Aquarelliste et peintre voyageur - En peinture, l'art de l'aquarelle est un mode d'expression qui va des carnets de voyages à la création de tableaux : en voici les différentes facettes inspiratrices, techniques et créatives selon Alain MARC ...
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Andalousies

«Andalousie, la Route d’Alain MARC», carnet de voyage de Pierre NAVA
Découvrez article après article en cliquant sur les vignettes ci-dessous le carnet spontané de Pierre m’accompagnant en Andalousie, et les «Petites Histoires vidéo» qu’il m’a inspirées :

La-Barca-1b-Pierre-Nava.jpg

Préambule

La Barca 2a Pierre Nava

L'étape de Peniscola

Andalousie b Pierre Nava

Sur la route de l'Andalousie...

Moulin-b Pierre-San Jose 2

Au Cabo de Gata

Bateau Pierre Isleta 3b

La Isleta del Moro

Huebro Pierre vignette

Huebro, la montagne enchantée

Pierre-Nava-Guadix-4-copie-1

Guadix, les maisons troglodytiques

Rio Fardès

Le rio Fardés

2 mai 2006 2 02 /05 /mai /2006 18:07

Flamenco de Grenade à Cordoue …

 

Aujourd’hui Katia nous a rejoint, et après la journée de peinture, les longs moments passés à dessiner dans l’Alhambra, une fois les séances d’aquarelle terminées, tout le monde est plus ou moins épuisé lorsque nous rentrons à l’hôtel …

Rares seront ce soir les « survivants » à pouvoir goûter les soirées nocturnes de Grenade, et tout le monde sait bien qu’ici la soirée ne commence guère avant minuit ou 1 h du matin .

Le groupe s’est dispersé, beaucoup dorment déjà du sommeil du juste, quand un groupe très réduit de six d’entre-nous à peine, déambule à ces heures tardives dans les rues de la basse ville, en quête de ce moment privilégié que nous a promis Katia au sous-sol d’une tasca obscure du côté de la Calle de Elvira : du flamenco vivant, populaire, estudiantin et authentique, loin de toute présence touristique .

Photo Alain MARC

 Quand nous arrivons à la tasca, au fond d’une impasse plutôt lugubre, nous tombons sur une porte close : il est « trop tôt » (il n’est que minuit et demi) et nous devons aller boire un verre ailleurs en attendant que l’établissement ouvre ses portes !

Enfin la patience finissant par payer nous sommes les premiers clients à y pénétrer un peu plus de demi-heure plus tard … Je précise que ce n’est pas un « tablao » (lieu de représentation et spectacle traditionnel où l’entrée est payante et où des artistes se produisent devant un public venu spécialement pour cela, souvent des touristes d’ailleurs) .

Non, il s’agit ici d’un simple bar, ouvert aux jeunes et moins jeunes qui en connaissent l’existence, un coin fréquenté uniquement par des habitués (beaucoup d’étudiants) où on vient boire un verre, refaire le monde, parler de tout et de rien tout en écoutant de la musique (si on veut bien se donner la peine d’apporter soi-même ses propres instruments pourvu que ce soient des guitares et des percussions) . Il faut du temps pour « préparer » individus et instruments … Pour qui veut entrer en communion avec le flamenco la patience est de mise .

Enfin sur le coup de deux heures du matin c’est la magie de l’instant : on s’empare des guitares, on marque le rythme sur un coin de table, on tape dans ses mains . L’un d’eux s’est mis à chanter . Cela vient du fond des siècles, du fond du corps, des méandres de la mémoire . Un frisson parcourt l’assistance . Un, puis deux, puis trois jeunes, garçons et filles, se lèvent et se mettent à danser .

Toute petite image du groupe des musiciens : il fait presque noir dans la cave voûtée, le rythme est déjà là depuis de longues minutes quand l’un d’eux se met à chanter, ce n’est que le début de la nuit …

 Vous entrez dans ce voyage sonore si vous avez le lecteur multimédia Quick Time, vous pouvez l'arrêter en cliquant sur le bouton d'arrêt, le relancer avec celui de lecture (cliquez plusieurs fois sur le bouton de lecture et d'arrêt si la lecture ne démarre pas immédiatement) ; si vous n'avez pas ce lecteur cliquez sur l'image et attendez le téléchargement du fichier son, cela ne durera plus d'une ou deux minutes (vous pourrez même enregistrer ce fichier sur votre ordinateur pour le réécouter quand il vous plaira) . Taille du fichier : 864 Ko .

Émotion, émerveillement : ils dansent comme des dieux, rythment leurs pas par des claquements de talons . Leurs corps souples s’entrelacent sans jamais se toucher dans une chorégraphie séculaire où je retrouve un gestuel de passes de capéador et de figures sévillanes à l’envoûtante sensualité .

« La tradition n’est pas prête de se perdre avec des jeunes comme ceux-là et nous avons beaucoup de chance d’en être témoins » pensions-nous en quittant les lieux quelques instants plus tard .

Car il fallait bien rentrer, ne pas trop se fatiguer pour être en forme le lendemain matin, de longues journées de peinture et de trajet nous attendant sur la route de Cordoue …

Photo Alain MARC

Cordoue une semaine plus tard : retrouvailles avec le flamenco .

Le lieu est complètement différent et le groupe d’aquarellistes presque au complet car j’ai organisé pour lui (avec la complicité du chauffeur de notre bus qui est d’origine andalouse et que je connais depuis longtemps) une soirée « tablao » . J’ai déjà dit ce qu’est un « tablao », sorte de café-concert où se produit le spectacle du flamenco, qui s’il n’a pas toujours le mérite de l’authenticité a au moins celui de rendre cet art accessible au plus grand nombre . Depuis la fin du dix-huitième siècle où les premiers tablaos s’ouvrent dans le quartier de Tirana à Séville, ces établissements se sont multipliés à travers l’Espagne, particulièrement en Andalousie . Ne me demandez pas dans lequel vous allez pouvoir entendre du « vrai » flamenco, le « vrai » flamenco n’existe pas, et c’est une grosse faute de prétention et d’imbécillité que de poser ce genre de question, surtout si vous la posez à un andalou qui vous prendra aussitôt pour un ignare ou même un idiot de touriste qui ne comprendra jamais rien à l’âme andalouse . La seule chose que je puisse vous certifier c’est que certains « tablaos » sont meilleurs que d’autres, et que si vous avez de la chance le soir où vous y allez, vous pouvez y trouver « le chant », c’est-à-dire la flamme qui précède souvent le fameux « duende » qui vous transcende comme il peut vous faire pleurer . … Mais comme je crois l’avoir déjà dit ceci peut se produire n’importe où, pas besoin de « tablao » pour cela .

Photo Alain MARC

 Il n’empêche ce n’est pas une raison pour bouder les « tablaos » car d’excellents artistes s’y produisent souvent, et vous pourrez comme les puristes y apprécier toutes les nuances du flamenco . Et si vous aimez vraiment le flamenco, je vous dirigerai vers l’un des festivals de chant organisé dans toute l’Andalousie surtout en cette période festive de l’année : vous y entendrez des artistes de grande renommée comme de simples paysans qui s’y produiront avec foi et authenticité .

 J’ai donc choisi en ce qui nous concerne le « Tablao Cardenal » 10 rue Torrijos, face à la mosquée cathédrale de Cordoue, je vous recommande cette adresse .

Cet établissement a le mérite de produire des artistes reconnus internationalement, qui ont souvent gagné des prix importants et ont un réel prestige . De la « soléa » (tronc commun du « cante ») au « cante jondo » (forme la plus épurée du flamenco), des seguidillas (danses empreinte de fièvre et de douleur proche des origines) aux sévillanes (expressions plus « légères » empreintes de moins de gravité), les thèmes de travail étaient innombrables pour notre groupe, arrivé aquarelles, carnets et pinceaux à la main …

Parmi les nombreuses aquarelles et croquis réalisés sur le motif, en voici deux de Marianne SCHNEITDER qui traduisent bien l’ambiance de cette belle soirée … 

Fougue et sensualité, grâce et défit, racines de l’âme gitane, cri libérateur, affranchissement de toutes les gangues de la vie, le réel se transfigure à travers le gestuel et la musique qui nous emportent vers un « ailleurs » où le temps comme en peinture, est aboli …

(croquis Marianne SCHNEITDER) 

À la guitare Alberto LUCENA (prix national de guitare) et son accompagnateur, une troupe de chanteurs et danseuses venant ce soir-là de Grenade, une petite idée de notre soirée au « CARDENAL » … Je ne donne que ce très court extrait d’enregistrement pour respecter le droit des interprètes qui ont eu la gentillesse de nous dédier ce morceau, ne ratez surtout pas le CARDENAL pour voir le spectacle si vous passez par Cordoue !

 Vous entrez dans ce voyage sonore si vous avez le lecteur multimédia Quick Time, vous pouvez l'arrêter en cliquant sur le bouton d'arrêt, le relancer avec celui de lecture (cliquez plusieurs fois sur le bouton de lecture et d'arrêt si la lecture ne démarre pas immédiatement) ; si vous n'avez pas ce lecteur cliquez sur l'image et attendez le téléchargement du fichier son, cela ne durera plus d'une ou deux minutes (vous pourrez même enregistrer ce fichier sur votre ordinateur pour le réécouter quand il vous plaira) . Taille du fichier : 487 Ko . 

Enfin, si le flamenco vous passionne et que l’Andalousie vous manque, voici un lien fort intéressant qui, bien que ce soit un site commercial est une mine d’informations, un beau magasin de CD, DVD et objets de flamenco . Donc si vous avez un cadeau à faire à un amoureux de l’Espagne vous devriez y trouver votre bonheur : http://www.flamenco-world.com/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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23 avril 2006 7 23 /04 /avril /2006 17:51

Un stage très intense …

 

Je pensais arriver à inclure quelques incursions en cybercafés pour rapporter notre voyage, le stage et ses découvertes, ses enthousiasmes et péripéties sur le webIl n’en est rien car comme d’habitude la prise en charge du groupe, le suivi des séances de peinture, croquis et aquarelle, les analyses et synthèses, l’accompagnement de chacun, ne me laissent aucun répit !Pourtant il se passe tant de choses !

Je n’ai pour l’instant que quelques instants à consacrer à ce petit article ; alors je vous transmets ces  simples photos prises au hasard parmi des centaines d’autres qui vous donnent une idée du déroulement de notre voyage …

 

Soleil éclatant à San-José pour nos séances d’Andalousie méditerranéenne : nous sommes seuls sur des kilomètres de côte magnifique et sauvage ! Devant des musiciens jouent et chantent du flamenco pendant que nous les dessinons … Au fond la Sierra Névada et l’Alhambra : nous sommes sous le soleil de Grenade … Dans les Cordillères sub-Bétiques de l’Andalousie : un vieux château maure et son village blanc, de la lumière plein les pinceaux !  Dernières retouches sur une aquarelle dans la cour des orangers de la mosquée cathédrale à Cordoue ...

 

 

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18 avril 2006 2 18 /04 /avril /2006 22:17

La descente vers le sud …

J’ai déjà raconté notre voyage de repérages en Andalousie avec Yolande et Pierre .

Nous sommes aujourd’hui sur le même itinéraire, sous un soleil plus chaud, et nos arrêts peinture nous ramènent sur les sites pressentis lors du dernier voyage .

L’Andalousie est au bout du chemin avec ce nouveau stage « carnets de voyages », qui va permettre à chacun de s’initier ou d’approfondir cette discipline en situation réelle pour le meilleur de sa technique, de son expression et de son autonomie …

Nous utilisons le bus comme moyen de transport car c’est le moyen le mieux adapté pour découvrir progressivement un pays, dans l’esprit des carnets de voyages où trop de vitesse nuit toujours à l’authenticité de la découverte …

Arrêt peinture au fameux aqueduc romain de Tarragone . Chacun découvre les vestiges laissés par les différentes grandes civilisations méditerranéennes sur notre parcours .

Plus loin Peniscola avec ses églises baroques et son vieux village en promontoire au dessus de la mer (carnet de Marianne SCHNEITDER).

Double page du carnet de Bernadette Cazals sur le chemin de l’Andalousie .

 

 

 Paysage méditerranéen par Rose-Marie HENRY.

Plus bas encore : comme la côte serait belle sans les "affrosités" de Benidorm ! (carnet de Bernadette CAZALS) .

 

 

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15 avril 2006 6 15 /04 /avril /2006 12:52

Du pays des arganiers à Essaouira …

Nous partons aujourd’hui à Essaouira, l’ancienne Mogador toute de blanc et de bleu vêtue au bord de l’Atlantique .

Trois bonnes heures de route de Marrakech par la plaine du Haouz, puis la pénéplaine aux faibles collines de Tieta-Hennuyer .

Nous arrivons ici dans le pays de arganiers, ces arbres épineux prisés des chèvres et des dromadaires, qui produisent des noix dont les amandes servent à fabriquer une huile aux nombreuses vertus . 

Toupeau de moutons et de chèvres sous les arganiers, avant d’arriver à Essaouira .  

Un bref arrêt à la coopérative où l’on fabrique cette huile utilisable pour de nombreux usages (cuisine et cosmétiques surtout), nous permet de comprendre sa fabrication ancestrale et artisanale qui valorise encore plus le produit . Les amandes extraites des noix sont torréfiées puis broyées dans une meule de pierre . La pâte ainsi obtenue est mélangée à de l’eau puis malaxée à la main pour obtenir la galette qui sera pressée pour extraire l’huile . L’huile est ensuite filtrée et mise en bouteilles .

Femmes décortiquant les noix pour en extraire les amandes, à la coopérative de production d’huile . Il est admirable de voir comment cette activité assure la promotion socio-économique des femmes de la région …

Ce dessin dans une page du carnet de Claude PICOU, (tout le monde avait réussi le croquis de ces femmes formidables qui font un travail si difficile et patient) .

Nous voici à Essaouira, joli et vivant petit port jumelé avec St Malo . La ville est blanche avec quelques volets bleus . La promenade que l’on peut faire sur les remparts entourant la médina côté Atlantique est un moment inoubliable comme l’arrivée des barques et bateaux pêche dans le port . Nous nous postons en de nombreux endroits face à ces murailles réfléchissant la lumière, pour peindre au vent iodé de l’océan … 

Très belle photo d’Edith ou de Dominique des mouettes d’Essaouira : elles sont indissociables de l’image de la petit ville elles tournoient au dessus des pêcheurs dépeçant les poissons, impatientes d’une part de festin . 

Les remparts et la médina au dessus de l’océan par Laurence BON FILS l’un des nombreux panoramiques réalisés en cette occasion .

Demain notre voyage de peinture ici sera terminé  ...

Nous partons à regret, mais le voyage continue et la semaine prochaine nous serons en Andalousie sur l'une des routes du Califat qui fit la richesse de cette région au moyen-âge .

Je ne sais pas s'il me sera facile de mettre en ligne des articles depuis les cybercafés, c'était déjà si difficile pendant les repérages !

... Mais si je restais sans pouvoir vous donner des nouvelles pendant plusieurs jours, vous comprendrez bien que je ne vous aurai pas oubliés pour autant  ?
 

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14 avril 2006 5 14 /04 /avril /2006 19:14

Du souk des épices au bleu Majorelle …

Encore une journée très chargée en découvertes et peinture en quatre endroits très différents de Marrakech :

- matinée partagée en deux, d’abord au souk des épices autour de l’adorable place Rahba Kedima, puis au jardin Majorelle et son îlot de verte fraîcheur,

- après-midi partagée entre le souk et la place des ferblantiers et la Ménara au grand bassin reflétant les neiges de l’Atlas .

D’innombrables senteurs pour nous parfumer pendant la peinture des épices . Chacun en a profité pour réaliser des collages colorés comme les épices dessinés : inoubliables moments de bonheur, en plein cœur de la médina !

Une page du carnet de Claude PICOU, (un carnet parmi les autres car ils étaient touts superbes), avec ses collages d’épices, de feuilles et produits divers venant compléter les dessins du verso des pages .

Dos aux épices, certains choisissent la place Rahba Kedima, pleine de vie et d’animation .

Complètement immergés dans le bleu Majorelle ! L’ombre est des plus agréables avec cette canicule : les stagiaires sont dispersés dans le bel et grand jardin du célèbre peintre de Nancy . Lorsqu’il vivait ici ce fut un temps fort de la vie de Marrakech, je vous reparlerai un jour de lui .

Voici un petit coin du jardin avec de beaux vases turquoises et citron, un croquis aquarellé de Claudia LEBETIE .

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13 avril 2006 4 13 /04 /avril /2006 09:38

Excursion peinture dans l’Atlas …

Peu à dire sinon ces quelques photos et aquarelles qui résument tout : beauté d’une contrée restée authentique, journée enrichissante au parcours varié, aux motifs forts intéressants !

Village de l’Atlas accroché à la montagne .

Une page du carnet de Claudia LEBETIE . 

Claude peignant au bord de l’Oued Himlil . 

Passerelle au dessus du torrent menant au village par Claudia LEBETIE .

 

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12 avril 2006 3 12 /04 /avril /2006 23:12

Beauté de la calligraphie …

Là, c’est nous qui nous retrouvons élèves, touts petits élèves devant un art, une discipline, une science, une philosophie, …et de grands maîtres !

Un carnet de voyage c’est aussi aller vers la connaissance dans ce qu’elle nous offre de plus beau, de plus noble, et nous avons fort à apprendre !

… Nous entrons dans la cour du Dar Bellarj, magnifique maison située entre la mosquée et la Médersa Ben Youssef, en plein cœur de la médina, non loin du musée de Marrakech, maison encore appelée aujourd’hui « maison des cigognes » car il y avait ici juste avant les années 30 un fondouk dans lequel vivait un sage homme qui y avait créé un hôpital des oiseaux, ses principaux pensionnaires étant ces fameux oiseaux sacrés .

C’est aujourd’hui le siège et le lieu d’exposition de la Fondation du même nom pour la Culture au Maroc, qui a pour vocation d’y promouvoir la culture vivante de ce superbe pays .

Vous y admirerez en ce moment (ne ratez cela sous aucun prétexte car elle s’y déroule jusqu’à fin juin) la très belle exposition d’un grand maître de la calligraphie arabe nommé Mohamed BOUSTANE, je vous reparlerai de lui dans un futur article car c’est un être de grande valeur, et un créateur exemplaire de surcroît .

Mais aujourd’hui c’est avec l’un de ses « disciples », Aziz Bouyabune que nous avons rendez-vous, pour une leçon passionnante .

Aziz nous explique chaque geste, chaque lettre, avec beaucoup de simplicité et de passion . C’est magique de le voir tracer sans hésitation du bout du calame de si merveilleuses arabesques !

L’art de la calligraphie passe par une grande maîtrise des proportions .

Voici un exercice qui démontre l’équilibre parfait d’une lettre : 2/3 de parts de largeur du calame pour la hauteur, 7 parts pour la largeur .

Quant à l’encre, parfumée et contenant de la poudre d’or, elle est fabriquée par le calligraphe qui en conserve le secret, (généralement à base d’écorces d’essences rares) . On voit sur le papier l’or se déposer sous l’encre, c’est comme si on était alchimiste en écriture …

Langue de la révélation coranique, l’arabe possède un prodigieux alphabet qui développe l’expressivité du texte qu’il illustre . Des écritures Koufiques ou Neskhis (parmi les plus anciennes) au Perse cursif ou nastaliq, nous entrons dans un univers d’élégance où pureté du trait et harmonie décorative constituent autant de louanges à Allah, autant de moyens de communiquer en affirmant son identité et sa noblesse .

Qui me dira que veut dire ce mot ? J’ai mélangé mes notes en prenant les photos et je ne sais plus si c’est le nom de l’une ou l’un d’entre-nous, ou si c’est la signature d’Aziz lui-même !

Enfin pour terminer, cette louange à Allah sous forme d’une grue calligraphiée qui prouve combien l’ode commune à la nature et au Plus Grand peut aussi magnifier l’écriture support de pensée et véhicule de spiritualité …

Demain, nous partons faire une petite excursion picturale dans l’Atlas : occasion unique pour approcher le quotidien de la plus haute montagne d’Afrique du nord .

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11 avril 2006 2 11 /04 /avril /2006 17:34

  Peinture, de la place Jema-El-Fnaâ à la Koutoubia …

Hier, nous étions au riad, puis place de la porte Bab Doukkala (voir pour le lieu l’article « Chaleur accablante sur Marrakech ») où furent réalisées des aquarelles remarquables  .

Vraiment je suis tombé sur un groupe formidable : non seulement ils sont tous très doués, mais en plus ils ont une capacité de production stupéfiante tant ils travaillent vite, et cela sans sacrifier qualité et créativité, ce qui est rare !

Et moi qu’est-ce que je fais là-dedans ?

… Et bien je pousse au meilleur niveau encore, et puisque ça marche si bien, on part aujourd’hui Place Jema-El-Fnaâ (voir pour le lieu l’article « Place Jema-El-Fnaâ à Marrakech ») faire du « modèle vivant » , car ici on n’en manque pas !

Nos modèles du jour sont des porteurs d’eau, personnages emblématiques ici et dans tout le Maroc, puisqu’ils transportent et vendent cette eau indispensable à la vie dans les pays désertiques, d’où leur importance jusque dans les coins les plus reculés . Ils transportent et vendent toujours de l’eau qu’ils peuvent vous servir dans leurs tasses de laitons (j’ai même très souvent vu des marocains leur en acheter au plus fort de la canicule, mais je préfère pour ma part l’eau minérale bien capsulée) .

La place est toute bruissante des innombrables attractions qui s’y déroulent, et écrasante de chaleur . Nous nous réfugions donc juste à l’angle de la place où nous avons rencontré des porteurs d’eau, pour les peindre à l’ombre des grands arbres du square De Foucault : ambiance garantie et curieux innombrables, qui participent, admirent, commentent …

C’est formidable ce que la peinture peut faciliter la communication et créer des ponts !

 Voici les porteurs d’eau de Claudia LEBETIE : magistraux et superbes ils posent dans toute leur splendeur, très fiers d’ être nos modèles !

Même les stagiaires qui n’avaient jamais abordé le personnage sur le motif ont réalisé des aquarelles hautes en couleurs et particulièrement réussies …

Après cette mémorable séance, puis la réalisation de croquis des calèches et de leurs folkloriques cochers qui étaient à côté, nous nous dirigeons vers les jardins de la Koutoubia, la plus grande et la plus belle des mosquées de Marrakech . Là, à l’ombre des palmiers du jardin, nous peignons ce qui représente l’un des chefs-d’oeuvre de l’art hispano-moresque puisque son minaret servit de modèle à la Giralda de Séville et à la tour Hassan de Rabat .

Le minaret de la Koutoubia est surmonté d’un lanternon coiffé d’une flèche ornée de quatre boules dorées en cuivre jaune, brillant comme de l’or .

Claude PICOU a déjà réalisé de nombreuses pages de carnet lorsqu’elle entreprend une double page en sépia consacrée à la Koutoubia .

Le raffinement décoratif de sa partie supérieure, qui contraste avec la sobriété de la base, constitue l’une des difficultés du carnettiste attentif …

Enfin, pour terminer la journée, nous nous rendons en plein cœur de la Médina, au palais Dar Bellarji où la Fondation pour la Culture au Maroc expose les œuvres du grand calligraphe Mohamed BOUSTANE .

Nous allons y être reçus par l’un de ses disciples qui va nous initier aux secrets de la calligraphie islamique et arabe, ce dont je parlerai dans un prochain article .

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8 avril 2006 6 08 /04 /avril /2006 18:31

L'intensité d'un stage "carnet de voyages"...

 

Depuis une semaine je n'ai publié le moindre article : non, je n'ai pas disparu, rassurez-vous !

J'étais simplement absorbé par le déroulement du stage et son encadrement, qui, comme vous le comprenez, fut particulièrement intense, vivant, passionnant .

Je vais à présent essayer de vous en faire partager quelques temps forts empreints d'émotion, de partage et de soleil .

Vous allez pouvoir vous glisser dans mon groupe en stagiaire ou accompagnant, en toute amitié, en toute convivialité .

 Un stage "carnet de voyages", c'est une immense découverte, une façon de voyager autrement, de communiquer, de s'accomplir . Ne croyez surtout pas que les accompagnants (tes) se sont ennuyés pendant que nous peignons, au contraire .  Les groupes comme les nôtres constituent d'abord une "équipe" : on a vite fait connaissance et l'aventure vécue pendant une semaine est toujours exceptionnelle . Elle est composée d'une suite de temps forts, où chacun va trouver un accomplissement en vivant autrement la formidable expérience du voyage .   Claude travaillant au salon marocain .

 

 

 

 

 

  Aquarelle de la démo de l’une des façons de traiter le patio d’un riad, comme je l’ai expliqué dans le riad de Lucile et François où nous étions hébergés …

C'est la découverte d'un pays, d'une civilisation, mais aussi de "l'Autre", celle ou celui qui nous accueille, qui nous reçoit et dont nous avons la chance et l'honneur d'être les invités . Nous vivons, nous communiquons, nous échangeons autrement . Loin des concepts touristiques de masse . Nous apprenons surtout à connaître et comprendre les différences qui nous rapprochent et nous enrichissent mutuellement . Tout cela en améliorant nos possibilités expressives, nos techniques artistiques, l'acuité de notre regard . Nous n’avons pas vu le temps passer ni nos accompagnants (tes) qui reviennent avec une montagne de photos, vidéos, et souvenirs de toutes sortes, avec en plus dans le cœur le sentiment d’un accomplissement tout à fait particulier .

 

Le riad la nuit .

 

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2 avril 2006 7 02 /04 /avril /2006 16:58

La nuit va tomber sur les souffles chauds qui viennent du sud, plus bas que l'Atlas .

Ils n'ont pu se refroidir sur les neiges du Toubkal .

Aux derniers feux du soir la porte Bab Doukkala se revêt de pourpre sauf sa partie centrale dont les hautes et massives tours blanchâtres renvoient la lumière jusqu'à l'éblouissement .

La place grouille de monde et il reste encore quelques petits groupes d'artisans espérant toujours louer leurs services à cette heure tardive . Ils attendent assis près de leur vélo transformé en véhicule publicitaire : leurs portes-bagages croulent sous des échafaudages d'ustensiles et d'outils illustrant le mieux possible le savoir-faire et la compétence de chacun .

On entends par dessus le hourvari de la circulation routière  et les bruits de Klaxons des ciris joyeux d'enfants jouant au ballon .

- Comme j'aime Marrkech dans cette chaleur du soir !

Des martinets volent en tourbillons au ras des voitures dans des nuages de poussière ...

Parfois de nauséabondes et âcres odeurs parviennent jusqu'à moi soudain remplacées par les effluves parfumées de fleurs d'orangers . Leurs pétales blancs tombent sur ma boîte d'aquarelles . Je m'arrête de peindre pour regarder en écoutant cette vie qui foisonne s'effilocher en lambeaux de prégnante beauté .

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