes sur un banc sous les acacias . C’est un endroit rêvé pour les amoureux de paysages romantiques . (Photo Alain MARC)

"L'Alhambra au coucher du soleil" (Aquarelle Alain MARC)  

J’y ai par le passé réalisé de nombreuses aquarelles, mais ce soir je me contente de voir la nuit tomber avec ces notes de guitare en contemplant le paysage qui heureusement n’a pas changé depuis des années . Je suis perdu dans mes rêveries quand soudain une voix m’interpelle : « Alain » !

Je l’avais complètement oubliée, mais nous devions nous revoir lors de mes passages en Andalousie : c’est Katia qui sort de l’université et qui vient nous rejoindre pour la soirée …

     

 

De la côte d’Aceituneras au Mirador San Nicolas : enfants jouant dans les ruelles, chants d’oiseaux dans les patios, cloches sonnant à San José ou au monastère San Isabel la Réal, fontaine de l’«algibe » de San Nicolas, arrivée au mirador avec son guitariste qui jouait si merveilleusement tandis que tombait la nuit, et puis une étrange musique montant de la vallée du Darro qui se mêle aux éclats de voix de la jeunesse regardant l’Alhambra …

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3 mars 2006 5 03 /03 /mars /2006 23:09

Andalousie, Grenade : le « compas » des bas quartiers …


Brouhaha des rues, des « tascas », des « bodegas » .

Appel quasi chanté d’une marchande de primeurs, tel une bribe de « chico » (expression particulière du chant flamenco) arrachée au destin des petites gens de cette ville .

Quelques notes de guitare aux cordes pincées dans la rue Alhondiga par un mendiant perdu recherchant ses racines et celles d’un mélodica jouées par un autre un peu plus loin pour un public indifférent qui passe le regard vague …

Sonorités confuses : elle participent au « compas » (le « souffle », le rythme, la « mesure ») de la ville basse . Elles se rapprochent d’une forme de « duende » (esprit, grâce) comme celui qui nous fait frissonner quand il arrive sans prévenir au sein du flamenco .

Une ruelle de l’Alcaiceria, l’ancien marché moresque de la soie avec en fond l’évêché attenant à la cathédrale . (photo Alain MARC)

Car c’est bien de cela qu’il s’agit : dans le cri libérateur qui transcende celui qui le vit, il y a tous ces extrêmes chargeant le quotidien où se love souvent la misère, la souffrance et la passion, mais aussi des étoiles brillant dans un ciel noir comme du jais .

Je vous reparlerai du flamenco : l’esprit « flamenco », le vrai, ne se trouve pas forcément sur la piste d’un « tablao », en tout cas il n’y est pas toujours quand on voudrait l’y trouver .

N’oubliez jamais que les perceptions même du « compas » et du « duende » peuvent vous toucher n’importe où : sur le quai d’une gare, un chemin de campagne, au fond d’une cuisine où à l’entrée d’un simple bar … Il suffit d’écouter, il faut surtout attendre et être aux aguets .

L’émotion, la passion, toutes les déchirures liées à cette ville m’ont bouleversées dans cette « granaïna » des simples bruits communs extraits du quotidien . Il s’en dégage des échos du « compas » propre à la ville basse que je retrouve inchangée depuis des années .  

La petite vendeuse de légumes place Paseigas, dans les vieux quartiers, derrière la cathédrale … Cliquez sur l'image pour entendre l'ambiance sonore . (Aquarelle Alain MARC)

Je sors de la "tasca", mes pas résonnent dans la rue, je rencontre la petite marchande de légumes et des mendiants musiciens dont les notes finissent par se superposer ; je méloigne avec ce trésor d'un petit extrait du "compas sonore" de la basse ville ...

Vous entrez dans ce voyage sonore si vous avez le lecteur multimédia Quick Time, vous pouvez l'arrêter en cliquant sur le bouton d'arrêt, le relancer avec celui de lecture ; si vous n'avez pas ce lecteur cliquez sur l'image et attendez le téléchargement du fichier son, cela ne durera plus de trois ou quatre minutes (vous pourrez même enregistrer ce fichier sur votre ordinateur pour le réécouter quand il vous plaira) .

Grenade est une ville grouillante qui vous étouffe de son oppressante réalité . Surtout l’été quand la chaleur exulte et écrase les bas quartiers de sa chape de plomb chargée de pollution …

Mais Grenade est aussi un rêve dans lequel nous entrons quand le soleil couchant lèche ses rouges collines, embrasant les murailles de l’Alhambra ou éclairant de rose doré les blanches ruelles de l’Albacin qui lui font face .

Nous montons à présent vers l’Albacin comme dans un songe ; les lieux ici s’écoutent, se ressentent et se respirent bien plus encore qu’ils ne se voient …

Je vais aussi y retrouver un « compas » différent : celui de l’autre visage de Grenade, qui me touche toujours comme dans une grâce parce qu’il est avant tout d’essence musicale .

Ce sera une musique douce faite de grands murs blancs, d’escaliers de galets dégringolant en cascades, de rires d’enfants courant dans les venelles, d’églises-mosquées égrenant leur arpège, de chants d’oiseaux s’échappant des carmens pour se mêler à ceux des anciennes fontaines qui coulent toujours au flancs de ce quartier …   

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20 décembre 2005 2 20 /12 /décembre /2005 15:21

Voyage sonore sur la place Jemaa-el-Fna à Marrakech : une minute trente-cinq de pur bonheur !

                                  

Vous entrez dans ce voyage sonore en cliquant sur le bouton lecture si vous avez le lecteur multimédia Quick Time . Vous pouvez l'arrêter en cliquant sur le bouton d'arrêt, le relancer avec celui de lecture ; si vous n'avez pas ce lecteur cliquez sur l'aquarelle ci-dessus et attendez le téléchargement du fichier son, cela ne durera plus d'une ou deux minutes (vous pourrez même enregistrer ce fichier sur votre ordinateur pour le réécouter quand il vous plaira) Sur la place Jema-El-Fnaâ, Aquarelle Alain MARC .

Avec cet enregistrement je vous emmène sur l'un des lieux qui me fait le plus rêver au Maroc, cette fameuse place qui fascine tous les voyageurs qui la découvrent !

Toute la magie de ce lieu unique au monde, tient dans l'extraordinaire vision qui nous envahit lorsqu'en arrivant de la Koutoubia, des palais ou des souks, elle nous plonge en plein carrefour initiatique, hors du temps, à la croisée des légendes et des réalités les plus étranges qui soient à toutes les heures du jour et de la nuit ...

Je vous y emmènerai d’ailleurs un soir à la nuit tombée, mais aujourd’hui le soleil inonde déjà le parvis poussiéreux des mosquées nacarat, et les cafés commencent à se remplir dans la chaleur qui envahit l’espace .

La lumière crue inonde la foule colorée des bateleurs, conteurs, musiciens, diseuses de bonne aventure, écrivains publics accroupis à l’ombre de leur parapluie noir, porteurs d'eau, charmeurs de serpents et montreurs d'animaux, herboristes marabouts, marchands de jus d'oranges, d’épices : ils font de cet endroit l'une des plus étonnantes curiosités du Maghréb .

Plus encore, ce sont les odeurs et les sonorités innombrables, rares et envoûtantes, qui vont marquer de la plus mystérieuse façon nos souvenirs .

On entre sur la place .

Emerveillement : vraiment, le temps s’est arrêté ici .

Le claquement sec des crotales de Gnawas se mêle aux mélodies lancinantes des ghaitas et aux sourdes vibrations du bendir des charmeurs de serpents .

Les bruits de la ville se font plus lointains, un musicien chante une très ancienne mélodie en s’accompagnant de son r’bab à deux cordes, une calèche passe, un porteur d’eau s’avance en agitant une clochette de laiton …

On s’aperçoit tout à coup qu’une journée entière s’est écoulée sur le tourbillon d’images, d’odeurs, de sonorités, lorsque l’appel à la prière qui recouvre ce hourvari multicolore, se mêle à l’incandescence dorée du soleil passant derrière le grand minaret de la Koutoubia .

Le spectacle va à nouveau changer au cœur de cette véritable cour des miracles lorsqu’il disparaîtra derrière les terrasses de la médina, mais les musiciens joueront encore de plus belle avant qu’arrive l’heure pourpre où il bascule derrière l’horizon .

Alors la place sera pulvérulente de l’or qui ruissellera et s’évaporera dans la rutilance du soir . Il étincellera sur les plastrons métalliques des gerrabs aux habits multicolore bardés de leurs coupelles de cuivre et de fer blanc .

Mais en attendant, on va aller voir les acrobates d’Amizmiz édifier leur pyramides humaines ou les joutes des lutteurs qui s’affrontent en combat singulier …

Ensuite, observer une féerique métamorphose depuis la terrasse du Café de France autour d’une tasse de thé : tout en bas la place Jemaa-el-Fna va basculer dans la nuit tandis que s’allumeront les lampes à acétylène des gargotiers, et que les premières odeurs de fritures seront emportées par la brise .

De nouvelles rumeurs s’élèveront alors, en gravant dans nos mémoires ces étranges sonorités qui sont la voix de Marrakech .

Mais cela c’est pour un autre jour …

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