stages aquarelle et carnets de voyages - Aquarelliste et peintre voyageur
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  • : En peinture, l'art de l'aquarelle est un mode d'expression qui va des carnets de voyages à la création de tableaux : en voici les différentes facettes inspiratrices, techniques et créatives selon Alain MARC ...
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-  Les stages "aquarelle" dans l'Hexagone sont ouverts aux débutants et aux pratiquants déjà confirmés souhaitant se perfectionner : ils ont pour but d'apporter efficacité et aisance d'expression à l'aquarelliste de terrain. Nombreux sont les aquarellistes issus de mes stages ou passés s'y perfectionner depuis 4 décennies...
- Les stages "carnets de voyages" sont une véritable immersion dans la pratique du carnet de voyage et de l'aquarelle sur le terrain, orientés "autonomie" ils sont ouverts aux stagiaires ayant assez de pratique pour en profiter pleinement . De la Provence au Jura Oriental et jusqu'en Andalousie, ce sont quelques destinations où vous pourrez aller en 2024...

- Tous les stages sont différents, n'hésitez pas à m'en demander les informations par courriel (voir plus haut) .

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Andalousies

«Andalousie, la Route d’Alain MARC», carnet de voyage de Pierre NAVA
Découvrez article après article en cliquant sur les vignettes ci-dessous le carnet spontané de Pierre m’accompagnant en Andalousie, et les «Petites Histoires vidéo» qu’il m’a inspirées :

La-Barca-1b-Pierre-Nava.jpg

Préambule

La Barca 2a Pierre Nava

L'étape de Peniscola

Andalousie b Pierre Nava

Sur la route de l'Andalousie...

Moulin-b Pierre-San Jose 2

Au Cabo de Gata

Bateau Pierre Isleta 3b

La Isleta del Moro

Huebro Pierre vignette

Huebro, la montagne enchantée

Pierre-Nava-Guadix-4-copie-1

Guadix, les maisons troglodytiques

Rio Fardès

Le rio Fardés

6 novembre 2008 4 06 /11 /novembre /2008 12:39

Promotion pour la page "Stage d'aquarelle en Provence" :

Aquarelles en Provence, « La route des peintres de la lumière » (A) ...

Elle est magnifique, longue et variée, cette route des peintres !

Bien sûr, tout le monde pense à Cézanne et à sa chère Sainte Victoire, on songe aussi…

Lire la page "Stage d'aquarelle en Provence".

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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 23:36

Un grand bonjour depuis les stages d’aquarelle !

Certains, (beaucoup même), ont repris le chemin du turbin, du boulot, du bureau ou de l’usine, des trajets quotidiens obligatoires, des petits matins remplis de brouillard, parfois de pluie, en tout cas habillés des premiers frimas de l’automne, avec des vacances un souvenir déjà trop lointain …

Nous pensons à eux qui traversent la fraîcheur sur les chemins de l’après rentrée, en route pour un hiver qui finira bien par arriver .

Nous leur envoyons des bouquets de paysages tout neufs, de paysages léchés de rayons du soleil chaud et doux d’un été qui s’attarde, de lacs somnolents ou ridés aux premiers coups de vent d’automne mais rayonnants de lumière comme ceux du Jura Oriental, ou d’aquarelles nonchalantes éclairées de blancheur et de beauté comme celle du calcaire des Alpilles .

Elles sont là toutes proches ces petites montagnes de lumières où nous pensons à vous sous un ciel bleu qui n’en finit pas lorsque s’installe le mistral qui chasse les nuages … (Photo Alain MARC )

J’avais peint cette aquarelle à l’automne dernier, c’est un peu plus à l’est de la garrigue où j’ai pris la photo précédente : comme quoi le début de l’automne en Provence est un festival de couleurs et de lumière aussi riche et joyeux que les symphonies printanières qui président au choix des fleurs à dessiner dans la garrigue parfumée . (Aquarelle Alain MARC)

Il faut croire que c’est vraiment bon un stage d’aquarelle en ce moment de l’année : une véritable cure de bonheur qui devrait être remboursée par la sécu !

Se retrouver en petit groupe partageant les mêmes affinités, plonger son regard et ses pinceau dans la simple beauté du monde en sachant tout le bienfait qu’on en retire à chaque instant, se faire plaisir tout simplement avec un peu d’eau, quelques couleurs et une feuille de papier, c’est une valeur ajoutée à la vie qui nous lave le regard et le cœur, qui nous plonge dans une fontaine de jouvence parce que nous avons choisi du temps qui passe ce qu’il peut nous donner de meilleur dans l’ordre des choses pures et accessibles à tous, tout en riant, plaisantant, travaillant dans la joie et la bonne humeur .

Quant à moi, je suis là pour que chacun puisse se libérer, s’accomplir, se découvrir, vivre dans la jubilation du regard, d’une communication au monde vraie et différente .

Alors je ne rajoute rien, je ne fais que partager avec vous quelques-unes de nos balades à la rencontre de ces paysages et de ces instant qui resteront toujours merveilleux parce qu’éternisés par la magie de l’aquarelle et des échanges authentiques …

 

Nous sommes ici au bord du Doubs dans le cadre du stage d’aquarelle en Jura Oriental : - ah, la famille des cygnes qui pose pour nous, c’est le moyen idéal de dessiner des notes très vivantes sur le fond harmonique d’un paysage à l’incroyable richesse chromatique . (Photo Alain MARC)

J’avais déjà abordé ce sujet (avec celui des poules d’eau qui partagent le même coin de rivière que les cygnes) en 1995 et je me souviens combien les participants à cette séance sont chaque fois étonnés de ce qu’ils peuvent réaliser même en véritable initiation ! (Aquarelle Alain MARC)

Parmi les temps forts de notre petit groupe en Jura Oriental, celui de la séance des barques au bord du lac de St Point reste toujours un moment de pure poésie qui nous transporte bien loin, dans un ailleurs onirique, faisant penser aux rives de quelque fiord nordique … (Photo Alain MARC)

Voici la « démo » que je viens de réaliser en cette occasion, fidèle et réaliste, (Aquarelle Alain MARC)  

… Et une autre bien plus libre et rapide, réalisée quelques années plus tôt, ce qui prouve que tout est possible en aquarelle et qu’avoir plusieurs « styles » à son service, c’est rajouter des cordes à son arc pour mieux se sentir libre vis-à-vis de chaque sujet ! (Aquarelle Alain MARC)

Nous voici à présent bien plus au sud, à l’ombre des grands arbres de la magnifique abbaye qui nous accueille pour nos séjours de peinture en Provence . Là, c’était en début de stage il y a à peine une semaine et nous étions en train de travailler sur la synthèse et l’analyse de motifs si importants en aquarelle … (Photo Alain MARC)

Quelques taches de couleur et des rehauts tout simples suffisent à traduire la lumière de ce bout de terrasse et du passage en ogive en face duquel nous étions assis, il n’en faut pas plus pour rendre accessible au plus grand nombre ce regard si particulier de l’aquarelliste . (Aquarelle Alain MARC)

Nous avons par la suite étudié les clés de la couleur dans le rendu des atmosphères, et je dois dire que le vieux village de Vernègues s’est prêté avec un grand bonheur à ce si singulier exercice … (Aquarelle Alain MARC)

Pierre Nava était également là pour la plus grande joie de notre petit groupe qui a pu voir de quelle façon il abordait quant à lui ce même sujet, l’animant d’une sensibilité très différente mais tout aussi chargée de poésie ! (Aquarelle Pierre NAVA)

 

Nous voici à présent revenus sur l’un des petits ports que j’adore le plus dans la région de Salon-de-Provence : un petit bijou pas encore outragé par le tourisme fort heureusement !  (Photo Alain MARC)

Là, il fallait le traiter le plus rapidement possible, en pochade libre et spontanée : le voici traduit par Pierre dans des tons pastel très doux évoquant toute la nostalgie des petits ports méditerranéens tels qu’on pouvait les voir encore au début du siècle passé . (Aquarelle Pierre NAVA)

… Et le voici à mon initiative dans une polychromie enlevée à toute vitesse, où mon seul souci était de capturer les vibrations de la lumière et de l’eau . (Aquarelle Alain MARC )

Un petit cabanon pas plus grand qu’un mouchoir de poche qui se cache sous les oliviers, les grands pins et les cyprès, c’est l’image même d’une certaine idée de la Provence qui vous saute aux yeux ! Avec le soleil qui vous réchauffe les épaules c’est encore plus délicieux à savourer quand on prépare ses couleurs en oubliant tous les tracas du monde entier, et l’hiver qui commence déjà quelque part bien plus au nord … (Photo Alain MARC)

… Et en voici un autre (par Pierre toujours) dessiné la veille lors de notre séance des Baux de Provence . (Aquarelle Pierre NAVA)

Là, par Pierre encore c’est le village de Lourmarin, dans le Luberon, (peint presque à chaque fois que nous y passons) : il a réussi à le peindre pendant que tout le monde avait juste eu le temps d’en faire une photo ! (Aquarelle Pierre NAVA)

Pur bonheur en rentrant de Lourmarin que la visite du jardin fleuri tout à fait extraordinaire et merveilleux d’une charmante marchande de fleurs : même l’orage qui menaçait ne ternissait pas la beauté de cette foisonnante culture ! - Qui dira qu’il n’y a pas de fleurs en Provence en automne ? (Photo Alain MARC)

Ce fut pour moi l’occasion d’expliquer comment utiliser craies et crayons aquarellables et montrer tout le parti qu’on peut en tirer (loin de l’idée qu’on croit de passer juste un peu d’eau sur ce médium pour en étirer la couleur !) (Aquarelle Alain MARC)

Alors, si le sujet vous tente, voici spécialement pour vous un adorable panier de la petite marchande de fleurs … (Photo Alain MARC)

 

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21 août 2008 4 21 /08 /août /2008 13:14

Une très bonne nouvelle en cette fin août !  

Un grand soulagement pour vous toutes et tous qui avez pensé à Fatima, l’une des fidèles lectrices de ce blog hospitalisée début juillet pour une grave maladie, pour vous aussi qui avez prié pour elle :

- elle vient de sortir de l’hôpital et entre en convalescence après être passé tout près du pire dans la traversée d’une maladie qui pardonne rarement !

Par delà ses semaines de souffrance et d’hospitalisation j’apprends par un bref message qu’elle me charge de vous remercier du fond du cœur d’avoir pensé à elle, et je vous remercie également d’avoir participé à cette chaîne de pensée et d’amitié spirituelle universelle et œcuménique qu’elle a (tout comme moi-même lorsque j’étais hospitalisé) ressentie « physiquement » dans ses plus durs moments comme d’une force et d’une aide formidable, alors qu’elle ne savait même pas que nous pensions à elle puisque nous n’avions aucun moyen de communication pendant tout ce temps .

Les deux anciennes chapelles d’Eygalières dans les Alpilles Provençales, aux premières couleurs d’automne, un des exercices du stage d’aquarelle en Provence que j’animerai prochainement .

- Celles-là personne ne me reprochera de les publier, surtout pour te souhaiter une bonne convalescence, Fatima ! (Aquarelle Alain MARC )

Il faut croire qu’en plus de l’efficacité de la prise en charge médicale et hospitalière dont elle a bénéficié dans son si beau pays (bravo aux médecins qui l’ont soignée, qui sont là-bas, généralement bien moins équipés que ceux de nos contrées même en milieu hospitalier), la force de la pensée est une réalité qui lorsqu’elle est orientée positivement peut nous être d’une aide précieuse, ne serait-ce que pour nous sentir « soutenus » lorsque nous savons qu’on ne nous oublie pas dans la traversée d’une épreuve physique ou morale (hors, elle l’ignorait au début de son hospitalisation) !

Espérons que la science se penchera un jour sur ce mystère, remercions aussi le Ciel pour ceux d’entre-nous qui sont croyants de l’avoir sauvée, et continuons de penser à elle pour que sa convalescence lui soit la plus courte et la plus régénératrice possible : qu’elle puisse un jour prochain après avoir regagné son domicile nous retrouver ici par le web dans les commentaires du blog, et là-bas à l’occasion d’un stage sous le soleil de son désert à travers poèmes et peintures, pour que continue de s’exprimer tout son talent .

Je profite de cette bonne nouvelle pour vous en donner une autre, en tout cas pour celles et ceux d’entre-vous qui voudraient venir au stage d’aquarelle que j’animerai en Provence du 21 au 27 septembre prochain et qui n’avaient pas de place car ce stage était complet depuis longtemps : une place vient de se libérer !

Cette place est donc à prendre, et elle sera pour la première ou le premier qui me la demandera (que vous soyez ou nom parmi d’anciens postulants puisque personne ne s’était mis cette fois en liste d’attente) .

 

Un autre exercice à l’ombre des pins, pendant le stage de Provence : la butte et le château du vieux Vernègues au milieu de la garrigue qui se pare des premières teintes automnales et que le soleil toujours aussi chaud illumine de ses rayons, sur les collines entre Alpilles et Luberon … (Aquarelle Alain MARC)

Ce stage d’aquarelle en Provence est toujours un enchantement, toutes celles et ceux qui y reviennent régulièrement le savent bien, c’est un rare privilège d’être accueillis dans le très beau lieu de notre séjour et de partir à chaque excursion picturale dans des sites d’aquarelle aussi beaux, si parfumés par les essences végétales de la fin de l’été, qu’on se croirait dans un éternel printemps …

- Alors n’hésitez pas à m’envoyer un e-mail pour me demander les conditions de ce séjour !

Notre lieu d’accueil pour les sessions de Provence est exceptionnel : un lieu rare, intime et préservé, beau comme une villa toscane, chargé d’histoire, riche d’œuvres d’art et chargé de recueillement comme on en trouve rarement : - combien de temps va-t-il résister aux spéculations « touristico - économiques » ? - pendant combien de temps nos groupes aux modestes moyens pourront-ils encore bénéficier de ses possibilités d’accueil ? (Photo Alain MARC
Enfin, si cela vous tente aussi : - il reste encore quelques places en Jura Oriental !

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5 août 2008 2 05 /08 /août /2008 19:57

Plaisir de peindre entre crêts et combes du Haut-Doubs …

Les semaines de peinture en Jura Oriental sont une fête pour les petits groupes d’aquarellistes que j’accompagne sur les hauteurs verdoyantes du Jura Oriental, à cheval sur les riants pâturages Franc-comtois et Suisses : c’est que ce sera le premier stage que j’animerai depuis tous ces longs mois d’épreuves qui m’ont éloignés de ma passion première, qui est de partager superbes rencontres, magnifiques paysages et moments forts d’aquarelle sur le motif !

Alors, si vous voulez vous joindre à nous n’hésitez pas, il reste parfois de la place !

Je vous invite à cliquer sur la plaquette ci-dessous pour avoir une idée de ce que sont ces stages, de la convivialité qui y règne, des progrès qu’on y fait, et du simple bonheur de parcourir une région superbe au patrimoine étonnamment préservé : 

  Pour lancer la lecture de la plaquette cliquez sur son image ci-dessus, vous en tournerez les pages avec le pointeur de la souris et pourrez observer les détails des photos et aquarelles avec la loupe fournie en haut à droite de l’écran d’accueil …

- Vous voulez apprendre et vous perfectionner en atelier et sur le motif en profitant d’un séjour d’exception loin de la foule, dans la douceur des monts bucoliques du Jura Oriental ?

Ce sera donc à partir de la Maison d’Hôtes de La Fresse, sur les hauteurs verdoyantes des crêtes et pâturages du Haut-Doubs .
À un moment où les foules estivales finissent de se bousculer et suffoquer sur les autoroutes ou sur les plages, vous apprécierez ce cadre douillet et intime, pour des sessions de grande valeur où vous aborderez le paysage, le bouquet, les principaux thèmes de prédilection de l’aquarelle, mais aussi apprendrez sur le motif à saisir la vie au quotidien de ce petit coin de Franche Comté où résonnent les clarines des petites vaches montbéliardes aux frondaisons des sapins bleus et au bord des lacs étincelants de lumière .

Initiation et perfectionnement en premier niveau vous permettront de comprendre et maîtriser tous ces problèmes techniques et créatifs qui compliquent  la vie de l’aquarelliste : transparence et lumière, maîtrise des effets de l’eau, secret de la préparations des couleurs (particulièrement le vert appliqué à la meilleure façon de traduire les arbres), éclat et harmonie de la composition, adaptation synthétique de n’importe quel motif à un rendu expressif, capture des perceptions, restitution des émotions, et de nombreuses approches mettant en application les réussites formatives des apprentissages utilisant les possibilités du « cerveau droit » .

À l’étude des clés offrant la réussite en aquarelle, viendront se rajouter tours de mains et petits « secrets » personnels, avec l’appui d’un matériel pédagogique moderne et performant, la disponibilité d’un atelier superbe et d’un environnement calme et enchanteur .

Initiation également aux carnets de voyages avec la mise en application des techniques du croquis et de l’aquarelle lors des excursions thématiques qui nous permettront pique-nique pris sur le terrain de traduire d’une très vivante façon notre séjour .

La proximité de sites tous aussi beaux et pittoresques les un que les autres vous permettra aussi d’envisager grâce à la complicité d’une météo toujours clémente en cette période de l’année, de passionnantes applications sur le motif ...

En perfectionnement deuxième niveau, nous travaillerons en plus ensemble sur l’affirmation de votre expression (qui devrait aboutir à un « style » fidèle à votre personnalité) tout en remédiant aux quelques faiblesses techniques qui pourraient encore vous gêner .

Quant à la qualité d’accueil que vous réserve la maison d’hôtes de La Fresse, elle vous garantie un séjour exceptionnel, dans une délicieuse demeure franc-comtoise . Avec les succulentes recettes de votre hôtesse Christiane et les séances de peinture qui s’enchaîneront, la demi-journée de relâche du mercredi après-midi ou vous pourrez vous adonner au tourisme, ou à l’approfondissement de votre technique, vous y connaîtrez des moments intenses et une session de grande valeur.

La réputation de la Maison d’hôtes de La Fresse n’est plus à faire: plusieurs émissions de télévision ont récemment mis en valeur la cuisine de Christiane, ses livres de recettes ont beaucoup de succès, et il n’est pas de revue d’art de vivre, de gastronomie ou de tourisme qui ne relate régulièrement les bienfaits d’un séjour à La Fesse .

Voilà tout ce que je voulais vous dire aujourd’hui, je vous ferai part prochainement de ma forme retrouvée, vous verrez que vous pourrez me suivre en stage sans soucis !

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3 avril 2008 4 03 /04 /avril /2008 11:43

Aquarelle dans la vallée du Drâa, au Maroc .


Watercolor painting in Morocco, in the valley of Dra from Frenchwatercolourist on Vimeo.

          Travail énorme pour reconstituer cette vidéo dont la plupart des fichiers avaient été détruits lors d’un blocage de mon ordinateur ! Mais elle est à présent à votre disposition et vous allez avec elle pouvoir nous accompagner tout au long de cette magnifique vallée du Draâ qui nous a toujours offerte d’inoubliables moments … Pour voir la vidéo en haute définition ouvrez le lien "Watercolor painting in Morocco, in the valley of Dra" et pour l’avoir en plein écran cliquez sur le bouton « HD » puis sur le bouton « Full » du lecteur ; (très peu de perte mais ADSL rapide conseillé ; laissez la vidéo se charger s'il y a des coupures de téléchargement, puis reliez-là en toute fluidité . "Aquarelle dans la Vallée du Drâa", vidéo Alain MARC)

Nous poursuivons notre belle promenade picturale dans le grand sud marocain …
D’Agdz, en continuant notre route plein sud vers Zagora, nous arrivons rapidement à Tamnougalt où commence vraiment la vallée du Drâa . C’est l’une de mes vallées préférés du Maroc . Non que j’y trouve plus de sujets picturaux que dans les autres, mais plutôt que l’enchantement de sa belle palmeraie et le paysage qui l’entoure ne cessent de changer à toutes les heures du jour, prolongeant cette impression de paradis qui se dégage des chemins, des jardins, et des ksours de pisé qui longent tout le cours de l’oued .

 

Sur fond de Djebel Bou Zeroual, les rives du fleuve où se baigne le bleu du ciel vous imprègnent d’un romantisme indéfinissable, à la fois exotique et tendre quand le soir teinte de rose et de parme les pentes de la montagne, lui donnant la couleur des tamaris en fleurs … (Photo Alain MARC)

Même les premières aridités des djebels tout proches deviennent alors sensuelles et douces comme si tout ici, nous invitait au repos et à la méditation … (Photo Alain MARC)

Que de croquis, d’aquarelles et de dessins depuis la kasbah du glaoui à Taourirt jusqu’au havre de paix du patio de l’hôtel à Zagora ! Plus on réalise de motifs dans son carnet, plus on note ses impressions et ses rencontres, plus grand est le bonheur au retour de retrouver ces paysage, ces instants, et de les partager . (Carnet de voyage Alain MARC)

Le Draâ, qui a pris sa source dans le massif de l’Atlas, se frayant difficilement son chemin dans la montagne, devient ici un merveilleux cours d’eau qui s’écoule lentement jusqu’aux environs de Mhamid, où il disparaît sous les sables du désert . Il ne réapparaîtra alors dans son ancien cours que lors des grandes crues (d’autant plus rares qu’il ne pleut pas souvent ici), avant de se jeter dans les eaux de l’Océan Atlantique 750 Km plus loin .

Sur les terrasses dominant la palmeraie, à moins d’une dizaine de kilomètre d’Agdz, Tamnougalt possède déjà l’authenticité des ensembles de pisé que nous rencontrerons 200 Km plus bas aux portes du désert de sable . On peut y peindre de superbes ambiances « orientalistes » où la chaleur ocre des murailles de terre contraste avec le fond bleuté des djebels … (Photo Alain MARC)

Mur de séparation de parcelles dans la palmeraie par Pierre, qui s’est attaché à traduire le mystère d’un jardin caché par ce mur dont la porte aveuglante de lumière laisse présager une sorte d’Eden auquel nous n’avons pas droit … (Carnet de voyage Pierre NAVA)

On y trouve un très ancien mellah (quartier juif), en partie en ruine, qui domine la palmeraie, où il faut s’enfoncer et flâner en se laissant guider par les jeux d’ombre et de lumière, en allant de jardin en jardin sous les beaux palmiers produisant les si fameuses dattes bouffegous (Photo Alain MARC)

… Murs au bord du chemin dans la palmeraie, trouées de lumière et d’ombre où le soleil ruisselle, inondant la feuille de papier jusqu’à ne laisser plus que quelques traits pour définir les lieux dans un espace d’infinie pureté . (Croquis Yolande GERDIL)

En aval, à quelques kilomètres seulement, nous voici à Timiderte où le village s’étage en avancées et bastions rappelant les éperons roses du djebel … (Photo Alain MARC)

Plus en aval encore, au carrefour avec la route venant de Tazzarine, Tansikht se love dans une courbe de l’oued . (Carnet de voyage Alain MARC)

Sur les terrasses alentour, toujours : voici le fameux henné, dont la culture permet la fabrication du produit si connu . (Photo Alain MARC)

Edith s’est ici intéressée à l’un des nombreux séchoirs à henné, qui permettent à cette plante ressemblant un peu à de la luzerne, de sécher au grand air . (Croquis Edith FINET )

J’ai oublié le nom de ce ksar : comme dans une toile cubiste, les volumes anguleux et les ombres contrastées s’y opposent aux courbes toutes nuancées de la montagne, créant un splendide décor où tout peintre matiériste aurait trouvé de multiples sources d‘inspiration . (Photo Alain MARC)

La vie est intense en ces lieux . Cette discussion de femmes au retour de la palmeraie, n’est qu’une rapide illustration, (en travail direct et spontané) des scènes qui nous attendent au carrefour de tous les chemins, à l’ombre de la palmeraie, ou sous les murs de pisé … (Carnet de voyage Alain MARC)

Les costumes féminins, l’omniprésence du noir pour les femmes les plus âgées, les couleurs vives pour les plus jeunes, sont autant d’images d’une grande beauté paraissant intemporelles et s’inscrivant dans notre mémoire comme des leçons de lumière, des apprentissages de célérité ... (Photo Alain MARC

 

Impression d’impuissance pourtant au regard des croquis exécutés, tant fut bien plus belle la scène réelle sur laquelle aucun autre regard n’était porté, car la beauté ici est si naturelle que les êtres et les choses paraissent ne jamais s’en détacher . (Carnet de voyage Alain MARC)

Épreuve incomparable pour les peintres voyageurs, que d’essayer de peindre au milieu de la bousculade, de l’excitation et de l’indiscipline de toute la jeunesse du village, curieuse de voir ces artistes dessiner, impatiente du résultat obtenu, qui bouche en permanence le paysage malgré nos invectives et supplications sans cesse réitérées !

Il faut alors se tourner légèrement de côté, et sur un deuxième bloc saisir les sujets qui passent, pour ensuite revenir au principal thème d’étude, sachant que lui, ne va pas disparaître au coin du chemin, dans la palmeraie ! (Croquis Edith FINET)

Entre le djebel et la palmeraie, la kasbah étage ses murs de pisé, véritable citadelle abritant des familles entières, dont l’architecture fortifiée devait autrefois protéger les résidents sédentaires des raids de pilleurs venus du sud pour essayer de s’emparer des richesses de cette belle vallée . (Carnet de voyage Yolande GERDIL) 

Derniers instants de la journée : c’est le moment idéal pour s’arrêter et contempler, après avoir refermé les carnets de croquis, les ultimes rayons de soleil sur les strates innombrables des djebels qui longent le Drâa … (Photo Alain MARC)

Nous sommes arrivés à Zagora à la tombée de la nuit . Le lendemain matin, nous reprenons la route de la vallée du Drâa, pour découvrir depuis l’intérieur l’un de ces ksour de pisé qui nous avaient tant intrigués la veille . Arrêt à Tissergate . Au loin, sur Zagora, la tempête de sable s’est levée et les premières bourrasques arrivent jusqu’ici, mettant du sable dans nos yeux, nos vêtements, nos affaires de peinture . Nous comprenons pourquoi le ksar est ainsi bâti à l’abri du soleil et du vent …

On voit bien monter à l’horizon le nuage de sable en dessous du ciel bleu . Nous pensions qu‘il n‘avançait pas rapidement … (Photo Alain MARC)

En approchant des murs du ksar, le sable est déjà là, donnant au paysage une touche « photo sépia du 19ème siècle » … (Photo Alain MARC)

Le soleil traverse le sable qui vole de toute part . La tempête n’est pas encore bien épaisse, mais nous comprenons que cette fois nous sommes vraiment au sud ! (Photo Alain MARC)

Formidable occasion de noter l’ambiance sombre et fraîche des ruelles couvertes, à peine éclairées de puits de lumière … (Photo Alain MARC)

Impossible dans ces conditions de réaliser un travail long ou élaboré ; mais un rapide croquis de voyage est suffisant pour traduire avec réalisme cette succession de cadres sombres et ensoleillés qui s’emboîtent dans une étrange perspective comme sur une planche de BD . (Carnet de voyage Alain MARC)

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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 16:48

Test français/anglais et vidéo haute définition ...
High definition French/English and video test...

Nouvelle mise en ligne résumant un article que vous avez déjà lu il y a quelques semaines pour tester de nouvelles fonctionnalités sur lesquelles j'effectue des essais, afin de voir si je les adopte en totalité ou seulement partiellement dans l'évolution logique de ce blog, ou bien même si je les abandonne .
C'est pour répondre à une demande de plus en plus importante de nos amis anglo-saxons ou non francophones mais maniant l'anglais, que je réalise ce test . J'aimerais beaucoup avoir votre avis .
Pour la vidéo c'est autre chose : elle devrait apparaître en très bonne définition et vous devriez la voir en plein écran si vous êtes équipés en ADSL à très haut débit (un peu moins bien en ADSL "classique"), en suivant les conseils que je donne dans le petit texte qui est juste en dessous de son lecteur .
 
Voilà, n'hésitez donc pas à me donner votre avis, cela m'aidera à rendre ce blog encore plus intéressant !

New on-line publishing summarizing an article which you have already read some weeks ago to test new features on which I make tests, to see if I adopt them altogether or only partially in the logical evolution of this blog, either even if I abandon them .
It is to answer the more and more important demand of our Anglo-Saxon or not French-speaking friends but handling English, that I realize this test . 
For the video it is the other matter: she should appear in very good definition and you should see herin full screen if you are equipped in ADSL with very high debit(a little less indeed in "classic" ADSL), by following the councils which I give in the small text which is just below her reader .
Here we are, do not hesitate to give me your opinion, it will help me to return this even more interesting blog !

Aït-Ben-Addou, vers la piste de l’Ounila … 
Aït-Ben-Addou, towards the track of Ounila …
 


Watercolor painting in Morocco to Aït-Ben-Addou . from Frenchwatercolourist on Vimeo
Pour voir la vidéo en haute définition ouvrez le lien "Watercolor painting in Morocco to Aït-Ben-Addou ." et cliquez sur le bouton « HD » du lecteur ; pour l’avoir en plein écran (très peu de perte mais ADSL rapide conseillé) cliquez aussi sur le bouton « Full » (Vidéo Alain MARC)
 
To see the video in high definition open the link " Watercolor painting in Morocco to Aït-Ben-Addou. " And click the button " HD " of the reader and for the credit note in full screen (little loss but advised fast ADSL) also click the button " Full " (Video Alain MARC)

 Maybe you remember you of our passage with Ptit' Jo, in the magnificent ksar of Aït-Ben-Addou in the last spring?.
We return to it today because this extraordinary site is situated on the route leading towards the track of Ounila .
We arrest there even a whole morning because there is here subject to draw hours and hours .
I drew a lot in Aït-Ben-Dou, (often of the place which I like most : of the edge of the oued, when the sun goes to bed) but this morning the sun goes up straight ahead in the sky and already warm early the plots of land of lucerne, green at feet of the high bulwarks, and the happiness to paint and for all synonym for collection of the shade in this beginning of morning …

Discovery of the article " Aït-Ben-Addou, towards the track of Ounila ", in French language by clicking here !

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13 mars 2008 4 13 /03 /mars /2008 21:54

De Tifoultoute à Agdz .

 


Jolie casbah de Tifoultoute, presque aux portes de Ouarzazate : une visite conseillée avant d’aller sur d’autres routes . Nous, c’est vers Zagora que nous descendons ensuite, avec une halte devenue à présent traditionnelle sur les hauteurs de l’Anti-Atlas … (Vidéo Alain MARC)

Nous y avons toujours passé des heures de pur bonheur sur le bord de l’oued, à dessiner la casbah, tôt le matin ou tard le soir . Le soir, quand le ciel rougeoie, les murailles de pisé ont la couleur du ciel . Le matin, quand il se pare de cet or si fin qu’on dirait une poussière précieuse, le ksar poudroie de cette même dorure à faire pâlir d’envie les cinéastes de l’Atlas Corporation Studios . Même Ptit’Jo en a des souvenirs enchanteurs

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Il est déjà tard au moment où je prends cette photo . Nous rangeons carnets, couleurs et pinceaux, car la lumière commence à transformer murailles et façades en une masse uniforme qui ne donneras plus grand-chose ni pour le peintre ni pour le photographe … (Photo Alain MARC) 

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L’un des moments où les bords de l’oued en dessous de la casbah ont le plus de charme est celui où les autochtones récoltent les dates (fin octobre), les faisant tomber par paquets massifs sur de grandes bâches colorées . Voilà un autre sujet de carnet qui n’est pas des moins intéressants et qui préfigure déjà notre traversée de la grande palmeraie du Draâ qui nous attend sur le chemin . Faire déjà quelques croquis, en se promenant au pied des palmiers est un pur bonheur, je vous l’assure ! (Photo Alain MARC) 

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- Quand avais-je peint la casbah, ce jour-là ? Je ne m’en souviens plus, le temps s’est arrêté dans ce flamboiement carthame et or, où les ombres bleues s’insinuaient déjà dans les palmiers du bord de l’oued … Peut-être ce jour-là avais-je oublié la montre pour découvrir le Temps … (Carnet Alain MARC)

Mais le temps nous rattrape toujours, nous, pauvres occidentaux qui n’avons que la montre et jamais le temps de nous poser pour donner à la contemplation la juste profondeur de sa véritable dimension méditative …

Nous avons retraversé l’oued Ighissi pour rattraper la route de Ouarzazate, laissant derrière nous le plateau aride et légèrement ondulé, derrière lequel s’éloignent les neiges de l’Atlas .

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Tout juste est-il creusé, ce plateau de Ouarzazate, du parcours à fond plat des oueds . Celui-ci était parsemé de fleurs bleues comme de grosses touffes de thym mais m’approchant pour en cueillir, je me suis vite aperçu avec résignation qu’il ne s’agissait que de plantes si piquantes, que seule l’aquarelle suffisait pour en garder le souvenir ! (Carnet Alain MARC)

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90 km plus au sud, la route serpente et s’élève en lacets pour franchir l’Anti-Atlas, peu après le village des Aït-Saoun . Les pentes de la montagne se déclinent alors en empilement de strates au couleurs brunes et ocres du plus bel effet . (Carnet Alain MARC)

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L’occasion aussi (presque toujours) de faire connaissance de quelque marchand ambulant ou d’un montreur d’uromastix (merci Adil pour m’avoir appris son nom) qui se feront un plaisir de poser pour vous si vous les gratifiez d’un pourboire bien mérité . (Photo Alain MARC)

Nous faisons alors une halte picturale des plus profitables, car pendant ce temps-là les moteurs des véhicules mis à rude épreuve dans la chaleur de la montée peuvent un peu refroidir .

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Ahmed était de ceux-là qui avait bien voulu poser pour moi, magnifique, si majestueux que je n’avais même pas dessiné son lézard du désert (voir vidéo ci-dessus, vous retrouverez ce sympathique personnage et les différentes étapes de sa réalisation dans nouveau numéro spécial de « Dessins et Peintures » - n°13 de février - mars 2008) . (Aquarelle Alain MARC)

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Étude des couleurs des pentes du col des Aït-Saoun (nommé également col du Tizi‘n Tinififft il culmine à 1660 m) . Il est toujours intéressant de faire une étude de couleurs sur le papier même lors d’un relevé rapide comme celui-ci . (Croquis Alain MARC ) 

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L’autre versant en couleurs directes par Pierre NAVA 
( temps de travail 3 mn, et il y a tout, même la chaleur ! ) .
 

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« Personnages au col », toujours de Pierre NAVA (temps de travail à peine plus que le motif précédent : à part la photo, vous connaissez moyen d’expression plus rapide qui soit aussi créatif ? ) 

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En bas, de l’autre côté du col, on arrive à Agdz, au pied du Djebel Kissane dans une sorte de paradis qui va se prolonger sur 150 km, jusqu’au sud de Zagora : la vallée du Draâ et ses superbes palmeraies, où nous ferons une étape dans le prochain article, un très beau parcours en perspective ... (Photo Alain MARC)

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1 mars 2008 6 01 /03 /mars /2008 09:49

Des Gorges du Todra à celles du Dadès.

 

 Depuis Tinerhir 53 km à l’est de Boumalne du Dadès, nous avons souvent remonté la superbe vallée du Todra, menant aux mêmes Gorges, pour de merveilleuses séances de peinture ... (Vidéo Alain MARC que vous pouvez revoir différemment dans un autre clip mis ici en ligne lors d‘un article précédent)

Nous restions aux terrasses des restaurants des gorges pour peindre et dessiner le fond du canyon, et croquer les montagnards y faisant une étape pour abreuver leurs mulets, pour se reposer un peu à l’ombre de grands abris sous roches .

Mais le tourisme de masse est passé par là : il y a tout gâché, chassant les paysans autochtones, hommes et bêtes, les empêchant de se désaltérer, de s’arrêter même, asphaltant la chaussée, accumulant béton et bitume, transformant en un parking débordant d’autobus les sauvages berges des sources et de l’oued, jusqu’à détruire l’âme des lieux, à tel point que nous-mêmes qui aimions tant cet endroit ne voulons revenir dans cet énorme gâchis .  

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C’était il y a plus de dix ans : j’écrivais sur mon carnet ma joie d’être tout seul avec une caravane descendant de la montagne … Qu’il est loin ce temps-là ! Mais il en reste des pages d’aquarelles que rien ni personne ne pourra altérer : - comment les autorités on-elles pu laisser un si merveilleux paysage se transformer en une sorte de vulgaire centre d’attraction ? (Aquarelle Alain MARC)

Aussi, c’est vers la haute vallée du Dadès que nous remontons aujourd’hui jusqu’au défilé qui matérialise le fond des gorges . Ensuite la route continue de s’élever vers les cols et hauts sommets de l’Atlas, permettant même de basculer vers sur les Gorges du Todra si on est équipé d’un bon tout terrain et qu’on aie du temps devant soi .

En ce qui nous concerne, nous nous contenterons de rester pour peindre dans la vallée et les gorges, plus près de Boumalne du Dadès où nous avons pris le repas de midi, car les motifs y sont innombrables, et le paysage d’une grande beauté .  

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Ce croquis de Pierre NAVA me laisse songeur : - pensait-il encore au copieux tagine que nous avions à midi, lorsque nous sommes partis ? (Carnet Pierre NAVA)

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L’une des anciennes kasbah du Glaoui, à l’entrée de la haute vallée du Dadès : nous sommes tout de suite dans l’ambiance des décors qui nous attendent plus haut . (Photo Alain MARC)

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Plus haut justement, la Kasbah Ishat, au dessus des jardins et des vergers . (Photo Alain MARC)

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Halte très rapide, les temps de faire deux ou trois photos . Pierre, lui en profite pour réaliser cette pochade ou la lumière imbibe les rochers … (Aquarelle Pierre NAVA )

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Plus en amont encore : la vallée s’élargit avant de se resserrer à nouveau, ouvrant sur des panoramas à la grande beauté . (Photo Alain MARC )

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Détail de la photo ci-dessus . (Photo Alain MARC )

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Quand aucune Kasbah n’est visible dans le paysage, il conserve une étonnante pureté . Yolande en a saisi l’atmosphère de quelques rapides coups de pinceaux . (Aquarelle Yolande GERDIL )

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Nous sommes ici tout près de la falaise de Tamlat : les roches passent de l’orangé et du grenat au rose des roches érodées dites des « doigts de singe », endroit où les contrastes de complémentaires entre les couleurs du rocher et celles de la verdure de la vallée sont les plus marquées . (Photo Alain MARC ) 

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Image à contre-jour du petit groupe dessinant (ou photographiant) à toute vitesse le paysage, car la vallée et les gorges sont encore longues, et plusieurs séances d’aquarelle sont programmées . Mais il vous est tout à fait possible de vous y poser et de peindre en toute tranquillité si vous êtes autonome et disposez de suffisamment de temps pour y rester, sachant que dans un stage le programme est fait pour que votre apprentissage vous amène à la plus efficacité possible, et que les acquis qui vous restent soient faits pour la durée . (Photo Alain MARC) 

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Encore un travail de Yolande, soulignant le contraste de la verdure et le rose des sommets …. (Aquarelle Yolande GERDIL)

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Au dessus de nous les fameux « doigts de singes » comme des roches moutonnées . (Photo Alain MARC)

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Ils tombent tout droit sur le fond plat de la vallée où en hiver les petits arbres sans feuilles et au tronc immaculé parsèment les carrés de cultures comme dans un conte de fées . (Photo Alain MARC) 

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Mais au moment du stage, les feuilles sont argentées, les troncs paraissent bien plus sombres, et ces jeux d’ombre et de lumière sur les feuillages et les rochers vont m’inspirer un important cours d’aquarelle (plutôt cours d’atelier), où nous étudierons la magie du mélange de 5 couleurs rares (ou plutôt peu couramment employées), dont l’intensité et le pouvoir suggestif conviennent tant aux motifs de synthèse, qu’aux travaux abstraits . (Photo Alain MARC) (Aquarelle Alain MARC)

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  - Peut-être reconnaître-vous l’une de ces cinq couleurs qui permettent les plus séduisants mélanges d’intermédiaires ainsi que les plus belles ternaires ? Cette photo (où le nom des couleurs est noté) + les scans des différents types de mélange obtenus avec (en PDF) leurs usages et particularités, les analyses de couleurs et leurs intérêts ainsi que la vidéo complète de 18 mn de cette leçon et divers autres documents associés, seront dans l’avenir disponibles en téléchargement ou sur commande directe dans ma future boutique en ligne (je vous livre là un « secret ») où vous pourrez aussi commander des peintures originales aussi bien que des reproductions et gravures en tirage limité, et bien d’autres choses (à commencer par mes livres) dont je serai l’auteur . Les cours approfondis ou condensés pour tous les niveaux avec mes « tours de mains » et procédés personnels y tiendront une grande place, de même que mes programmes de stage y seront développés ! À découvrir donc dans les mois à venir, si d’aventure j’ai le temps d’en terminer les principaux éléments pour vous fournir des outils de travail et des moments de bonheur, comme j’aime déjà tant les partager avec vous lors des stages en France et à l’étranger ou pendant les Salons et expositions où vous pouvez parfois me rencontrer …

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Mais revenons au peuplier ou au saule argenté : voilà ce qu’il donne une fois l’aquarelle terminée . Ce qui compte le plus, c’est d’essayer de traduire cette image un peu magique de verdure contre rocher, et de lumières d’où naissent des ombres, dans une sorte d’irréalité . Travail réalisé sans dessin préalable, le graphisme étant juste esquissé de la pointe du pinceau avant même de commencer, aucun repentir possible, cela apprend la liberté . (Aquarelle Alain MARC)

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Travail très différent : c’est du croquis aquarellé . Dessin sommaire et peu accentué au crayon 2B bien affûté, à la plume ou au feutre pointe fine et gris foncé, couleurs saturées (plus pâles au lointain), posées dans la foulée . (Croquis-aquarelle Alain MARC)

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Arrivés en haut des gorges, voici le défilé : avant que la plus belle lumière ne disparaisse le groupe s’installe pour travailler . La difficulté ici l’est pas dans les formes ni les volumes, mais bien dans le rendu de cette lumière qui n’est composée que des reflets dans l’ombre du soleil projeté sur les rochers . Une bonne analyse de synthèse et une « démo » appropriée viendront apporter aux moins hardis solutions et courage pour surmonter avec enthousiasme toutes les difficultés ! (Photo Alain MARC) 

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Edith a bien compris que ce qui fait la force de la lumière qui vient à contre-jour, c’est la présence de l’ombre qui y est opposée, et que le soleil éblouissant frappant l’envers de cette falaise du premier plan à l’ombre sombre, ne peut que renvoyer sur la paroi en face une lumière qui paraîtra d’autant plus chaude, que sera froide l’ombre sombre de ce même rocher . D’où la présence des teintes bleutées de l’ombre sombre qui s’opposent aux complémentaires orangées de la paroi mieux éclairée . L’effet lumière est renforcé par la pureté de ses mélanges sur la palette et la transparence de sa couleur sur le papier, qui jouant lui-même le rôle d‘un miroir, rend plus lumineuse la couleur jaune orangée . (Aquarelle Edith FINET)

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Interprétation très différente pour Pierre, qui donne sa priorité à la forme et aux volumes du rocher . Vous ne percevrez bien la lumière que si vous regardez ce motif à travers le flou de vos cils en plissant légèrement les yeux . C’est que la manière de Pierre vient directement de la façon de prendre et de mélanger ses couleurs, ce qui augmente la proportion de ternaires, et donne un aspect rompu à rabattu (voir vidéo), d’où une vision plus valorise que coloriste, et une aquarelle plus proche de la sensibilité d’un graveur que de celle d’un peintre de la couleur . (Aquarelle Pierre NAVA )

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Dans ma « démo » quand à elle, si j’ai correctement équilibré ces différents aspects de lumière, de volumes et de formes, ce que j’ai par contre trop accentué (pour mieux expliquer que lorsqu’on échappe à la perspective linéaire c’est l’intensité et la chaleur des couleurs qui va rapprocher), c’est l’arrière plan de la montagne ensoleillée qui aurait dû être plus atténué . Mais une aquarelle de « démo » n’est pas une aquarelle « aboutie », elle doit au contraire mettre « l’accent » sur les clés et mécanismes qui doivent être compris . (Aquarelle de « démonstration » Alain MARC )

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24 février 2008 7 24 /02 /février /2008 17:40

Du col de Boutaghrar à Boumalne Dadès.
 

 

Nous reprenons les pistes du grand sud marocain ... Un autre itinéraire, d’autres lumières : la prédominance du monde minéral, géologique, du gigantisme de l’Atlas, préfigure notre approche des gorges du Dadès . Dans cet univers, c’est la piste qui donne au trajet tout son caractère . Une sorte de bel hors-d’oeuvre remplissant notre matinée avant le formidable après-midi qui nous attend dans les gorges, au départ de Boumalne Dadès . Mais cela, c’est le sujet de la prochaine vidéo et de l’article qui l’accompagnera ! (Vidéo Alain MARC, laissez-là se télécharger entièrement si vous n'êtes pas en haut débit, avant de la relire en entier ...)

Le bonheur de prendre une telle piste, de bon matin, quand le soleil se lève à l’horizon, et de réussir nos séances de peinture, est lié au respect que nous aurons pendant notre trajet pour les autochtones que nous rencontrerons . Car une telle piste emprunte un parcours où les gens sont authentiques et ont beaucoup de valeur, où la mentalité n’a pas été « polluée » par le tourisme de masse . Il nous appartient donc, pour savourer pleinement la chance que nous avons d’aller peindre dans d’aussi intéressants endroits, d’être encore plus discrets et attentif aux personnes que nous rencontrerons afin de déranger le moins possible leur vie quotidienne, tout en leur montrant l’intérêt que nous accordons à leurs paysages, leur architecture, leur culture, en leur expliquant lorsqu’ils nous le demanderont ce que nous faisons, et ce que ce travail (car c’en est un) peut leur apporter à travers le regard (non volé mais mérité et valorisant) que nous donnerons de leur région et de la vie qu’ils y ont développée . 

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 Montée au col de Boutaghrar côté sud . Au fond la ligne bleutée du Djebel Sarhro . L’opposition des couleurs est déjà forte et invite à une pose de lavis rapide . Nous n’en prendrons pas le temps cette fois car nous sommes déjà en retard si nous voulons nous arrêter à Boutaghrar . (Photo Alain MARC)

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Nous voici au col, où la vue vers le nord-est s’ouvre sur l’oasis accompagnant le cours de l’Oued Gmoun et des villages de Boutaghrar et Tamalou . (Photo Alain MARC)

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 À  l’ opposé, vers l‘ouest, on retrouve en aval même la vallée avec au loin le village de Tourbist . (Photo Alain MARC) 

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Le sommet de l’Ighil Gmoun à peine enneigé (il culmine pourtant à 4071 m !) depuis toujours le col de Boutaghrar . (Photo Alain MARC)

Pour cet itinéraire je déconseille vivement (même si vous êtes équipés d’un bon véhicule tout terrain) de l’emprunter par mauvais temps, encore moins en plain hiver si la neige menace . Dans ces conditions-là ou par temps de pluie le franchissement du col est extrêmement dangereux, ne serait-ce qu’à cause des fréquents glissements de terrain et de la piste glissante et boueuse où nul parapet ne pourrait vous arrêter . 

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La belle aquarelle des sommets vus du col, réalisée par Yolande GERDIL en 10 mn seulement : il y a longtemps que Yolande travaille dans l’esprit de l’aquarelle rapide si utile en carnets de voyages ! (Aquarelle Yolande GERDIL ) 

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Nous sommes ici aux abords de Tamalou et Boutaghrar . C‘est toujours à regrets que nous voyons des départs de gorges et de défilés à la sortie même du village sans avoir la possibilité de nous y rendre . La présence d‘un petit hôtel à Boutaghrar nous ouvrira peut-être cette possibilité à l‘avenir ? (Photo Alain MARC ) 

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 Installation de notre petite équipe devant ce superbe paysage : l’occasion d’y réaliser des panoramiques aux éclatantes couleurs … (Photo Alain MARC ) 

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Le panoramique d’Edith FINET, superbe lui aussi sur 2 pages en vis à vis … (Aquarelle Edith FINET )

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Une autre page du carnet de Yolande : inspirée par la beauté de la lumière son travail est la traduction la plus coloriste de ce paysage . (Aquarelle Yolande GERDIL )  

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 Un peu plus vers l’aval nous avions peint ici au bord de l’oued Gmoun il y a 3 ans . Au fond c’est le village de Tourbist . (Photo Alain MARC)

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 J’avais rapidement esquissé ce croquis aquarellé, ne terminant pas le côté droit pour laisser à l’oued et à la montagne toute leur importance … (Aquarelle Alain MARC )

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Je consacrerai plus tard, lorsque je reviendrai sur cette piste de nombreuses séances aux rochers naturellement multicolores qui accompagnent l’itinéraire . Si c’est le paradis des géologues c’est aussi celui des peintres et des poètes des couleurs de la roche . (Photo Alain MARC) 

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Les amateurs de toiles abstraites seraient servis ici : que de points de vues originaux et à l’étrange beauté nous réserve ce parcours ! Paradis des photographes aussi ? (Photo Alain MARC)

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Ces formes et ces couleurs, assimilables à bien d’autres dans le désert m’avaient servies l’an dernier comme support d’étude à toute une série consacrée à ce monde sans limites, où nous cheminons aux frontières de l’informel … (Aquarelle Alain MARC) 

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Retour à la réalité sur la piste reliant Boutaghrar aux Gorges du Dadès : des petits points s’animent au mileu de l’immense toile abstraite ; c’est une caravane de nomades, en déplacement . Il nous faut dès à présent chercher un endroit pour nous garer avant de la croiser, couper nos moteurs, et la laisser passer sans l’effrayer ni la gêner . (Photo Alain MARC) 

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 Nous avons à présent rejoint Boumalne du Dadès pour notre repas de midi . De la terrasse du restaurant la vue sur la vallée du Dadès est splendide … (Photo Alain MARC) 

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L’occasion d‘organiser une séance « prise de notes » outil trop peu usité du peintre voyageur et pourtant si efface pour qui veut progresser  ! (Photo Alain MARC)

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Il suffit de très peu de temps pour prendre des notes : graphisme suggestif, annotation rapide des couleurs où seront notés nuances et dégradés . Ce travail pourra ultérieurement servir de base à une aquarelle libérée du sujet, mais expressive et empreinte de créativité … (Notes d’étude Alain MARC)

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Recollées dans une pages du carnet les notes de voyage constituent des éléments dynamiques dont le charme ne peut que donner plus de caractère encore motifs alentour . (page du carnet d’Edith FINET)

Après cette superbe matinée, un bon tagine nous a tous réunis au dessus du vaste panorama qui était le thème de la séance de prise de notes . Après manger, départ pour les gorges du Dadès …

Ce sera l’importante étape du prochain article consacré à la deuxième partie de cette journée hors du commun, où nous avons réalisé un grand nombre de motifs compte tenu de la longueur du trajet et du peu de temps dont nous disposions pour cela . Nous le devons essentiellement à la rapidité de notre pratique et à la maîtrise des techniques de synthèse dont la prise de notes est l’une des clés (car elle sert aussi à voir ce qui est important et ce qui ne l’est pas, comment faire pour ne pas perdre de temps dans l’analyse du sujet autant que dans la mise en valeur des éléments de référence l’exprimant au plus près ) .

À bientôt donc, pour de nouvelles découvertes aquarellées …

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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 22:03

Sympathiques rencontres à la casbah d’Amerhidil .
 

Quelques images d’archives pour démarrer cette vidéo : c’est que la casbah d’Amérhidil nous a toujours réservé le meilleur accueil qui soit, et depuis les nombreuses années où nous nous y arrêtons pour peindre, (même si nous ne faisons que passer), c’est avec plaisir que nous y faisons à chaque fois des rencontres sympathiques et chaleureuses ! (Vidéo Alain MARC) 

L’un des plus agréables attraits des carnets de voyages est sans aucun doute les rencontres qu’ils permettent . Cela ne donne pas toujours lieu à des portraits mais lorsqu’on peut en réaliser, ils sont toujours intéressants, non seulement comme exercices d’expression, mais surtout comme lieux de mémoire où vont se projeter tous nos souvenirs de l’instant .

En attendant, portraits ou pas, le carnet de voyage est le plus formidable moyen de contact qu’on puisse imaginer : les gens sont curieux de ce que nous faisons, et en voyant l’intérêt que nous portons à travers nos dessins et écrits à leur culture, architecture, paysages, ils sont enclins au dialogue, à l’échange, au contact dénué de toute appréhension, on est souvent aux antipodes de leurs réactions vis-à-vis de la photo . Il n’empêche, il faut tout de même rester sur nos gardes (voir ma mésaventure du Ghana), à plus forte raison si on veut dessiner des personnages (même vus de loin dans certains pays), et éviter surtout de dessiner des monuments dont on ignore l’importance même si on les trouve fort intéressants dans de très nombreux cas (administrations, bâtiments militaires traditionnels ou assimilés, et parfois religieux) …

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Aziz (ici dessiné par Pierre NAVA) est l’un de nos sympathiques hôtes de la casbah d’Amérhidil : vous avez vu dans la vidéo ci-dessus sa dextérité (dextréi-thé) dans son approche de la cérémonie du thé ! Une originale façon de le présenter avant de le boire, en tout cas pleine d’humour, et qui vous donnera certainement envie de le boire avec lui en faisant connaissance avec ce bel endroit et tous ses habitants .

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L'inspiration à la casbah d’Amérhidil ? Aucun problème de ce côté-là, tout le monde s’en donne à coeur joie, par exemple Yolande, ici, en train de dessiner le patio … (Photo Alain MARC )

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Elle a rajouté sur le côté quelques-uns des nombreux ustensiles de la vie quotidienne de ces lieux, manière de montrer combien l’ingéniosité des habitants est ici habile et fonctionnelle sans pour autant manquer de finesse et de beauté, car chaque outil, chaque instrument, de la moindre serrure aux ustensiles de cuisine, pourrait figurer en bonne place dans les collections de tout musée de l’art populaire régional . (Aquarelle Yolande GERDIL )

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Un exemple qui m’a frappé, la forme très pure des portes et passages permettant d'aller dans les différentes pièces : l’harmonie des matériaux, leur simplicité alliée à l’irréalité des effets d’ombre et de lumière, donnent de ces lieux où l’espace se définit par les volumes du creux, l’illusion d’images inversées où la perception visuelle perd ses repères pour ne laisser voir à la place du vide qu’un « objet » en relief, dont la plasticité très contemporaine peut faire penser à la plus pure des sculptures de lumière .

Pour bien comprendre ce que je dis, éloignez-vous de l‘écran de votre ordinateur, et regardez à distance cette photo : vous verrez alors comme une sculpture verticale, pointue et aux côtés galbés … (Photo Alain MARC )

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L’ombre et la lumière justement . Ce dessin d’Edith FINET, nous emmène dans l’un des plus grands mythes de l’orient : celui du regard . Voir sans être vue, être dans la lumière en restant dans l’ombre, regard porté au-delà de soi-même pour revenir à soi, comme le passage d’un cheminement vers l’âme … (Aquarelle Edith FINET ) 

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Presque mystique cette lumière pénétrant dans la cuisine abandonnée . Chaque ouverture comme une icône, exhume de son éblouissante vibration les formes simples des ustensiles oubliés . La flamme du foyer n’existe plus depuis longtemps, elle est devenue lumière intemporelle qui résonne en moi comme cette phrase puisée dans « Une enquête aux pays du Levant » de Maurice BARRÈS : « Je n’y vais pas chercher des couleurs et des images mais un enrichissement de l’âme . » Et, citant les grands peintres de l’orientalisme : « C’est par ce chemin de leur romantisme que je suis allé d’imagination à la part éternelle de la vie » . (Photo Alain MARC )

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Cela m’inspire cette étude : rayonnement et réfraction de la lumière dans les couleurs des images du désert . Reflet des palmes et du ciel dans le bleu de l’oued, teintes chaudes des murs de pisé et éclat des rayons de soleil traversant les moucharabiehs pour se poser sur le regard des femmes … (Aquarelle Alain MARC )

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Edith s’attache à ces outils et instruments qui ont permis à la vie de se perpétuer ici depuis des générations . Le puits du patio, une vielle serrure, quelques photos, le four à pain, et en souvenir de ce bel endroit la carte de visite de nos amis de la « Kasbah d’Améridil » . (Carnet Edith FINET)  

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La magie de ces endroits tient sans doute au fait que rien ne parait vraiment changer dans le temps : il y a une dizaine années déjà j’y avais rencontré Mansour, le prédécesseur d’Aziz qui avait posé pour nous devant la casbah, en nous offrant le thé (voir vidéo de cet article), et le côté quasi sacré des lieux m’avait immédiatement frappé, je l’avais associé au petit marabout, à la vie qui passe et qui vient au pas du dromadaire et aux envoûtants levers de soleil sur les dunes de l’erg Chebbi . (Carnet Alain MARC)

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