procedes picturaux et conseils techniques - Aquarelliste et peintre voyageur
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  • : Aquarelliste et peintre voyageur
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  • : En peinture, l'art de l'aquarelle est un mode d'expression qui va des carnets de voyages à la création de tableaux : en voici les différentes facettes inspiratrices, techniques et créatives selon Alain MARC ...
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-  Les stages "aquarelle" dans l'Hexagone sont ouverts aux débutants et aux pratiquants déjà confirmés souhaitant se perfectionner : ils ont pour but d'apporter efficacité et aisance d'expression à l'aquarelliste de terrain. Nombreux sont les aquarellistes issus de mes stages ou passés s'y perfectionner depuis 4 décennies...
- Les stages "carnets de voyages" sont une véritable immersion dans la pratique du carnet de voyage et de l'aquarelle sur le terrain, orientés "autonomie" ils sont ouverts aux stagiaires ayant assez de pratique pour en profiter pleinement . De la Provence au Jura Oriental et jusqu'en Andalousie, ce sont quelques destinations où vous pourrez aller en 2024...

- Tous les stages sont différents, n'hésitez pas à m'en demander les informations par courriel (voir plus haut) .

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Andalousies

«Andalousie, la Route d’Alain MARC», carnet de voyage de Pierre NAVA
Découvrez article après article en cliquant sur les vignettes ci-dessous le carnet spontané de Pierre m’accompagnant en Andalousie, et les «Petites Histoires vidéo» qu’il m’a inspirées :

La-Barca-1b-Pierre-Nava.jpg

Préambule

La Barca 2a Pierre Nava

L'étape de Peniscola

Andalousie b Pierre Nava

Sur la route de l'Andalousie...

Moulin-b Pierre-San Jose 2

Au Cabo de Gata

Bateau Pierre Isleta 3b

La Isleta del Moro

Huebro Pierre vignette

Huebro, la montagne enchantée

Pierre-Nava-Guadix-4-copie-1

Guadix, les maisons troglodytiques

Rio Fardès

Le rio Fardés

28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 18:20
Biennale des Carnets de Voyages de Clermont-Ferrand 2009 : fournitures pour les ateliers Alain MARC

        Vous accèdez en cliquant sur ce lien (par fichier séparé consultable à l'écran, téléchargeable en PDF et imprimable) à la liste des fournitures à apporter pour participer à mes ateliers : y rajouter des crayons de couleurs ou mieux craies Néocolor 1 (une fois que vous vous serez directement inscrits à l’organisation de la Biennale par e-mail ou téléphone : http://www.biennale-carnetdevoyage.com/-Nous-contacter-.html ) . Je rappelle que mes ateliers (« Préparation, confection et mise en œuvre de carnets originaux dérivés du « carnet - fleur » dans l’esprit « origami » et « Relevés d’empreintes et préparation de supports pour les carnets de voyages » ) sont toujours très spécifiques, ceci expliquant cela !
Note à l’intention de mes correspondants : je serai injoignable jusqu’au début du mois de novembre, merci de bien vouloir modérer le remplissage de mes boîtes aux lettres !!!!

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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 13:46

13 h, résultats de l’expérience :

 
1) Franche rigolade car rien ne marchait comme dans les essais préalables :
            En audio : écho énorme au niveau de l’audio, et comme le signala «cadreur», tout était répété 2 fois, à la limite de l’inaudible .

            En vidéo : la très forte luminosité liée au passage du soleil par dessus les arbres me rendait le réglage de la Webcam sur le blanc du papier impossible !

             Pourtant on voyait ce que je faisais et la démo était «suivable», mais Ptit’Jo riait énormément derrière le portable en me disant : «heureusement que ce n’était pas la télé, car tu serais passé au «zapping» et même peut-être aux «guignols de l’info» !!!

 

       2) Le résultat de la «démo» :

                - au départ je voulais réaliser une aquarelle rehaussée, mais vu les circonstances cela s’est limité à une aquarelle pure sans dessin préalable ni rehauts graphiques réalisée en simples taches directes de couleurs dessinées !

Le jardin de grand-mère motif de la première démo aquarelle en live sur ce blog (Photo Alain MARC, voir article précédent)


«Le jardin de grand-mère» première démo aquarelle en live sur ce blog :
  voyez comment j’ai simplifié ! (Aquarelle Alain MARC)

 

 

Ptit’Jo est aux manettes, mais le matériel plutôt inadapté, la puissance du portable trop faible, le débit montant pas assez élevé, etc., m’obligent à réaliser de nouvelles tentatives dans l’avenir avec du matériel plus puissant et des procédures plus élaborées … Il n’empêche, j’y arriverai un jour, je suis assez têtu pour cela ! En attendant merci à celles et ceux qui ont bien voulu s’intéresser à cet essai quelques instants . (Photo Alain MARC) 

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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 10:40

Démo aquarelle en live Stickam ce 24 mai 2009 à 11 h 55 : du jardin de grand-mère …

 

Avant de repartir sur les pistes du Sahara et dans les villages blancs d’Andalousie, nouveau test «Stickam» en live du fond du jardin de grand-mère car le voyage commence dès le pas de sa porte et que Ptit’Jo sera aux «commandes» («régie de plein air», Webcam, et assistance technique) .

Juste pour rigoler et voir si ça marche !

Comme il y aura de l’écho puisque le signal va transiter par les USA (+ période de fort trafic et de pas mal de parasites), coupez l’audio si trop mauvaise qualité .

Le jardin de grand-mère motif de la première démo aquarelle en live sur ce blog (Photo Alain MARC)
 
En pratique :
 

1) Mettez l’image ci-dessus (le jardin de grand-mère) en milieu d’écran (en faisant défiler le curseur de défilement des pages du blog pour qu’elle soit au mileu), puis appui sur la touche PrtScrn de votre clavier .

2) Ouvrez Paint (dans Windows : «Tous les programmes > Accessoires > Paint) puis faites «coller», sélectionnez l’image et copiez-là, faites «nouveau fichier» et collez-là dedans (vous pouvez aussi l’enregistrer en même temps),

3) Allez tout en bas de ce blog sur le grand écran «Stickam» qui est tout au fond de cette page pour suivre la démo et mettez tout à côté la fenêtre réduite au format de l’image de «Paint» .

 

Vous aurez ainsi l’image du jardin et la démo tout à côté, à tout de suite !

 

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 16:28

Mon atelier du « carnet-fleur » à la Biennale des Carnets de Voyages : 

En voici le bilan : les quatre ateliers que j’ai eu le plaisir d’animer à la dernière Biennale des Carnets de Voyages de Clermont-Ferrand étaient tous complets, et les participants de dernière minute inscrits auprès des organisateurs de cette vaste manifestation ont tout de même pu y assister en « auditeurs libres » en fonction des places disponibles (je ne vous recommanderai jamais assez de vous inscrire le plus tôt possible, lorsque les thèmes de travail étant publiés, vous décidez de participer à un atelier de la Biennale) !

En ce qui me concerne, le thème développé cette année était celui du « carnet-fleur », un concept dont je suis l’auteur dans son adaptation aux carnets de voyages (particulièrement pour la préparation des fonds en fonction des usages auxquels ils sont destinés, l’organisation des espaces d’expression, et la fonctionnalité d’utilisation) mais dont je ne suis pas l’inventeur, ce procédé étant connu depuis très longtemps dans l’art du pliage dont les origines nous ramènent en Extrême Orient (Chine - Japon, ce qui est déjà un beau voyage en soi) .

Un petit carnet qui tient dans la main, dispose d’une fermeture très solide et très simple, et qui est autant le reflet de votre voyage que de votre personnalité … (Photo Alain MARC) 

1) Un peu d’histoire :

              C’est à la Chine (surtout provinces du Jiangsu, du Shaanxi et de la péninsule du Jiaodong) que l’on doit les origines de cet art qui existe depuis 2000 ans environs, dès que le papier y fut inventé : il y fut appelé jiezhi, activité décorative et symbolique où le découpage prédomine sur le pliage .

              Le jiezhi se propagea ensuite au Japon où il devint kirigami (papier plié et découpé, kirie signifiant « papier découpé », son usage le plus ancien se faisant dans les temples lors des cérémonies religieuses) et origami (de oru qui veut dire plier et kami signifiant papier) .

C’est donc en partant de ces bases traditionnelles aux valeurs ancestrales que j’ai réadapté le concept et les pliages pour l’usage à la fois contemporain et créatif que je leur attribue .

                La destination de mon propre carnet apporté en modèle à la Biennale est d’ailleurs en conformité avec ses origines, puisqu’il est préparé pour le stage carnet de voyage au Yunnan que je dois animer en octobre 2009, (et où je le terminerai sur place) .

L’une des pages intercalaires déployées du futur carnet du Yunnan (16 x 16 cm, on ne voit pratiquement pas les plis), préparées avant le départ, ici une référence au poète chinois Li Dong Yang (il est aussi possible de les réaliser sur place en fonction du voyage, mais il est préférable que les pages intercalaires soient préparées avant) . (Alain MARC, ici techniques mixtes sur kraft) 

 

2) Les 4 ateliers (2 x 2 séances d’1h 30) :

             Par modules de 2 se suivant à une ½ h d’intervalle ou entrecoupés par le déjeuner, il était vivement conseillé de participer au premier pour bien suivre dans le second, le but étant de réaliser un carnet de 14 pages fonctionnel, original, prêt à l’emploi avec ses fonds spécifiquement adaptés à une destination particulière (le Maroc en l’occurrence pour nos exercices), en 3 heures minimum, objectif atteint par la plupart des participants sur la globalité des ateliers .

            a) Thème du premier atelier :

- Préparation, confection et mise en oeuvre des supports et fonds pour un carnet au pouvoir évocateur unique destiné à des voyages de courte durée dans le concept du "carnet-fleur",

            b) Thème du second atelier :

- Assemblage, finalisation et mise en valeur du "carnet-fleur" dans une démarche carnettiste créative basée sur « l'objet mémoire » .

Pendant les ateliers de la Biennale : mise en œuvre des différentes préparations de fond facilement réalisables sans trop de matériel (usage de techniques diverses dont de nombreux procédés personnels : 1er atelier) conditionnant la réussite de ce carnet … (Photo Jean-François DUCHET)

Explications sur la préparation et le pliage du papier (2ème atelier) pour la réalisation de la version « ouverture en accordéon » du carnet . (Photo Jean-François DUCHET)

3 ) De l’usage du « carnet-fleur » :

                C’est sans doute en me lassant un peu des formats traditionnels qu’il m’a paru intéressant de repenser le concept du carnet de voyage en tant qu’objet à la fois précieux et personnel (donc restant produit intime de sa personnalité et de son expression), qui répondrait aussi à un renouvellement du support et de la façon de mémoriser son voyage, tout en restant fidèle à la tradition de l’écrit et de l’image, des autres formes d’expression qu’il peut contenir (collages, relevés d’empreintes, tampons, etc.), et des possibilités de s’adapter à la créativité de chacun .

                Ses fonctionnalités :

- tenir dans la poche en très petit volume tout en offrant un grand nombre de (grandes) pages,

- offrir des surfaces de travail imbriquées permettant toute liberté d’expression avec une logique simple et pratique quel qu’en soit le moyen (écrit, dessin, peinture, collage, etc.),

- faciliter un travail rapide sur le terrain,

- faciliter un travail discret sur le terrain,

- être fonctionnel et résistant (pas besoin de pinces pour tenir les pages dans le vent, carnet solide et bien tenu d’une seule main - celle qui tient aussi la boîte d’aquarelles quand on se sert de l’autre pour peindre - lorsqu’on travaille sans possibilités de s’asseoir, se replier facilement page après page, bien protéger le travail déjà réalisé, etc.),

- pouvoir être ouvert en partie seulement (l’ensemble du carnet  reste dans la poche de la veste ou du gilet - il s’agit des poches au niveau de l’abdomen - si on veut  n'en laisser dépasser qu’une seule page sur laquelle on travaille avec plus de discrétion),

- être un bel objet,

- pouvoir être entièrement monté sur place jour après jour aussi bien qu’assemblé avant de partir en voyage (ou les deux),

- être modulaire dans le cas de rajouts au retour,

- avoir accès à l’ensemble des pages en un seul coup d’œil dans le cadre de la version « accordéon »,

- pouvoir à partir d’éléments identiques, prendre des formes variées selon les désirs de son concepteur,

- fournir des pages réalisées avec toutes sortes de matériaux (papier de soie, tissus fins, papier journal, subjectiles très fragiles, etc.) sur lesquelles on peut peindre, dessiner et écrire avec toutes les techniques possibles (gouache, aquarelle, dessin à la plume ou au crayon graphite, écriture aux feutres les plus fins, etc.) .

 

Le « carnet-fleur » semi-déployé en version « fleur » … (On voit que les pages ouvertes font à peu près quatre fois la surface qu’elles occupent une fois pliées) . (Futur carnet du Yunnan Alain MARC)

Une page déjà évoquée dans un article précédent terminée (on devine en dessous les deux couvertures du carnet qui se consolident mutuellement en diagonale lorsque le carnet est ouvert pour constituer un support rigide à la page déployée) (Futur carnet du Yunnan Alain MARC) .

Celle-ci donne une idée de l’exploitation des fonds d’isochromie en dynamique de l’image, dans la mise en valeur du rapport graphisme direct / valeurs, . (Futur carnet du Yunnan Alain MARC) .

Déploiement du carnet sur trois pages (les espaces blancs de la page centrale sont des petits modules « texte » mais peuvent aussi être utilisés pour de l’illustration, on peut y laisser des pages entières qui sont soit préparées, soit entièrement blanches pour s’adapter indifféremment à l’écrit ou à l’illustration, toutes les pages peuvent être aquarellées grâce à la préparation des supports même si elles sont en papier journal ou faites d’éléments très fragiles, et on peut le déployer sur toutes les pages si on veut dans sa version « accordéon ») . (Futur carnet du Yunnan Alain MARC) . 

Voilà pour le « carnet-fleur », vous en savez maintenant beaucoup plus, je réserve à mes élèves et stagiaires les procédés de préparation, de réalisation, les techniques de mise en valeur et les petites astuces qui font de cet objet le plus précieux des supports de votre expression au service de vos souvenirs de voyages .

Comme d’habitude la chronologie des ateliers permettait aux participants les ayant suivi de profiter d’une véritable session de formation .

Pour terminer je vous invite à découvrir sur le blog de Jean Paul le peintre de Nîmes (adresse blog à copier dans votre navigateur car je n'arrive pas à faire marcher le lien avec O-B = http://lepeintre30.blog4ever.com), le carnet qu’il a ainsi réalisé à partir des ateliers que j’animais à la dernière Biennale des Carnets de Voyages de Clermont-Ferrand, cela vous donnera une autre idée concrète de ce qu’on peut faire avec un tel support .

Préparation d’un autre fond sur Kraft, adaptable soit à un motif ou à un texte soit utilisable en intercalaire, ce décor pouvant tout à fait rester « tel quel » dans sa version « abstraite » . Il est possible de réaliser ainsi des pages très colorées sur fond blanc ou de toute autre couleur, et faire des relevés d’empreintes de la plus grande finesse qui soient sans avoir un résultat « sale » qui dévalorise le carnet . (Futur carnet du Yunnan Alain MARC)

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10 mai 2008 6 10 /05 /mai /2008 17:44

Zagora : aquarelle rehaussée à la Kasbah Asmâa, au Maroc .    


Lesson in watercolor the Kasbah Asmâa, Zagora, south of Morocco . from Frenchwatercolourist on Vimeo.

Nouvelle étude sur le motif, entièrement filmée pour vous depuis la préparation des couleurs jusqu’à la finalisation de l’aquarelle avec cette vidéo réalisée à Zagora dans le patio de l'hôtel "Kasbah Asmâa", lors d’une étape de repos et de ressourcement sur la route du désert dans le Grand Sud Marocain … Cette étude est destinée à une approche en niveau « initiation », où le travail réalisé est basé sur une expression « formelle », assez fidèle à la réalité (permettant donc peu de liberté en interprétation personnelle) . Grâce au nouveau module de lecture vidéo ci-dessus, vous pouvez profiter de cette leçon en plein écran depuis ce blog : laisser d'abord la vidéo se charger avant de la lire, puis pour l’avoir en plein écran cliquez sur le bouton « Full » du lecteur, représenté par 4 petites flèches groupées en bas à droite du lecteur après les barres de lecture et du volume audio et avant le logo "Vimeo" . Pour la voir en haute définition il vous faut l'ouvrir directement avec le lien du titre dans "Vimeo", et lorsque vous y serez cliquez sur le bouton « HD » sur le côté droite en haut du module de lecture . Si vous n'arrivez pas à lire ma vidéo ci-dessus directement dans cette page, vous pouvez aussi ouvrir le lien " Lesson in watercolor the Kasbah Asmâa, Zagora, south of Morocco" et  opérer de même pour la haute définition et la lecture plein écran, en n'oubliant pas d'appuyer sur la touche "escape" de votre clavier pour en sortir . ("Zagora : aquarelle rehaussée à la Kasbah Asmâa", vidéo Alain MARC)

En descendant vers le sud lors de notre belle promenade picturale au Maroc, nous voici à Zagora, ville emblématique de cette vaste région, d’où les caravanes qui partaient pour Tombouctou, devaient à dos de dromadaires affronter le désert pendant 45 jours …

Notre étape dans cette belle palmeraie située de part et d’autre de l’Oued Drâa, se délecte d’une journée et d’une nuit de repos au sympathique hôtel de la Kasbah Asmâa, à la sortie de la ville, tout de suite après la traversée du Drâa, sur la route de M’Hamid .

Je fais rarement la publicité d’un établissement d’accueil, mais celui-ci, comme le Riad Saharanour à Marrakech, ou l’Hôtel de la Vallée à Ouarzazate, mérite une attention particulière pour la qualité de son accueil et son charme .

Le nombre incroyable de motifs que le peintre voyageur y trouvera, ajoute encore à son attrait .

C’est dans ce lieu privilégié, que nous avons réalisé des pages entières de nos carnets, où le moindre objet, devenait un centre d’intérêt joyeux et coloré .

Une fois bien reposés, nous partions pour le désert ...

Le patio de l’hôtel est un havre de paix, au milieu des chants d’oiseaux, des orangers, des palmiers et des fleurs … (Photo Alain MARC)

Les tables sous la kaïma sont déjà une fête qui sollicite autant les papilles que la palette ! (Photo Alain MARC)

Hôtel Kasbah Asmâa, Zagora, Maroc

Dès l’arrivée des premiers plats, couleurs et pinceaux sont vite rangés, pour laisser place à une prise d’assaut des couverts ! (Photo Alain MARC)

Yolande et Pierre ont de la peine à s’arracher à leur travail : il faut dire qu’ils sont dans un jour de réussite et qu’il est bien difficile de passer de la peinture aux assiettes, quand on réalise de si belles aquarelles et que les sujets sont aussi beaux et intéressants … (Photo Alain MARC)

Yolande m’a dessiné dans un coin de page, mais je me demande si je ne gâche pas un peu un aussi joli motif ! (Carnet de voyage Yolande GERDIL)

Quant à Pierre, il s’arrête de peindre pour manger, avec cette théière ambrée qui reflète le soleil … (Aquarelle Pierre Nava)

Ici, les objets de cuivre ciselé, sont non seulement le reflet du talent des artisans marocains, mais aussi celui d’un art de vivre ancestral qui pousse son raffinement jusqu’au merveilleux, dans un florilège de signes et de symboles éternels . (Photo Alain MARC)

Je ne peux résister au plaisir de photographier sans cesse les jeux de lumière à travers les reflets de ce coffre au métal précieusement ciselé lui aussi … (Photo Alain MARC)

Si vous passez par la Kasbah Asmâa, vous verrez peut-être sur un mur de la réception cette petite aquarelle extraite de mon carnet de voyage de l’an 2000 : j’avais déjà succombé au charme coloré de cet endroit enchanteur, où je réside toujours chaque fois que je passe par Zagora . Je vous recommande de vous y arrêter aussi, n’hésitez pas à y aller de ma part, la gentillesse des responsables des lieux autant que celle du personnel honorent la grande tradition de l’hospitalité et de l’accueil marocains . (Aquarelle voyage Alain MARC)

Voici l’aquarelle rehaussée de la vidéo, destinée au cours « illustration colorée en initiation», stages carnet de voyage . Les grands points en sont la simplicité, le respect des éléments dominants, - la seule « liberté » prise étant celle du vase sur la table (qui n‘était pas sur celle-ci) et l’interprétation en gris nuancé (occasion d’apprendre à faire du noir à partir du vert Winsor et de l’alizarine cramoisie) de la porte borgne en arc outrepassé au lieu de grenat -, ainsi que l'intérêt de se lancer en priorité dans la couleur sans dessin préalable, pour ensuite apporter de façon plus libre le graphisme en fin d‘exécution . (Aquarelle Alain MARC)

En « perfectionnement », on préfèrera une interprétation plus légère et libérée où les jeux de lumière mettent en valeur les volumes et les formes, en privilégiant la couleur et en réduisant le graphisme à son expression la plus élémentaire, les temps de réalisation devant dans les deux cas se limiter à 20 minutes maximum temps de préparation des couleurs et de séchage compris (si on veut progresser, se fixer 8 à 10 minutes en s’obligeant à les respecter) . (Aquarelle Alain MARC)

Pierre n’a pas dépassé les 8 mn, son aquarelle n’en est que plus expressive et poétique ! … à noter également, son interprétation plus en « ogive »  que je ne l‘ai fait moi-même, de l‘arc outrepassé, ce qui allège beaucoup plus la forme de la porte : bon point Pierre ! (Aquarelle Pierre NAVA)

Demain, nous partons pour le désert, ce sera l’objet des prochain articles, ne les ratez pas ... Nous y sommes déjà en route avec cette photo du Djebel Zagora effacé par le vent de sable au soleil couchant . C’est la route de M’Hamid, une femme se protège du vent en allant je ne sais où, sans doute vers l’un de ces ksours enfouis au ras du sol, comme celui de Tissergate . J’aime particulièrement cette approche du désert où les petits points des acacias gommiers, en forme de parasol, épineux en diable, ne sont plus que des virgules disparaissant à l’horizon, pour laisser place à l’immensité, dans l’absolue poésie d’une rencontre entre les espaces de la terre et du ciel … (Photo Alain MARC)

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11 mars 2008 2 11 /03 /mars /2008 17:35

Portraits d’ici et d’ailleurs dans « Dessins et peintures » …

Avant de repartir pour aller dessiner et peindre sur les pistes du Grand Sud Marocain, je vous invite à découvrir ce nouveau numéro spécial de « Dessins et Peintures » qui vient de sortir :

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 C’est une intéressante parution, riche en exemples et conseils très utiles (je ne parle pas de l’article que j’y ai écrit, mais de ceux de mes collègues artistes peintres voyageurs) .

Voici, parmi un sommaire qui regorge d’analyses techniques d’exécution concernant un grand nombre de portraits :
- Produits utiles,
- Guide pratique de la photographie appliquée à la peinture dans le cas du portrait,
- Nombreuses exécutions de portraits au pastel, à l’huile, lavis, aquarelle, alkyde, etc.
- Reportages : Dany Boutillier, des visages à aimer,
                        Isabelle Nugues, la force du regard,

- Portrait d’artiste : Emmanuel MICHEL « De l’errance à l’enracinement » (je vous ai déjà parlé de Michel lors de sa rencontre à la Biennale des Carnets de Voyages de Clermont-Ferrand en 2006) …

Dans l’article sur lequel j’ai travaillé, vous bénéficierez de 3 leçons d’aquarelle dédiées au portrait, dont les portraits de :

undefined Akoua, la petite vendeuse d’ananas ghanéenne, rencontrée pendant la réalisation de mon carnet du Ghana,
 

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Ahmed, l’amazigh du Grand Sud, rencontré au col du Tizi’n Tinififft, où nous irons peindre dans le prochain article, "dresseur de geckos" et autres reptiles du désert, 

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 Mon copain Serge CAILLAULT, spéléologue, compagnon d’exploration et l’un des assistants de Roland PÉLISSIER dans le cadre de l’exploration de l’AVEN NOIR, le gouffre auquel je consacre mon prochain ouvrage d’aquarelles,

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  L'une des pages de mon article, où je donne de nombreux conseils pour qu’à votre tour vous réussissiez tous ces portraits …
 

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Nous verrons dans le prochain article Yolande et Pierre dessiner l’un des geckos de notre ami Ahmed,(le petit animal - un uromastix, en français  "fouette queue" - est à moitié caché sur cette photo par la main d’un touriste qui le caresse), tandis que notre amazigh regarde interloqué l’allure qu’on va donner à son lézard du désert …

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19 janvier 2008 6 19 /01 /janvier /2008 01:15

Leçon d’aquarelle rapide à l’oasis de Finnt .

 

Nous partons aujourd’hui sur de nouvelles pistes . Avec pour commencer un crochet par l’oasis de Finnt, l’occasion pour moi de mettre en ligne ma première démo commentée d’aquarelle en ligne . Si celle-ci vous intéresse (n’hésitez pas à me le dire dans vos commentaires) il y en aura d’autres cette année, avec chaque fois des champs d’application différents vous permettant de vous constituer un véritable outil de travail avant de me rejoindre peut-être un jour lors d‘un stage carnet de voyage ... (Vidéo Alain MARC, la laisser se télécharger avant de la relire)

Nous voici donc très agréablement installés à l’ombre des tamaris et des lauriers roses au bord de l’oued . Les sujets de peinture ne manquent pas et donner une impression du lieu avec juste quelques coups de crayon et 3 ou 4 couleurs, n’est pas si évident que cela quand on ne sait que choisir et par où commencer !

La vie dans une oasis paraît paradisiaque aux touristes qui n’ont souvent pas conscience du très dur labeur des autochtones .

On pourrait donc se consacrer uniquement à cette thématique (la vie locale) pour réaliser une page de carnet . Il est intéressant d’avoir ainsi un témoignage sur les mérites et l’intérêt de cette vie des palmeraies, c’est un moyen de mémoriser les choses et non de les voler, une clé pour échanger nos savoirs et connaissance, pour leur accorder l’importance qu’ils méritent et une façon particulière de les apprécier et de les écouter .

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Étonnants taxis : lui, passe sans noyer le moteur ! Cela fait partie des prouesses quotidiennes des chauffeurs de taxis collectifs sur le continent africain … Si vous voulez vous amuser, installez vous près du guet d’entrée à l’oasis, et attendez les touristes intrépides voulant suivre cet exemple avec leur voiture ordinaire louée à Ouarzazate, Marrakech ou ailleurs : je vous promets que vous comprendrez vite pourquoi le dépannage local est si florissant ! (Photo Alain MARC )

Je choisis donc de traiter ce que je perçois de l’oasis à travers le paysage, sans omettre le quotidien des gens qui y vivent juste par quelques éléments du motif . En les situant à travers leurs activités dans ce décor ils ne seront pas oubliés, mais leur présence y sera discrète et respectueuse, tout en donnant un sens à cette page où l’harmonie du lieu n’est perceptible qu’à travers un savant équilibre entre la sagesse et le travail des homme et la magnificence de la nature autour du point d’eau .

D’autres font d’autres choix, ce qui compte étant que « l’essence des choses, des êtres et des lieux » s’exprime à travers les pages de chaque carnet .

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La montagne aux roches sombres domine l’oasis où toute une vie se cultive et se développe à l’ombre des palmiers . (Aquarelle Edith FINET )

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Ah les bonnes et tentantes dates ramenées par cet homme avec son petit âne aux paniers lourdement chargés ! (Aquarelle Edith FINET )

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Pierre dessine cet homme sympathique qui pose longuement pour nous après nous avoir servi le thé, une expression bien naturelle et si appréciable de l’hospitalité et de la gentillesse des habitants de ces oasis . (Croquis aquarellé Pierre Nava )

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Étonnant savoir vivre : les légendaires hospitalité et gentillesse marocaines ne sont pas usurpées . Se faire offrir le thé ainsi dans un cadre aussi enchanteur sans déroger à sa peinture, on en redemande tous les jours ! (Photo Alain MARC )

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Encore quelques croquis de Pierre qui adore dessiner les personnages, tout ce qui est humain le passionnant beaucoup plus que les paysages … (Croquis aquarellé Pierre Nava )

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L’une des pages du carnet de Yolande . (Carnet Yolande GERDIL )

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Et tandis qu’une femme s’arrête pour regarder le travail d’Edith, elle la dessine de quelques coup de crayon, son bel habit orange se détachant sur le fond de la page . (Aquarelle Edith FINET )

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L’une des pages du carnet d’Edith consacrée à l’Oasis de Finnt . (Carnet d’Edith FINET ) 

undefined Étonnant désert : des coloquintes (malheureusement très toxiques), sur le bord de la piste du retour, en plein désert ! (Photo Alain MARC )

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En dessinant vite, avec 2 ou 3 couleurs on peut sans retarder la troupe faire un petit croquis comme celui-ci . (Croquis Edith FINET )

Revenons à mon aquarelle de la vidéo :

Elle a été réalisée en 16 / 17 mn environ, (la vidéo a été montée en léger accéléré) . Les couleurs sont réduites au minimum :

2 jaunes : auréoline et jaune de Naples

2 rouges : de cadmium et alizarine cramoisie

1 bleu : outremer

2 verts : or vert WN et émeraude (pas de chez WN) ou vert Winsor (WN)

Enfin 1 terre d’ombre brûlée (tronc des palmiers et mélanges rompus divers pour assombrir - par exemple ombres grises ou brunes -)

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Le croquis aquarellé de la vidéo dont les traits de crayons sont plus visibles en réalité qu’ici à l’écran . (Photo Alain MARC )

undefinedPrincipales couleurs utilisées et leurs mélanges (tout ce qui est gris ou gris-brun se fait par mélange de ces teintes avec la terre d’ombre brûlée - petit âne, ombres personnages et des buissons au sol, etc. - )

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2 décembre 2007 7 02 /12 /décembre /2007 15:48

8ème Biennale des Carnets de Voyages de Clermont-Ferrand, 1ères impressions .

Pour les organisateurs comme pour les carnettistes cette nouvelle session fut une réussite et les craintes liées au pic des grèves dans lesquelles nous étions à ce moment-là se sont avérées injustifiées : mis à part la non participation de quelques exposants piégés par cette contrainte, le public est venu très nombreux (sans doute fréquentation supérieure aux années précédentes) .

Je vais donc consacrer plusieurs articles à cette passionnante biennale, en commençant par un petit résumé en photos de mon expérience personnelle .

biennale-carnets-de-voyages-1.JPG

Coup d’œil sur la Biennale avec l’ambiance dans les allées dès la première heure au premier jour juste après l’ouverture au public : la certitude que malgré les grèves des transports (particulièrement SNCF), cette manifestation va être très fréquentée … (Photo Alain MARC)

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Premiers visiteurs sur mon stand où on découvre mon carnet de l’Aven Noir . L’une des plus intéressantes caractéristiques de cette manifestation est la qualité des visiteurs : tous connaisseurs et passionnés ! (Photo Alain MARC)

Petit retour sur mes 4 ateliers : entre 80 et 120 personnes ont pu les suivre grâce au système d’accès aux salles préalablement établi par mes soins, qui me permettait d’accueillir en plus des personnes participant directement aux ateliers (une douzaine par atelier - les 12 premières inscrites - ), un nombre d’auditeurs libres juste limité par les capacités d’accueil de la salle et les règles de sécurité liées à cet accueil .

La chronologie des ateliers permettait aux participants les ayant suivi tous de profiter d’une véritable session de formation .

exercice-2.jpg

« Les supports préparés pour carnets de voyages »  : mon premier atelier permettait à chacun de découvrir mes procédés personnels pour rendre tout support même excessivement fragile (par exemple le papier de soie, le papier journal, les fibres végétales, etc.) aquarellable, et d’excellente qualité pour accepter du dessin ou de l’écriture (crayon, stylo, plume, feutre, etc.) . L’atelier s’est terminé par la mise en œuvre d’un « carnet-fleur » prêt à l’emploi tout à fait original : chaque page était un support différent, et le carnet une fois terminé s’ouvrait comme une fleur aux innombrable pétales . On voit dans la photo ci-dessus l’un des supports préparés dans cet atelier (un fond devant recevoir un futur motif où du texte, - c’est une page de journal chinois), constituant une page du « carnet-fleur » réalisé par la suite . (Création Alain MARC) 

« Illustration libre sur support préparé » : ou comment exploiter au maximum les supports préparés avant de partir en voyage était le thème de ce 2ème atelier .
Sur cette page dont le fond est constitué de photos personnelles du voyage lui-même, assemblées, vieillies et virées au sépia (possible grâce à un logiciel nomade adapté emporté sur une clé USB et réalisé dans n’importe quel cybercafé équipé d’une imprimante sur papier de grammage moyen), l’illustration est faite à l’aquarelle et le texte au « Signo » blanc sur fond rendu indélébile grâce à l’un des procédés de l’atelier précédent .
 

nuancier.jpg

« Rapport graphisme - couleur dans la dynamique du carnet » : ou comment réussir son interprétation personnelle en donnant plus de caractère, de force et de vie aux sujets abordés par le biais d’un bon rapport graphisme - couleur . Comme pour toutes les autres techniques, la préparation bien avant le départ des procédés lors de nos futures séances sur le motif est primordiale . Ici, photo d’un nuancier test des couleurs les mieux appropriées à un support donné .

exercice.jpg 

« L’aquarelle rehaussée au service du carnet de voyage » : dernier atelier de la série, celui-ci permettait à chacun d’arriver avec un matériel des plus réduits (stylo feutre et petite boîte d’aquarelle) et dans un temps record (quelques minutes seulement) de réaliser sur le motif des sujets très vivants et colorés même sans maîtrise du dessin . De magnifiques réalisations ont été faites dans cet atelier avec des participant (es) dont certains (es) n’avaient jamais tenu un pinceau et ne savaient pas dessiner ! … («Dans le souk des teinturiers à Marrakech » motif de démonstration Alain MARC) 

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14 septembre 2007 5 14 /09 /septembre /2007 14:51

Démonstration, analyse et découverte de Joseph Chiang .

Voici donc le premier article de la nouvelle rubrique promise :

Je vais tenter dans cette rubrique de vous faire découvrir en partage des aquarellistes et des carnettistes de talent souvent peu connus (par liens avec leurs sites et leurs travaux déjà en ligne mis par eux sur Internet), aux styles différents dont la démarche et (ou) la technique présentent un réel intérêt,  avec pour tous le plaisir de découvrir, voir et comprendre .

Il est avant tout notable de remarquer que dans de nombreux pays la peinture à l’eau (et particulièrement l’aquarelle) est heureusement considérée comme de la peinture à part entière, et non un « sous produit de l’art » comme c’est parfois le cas chez nous !

La seule découverte de chacun de ces peintres professionnels ou amateurs sera un véritable voyage qui nous emmènera dans des pays et continents différents autant que dans leur univers pictural .

J’analyserai et commenterai pour vous leurs démonstrations, en essayant de percer leurs secrets .

Vous pouvez à votre tour, forts de ces analyses vous lancer dans vos propres créations ou recherches inspirées de leur technique si celle-ci et leur style correspondent à votre personnalité . Il ne vous restera plus qu’à trouver votre propre expression, votre propre écriture, pour créer votre univers créatif, et partir dans le plus beau de vos voyages : celui de la naissance de votre art !

Enfin n’hésitez pas à me laisser commentaires et critiques qui me permettront de faire évoluer cette nouvelle rubrique .

Voici dont le premier de ces aquarellistes : Joseph Chiang, un jeune aquarelliste .

A - Leçon : « Ciel et mer »

Paysage « Ciel et mer » peint ci-dessous en démonstration par Joseph Chiang (propriété exclusive de l'auteur, copyright Josep Chiang) .

Intérêt formatif :

- Apprendre à traiter ciel et eau en simultané en utilisant l’humidité du papier dans les couleurs posées précédemment, les apports et évacuation d’eau, l’application des couleurs + ou - humides ou pâteuses suivant la matité ou la brillance de la surface du papier, l’évaluation des actions suivant le degré d’humidification du papier, l‘usage des glacis sur couleurs de fond sèches en finalisation pour les détails et éléments graphiques (vagues et reflets) .

- Oser prendre des risques quitte à gâcher du papier !

- Type de motif : à priori destiné à l’encadrement .



B - Démonstration :

Commentaire démonstration séquence par séquence :

L’estimation des couleurs employées est une interprétation personnelle du rendu de la vidéo et des effets me paraissant correspondre à ce motif : testez-les, mais elles sont probablement différentes en réalité, faire des essais avec d’autres couleurs selon vos propres estimations . Reportez-vous au timing de la lecture vidéo pour isoler les séquences ci-dessous .

- départ : pinceau plat (spalter souple moyen) bien chargé mélange couleur auréoline + or vert WN sur papier sec

- à 22s 41 (9'15 pour YouTube) : apport gold ocre + brun de Pérylène ou alizarine cramoisie, travail avec les angles et la tranche du pinceau

- 1mn 02 s 80 (8'34 YouTube) : apport terre ombre brûlée

- 1mn 12 s 96 (8'24 YouTube) : apport mélange sépia + outremer

- 1mn 34 s 56 (8'03 YouTube) : prise sur la palette de 2 couleurs séparées sur le pinceau (une de chaque côté, mélange dans le pinceau à la jonction des deux entre sépia + outremer et laque pourpre)

- 1mn 48 s (7'48 YouTube) : même chose après nettoyage pinceau avec laque pourpre et gris de Payne

- 2mn 03 s 12 (7'33 YouTube) : gris de Payne seul travail sans reprise de couleur ni d’eau (pinceau « nettoyé » sur le motif)

- 2mn 28 s 56 (7'09 YouTube) : apport d’auréoline ou or vert + auréoline, travail sur la tranche du pinceau

- 2mn 44 s (6'52 YouTube) : changement pinceau : petit gris à lavis avec apport auréoline + or vert pour retouches ciel pinceau peu imbibé

- 3mn 08 s (6'29 YouTube) : apport même couleur pinceau très rempli pour couche de base sur la mer

- 3mn 20 s 88 (6'07 YouTube) : nouveau changement de pinceau pour brosse plus petite humide à sèche sans couleur pour enlevés sur la tranche avec nettoyage régulier de la couleur enlevée

- 4mn 24 s 32 (5'13 YouTube) : apport mélange terre ombre brûlée + brun de pérylène bien mouillé avec cette même brosse (l’excédent d’eau du ciel commence à couler vers le bas, déclenchant la propagation de couleurs du ciel dans la mer)

- 4mn 44 s 16 (4'53 YouTube) : déplacement de couleurs par enlevés et remplacement par auréoline ou eau (après nettoyage brosse toujours)

- 5mn 10 s 72 (4' YouTube) : apport mélange sépia + outremer (tracé des premiers reflets et vagues dans la mer)

- 6mn 02 s 96 (3'36 YouTube) : enlevés à la même brosse nettoyée mais humide semi - sèche (« nettoyage » de la coulure centrale du ciel dans la mer)

- 6mn 43 s (2'54 YouTube) : reprise sépia + gris au petit gris à lavis dans le ciel pour un nuage sombre

- 7mn 50 s 72 (2' YouTube) : reprise petite brosse pour déposer mélange terre ombre brûlée + laque pourpre (dans la mer en humide sur les côtés, en glacis à sec sur fond jaune déjà sec du centre), mise en place des vagues et reflets

- 8mn 59 s 20 (1'25 YouTube): apport nouveau de mélange gris de Payne + sépia ou gris seul légers avec même pinceau et début des finitions avec égalisation des zones de couleurs à la petite brosse plus ou moins sèche . 

C - Analyse :

 Format estimé du papier : 30 x 16 cm 

Type supposé de papier : grain torchon pur chiffon entre 300 et 600 g (papier assez épais et de bonne qualité) tendu sur support contre-plaqué « marine » ou équivalent .

Matériel supposé :

2 récipients pour l’eau (un eau claire + un rinçage),

Chiffon coton blanc ou papier absorbant,

Une feuille de papier aquarelle du même type que celle du motif pour essuyer les pinceaux (enlèvement d’excès d’eau) et vérifier les couleurs .

Pinceaux : pinceau plat type « Jax-Hair » n°18 ou 20 et idem n°8 ou 6 ou type « Isabey série 6235» n°4, pinceau petit gris à lavis type « Raphaël n°2 ou 3,

Couleurs conseillées : en tube sur grande palette plastique ou métal blanc émaillé à encoches à couleurs et alvéoles à mélange larges (vous pouvez si vous n’avez pas une telle palette les déposer sur des assiettes de pique-nique en carton - non décorées - dégraissées au fiel de bœuf ou utiliser des assiettes plates émaillées blanches) .

Il vous faut :

- Jaunes : auréoline, or vert WN,

- rouges : brun de Pérylène (ou rouge oxyde Talens) + laque pourpre (ou alizarine cramoisie)

- bleus : bleu outremer foncé

- ternaires : terre d’ombre brûlée (ou sépia ou Brun Van Dyke) + gris de Payne + sépia

Exécution :

Couleurs : déposées en quantité importante sur la palette avec quelques gouttes d’eau dès le départ avant de commencer de peindre (ne pas les noyer) mais être prévoyant (e) : vous n’aurez plus le temps d’en préparer au moment de peindre !

Support : légèrement incliné assez loin du regard, pinceaux souvent tenus en « bout de manche » .

Reprises : presque toujours en contact avec ou sur le travail humide précédent sans jamais dépasser dans le pinceau apportant la couleur l’humidité que contient déjà le papier, l’apport d’eau claire se fera toujours avec retenue (peu d’eau dans le pinceau apportant l’eau sauf s‘il s’agit du premier apport de l‘eau sur le papier blanc), les reprises en glacis se faisant à la fin sur couleurs déjà sèches (ces reprises peuvent se faire dans un dessin préalable à l’eau - toujours par-dessus les couleurs sèches du fond - , les reprises se diluent alors dans celui-ci en créant des nuances de valeurs) .

Divers : le pinceau est régulièrement « essuyé » sur une feuille de papier aquarelle à côté du motif pour en retirer rapidement couleur et (ou) eau si nécessaire avant passage sur le motif, et les spalters sont souvent utilisés en « séparation de teinte sur le pinceau » (une couleur différente de chaque côté de la tranche - prendre 1 couleur différente avec chaque côté du pinceau -)

Conseil personnel et synthèse :

Faire de nombreux essais selon cette technique sur différents papiers de fort grammage et arrêter toujours sur une impression « d’inachevé » (si vous obtenez de bons résultats n’hésitez pas à m’en envoyer une photo, je la publierai ici !) .

D - Découverte :

Joseph Chiang, est né à Hualien, (Taiwan) en 1980.

Il s'est plus tard déplacé au Belize (pays d’Amérique Centrale touchant le Mexique et le Guatémala) avec sa famille en 1995. Au Belize, il participe avec vingt artistes au « 20/20 », une exposition qui célèbre le 20ème anniversaire du Belize en 2001. Il est également le concepteur de « La main évidente », un monument national de 20 pieds dédié au Belize par le gouvernement de Taiwan pour célébrer l'amitié entre les deux pays .

Il arrive aux Etats-Unis en 2003 pour étudier la peinture à l'université, qu’il quitte diplômé en arts plastiques en 2006. Il participe encore à une exposition se déroulant à Taiwan qui célèbre en 2006 le 25ème anniversaire de l'indépendance du Belize et l'amitié des deux nations. Actuellement il habite à New York où il est aquarelliste indépendant .

Mon point de vue sur son art :

Joseph Chiang, aime les atmosphères brumeuses et éthérées des petits matins new-yorkais . Il est partagé entre un univers occidental rationnel et construit (« Emerging Spring at Central Park2 ») et une expression plus éthérée rappelant quelques grandes pages de la pensée poétique et de la spiritualité artistique extrême-orientale (« Wave and Rock » 2006) .
Se « cherchant » certainement encore, il réalise de nombreuses versions du même sujet, sous forme de « séries » plus que d’études spécifiques .

Il n’en est qu’à ses « débuts » et il est évident que son expression, (marquée par un classicisme où se contrarient rigueur, poésie romantique - symbolique et lyrisme - voir ses études et peintures à l’huile - mais également influencée par l’empreinte de ses origines orientales) évoluera (voir « 
Snowy Central Park6 » ou «Night Forsyth » ou « Brooklyn Botanical Garden » ) .

C’est donc un aquarelliste à suivre pour voir ce que deviendra son expression dans les années à venir, si c’est son côté « occidental » ou « oriental » qui dominera, ou s’il découvrira une écriture spécifique très personnelle qui lui donnera une nouvelle identité .

Enfin pour terminer, visitez le site de Joseph Chiang : http://www.floatingpaint.com/gallery.htm

Vous y verrez sa galerie, le connaîtrez mieux, et y découvrirez d’autres intéressantes démonstrations .

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5 février 2007 1 05 /02 /février /2007 15:34

Étude des couleurs pour un marché Africain .

Revenons à notre marché africain

Si la qualité du dessin est très importante dans ce genre de croquis aquarellé, la nature des couleurs l’est bien davantage !

Effectivement on ne peut parler « Afrique » sans penser « couleurs », et lorsqu’on prépare son matériel avant de partir, il vaut mieux ne pas se tromper .

Tout simplement parce qu’une fois sur le motif il faut être très rapide pour peindre, et que du temps perdu à chercher ses mélanges ou changer en « catastrophe » sa gamme (même si on connaît sa palette habituelle « par coeur » car la nature des teintes de base change selon la température et la nature de la lumière des lieux), c’est la garantie d’un motif raté quand ce n’est pas une page gâchée .

Je fais donc avant chaque voyage une palette différente selon l’endroit où je me rends .

Aussi étonnant que cela paraisse, la nature et la pureté des couleurs employées conditionne considérablement la rapidité des mélanges et par conséquent la fidélité et la fraîcheur de la peinture, la réussite des motifs … La couleur en aquarelle n’est pas seulement importante par la nuance des teintes utilisées : la transparence, la luminosité, ou au contraire l’opacité ont un rôle essentiel dans les mélanges . Ce sont ces mélanges qui donneront en fonction de la nature du sujet représenté une impression de légèreté ou de lourdeur, de brillance ou de matité, certes, mais aussi de choses auxquelles le peintre ne pense pas toujours comme les sensations de la chaleur, de la fraîcheur, et même du goût ou des odeurs ! (Carnet du Ghana Alain MARC)

Ici, le soleil est plus chaud, plus violent, plus vertical, renforçant la vivacité et les contrastes de couleurs . La « température » de la lumière elle-même est plus élevée, à cause d’un grand nombre de facteurs, dont ceux de la poussière, de la présence de l’harmattan et de bien d’autres éléments qui interfèrent dans sa nature (mais elle se « refroidit » considérablement au filtrage de la couverture végétale dans les forêts tropicales ou équatoriales …) .

Il faut donc choisir des couleurs plutôt intenses et transparentes, conserver quelques terres lumineuses dans des gammes chaudes, et surtout en prendre assez peu afin de ne pas s’encombrer et de « jouer » plutôt sur la nature des mélanges .

Voyons par exemple le choix des rouges . On penserait qu’ils sont tous plus ou moins identiques selon les marques, qu’ils ont la même luminosité, etc., erreur : il faut les essayer sur un papier identique à celui de notre carnet de voyage et attendre qu’ils soient bien secs pour faire son choix . Je conserverai pour ma part le rose permanent de W § N (qui est sur une 2ème feuille d’échantillons consacrée spécialement aux roses) parce qu’il est transparent intense, l’oxyde rouge et le vermillon de Chine de Sennelier, mais en fin de compte je ne le mettrai pas dans ma palette car j’obtiens le même rouge en mélangeant rose permanent et jaune indien !

Voici ma « palette d’Afrique » : vous voyez que si la plupart des couleurs nous sont communes qu’on parte au Groenland ou au Togo (comme les bleus), certaines teintes s’avèrent indispensables telles le jaune indien, le green gold, le gold ocre, l’oxyde rouge et le marron de pérylène, ou le mauve permanent qu’on retrouve dans grand nombre de vêtements ou de fleurs . Pour obtenir les plus beaux verts essayez donc le mélange des bleus (ainsi que du vert de Hooker) avec le green gold et le gold ocre … Faites aussi des orangés lumineux et nuancés avec l’auréoline et le rose permanent . Rajoutez d’autres exercices qui seront une véritable révélation si vous ne les avez pas déjà testés : green gold + mauve permanent, gold ocre + rose permanent, oxyde rouge + bleu outremer, etc. .

Passons à présent à notre matériel annexe : un carnet relié pas trop encombrant avec une feuille intercalaire légèrement absorbante (au cas où il faudrait rapidement « battre en retraite » en refermant précipitamment son carnet), un crayon 2 B bien affûté (cutter dans la poche) qu’il vaut mieux préférer à un porte-mines (attirant trop les convoitises) et son habituel pinceau à réservoir (à changer dès que la pointe s’émousse) .

Manière de travailler la plus efficace :

a) - faire un tour du marché en se promenant avant toute chose pour repérer les sujets les plus intéressants, le meilleur éclairage (par exemple lorsque nous avons le soleil dans le dos nos motifs l’ont dans les yeux et nous voient moins donc on est plus tranquille pour travailler), choisir les endroits les plus discrets pour s’installer (si on ne nous voit pas c’est souvent le mieux), ceux offrant la meilleure possibilité de s’échapper facilement en cas de nécessité (si, si, j’ai dû plusieurs fois « battre en retraite » précipitamment quelques rarissimes fois, donc n’oublie pas ce cas de figure quand vous vous « m’installez » quelque part, par exemple si vous voulez dessiner des animaux protégés mais tué et à la vente comme certains singes et autres animaux - le carnettiste est aussi un témoin -), etc.

b) - se faire des « alliés » si on le peut et qu’on ne puisse pas se faire « discret »  pour peindre (personnes avec qui on sympathise ou à qui on achète quelques marchandises et au coin de l’étal desquelles on s’installe - en leur ayant demandé la permission - pour dessiner ce qu’on voit),

c) - changer de coin régulièrement,

d) - avoir l’œil sur tout (y compris derrière soi si on n’est pas appuyé à un mur !),

e) - dessiner et peindre vite , en « anticipant » (par exemple en commençant une silhouette quand elle encore assez loin afin d’ajouter les détails ou couleurs au fur et à mesure ou elle s’approche),

f) - laisser tomber un sujet qu’on n’a pas le temps de terminer et passer à un autre,

g) - ne rien avoir qui « traîne » à côté de soi ou au sol : tout doit être sur vous, de préférence dans des poches intérieures et ses documents d’identité et de voyage + argent dans un endroit très sur, spécialement destiné à cet usage (ceinture de type « Trekking », poche pectorale, etc.) .

Alors « à "votre" pinceau » dès le prochain voyage ?

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