Aquarelliste et peintre voyageur - En peinture, l'art de l'aquarelle est un mode d'expression qui va des carnets de voyages à la création de tableaux : en voici les différentes facettes inspiratrices, techniques et créatives selon Alain MARC ...
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- Les stages "carnets de voyages" sont une véritable immersion dans la pratique du carnet de voyage et de l'aquarelle sur le terrain, orientés "autonomie" ils sont ouverts aux stagiaires ayant assez de pratique pour en profiter pleinement . De la Provence au Jura Oriental et jusqu'en Andalousie, ce sont quelques destinations où vous pourrez aller en 2024...

- Tous les stages sont différents, n'hésitez pas à m'en demander les informations par courriel (voir plus haut) .

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Andalousies

«Andalousie, la Route d’Alain MARC», carnet de voyage de Pierre NAVA
Découvrez article après article en cliquant sur les vignettes ci-dessous le carnet spontané de Pierre m’accompagnant en Andalousie, et les «Petites Histoires vidéo» qu’il m’a inspirées :

La-Barca-1b-Pierre-Nava.jpg

Préambule

La Barca 2a Pierre Nava

L'étape de Peniscola

Andalousie b Pierre Nava

Sur la route de l'Andalousie...

Moulin-b Pierre-San Jose 2

Au Cabo de Gata

Bateau Pierre Isleta 3b

La Isleta del Moro

Huebro Pierre vignette

Huebro, la montagne enchantée

Pierre-Nava-Guadix-4-copie-1

Guadix, les maisons troglodytiques

Rio Fardès

Le rio Fardés

30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 21:49
Automne flamboyant sur le sentier de l’Aven Noir …

Étrangement, la végétation change en remontant les Gorges du Trévezel, les couleurs sont différentes de celles de la Dourbie toute proche, c’est une autre forme d’enchantement en gravissant le talweg au matorral tout aussi parfumé, plein sud en adret du Causse Noir .
Sous le soleil qui décline lorsqu’il éclaire la vallée en passant à travers les nuages, les pentes de l’ubac du Bégon sont multicolores elles aussi et on peut plus facilement qu’à tout autre moment de l’année étudier le caractère du paysage :  parfois, affleure l’argile rouge sur certaines terrasses, mais elles sont généralement colonisées par la végétation des milieux buissonnants à amélanchiers, buis, genévriers, qui envahissent les emplacements d’anciennes cultures constituant une zone de broussailles aux chaudes ternaires mi-fruticée mi-matorral, en dessous des forêts de chênes pubescents parfois ponctuées du vert vif des pins sylvestres et de celles des plantations artificielles de conifères où se mélangent de nombreuses essences ….  

Pas évident d’être précis quand le temps presse ! Pourtant je tiens à saisir leur différence à ces deux arbrisseaux méridionaux, dont le nerprun alaterne, plus méditerranéen que l’amélanchier m’invite à en faire un gros bouquet au retour pour illuminer une table basse à la maison … (Aquarelle Alain MARC)
Je suis frappé par la couleur brun de pérylène à alizarine cramoisie des parcelles abandonnées, des franges des haies, où règne l’amélanchier commun qui contraste tant avec le rose saumoné presque fluorescent des nerpruns sauvages de la Dourbie . Souvent, surtout vers le fond de vallée, un érable, certainement un érable de Montpellier, lance sa flamme rose, capucine ou orangée dans la mêlée .
C’est une somptueuse pièce de théâtre dans laquelle nous sommes entrés avec l’étrange impression que notre petitesse, notre insignifiance, notre solitude n’est rien dans cette immensité de grandeur, de beauté, de magnificence : nos minuscules rôles d’acteurs qui traversent la scène parait même dérisoire face au lyrisme de la musique légère du vent d’autant qui lèche les strates arbusives, et de celle de quelques craves qui tourbillonnent dans le ciel au dessus de nous et dont le cri joyeux se répercute de falaise en falaise .
Bientôt, le trou béant de l’Aven Noir est à nos pieds .
Nous nous dépêchons d’installer la corde qui va nous plonger dans les pénombres souterraines, car la nuit arrive de son voile carthame qui recouvre tout, jusqu’à relier les ténèbres du ciel à celles de la terre …

Je ne peux m’empêcher de m’adonner à une analyse à la fois picturale et paysagère des lieux avant de mettre ma sous combinaison, et de charger mon kit de spéléo sur mes épaules . Roland, lui, comme à son habitude, a la gentillesse de m’attendre … (Aquarelle Alain MARC)

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26 octobre 2008 7 26 /10 /octobre /2008 19:55
Sur la route de l’Aven Noir, l’automne dans les Gorges de la Dourbie …


Il fait merveilleusement beau cet après-midi dans les Gorges de la Dourbie . Et si chaud, qu’on se croirait un soir d’été, le chant de cigales en moins . D’ailleurs, il n’y a pas très longtemps qu’elles se sont tues .  Quelques jours à peine qu’on ne les entend plus . Elles ont compris que l’automne était déjà là, sans doute, avec sa chaude palette qui embrase les pentes, pose ses touches colorées au gré de son inspiration cabotine relookée certainement par le vent tiède qui venant d’Afrique s’est prélassé au dessus de la Méditerranée avant de déposer ici l’esprit coloré des terres et de la mer qu’il vient de survoler .
Vous souvenez-vous de la peinture de l’érable de Montpellier, petite merveille végétale que l’on ne trouve qu’ici ?
- Et de celle du cornier que j’avais peint lors de la même randonnée ?
Eh bien ils flamboient sur les pentes des gorges, avec une multitude d’autres végétaux typiquement méditerranéens .
Dire que nous allons nous enfoncer à nouveau dans les profondeurs de la terre au cœur d’une nuit éternelle et absolue où les couleurs, bien que tout aussi extraordinaires, vont être à chercher du faisceau de nos frontales !
… Avec le mystère de ne pas savoir les formes qu’elles vont nous révéler, les histoires qu’elles vont nous raconter .
- Halte enchanteresse à dessiner et peindre ces essences toutes aussi chatoyantes les unes que les autres, et parfumées, si parfumées ...

...(Aquarelle d’Alain MARC)

Imaginez que vous n’auriez jamais vu d’automne, surtout un automne aussi beau .
Imaginez que vous n’auriez jamais vu d’arbres de végétaux, d’herbes, de fleurs .
Imaginez votre émerveillement en les voyant pour la première fois : - eh bien c’est-ce que nous vivons un peu à l’envers au fond de l’Aven Noir lorsque nous partons comme ce soir en exploration, (on dit en spéléologie « en première »), car nous serons sans nul doute les premiers à découvrir de nouveaux paysages, de nouvelles formes, de nouvelles couleurs là où nous allons en ce moment .
Mais la contrée que nous traversons est si belle que nous ne nous privons pas de ne pas presser le pas et de voir, regarder, nous étonner, nous extasier : - qu’elle est belle notre terre, combien nous devons la comprendre et la protéger !


- Partout, c’est partout comme cela ici : mon frère du Canada, je partage avec toi le regard d’une symphonie qui ressemble à un prélude cristallin, éclatant et chaud de ce que tu vois, toi, du côté des Laurentides ! (Photo d’Alain MARC)

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26 octobre 2008 7 26 /10 /octobre /2008 18:17

Marrakech, rue Bab Doukkala .

Dans la rue de Bab Doukkala, ainsi que dans toutes les autres rues de la médina, les gens vont et viennent et la vie grouille comme dans une ruche fertile et ensoleillée …

Toutes ces vies qui se croisent … Tous ces gens qui courent après un bonheur possible, éphémère ou illusoire .

Tous ceux qui se sentent si proches, tous ceux qui se croisent sans se regarder et s’ignorent même à l’opposé, comme si la grande arche de la vie ne nous menait pas sur un même océan vers une commune finalité .

Je m’interroge sur les bienfaits réels d’un tourisme outrancier, sur tant de différences qui nous séparent encore trop alors qu’elles devraient nous rapprocher dans plus d’humanisme, de compréhension, de partage et d’amitié … Je crois en la valeurs de ces derniers mots qui sont plus forts que des montagnes lorsqu’ils sont bien employés .

J’écris ceci avant de vous reprendre comme promis au fond de l’Aven Noir et de ses extraordinaires mystères, (puis nous reviendrons ici au Maroc où nous attend le récit d’un beau voyage), mais j’écris ceci en pensant à Fatima, car elle vient juste de laisser un commentaire au bas de l’article que je lui avais consacré quand j'avais appris qu'elle quittait l'hôpital après avoir été si gravement malade, si terriblement en danger et que je vous avais demandé de penser à elle et même de prier si votre foi, quelle que soit votre religion, vous permettait cette oecuménique solidarité …

Alors puisque les mots sont capables de véhiculer d’extraordinaires bienfaits lorsqu’ils sont orientées vers le mieux être et la paix, je les utilise encore pour que nous continuions de penser à notre correspondante et amie Fatima, et que la grande famille "d'aquarelle en voyage" soit encore plus forte et utile à celles et ceux qui s'y trouveraient une parenté .
Il faut croire que le Ciel fut clément pour elle car ce qu’elle nous écrit est d’une grande beauté, ceci n’en est qu’un court extrait mais je vous invite à le lire en entier :
« Que vous dire sauf que vos mots ont guéri mes maux . Je ne sais pas s'il existe vraiment dans la langue de Molière ou dans n'importe quelle autre langue d'ailleurs des termes plus expressifs aptes à décrire l'effet produit par vos témoignages d'amour universel, d'amitié et de solidarité : impressionnant, surprenant, touchant, saisissant, émouvant... »

Comme nous sommes heureux pour toi Fatima que tu puisses aujourd’hui nous écrire cela, ton sincère merci nous touche beaucoup, mais tu sais, ce que nous avons fait ici est pour nous naturel car ce blog est avant tout le reflet de l’esprit qui l’anime à travers un souffle qui veut conserver au monde ce qu’il possède de beau …

Je suis persuadé que toutes celles et ceux qui se sont associés à ce simple mouvement de solidarité seront très heureux de te savoir revenue parmi nous et guérie, je suis aussi persuadé qu'ils continuent de penser à toi pour que toutes souffrances liées à ton épreuve disparaissent à jamais .

La rue de Bab Doukkala à Marrakech avec ses couleurs qui vous sautent aux yeux et son ambiance que vous n’oublierez jamais . Je n’avais que quelques minutes, juste quelques couleurs, pas de crayon, un très mauvais papier, je n’étais pas encore entré dans « l’ esprit des lieux » comme il aurait fallu que je le sois pour « être en connivence », mais cela ne fait rien : je vous fais tout de même partager … (Aquarelle 14,8 x 21 cm - Alain MARC 2008 -)

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24 octobre 2008 5 24 /10 /octobre /2008 08:19

Un grand bonjour de Marrakech !

 

Vous souvenez-vous de la brebis gravide au regard tendre ?

Eh bien, à peine étais-je avec elle, à traverser ce causse bucolique aux genévriers odorant, à peine étais-je dans les splendides gorges de la Dourbie aux éclatantes couleurs d’automne, et au fond du gouffre de l’Aven Noir, que je me retrouve à Marrakech, sur la Place Jemaa El Fna, parce que je suis peut-être comme vous : - ou le temps passe trop vite, ou je fais trop de choses à la fois !

La place Jemaa El Fna, cœur de Marrakech la rouge, un matin d’automne où le soleil perce à travers une légère brume qui ajoute encore au poudroiement de la lumière des couleurs du Grand Sud … (Aquarelle 21 x 30 cm - Alain MARC 2008 -)

Alors je vous envoie un grand bonjour de ce Maroc tout aussi magnifique, que je suis en train de parcourir sous toutes les latitudes pour préparer de futurs stages insolites et originaux, et je vous promets qu’au retour je vous reprends avec moi sur les pentes du Trévezel, des Gorges de la Dourbie et au fond du Gouffre de l’Aven Noir où après plusieurs jours d’exploration nous avons à nouveau fait d’extraordinaires découvertes, et croyez-moi, avec la complicité de Roland et de Serge (mes camarades de ce séjour souterrain), je vais vous les faire partager !

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22 octobre 2008 3 22 /10 /octobre /2008 17:18

Sœur Emmanuelle, hommage anonyme et universel . 

Parmi tous ces êtres d’exception qui nous montrent un chemin, je voulais rendre ce simple hommage à Soeur Emmanuelle dont le départ pour un espace où le temps n’existe plus, dans l’universalité de toutes vérités confondues, nous prive d’une âme d’une extrême grandeur …

S’effacent avec elle les absolus paysages qu’elle portait dans son cœur en les rendant possibles aux milliers d’enfants qui n’en avaient pas, sinon l’horizon des bidonvilles qu’elle les aidait à franchir en faisant d’eux les femmes et les hommes de demain .

Ce n’était « qu’une goutte d’eau dans l’océan » comme elle aimait à le dire, mais puissions-nous dans notre existence favoriser au moins une fois seulement l’émergence de la moindre molécule composant ce genre de « goutte » d’eau, et le monde se porterait mieux … 

« Paysage informel » . (Quelquefois, dans l’absolu, tous les êtres et tous les éléments peuvent entrer en résonance pour édifier un monde sans heurts où tous les possibles ne sont que les débuts de l’infini : le plus difficile est de trouver au fond de soi toute l’énergie à vouloir cette résonance . - Est-ce cela l’Amour extrême ? Alain MARC 1996 - Aquarelle informelle -)

Ce qu’en pense TOM

Et pour en savoir plus et mieux comprendre, deux hommages au hasard :

Hommage RTL

Hommage de l’Express

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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 13:48

La brebis gravide aux yeux tendres !

J’avais commencé de vous faire l’article qui viendra après celui-ci, dans la flamboyance de ce bel automne éclatant de soleil et de couleurs indicibles vues sur le chemin de l’Aven Noir, quand j’ai rencontré la brebis gravide aux yeux tendres …

Elle était avec les premières bêtes du troupeau, dans un endroit du causse que les feux de l’automne n’ont pas encore embrasé, comme si l’été était encore la saison présente, comme si son nouveau statut de « future mère » n’était pas arrivé .

Elle me regardait d’un air étrange, la seule à s’intéresser à moi tandis que les autres continuaient de paître avec l’avidité de la gourmandise comme si ces fonds de dolines à l’herbe toujours verte représentaient le seul intérêt des valeurs du causse, en tout cas à leurs yeux et papilles de brebis !

Alors j’ai voulu la dessiner et en faire l’animal qui se détache du troupeau, le mouton singulier qui même s’il n’a pas cinq pattes n’est est pas moins celui qui voit ce que les autres ne voient pas, celui qui s’intéresse à ce que les autres délaissent, une sorte de brebis dont le Roquefort pourrait être meilleur parce qu’il a le goût d’un « ailleurs » qui commence par un regard différent de celui de la masse du troupeau !

Mais de quelle race une telle brebis me direz-vous ?
Peu importe la race, même s’il s’agit ici d’une brebis de Lacaune, celles-là même qui produisent le lait destiné à la fabrication du nectar que vous savez, fabriqué dans la secrète fraîcheur des fleurines du Causse du Combalou qui domine Roquefort, la Mecque du fromage français de brebis, l'un des "haut-lieux" d'un département aux très anciennes traditions et qui inspire les artistes 
dans tous les registres .

Elle aurait pu être une Raïole (la cévenole aux belles cornes torsadées), une Caussenarde des Garrigues (son infatigable cousine aux longues pattes), ou bien même une Barbarine (cette Rouge du Roussillon, parente orientale et nord-africaine qui s’est si bien habituée ici), tout est dans le regard je vous l’ai toujours dit, tout est question de ce qu’on regarde et qui nous intéresse dans la vie !

Si comme moi vous aimez le Roquefort et les falaises du Combalou, si vous aimez tout simplement les brebis, les bergères et le bergers, je vous invite à les faire vôtres en ouvrant les pages 188 à 197, 201 et 202 entre autres de mon livre « Aveyron, Carnet de routes » paru aux Éditions du Rouergue qui vient d’être réédité, foncez chez votre libraire pour voir s’il peut vous en procurer un exemplaire, sinon commandez-le sur le Web à Amazon ou à la FNAC

Je vous reparlerai plus tard des brebis citées plus haut à propos du dernier berger transhumant du Causse Noir dont je fais le portrait dans mon futur ouvrage sur l’Aven Noir (ouvrage qui ne parlera pas seulement du gouffre et de nos exploration mais nous emmènera à la rencontre d’une région envoûtante et de ses très sympathiques habitants) …

Mais avant de repartir ensemble vers l’Aven Noir en traversant l’un des plus beaux paysages qui soient en ce moment (les Gorges de la Dourbie), je voulais juste partager avec vous le regard attendrissant de cette petite brebis gravide, espérant qu’il vous aura un instant distrait de la grisaille du monde où nous vivons avec ses hourvaris pas bucoliques du tout et ses crises financières qui le sont encore moins, et que la direction dans laquelle nous regardons nous permet de surmonter bien plus facilement !

Les falaises du Combalou où se cachent les fleurines à Roquefort si secrètes et rares où je vous emmène dans « Aveyron, Carnet de routes » .

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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 23:36

Un grand bonjour depuis les stages d’aquarelle !

Certains, (beaucoup même), ont repris le chemin du turbin, du boulot, du bureau ou de l’usine, des trajets quotidiens obligatoires, des petits matins remplis de brouillard, parfois de pluie, en tout cas habillés des premiers frimas de l’automne, avec des vacances un souvenir déjà trop lointain …

Nous pensons à eux qui traversent la fraîcheur sur les chemins de l’après rentrée, en route pour un hiver qui finira bien par arriver .

Nous leur envoyons des bouquets de paysages tout neufs, de paysages léchés de rayons du soleil chaud et doux d’un été qui s’attarde, de lacs somnolents ou ridés aux premiers coups de vent d’automne mais rayonnants de lumière comme ceux du Jura Oriental, ou d’aquarelles nonchalantes éclairées de blancheur et de beauté comme celle du calcaire des Alpilles .

Elles sont là toutes proches ces petites montagnes de lumières où nous pensons à vous sous un ciel bleu qui n’en finit pas lorsque s’installe le mistral qui chasse les nuages … (Photo Alain MARC )

J’avais peint cette aquarelle à l’automne dernier, c’est un peu plus à l’est de la garrigue où j’ai pris la photo précédente : comme quoi le début de l’automne en Provence est un festival de couleurs et de lumière aussi riche et joyeux que les symphonies printanières qui président au choix des fleurs à dessiner dans la garrigue parfumée . (Aquarelle Alain MARC)

Il faut croire que c’est vraiment bon un stage d’aquarelle en ce moment de l’année : une véritable cure de bonheur qui devrait être remboursée par la sécu !

Se retrouver en petit groupe partageant les mêmes affinités, plonger son regard et ses pinceau dans la simple beauté du monde en sachant tout le bienfait qu’on en retire à chaque instant, se faire plaisir tout simplement avec un peu d’eau, quelques couleurs et une feuille de papier, c’est une valeur ajoutée à la vie qui nous lave le regard et le cœur, qui nous plonge dans une fontaine de jouvence parce que nous avons choisi du temps qui passe ce qu’il peut nous donner de meilleur dans l’ordre des choses pures et accessibles à tous, tout en riant, plaisantant, travaillant dans la joie et la bonne humeur .

Quant à moi, je suis là pour que chacun puisse se libérer, s’accomplir, se découvrir, vivre dans la jubilation du regard, d’une communication au monde vraie et différente .

Alors je ne rajoute rien, je ne fais que partager avec vous quelques-unes de nos balades à la rencontre de ces paysages et de ces instant qui resteront toujours merveilleux parce qu’éternisés par la magie de l’aquarelle et des échanges authentiques …

 

Nous sommes ici au bord du Doubs dans le cadre du stage d’aquarelle en Jura Oriental : - ah, la famille des cygnes qui pose pour nous, c’est le moyen idéal de dessiner des notes très vivantes sur le fond harmonique d’un paysage à l’incroyable richesse chromatique . (Photo Alain MARC)

J’avais déjà abordé ce sujet (avec celui des poules d’eau qui partagent le même coin de rivière que les cygnes) en 1995 et je me souviens combien les participants à cette séance sont chaque fois étonnés de ce qu’ils peuvent réaliser même en véritable initiation ! (Aquarelle Alain MARC)

Parmi les temps forts de notre petit groupe en Jura Oriental, celui de la séance des barques au bord du lac de St Point reste toujours un moment de pure poésie qui nous transporte bien loin, dans un ailleurs onirique, faisant penser aux rives de quelque fiord nordique … (Photo Alain MARC)

Voici la « démo » que je viens de réaliser en cette occasion, fidèle et réaliste, (Aquarelle Alain MARC)  

… Et une autre bien plus libre et rapide, réalisée quelques années plus tôt, ce qui prouve que tout est possible en aquarelle et qu’avoir plusieurs « styles » à son service, c’est rajouter des cordes à son arc pour mieux se sentir libre vis-à-vis de chaque sujet ! (Aquarelle Alain MARC)

Nous voici à présent bien plus au sud, à l’ombre des grands arbres de la magnifique abbaye qui nous accueille pour nos séjours de peinture en Provence . Là, c’était en début de stage il y a à peine une semaine et nous étions en train de travailler sur la synthèse et l’analyse de motifs si importants en aquarelle … (Photo Alain MARC)

Quelques taches de couleur et des rehauts tout simples suffisent à traduire la lumière de ce bout de terrasse et du passage en ogive en face duquel nous étions assis, il n’en faut pas plus pour rendre accessible au plus grand nombre ce regard si particulier de l’aquarelliste . (Aquarelle Alain MARC)

Nous avons par la suite étudié les clés de la couleur dans le rendu des atmosphères, et je dois dire que le vieux village de Vernègues s’est prêté avec un grand bonheur à ce si singulier exercice … (Aquarelle Alain MARC)

Pierre Nava était également là pour la plus grande joie de notre petit groupe qui a pu voir de quelle façon il abordait quant à lui ce même sujet, l’animant d’une sensibilité très différente mais tout aussi chargée de poésie ! (Aquarelle Pierre NAVA)

 

Nous voici à présent revenus sur l’un des petits ports que j’adore le plus dans la région de Salon-de-Provence : un petit bijou pas encore outragé par le tourisme fort heureusement !  (Photo Alain MARC)

Là, il fallait le traiter le plus rapidement possible, en pochade libre et spontanée : le voici traduit par Pierre dans des tons pastel très doux évoquant toute la nostalgie des petits ports méditerranéens tels qu’on pouvait les voir encore au début du siècle passé . (Aquarelle Pierre NAVA)

… Et le voici à mon initiative dans une polychromie enlevée à toute vitesse, où mon seul souci était de capturer les vibrations de la lumière et de l’eau . (Aquarelle Alain MARC )

Un petit cabanon pas plus grand qu’un mouchoir de poche qui se cache sous les oliviers, les grands pins et les cyprès, c’est l’image même d’une certaine idée de la Provence qui vous saute aux yeux ! Avec le soleil qui vous réchauffe les épaules c’est encore plus délicieux à savourer quand on prépare ses couleurs en oubliant tous les tracas du monde entier, et l’hiver qui commence déjà quelque part bien plus au nord … (Photo Alain MARC)

… Et en voici un autre (par Pierre toujours) dessiné la veille lors de notre séance des Baux de Provence . (Aquarelle Pierre NAVA)

Là, par Pierre encore c’est le village de Lourmarin, dans le Luberon, (peint presque à chaque fois que nous y passons) : il a réussi à le peindre pendant que tout le monde avait juste eu le temps d’en faire une photo ! (Aquarelle Pierre NAVA)

Pur bonheur en rentrant de Lourmarin que la visite du jardin fleuri tout à fait extraordinaire et merveilleux d’une charmante marchande de fleurs : même l’orage qui menaçait ne ternissait pas la beauté de cette foisonnante culture ! - Qui dira qu’il n’y a pas de fleurs en Provence en automne ? (Photo Alain MARC)

Ce fut pour moi l’occasion d’expliquer comment utiliser craies et crayons aquarellables et montrer tout le parti qu’on peut en tirer (loin de l’idée qu’on croit de passer juste un peu d’eau sur ce médium pour en étirer la couleur !) (Aquarelle Alain MARC)

Alors, si le sujet vous tente, voici spécialement pour vous un adorable panier de la petite marchande de fleurs … (Photo Alain MARC)

 

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13 septembre 2008 6 13 /09 /septembre /2008 17:57

« Bouts du monde » vos carnets de voyageurs …  

Voilà une découverte qui vaut votre voyage jusqu’au kiosque le plus proche : - et ce n’est qu’un début !

Car dès le premier regard vous percevrez la différence : ce sont presque « vos »  images, « vos » récits, ceux dont vous auriez pu être les auteurs parce qu’en eux vous vous retrouverez, vous vous projetterez, et en cela vous voyagerez déjà bien plus loin que le kiosque à journaux le plus proche (tant soit-il que vous y trouviez cette revue car elle se mérite : il faut la chercher, la demander, la commander ou s’y abonner puisque c’est un rendez-vous avec la qualité que vous y trouverez, et pas à travers n’importe quels voyages !) …

Ensuite parce qu’en y envoyant vos propres récits de voyages un jour, vos propres photos et croquis, dès l’instant où ce que vous avez à partager se teinte d’originalité, de personnalité, de caractère, vous pourrez vous retrouver vous aussi à ses premières pages avec ce qui fait la spécificité de votre façon de voir le monde, comme vous l’avez déjà appréciée à travers la perception de celles et ceux qui vous ont précédés .

Enfin, parce que outre l’authenticité des images et des textes qui vont vous ravir au fil des pages, vous n’y trouverez aucune forme de publicité ce qui est très rare pour ce type de revue, et ce qu’il faut encourager à tout prix !

Un bateau de caractère portant en lui aventures et voyages par-delà l’horizon, prêt à prendre la mer à une prochaine marée le temps de replacer le mat et d’équiper la voilure pour aller à la rencontre d’autres paysages, d’autres hommes, d’autres façons de vivre, voilà comment je regarde « Bouts du monde » en le tenant dans mes mains : mieux qu’une revue, un ouvrage précieux riche de l’expérience et de la vie de « ceux qui ont été plus loin » ! 

(«L’aviquémé »  Aquarelle d’Alain MARC extraite du carnet de Bretagne)

Il est rare que je parle avec autant d’enthousiasme d’une nouvelle revue de voyages . Mais si celle-ci me touche autant, c’est sans doute parce que la vérité y est touchante, souvent poignante, forte, avec ces regards à fleur de peau dont la pudeur ne trahit jamais la profondeur des êtres et des choses, nous laissant parfois sans voix devant les empreintes de la beauté .

Vous savez combien la beauté, justement, celle qui se voit et celle qui ne se voit pas, celle contenue au fond des yeux des autres qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs autant que dans la minéralité, la verdoyance ou l’architecture des espaces proches ou lointains et des cieux sans cesse recommencés m’émeut ?

Alors vous serez émus vous aussi devant les photos qui illuminent chaque page, fussent t’elles en noir et blanc - ce qui les rend plus proches des chemins de l’âme comme des lavis cueillis au cœur de l’instant -, fussent-elles de couleurs comme des lavis devenus aquarelles qui n’oseraient se parer de provocantes polychromies, puisqu’elle vous donneront envie de partir, tout de suite, d’aller voir là-bas, ce que d’autres vous ont transmis à travers « Bouts du monde », avec tant de talent et de sensibilité …

Cliquez sur l’image pour vous rendre dans « Bout du monde » et n’hésitez pas à l’acheter, à vous y abonner et à en parler autour de vous, car cette revue mérite grandement d’être aidée !

Vous retrouverez dans ce dernier numéro de fabuleuses photographies d’Yves Marchand et Romain Meffre sur les envoûtantes ruines de Détroit aux USA : - sont-elles la préfiguration de ce que nos orgueilleuses mégapoles pourraient laisser de vestiges livrés par le déclin de l’industrie et des civilisation contemporaines urbaines, sur le parcours de vie des grandes cités ?

C’est en tous les cas un voyage stupéfiant et fascinant à la fois .
Dans un registre tout à fait différent mais aussi profond et touchant, le récit de Valérie Simonnet et ses superbes photos ramenés du Ladakh vous plongeront dans un rêve éveillé, le début sans nul doute d’une destination à retrouver .

Même chose si vous poussez avec Marine Rebillout et Christophe Ronat les portes du Yémen . Je vous reparlerai un jour du Yémen : je n’y suis jamais allé physiquement et il me fascine, mais quand je m’y rendrai, je reconnaîtrai les lieux qu’en rêve j’y ai fréquentés !

Hors, ce reportage c’est déjà, quelque part, le début de ce voyage …

Je ne vais pas vous parler plus des articles de cette revue aujourd’hui (vous y lirez aussi d’autres superbes articles dont certains truculents), mais je peux cependant vous affirmer que vous y découvrirez un portrait original de notre ami Jean PÉRIÉ , (le frère de Louis à qui je consacrais l’article précédent), qui vous reparlera de sa vocation d’explorateur, de « chasseur d’horizons », et qui vous replongera avec quelques mots dans l’univers passionnant que vous connaissez déjà un peu à travers son blog où il a lui aussi la gentillesse de nous faire partager de rares et très précieux documents

Allez, ce rêve de découvertes et de voyages, poussons-le ensemble jusqu’au rivage de nos plus belles réalités …

(Croquis crayons aquarellables Alain MARC extrait du carnet d’Andalousie )

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9 septembre 2008 2 09 /09 /septembre /2008 19:00

De l'épopée de Jean à la poésie des sculptures de Louis PÉRIÉ …

Ou combien peut-on se tromper quand on imagine dans notre prime jeunesse que « les vieux », ce sont ceux qui sont plus âgés que nous !

Aussi, dire que les images anciennes ne nous concernent pas car elles reflètent des époques révolues, c’est nier qu’elles soient le reflet d’un ferment qui nourrit notre présent de tout ce que le passé nous apporte de ses acquis . C’est faire preuve d’ignorance quant au ferment de régénérescence que nous offre l’épreuve du temps .

Car la jeunesse n’offre de la beauté que ce que le miroir nous renvoie de notre image avant qu’elle ne s’amoindrisse au fil des années, nous laissant face à un masque qui n’est que la façade de ce que nous aurons bâti de jeunesse et de réelle beauté au fond de notre cœur .

- Alors seulement quand nous aurons compris cela nous aurons le droit de revendiquer cette beauté, cette jeunesse qui ne se voit ni sur notre visage ni qui est écrite sur nos « papiers», et la porter au bout du monde comme un flambeau avec ce que nous en aurons comme moyen, la sagesse et la connaissance en plus, ce que d’autres appellent l’expérience et que la jeunesse des ans ne peut naturellement pas posséder !

C’est ce qui fait notre force, notre grandeur, notre beauté, que nous avons la fâcheuse tendance à oublier, et que certains nous rappellent par leur puissance d’expression dans le présent, qui est chez eux le fruit d’un passé projeté en avant avec une extrême jeunesse s’imposant au monde, nourrie du lait de l’expérience et d’un regard sans cesse renouvelé .

Un bateau qui vogue vers l’autre bout de l’Océan : en ce temps-là mon ami Jean PÉRIÉ partait vers son destin d’aventurier, dans ces Amériques que Christophe COLOMB avait parait-il découvert le premier, en quête d’un rêve qu’il est toujours en train de réaliser ici autant qu’au fond de lointaines contrées, parce que brillait déjà dans sa tête et brûlait dans son cœur le feu d’une jeunesse qu’il a toujours su conserver, et qui par delà le temps et l’espace me permet aujourd’hui d’en évoquer le pouvoir magique à travers quelques mots tapés sur un clavier… (Aquarelle Alain MARC)

Car tout est dans le regard et de ce qu’il peut nous apporter, à commencer par une formidable leçon d’optimisme où être réaliste n’est pas incompatible avec être plein d’entrain et d’espoir afin de mieux combattre et gagner si des obstacles survenaient, ce qui prouve que le regard a un formidable pouvoir pour forger notre caractère et notre forme de pensée .

Il est ainsi de ce que nous apprennent deux destins singuliers dont l’un d’eux ne vous est déjà pas étranger, et dont le second lui est lié dès les origines puisqu’il s’agit de son frère de cœur et de sang, deux amis d’enfance qui partageaient avec moi les mêmes rêves d’aventure, d’idéal et de créativité avant que les bancs de l’école nous unissent dans un apprentissage commun de connaissances agrémentées de découvertes livresque d’êtres d’exception comme Paul-Émile Victor, Roger Frison Roche, Antoine de Saint-Exupéry, Joseph Kessel, ainsi que de formidables romanciers (dont Jules Vernes était le chef de file), autant que réelles d’artistes plus ou moins connus (dont feu mon papa faisait partie avec la considérable productivité de son univers plastique) jusqu’à ce que nos études justement ne commencent à nous éloigner sans jamais vraiment nous séparer .

Je veux parler de Jean et Louis PÉRIÉ .

Jean, vous le connaissez déjà, d’ailleurs allez visionner le magnifique bout de film qu’il vient de vous offrir sur son blog tel un formidable cadeau, car il livre là un document d’une immense rareté, une de ces pierres précieuses qu’Internet nous permet parfois de découvrir et d‘apprécier, réhabilitant en cela les injustices de ce que les sirènes médiatiques et les caprices de la reconnaissance ou de la notoriété avaient honteusement oubliées …

(Je consacrerai d’ailleurs un article spécial à une revue concernant les voyages très intéressante et originale dont le n°3 vient de paraître et qui fait de Jean un superbe portrait dans le prochain article de ce blog) .

Pendant que Jean était déjà si loin (je l’imaginais comme à travers cette aquarelle sur les rivages de quelque fleuve d’Amazonie, poursuivant son périple que j’enviais), son frère Louis couvrait le Tour de France de l’époque de son objectif photo pour une importante compagnie d’assurance dont les reporters tels que lui suivaient en moto comme messagers de leurs sponsors la grande boucle, s’inscrivant en cela dans une autre forme d’aventure qui elle aussi me faisait rêver …  (Aquarelle Alain MARC)

Car si aujourd’hui je vous parle de Louis, c’est qu’il nous donne à sa façon une formidable leçon de jeunesse à travers l’art où il est finalement en train de se réaliser, une sorte de magnifique recul sur une vie où son regard avec tendresse, humour, poésie et humanité nous ouvre les portes d’une expression authentique encore influencée sans doute comme pour chacun de nous par les empreintes de notre jeunesse, et que je ne pouvais pas plus longtemps vous cacher .  

Cliquez sur le catalogue ci-dessus pour y entrer : voici les personnages à vélo, l’accordéoniste, le trompettiste, la violoniste, la force du masque au miroir de la tradition africaine, le cirque et ses clowns, qui, tels les musiciens, restent des sujets de choix pour Louis comme ils étaient des thèmes de prédilection chers aux sculptures de mon père …
Ils ont en commun la préciosité et la rude ductilité des matériaux où la connivence avec le sujet produit une dynamique des formes qui révèle souvent une expression où la matière se fait graphisme : des sculptures à la dimension d’écriture affirmée .
Mais ce qui les différencie c’est pour Louis son regard qui témoigne de son observation ironique, poétique ou distanciée sur les choses du monde, alors que mon père cherchait à écrire une fable reflétant la comédie humaine, dans laquelle les symboles des valeurs attachées à la grandeur des êtres deviennent messages et supports d’une éthique par la force des expressions, (contenues notamment dans les mains, les visages, ou les attitudes et regards des animaux, lorsqu‘il mettait par exemple en scène singes et chevaux, coqs et autres volatiles pouvant constituer autant de paraboles pour notre humanité), une sorte de « philosophie dans la vie sculptée » .

Tous deux nous apportent à leur façon leurs regards profonds, tendres ou amusés qui nous aident à porter au fond de nous ce flambeau apte à éclairer notre réalité d’une nouvelle jeunesse de réflexion et de pensée …

C’est même là le but final de mon article : la sculpture de Louis PÉRIÉ, une aventure individuelle de la créativité en train de s’affirmer, qui poursuit ma galerie de portraits car le sien à travers ses sujets est digne de ces êtres si intéressants dont il m’arrive à travers ces lignes de quelquefois vous parler .

Même si Louis PÉRIÉ n’est pas encore connu c’est qu’il s’est jusqu’à présent tenu en dehors de toute scène médiatique, mais je vous offre le privilégiés de le découvrir, et de me dire, de lui dire, à travers vos commentaires ce que de son œuvre naissante vous pensez, ce que vous pensez qu’elle mérite, car un jour selon mon point de vue, un tel talent ne pourra à son tour que « percer » et vous serez alors heureuses et heureux d’en avoir découvert les prémices parmi les premiers (es).

Il est dévident que c’est un privilège comme avec la législation des droits d’auteur son œuvre est protégée, alors pour le plaisir des yeux je vous laisse maintenant en présence d’un extrait de son exposition virtuelle, n’hésitez pas à nous dire comment vous la trouvez, encouragements et critiques faisant partie de la vie de tout cheminement artistique digne de ce nom !

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21 août 2008 4 21 /08 /août /2008 13:14

Une très bonne nouvelle en cette fin août !  

Un grand soulagement pour vous toutes et tous qui avez pensé à Fatima, l’une des fidèles lectrices de ce blog hospitalisée début juillet pour une grave maladie, pour vous aussi qui avez prié pour elle :

- elle vient de sortir de l’hôpital et entre en convalescence après être passé tout près du pire dans la traversée d’une maladie qui pardonne rarement !

Par delà ses semaines de souffrance et d’hospitalisation j’apprends par un bref message qu’elle me charge de vous remercier du fond du cœur d’avoir pensé à elle, et je vous remercie également d’avoir participé à cette chaîne de pensée et d’amitié spirituelle universelle et œcuménique qu’elle a (tout comme moi-même lorsque j’étais hospitalisé) ressentie « physiquement » dans ses plus durs moments comme d’une force et d’une aide formidable, alors qu’elle ne savait même pas que nous pensions à elle puisque nous n’avions aucun moyen de communication pendant tout ce temps .

Les deux anciennes chapelles d’Eygalières dans les Alpilles Provençales, aux premières couleurs d’automne, un des exercices du stage d’aquarelle en Provence que j’animerai prochainement .

- Celles-là personne ne me reprochera de les publier, surtout pour te souhaiter une bonne convalescence, Fatima ! (Aquarelle Alain MARC )

Il faut croire qu’en plus de l’efficacité de la prise en charge médicale et hospitalière dont elle a bénéficié dans son si beau pays (bravo aux médecins qui l’ont soignée, qui sont là-bas, généralement bien moins équipés que ceux de nos contrées même en milieu hospitalier), la force de la pensée est une réalité qui lorsqu’elle est orientée positivement peut nous être d’une aide précieuse, ne serait-ce que pour nous sentir « soutenus » lorsque nous savons qu’on ne nous oublie pas dans la traversée d’une épreuve physique ou morale (hors, elle l’ignorait au début de son hospitalisation) !

Espérons que la science se penchera un jour sur ce mystère, remercions aussi le Ciel pour ceux d’entre-nous qui sont croyants de l’avoir sauvée, et continuons de penser à elle pour que sa convalescence lui soit la plus courte et la plus régénératrice possible : qu’elle puisse un jour prochain après avoir regagné son domicile nous retrouver ici par le web dans les commentaires du blog, et là-bas à l’occasion d’un stage sous le soleil de son désert à travers poèmes et peintures, pour que continue de s’exprimer tout son talent .

Je profite de cette bonne nouvelle pour vous en donner une autre, en tout cas pour celles et ceux d’entre-vous qui voudraient venir au stage d’aquarelle que j’animerai en Provence du 21 au 27 septembre prochain et qui n’avaient pas de place car ce stage était complet depuis longtemps : une place vient de se libérer !

Cette place est donc à prendre, et elle sera pour la première ou le premier qui me la demandera (que vous soyez ou nom parmi d’anciens postulants puisque personne ne s’était mis cette fois en liste d’attente) .

 

Un autre exercice à l’ombre des pins, pendant le stage de Provence : la butte et le château du vieux Vernègues au milieu de la garrigue qui se pare des premières teintes automnales et que le soleil toujours aussi chaud illumine de ses rayons, sur les collines entre Alpilles et Luberon … (Aquarelle Alain MARC)

Ce stage d’aquarelle en Provence est toujours un enchantement, toutes celles et ceux qui y reviennent régulièrement le savent bien, c’est un rare privilège d’être accueillis dans le très beau lieu de notre séjour et de partir à chaque excursion picturale dans des sites d’aquarelle aussi beaux, si parfumés par les essences végétales de la fin de l’été, qu’on se croirait dans un éternel printemps …

- Alors n’hésitez pas à m’envoyer un e-mail pour me demander les conditions de ce séjour !

Notre lieu d’accueil pour les sessions de Provence est exceptionnel : un lieu rare, intime et préservé, beau comme une villa toscane, chargé d’histoire, riche d’œuvres d’art et chargé de recueillement comme on en trouve rarement : - combien de temps va-t-il résister aux spéculations « touristico - économiques » ? - pendant combien de temps nos groupes aux modestes moyens pourront-ils encore bénéficier de ses possibilités d’accueil ? (Photo Alain MARC
Enfin, si cela vous tente aussi : - il reste encore quelques places en Jura Oriental !

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