L'art du carnet de voyage et de l'aquarelle au service du peintre voyageur : ce blog en explique les différentes facettes inspiratrices, techniques et créatives à travers une vie d'aquarelliste . Il vous convie à partir en voyage pictural . C'est donc le journal d'un peintre qui aime découvrir et partager, mais pas seulement ...
Présentation
:
Aquarelliste et peintre voyageur
:
En peinture, l'art de l'aquarelle est un mode d'expression qui va des carnets de voyages à la création de tableaux : en voici les différentes facettes inspiratrices, techniques et créatives selon Alain MARC ...
(pour les tarifs et disponibilités me les demander directement en cliquant ici)
- Les stages "aquarelle" dans l'Hexagone sont ouverts aux débutants et aux pratiquants déjà confirmés souhaitant se perfectionner : ils ont pour but d'apporter efficacité et aisance d'expression à l'aquarelliste de terrain. Nombreux sont les aquarellistes issus de mes stages ou passés s'y perfectionner depuis 4 décennies...
- Les stages"carnets de voyages" sont une véritable immersion dans la pratiquedu carnet de voyage et de l'aquarellesur le terrain, orientés "autonomie" ils sont ouverts aux stagiaires ayant assez de pratique pour en profiter pleinement. De la Provence au Jura Orientalet jusqu'en Andalousie,ce sont quelques destinations où vous pourrez aller en 2024...
- Tous les stages sont différents, n'hésitez pas à m'en demander les informations par courriel (voir plus haut) .
personnels de fournitures et couleurs les plus belles et efficaces
en aquarelle de voyage il vous suffit de cliquer sur mon nuancier ci-dessous. Ensuite, en cliquant sur chacun des produits que j'utilise, vous arrivez directement sur leurs références sans avoir à les chercher dans le catalogue d'Aquarelles et Pinceaux où je me fournis habituellement, vous pouvez ainsi les commander en gagnant beaucoup de temps :
Fournitures, produits et couleurs aquarelle
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«Andalousie, la Route d’Alain MARC», carnet de voyage de Pierre NAVA Découvrez article après article en cliquant sur les vignettes ci-dessous le carnet spontané de Pierre m’accompagnant en Andalousie, et les «Petites Histoires vidéo» qu’il m’a inspirées :
J’espère que tu ne m’en voudras pas, de là où tu es à présent, de t’emprunter cette très belle photo faite par René DELON saisissant « La force de la
pensée » que tu avais forgée au temps de notre jeunesse, pour te dire publiquement un dernier adieu en te rendant hommage grâce à ce support nouveau pour toi du monde de l’informatique et de
l’Internet, capable d’amener ta puissance créatrice à l’autre bout de la terre …
Tu es parti ce matin aux premiers rayons du soleil dans un concert de chants d’oiseaux, et j’espère à présent que plus aucune chaîne n’entrave ta montée vers la
lumière .
Que toutes les prières, que toutes les pensées de celles et ceux qui te connaissaient et connaissaient ton œuvre, de nos amis (es) aquarellistes et artistes
qui avaient eu la chance de t’avoir comme deuxième professeur dans certains de mes stages et dans les voyages qu’ils avaient partagés avec toi, mais aussi de cette vaste famille qui ne te
connaissait pas et qui s’est formée autour de ce blog, t’accompagnent dans le Grand Voyage et demandent au Tout Puissant que tu as si souvent invoqué dans les visages ensanglantés de ces Christs
de souffrance condamnés par les hommes qu’ils aimaient, et que tu faisais renaître dans le feu de ta forge, de t’accueillir au cœur de la Création même, toi qui en étais ici-bas l’un des si
nobles fils conducteurs !
Permets-moi de répéter en pensant à toi mon papa, à l’intention de toutes celles et ceux qui ne te connaissaient pas et qui t’auraient aimé car tu étais de leur
famille d’esprit, ce que je peux dire de toi plus que de l’homme et de l’artiste à travers le père que je pleure, cette phrase du Professeur Maurice MAROIS écrite à ton intention dans la
publication en 1970 des Nouvelles Éditions Latines sur ton œuvre déjà considérable :
« Tous ces enfants de l’Art, frères par vous, sont membres d’une immense famille répandue sur notre terre : l’œuvre de tous les hommes de bonne volonté, qui
aiment la vie, veulent lui donner un sens et lutter pour elle . »
… Tu avais sculpté la médaille de l’INSTITUT DE LA VIE .
Tu voulais tellement vivre pour continuer ton chemin créatif, et nous étions si impuissants à pouvoir t’aider dans tes années de souffrance …
Tes enfants ne t’oublieront pas, ni tes enfants de métal et d’acier ni tes enfants de chair et de sang : ils continueront ton œuvre, et celles et ceux qui se
reconnaîtront en elle l’éterniseront .
Nouvelle étude sur le motif, entièrement filmée pour
vous depuis la préparation des couleurs jusqu’à la finalisation de l’aquarelle avec cette vidéo réalisée à Zagora dans le patio de l'hôtel "Kasbah Asmâa", lors d’une étape de repos et de ressourcement sur la route du désert dans le Grand Sud Marocain … Cette étude est destinée à une
approche en niveau « initiation », où le travail réalisé est basé sur une expression « formelle », assez fidèle à la réalité (permettant donc peu de liberté en
interprétation personnelle) . Grâce au nouveau module de lecture vidéo ci-dessus, vous pouvez profiter de cette leçon en plein écran depuis ce blog : laisser d'abord la
vidéo se charger avant de la lire, puis pour l’avoir en plein écran cliquez sur le bouton « Full » du lecteur, représenté par 4 petites flèches groupées en bas à droite du lecteur
après les barres de lecture et du volume audio et avant le logo "Vimeo" . Pour la voir en haute définition il vous faut l'ouvrir directement avec le lien du titre dans "Vimeo",
et lorsque vous y serez cliquez sur le bouton « HD » sur le côté droite en haut du module de lecture . Si vous n'arrivez pas à lire ma vidéo ci-dessus directement dans cette
page, vous pouvez aussi ouvrir le lien "Lesson in watercolor the Kasbah Asmâa, Zagora, south of Morocco"
et opérer de même pour la haute définition et la lecture plein écran, en n'oubliant pas d'appuyer sur la touche "escape" de votre clavier pour en sortir . ("Zagora : aquarelle
rehaussée à la Kasbah Asmâa", vidéo Alain MARC)
En descendant vers le sud lors de notre belle promenade picturale au Maroc, nous voici à Zagora, ville emblématique de cette vaste région, d’où les caravanes
qui partaient pour Tombouctou, devaient à dos de dromadaires affronter le désert pendant 45 jours …
Notre étape dans cette belle palmeraie située de part et d’autre de l’Oued Drâa, se
délecte d’une journée et d’une nuit de repos au sympathique hôtel de la Kasbah Asmâa, à la sortie de la ville, tout de suite après la
traversée du Drâa, sur la route de M’Hamid .
Le nombre incroyable de motifs que le peintre voyageur y trouvera, ajoute encore à son attrait .
C’est dans ce lieu privilégié, que nous avons réalisé des pages entières de nos carnets, où le moindre objet, devenait un centre d’intérêt joyeux et coloré
.
Une fois bien reposés, nous partions pour le désert ...
Le patio de l’hôtel est un havre de paix, au milieu des chants d’oiseaux, des orangers, des palmiers et des fleurs …
(Photo Alain MARC)
Les tables sous la kaïma sont déjà une fête qui sollicite autant les papilles que la palette ! (Photo Alain MARC)
Dès l’arrivée des premiers plats, couleurs et pinceaux sont vite rangés, pour laisser place à une prise d’assaut des couverts ! (Photo Alain
MARC)
Yolande et Pierre ont de la peine à s’arracher à leur travail : il faut dire qu’ils sont dans un jour de réussite et
qu’il est bien difficile de passer de la peinture aux assiettes, quand on réalise de si belles aquarelles et que les sujets sont aussi beaux et intéressants … (Photo Alain MARC)
Yolande m’a dessiné dans un coin de page, mais je me demande si je ne gâche pas un peu un aussi joli motif ! (Carnet de voyage Yolande
GERDIL)
Quant à Pierre, il s’arrête de peindre pour manger, avec cette théière ambrée qui reflète le soleil … (Aquarelle Pierre Nava)
Ici, les objets de cuivre ciselé, sont non seulement le reflet du talent des artisans marocains, mais aussi celui d’un art de vivre
ancestral qui pousse son raffinement jusqu’au merveilleux, dans un florilège de signes et de symboles éternels . (Photo Alain MARC)
Je ne peux résister au plaisir de photographier sans cesse les jeux de lumière à travers les reflets de ce coffre au métal précieusement
ciselé lui aussi … (Photo Alain MARC)
Si vous passez par la Kasbah Asmâa, vous verrez peut-être sur un mur de la réception cette petite aquarelle extraite de mon carnet de voyage
de l’an 2000 : j’avais déjà succombé au charme coloré de cet endroit enchanteur, où je réside toujours chaque fois que je passe par Zagora . Je vous recommande de vous y arrêter aussi,
n’hésitez pas à y aller de ma part, la gentillesse des responsables des lieux autant que celle du personnel honorent la grande tradition de l’hospitalité et de l’accueil marocains .
(Aquarelle voyage Alain MARC)
Voici l’aquarelle rehaussée de la vidéo, destinée au cours « illustration colorée en initiation», stages carnet de
voyage . Les grands points en sont la simplicité, le respect des éléments dominants, - la seule « liberté » prise étant celle du vase sur la table (qui n‘était pas sur celle-ci) et
l’interprétation en gris nuancé (occasion d’apprendre à faire du noir à partir du vert Winsor et de l’alizarine cramoisie) de la porte borgne en arc outrepassé au lieu de grenat -, ainsi que
l'intérêt de se lancer en priorité dans la couleur sans dessin préalable, pour ensuite apporter de façon plus libre le graphisme en fin d‘exécution . (Aquarelle Alain MARC)
En « perfectionnement », on préfèrera une interprétation plus légère et libérée où les jeux de lumière mettent
en valeur les volumes et les formes, en privilégiant la couleur et en réduisant le graphisme à son expression la plus élémentaire, les temps de réalisation devant dans les deux cas se limiter
à 20 minutes maximum temps de préparation des couleurs et de séchage compris (si on veut progresser, se fixer 8 à 10 minutes en s’obligeant à les respecter) . (Aquarelle Alain
MARC)
Pierre n’a pas dépassé les 8 mn, son aquarelle n’en est que plus expressive et poétique ! … à noter également, son interprétation plus en
« ogive » que je ne l‘ai fait moi-même, de l‘arc outrepassé, ce qui allège beaucoup plus la forme de la porte : bon point Pierre ! (Aquarelle Pierre NAVA)
Demain, nous partons pour le désert, ce sera l’objet des prochain articles, ne les ratez pas ... Nous y sommes déjà en route avec cette
photo du Djebel Zagora effacé par le vent de sable au soleil couchant . C’est la route de M’Hamid, une femme se protège du vent en allant je ne sais où, sans doute vers l’un de ces ksours
enfouis au ras du sol, comme celui de Tissergate . J’aime particulièrement cette approche du désert où les petits points des acacias gommiers, en forme de parasol, épineux en diable, ne sont
plus que des virgules disparaissant à l’horizon, pour laisser place à l’immensité, dans l’absolue poésie d’une rencontre entre les espaces de la terre et du ciel … (Photo Alain
MARC)
Grâce à vous, ce blog se voit distingué par une sympathique récompense !
"Marché aux fleurs en Provence" Aquarelle Alain MARC, 21 x 29,7 cm, 1997 .
Vraiment je vous couvre de fleurs ces temps-ci : - jamais je ne vous aurai autant remerciés, mais vous le méritez, et c’est du fond du cœur que je le fais !
Figurez-vous qu’un sympathiquecatalogue belge de liens en ligne, vient
de me décerner le « Lien
d’Or» de la semaine !
« Mes nombreuses heures de navigation sur Internet me permettent de découvrir tous les jours de très beaux sites.
Mon intention est d'en récompenser un par semaine en lui décernant le "lien d'or".
Pour obtenir cette récompense le site doit absolument être francophone, personnel, et...je dois l'aimer! »
Ainsi s’exprime François PECHEUX, le web master de « LIENS UTILES», ce site de recherche différent et
de grand intérêt qui est bien plus qu’un annuaire !
Peut-être l’aviez-vous déjà remarqué en lisant les commentaires de l’article précédent ?
Alors, si ce n’était pas fait je vous l’annonce avant que la semaine soit terminée .
C’est une autre manière de vous remercier, car c’est grâce à vos nombreuses visites et à votre fidélité que ce « Lien
d’Or » m’a été décerné . Donc, à mon tour je vous le transmets …
Bien sur me direz-vous, tu y es certainement toi aussi pour quelque chose ?
- Ainsi va la vie, je vous répondrai, qu’il n’y a pas de dynamique, sans élan, sans spontanéité, sans intelligence ni partage
qui ne provoque en retour un mouvement qui fasse avancer !
En quelque sorte nous sommes tous ensemble en train de « ramer », et c’est en nous serrant toutes et tous les coudes,
ce qui sur le Web, nous fait naviguer ; croyez-moi c’est une belle façon de participer au voyage, à celui que nous faisons ensemble, certes, mais aussi à celui que dans l’avenir vous et bien
d’autres, ferez à partir du regard sur le monde qu’ensemble, toujours, nous aurons façonné !
En témoigne aussi le petit mot de Jean-Louis, que je site ici :
« Quand on tombe dans votre blog on a
beaucoup de mal à en ressortir ! Bravo, autant pour vos illustrations que vos textes et les sujets abordés.
J'ai sélectionné votre article « Le Pétassou de Trèves» pour figurer gratuitement dans l'Annuaire Babel Culture et Voyage- http://babel.myblox.fr/ - pour sa qualité et l'intérêt qu'il
présente (catégorie Languedoc > Cévènnes) » .
Je vous conseille pour lui aussi d’aller visiter son site, car je pourrais lui faire des éloges comme celles faites à François : son annuaire est intéressant car
dans la plupart de ses rubriques c’est sur des critères de qualité qu’il est fait (je ne dis pas cela par rapport à son choix me concernant vous le comprenez, mais simplement parce que j‘y ai
trouvé de fort intéressantes sources sur plein de sujets) !
Naturellement, j’ai renvoyé « l’ascenseur » à François et Jean-Louis, en rajoutant leur lien dans la colonne « Liens » des amis, qui devient une
mine d’or, tant il y a à présent de potentialités !
Au fait, allez jeter un coup d’œil au dernier article de mon copain l’explorateurJean PÉRIÉ, vous y lirez un article super comme si vous y étiez !
Tout cela pour vous dire que doucement je me remets, que tout cela fait aussi du bien au moral, et qu’en plus je ne vous oublie pas : dans quelques semaines
j’espère, nous pourrons continuer notre superbe balade au Maroc (Dieu sait si plus que jamais là-bas aussi mon cœur y est !), car pour le moment je continue de me reposer afin d’avoir assez de
forces bientôt pour réunir les aquarelles du prochain thème et les scanner, rassembler les photos et les trier, et surtout dérusher les vidéos et faire un montage dont je veux vous régaler
!
Interlude en forme de coup de pouce pour mon amie Martine Chantereau .
"Hameau près d'Imouzer-des-Ida-Outanane" Aquarelle Alain MARC 2003, 21 x
29,7 cm
Je ne me souviens plus de ce hameau en bout de piste, dans une vallée perdue du côté du Tisi’n Test, je crois juste qu'il n'est pas
loin d'Imouzer-des-Ita-Outanane …
Ce dont je me souviens, c’est d’une sérénité à nulle autre pareille, de paysages sublimes, d’une vie simple et dure, de gens adorables et d’enfants tout autant
.
Et la lumière : une lumière incroyable, comme dans les tableauxd’Eugène GIRARDET(un orientaliste formidable, je vous reparlerai un jour des Orientalistes)!
Nous y étions arrivés tard, avec mon amiPierre, en roulant au hasard droit devant nous .
Tout y était grandiose et beau .
Je me souviens de ces gamins qui se sont précipités vers nous .
Mais pour eux nous n’avions ni Dirhams, ni bonbons, ni stylos .
Non . Seulement une autre forme de partage basée sur la confiance et le jeu : je leur avais appris des comptines et des rondes de chez nous .
Ils riaient aux éclats .
Ils ont aussi eu leur leçon de coups de pinceaux . Quand après deux ou trois aquarelles nous avons rangé nos affaires, ils ne voulaient plus nous laisser partir
!
- Qu’est-ce qu’ils peuvent être merveilleux les gamins d’ici, quand ils n’ont pas été pervertis par un tourisme mal vécu, mal compris !
Quand on n’a pas encore appris que les Dirhams ne tombent pas du ciel, qu’il y a d’autres façons de tendre la main que celles de l’obole dans cette main tendue, on
peut refaire le monde avec d’autres valeurs passant par le jeu ou le fruit d’un effort, d’un labeur et d’un service rendu avec en plus le sourire et des étoiles dans les yeux …
Nous sommes repartis avec certes nos aquarelles, des souvenirs merveilleux, mais surtout de nouveaux amis que nous ne sommes pas prêts d’oublier .
Je reviendrai un jour sur cette histoire avec les autres aquarelles, les photos et les vidéos dont je ne sais plus où je les ai mises aujourd’hui …
Mais en attendant, si vous voulez à votre tour vivre une aussi jolie aventure carnet de croquis et pinceaux à la main, si un original stage « carnet de
voyage » vous tente, allez rejoindre mon amieMartine
CHANTEREAUdans la superbe vallée des Aït Bouguemès, un autre coin splendide beaucoup plus à l’est du Haut Atlas, (nous y étions passés juste à
côté avec Ptit’Jo l’an dernier) .
N’hésitez surtout pas car son stage n’est pas encore complet, vous serez loin de le regretter : Martine est compétente, pédagogue et possède un talent fou !
Quand vous la contacterez faites-le de ma part, car l’amitié entre carnettistes est aussi le plus joli des cadeaux .
Comme elle anime aussi d’autres stages qui peuvent vous intéresser, voici les renseignements qu’il vous faut :
- du 8 au 15 juin "Coup de crayon à Dar Itrane" avec l’agence Atalante qui en assure la logistique, dans le Haut Atlas marocain (voir fiche sur Internet àhttp://www.atalante.fr/fiche?18156)
- du 1er au 8 décembre " Pays dogon croqué", avec Atalante toujours, au Mali (voir fiche sur Internet àhttp://www.atalante.fr/fiche?18278)
- et en principe un voyage au Yemen du 7 au 17 novembre avec Orients, mais vu les dangers qui planent sur ce pays, ce voyage sera peut-être remplacé par un
autre en Ouzbakistan en octobre .
Quant à moi, eh bien je crains que vous ne puissiez me retrouver ici de régulière façon pour l’instant, car voyez-vous je suis en pénitence : j’ai voulu me
remettre à travailler trop tôt (comme quoi Henry SALVADOR avait raison : « Le travail c’est la santé, ne
rien faire c’est la conserver ») !
Fini la rigolade, si je veux « reprendre » sans soucis d’ici quelques mois je dois être plus rigoureux vis-à-vis de ma santé (mon
« quota » d’ordinateur par exemple est pour aujourd’hui déjà dépassé), et comme vous savez déjà un peu toutes et tous les projets que j’ai pour vous dans cet espace, faut
absolument que j’écoute la Médecine avec plus de rigueur .
Pour terminer aujourd’hui je vais vous le dire : ce qui m’a le plus touché après vos messages et témoignages d’amitié (encore mille mercis, vous savez combien cela
continue de m’aider), c’est qu’il y a eu échange entre vous sur ce blog par commentaires interposés, ce qui prouve bien qu’elle est belle et qu’elle est vivante, votre communauté !
Merci de tout mon cœur à vous toutes et tous, amis (es) connus et inconnus (es), je suis de retour chez moi avec toute la force, toute l’énergie que vous m’avez
apportées !
Merci pour vos pensées, vos témoignages d’amitié, tous vos commentaires à l’article précédent qui sont si gentils (Adil, tu m’as fait bien rire, avec ces rayons de
soleil qui sont aussi de l’amitié), les centaines d’e-mails qui me sont parvenus sur mes différentes boîtes de réception (et encore je n’ai pas eu le temps de trier le stock énorme de mon
anti-spam qui me classe de nombreux messages perso en « spam » car paramétré assez « sérré »), merci pour tous les coups de téléphone qui transformaient presque certains jour
en « standard » mon chevet, à toutes celles et ceux d’entre-vous qui avez pu venir me dire un petit bonjour alors que je ressemblais encore à une pieuvre tellement j’avais de
« tuyaux » branchés !
À toi Daniel, qui a servi de correspondant, alors que notre Ptit-Jo ne pouvait le faire (car je ne suis que son grand-père), le reste de la famille étant trop pris
ou près de moi à me soutenir et (moralement lui aussi) ) à m’aider …
Un merci particulier parmi tous (toutes) les autres autant appréciés, (vous m’avez beaucoup toutes et tous touché) également à Anne-Marie et Jean-François qui m’ont
apporté tous ces splendides carnets de voyages oeuvres originales d’Anne-Marie revenant des 4 coins du monde, à Louis venu de Paris, et même si quelque fois c’était un peu la bousculade dans la
chambre, ce fut un vrai bonheur par votre présence que vous m’avez apporté !
Bonheur également de lire vos premiers e-mail, à vous que je ne connais pas mais qui m’avez écrit, (Fat de Ouarzazate, JP de Montréal, Helle du Danemark, etc., je
n’ai pas encore tout lu), à vous qui avez un jour ou fait un bout de chemin avec moi ou me suivez depuis longtemps : je ne vous oublie pas !
Simplement pardonnez-moi de vous répondre d’abord par cet article-là, j’essaierai de le faire petit à petit de manière individuelle mais c’est des semaines qu’il me
faudra : ne soyez pas trop impatients (tes) mais promis je le ferai (car il n’y a pas un seul message moins important que les autres) .
De même pardonnez-moi si je ne remets pas tout de suite de nouvel article en ligne : mon chirurgien est formel, je dois me ménager, j’ai une période de
convalescence très longue et pour le moment malgré ma volonté et ma rage d’en sortir je suis un peu « faiblard » et ne dois pas rester très longtemps derrière le clavier …
En tout cas je peux vous le dire et croyez-moi il n’y a pas lieu d’en douter : la force de la pensée existe, vous m’avez subjugué, transporté, je ressentais presque
« physiquement » vos présences et je me sens toujours fortement « aidé » !
Je vous le dois et je résume : je suis monté à l’abordage de la maladie le couteau entre les dents, l’opération s’est très bien passée et quand Daniel est passé
prendre de mes nouvelles et me faire part de vos encouragements sur le blog il m‘a trouvé dans la meilleure forme possible compte tenu des circonstance …
Pour le moment, ce n’est pas encore fini, le plus gros est passé mais je dirai que j’ai toujours la baïonnette au fusil !
Il n’empêche, vos pensées m’accompagnent, c’est super, je vous envoie toute ma gratitude et une amitié que vous ne pouvez imaginer !
À bientôt donc, dès que je serai un peu plus reposé ?
Je vous dis « au revoir », pour quelques temps au moins …
Pendant un temps non à ce jour maîtrisé, vous ne verrez pas d’article nouveau . Mais n’abandonnez pas ce blog, il reste plus que jamais le fil ténu et pourtant si
solide par delà sa virtualité entre vous et moi, entre vous et « vous » à travers ce que certaines parutions peuvent quelquefois vous apporter (sur 257 articles, il y en
a probablement un que vous ne connaissez pas et qui pourra - peut-être - encore vous intéresser ?) . Repassez-voir de temps en temps si je suis revenu, s'il y a du nouveau …
J’ai extrait cette petite illustration d’une page de mon carnet d’aquarelle au fil de l’eau, du temps où je louais un bateau et que nous partions peindre entre amis
(es) aquarellistes de canaux en étangs languedociens, jusqu’au Rhône ou en petite Camargue .
Les stagiaires, experts et apprentis aquarellistes étaient aussi équipiers, et notre aventure était si belle, inédite et toujours renouvelée !
Nous faisions étape dans des ports au nom charmant comme Sète, Agde, Beaucaire, Le Grau du Roi ou Aigues-Mortes …
Nous allions au gré de notre navigation picturale à la rencontre des flamants roses, des taureaux, de petits chevaux blancs qui montaient sur la passerelle car nous
leur avions offert des bouts de pain et ils voulaient être nos amis, nous nous arrêtions aux ferrades sous les murs des citadelles, dans les marchés méditerranéens colorés, ou dans les bistrots
de pêcheurs en bord de quai .
Nos apéros inoubliables sur le pont du bateau rimaient avec « aquarelles au fil de l’eau », et Michèle aux fourneaux nous régalait de cèpes des Cévennes
et de gardianes de taureau …
Ce jour-là, (celui de cette minuscule aquarelle), je levais l’ancre, nous partions pour un nouveau stage, lorsque le ciel devint menaçant loin de tout abri, et
n’étions pas rassurés car il y avait tout le reste de l’étang de Thau à traverser !
Ainsi en est-il parfois au cours de la vie …
Mais vous savez, cela s’est bien terminé et notre semaine fut très réussie .
Alors c’est un peu ce que je me souhaite à présent car si je vous quitte aujourd’hui, ce n’est pas pour partir peindre ou voyager comme dans « l’aquarelle au
fil de l’eau », non croyez-moi, pour moi c’est nettement moins rigollot !
Parfois il faut partir dans d’autres orages de la vie, comme je dis, (certes ce sera une autre expérience et une autre bataille aussi), mais là, si vous pensez à
moi mardi 8 avril après-midi, même si c’est bien moi - et moi seul - qui serai dans les mains des chirurgiens, vos pensées positives et amies me rendront peut-être plus fort - on ne sait
jamais -, peut-être me sentirai-je moins seul et entouré de plus d’énergie ?
Peut-être dans les jours qui suivront, rien que d’imaginer vos pensées ou témoignages de sympathie (merci à celles et ceux d'entre-vous qui "savaient" et m'en ont
déjà témoignés), dans ma convalescence pourrai-je à mon tour vous rendre mentalement tout ceci : mieux préparer les prochains articles et donner par ce journal en ligne, comme lors des
"aquarelles au fil de l’eau", plus de profondeur à celles du fil de la vie, avec dans les reflets des arcs-en-ciels d’amitié ?
Espérons que ce n'est qu'un orage à traverser ...
Ensuite, nous repartirons pour la fin de notre balade picturale du Grand Sud Marocain, imaginerons les futures interventions élaborées dans un espace « Stickam » - ou semblable -
enfin maîtrisé !
À ce sujet, merci Bazielle d’avoir récupéré ma « bouteille à la mer », à toutes et tous les autres d'avoir participé à mes premiers essais, je pense
maintenant que nos réglages sont bien avancés à élaborer un intéressant concept d’ici la fin de l’année (il reste juste quelques tests importants à réaliser), et surtout, (puisque les vidéos
vous plaisent assez), vous faire découvrir les coins secrets où j’aime le plus travailler, vous faire mieux partager mes travaux sur le motif, (nous reviendrons aussi àl’Aven Noir), et plein d’autres choses que je n’ai pas encore eu le temps de réaliser, ce sont d’ailleurs d’autres belles surprises que j’espère dans quelques mois vous réserver !
Alors au revoir et à bientôt, (si le Destin le permet), et encore merci à toutes et tous de m’avoir aidé à faire de ce blog, en 2 ans seulement, ce qu’il est
aujourd’hui, car sans vous il y a longtemps que je l'aurais abandonné !
Travail énorme pour reconstituer cette vidéo dont la plupart des fichiers avaient été détruits lors d’un blocage de mon ordinateur ! Mais elle est à présent à votre disposition et vous allez avec
elle pouvoir nous accompagner tout au long de cette magnifique vallée du Draâ qui nous a toujours offerte d’inoubliables moments … Pour voir la vidéo en haute définition ouvrez le lien
"Watercolor painting in Morocco, in the valley of Dra" et pour l’avoir en plein écran cliquez sur le bouton « HD » puis sur le bouton « Full » du lecteur ; (très peu de perte mais ADSL
rapide conseillé ; laissez la vidéo se charger s'il y a des coupures de téléchargement, puis reliez-là en toute fluidité . "Aquarelle dans la Vallée du Drâa", vidéo Alain MARC)
Nous poursuivons notre belle promenade picturale dans le grand sud marocain … D’Agdz, en continuant notre route plein sud
vers Zagora, nous arrivons rapidement à Tamnougalt où commence vraiment la vallée du Drâa . C’est l’une de mes vallées préférés du Maroc . Non que j’y trouve plus de sujets picturaux que dans les
autres, mais plutôt que l’enchantement de sa belle palmeraie et le paysage qui l’entoure ne cessent de changer à toutes les heures du jour, prolongeant cette impression de paradis qui se dégage
des chemins, des jardins, et des ksours de pisé qui longent tout le cours de l’oued .
Sur fond de Djebel Bou Zeroual, les rives du fleuve où se baigne le bleu du ciel vous imprègnent d’un
romantisme indéfinissable, à la fois exotique et tendre quand le soir teinte de rose et de parme les pentes de la montagne, lui donnant la couleur des tamaris en fleurs … (Photo Alain
MARC)
Même les premières aridités des djebels tout proches deviennent alors sensuelles et douces comme si tout ici, nous invitait au repos et à la
méditation … (Photo Alain MARC)
Que de croquis, d’aquarelles et de dessins depuis la kasbah du glaoui à Taourirt jusqu’au havre de paix du
patio de l’hôtel à Zagora ! Plus on réalise de motifs dans son carnet, plus on note ses impressions et ses rencontres, plus grand est le bonheur au retour de retrouver ces paysage, ces instants,
et de les partager . (Carnet de voyage Alain MARC)
Le Draâ, qui a pris sa source dans le massif de l’Atlas, se frayant difficilement son chemin dans la montagne, devient ici un merveilleux cours d’eau qui
s’écoule lentement jusqu’aux environs de Mhamid, où il disparaît sous les sables du désert . Il ne réapparaîtra alors dans son ancien cours que lors des grandes crues (d’autant plus rares qu’il
ne pleut pas souvent ici), avant de se jeter dans les eaux de l’Océan Atlantique 750 Km plus loin .
Sur les terrasses dominant la palmeraie, à moins d’une dizaine de kilomètre d’Agdz, Tamnougalt possède déjà
l’authenticité des ensembles de pisé que nous rencontrerons 200 Km plus bas aux portes du désert de sable . On peut y peindre de superbes ambiances « orientalistes » où la chaleur ocre
des murailles de terre contraste avec le fond bleuté des djebels … (Photo Alain MARC)
Mur de séparation de parcelles dans la palmeraie par Pierre, qui s’est attaché à traduire le mystère d’un jardin caché par ce mur dont la porte
aveuglante de lumière laisse présager une sorte d’Eden auquel nous n’avons pas droit … (Carnet de voyage Pierre NAVA)
On y trouve un très ancien mellah (quartier juif), en partie en ruine, qui domine la palmeraie, où il faut s’enfoncer et flâner en se laissant
guider par les jeux d’ombre et de lumière, en allant de jardin en jardin sous les beaux palmiers produisant les si fameuses dattes bouffegous (Photo Alain MARC)
… Murs au bord du chemin dans la palmeraie, trouées de lumière et d’ombre où le soleil ruisselle, inondant la feuille de papier jusqu’à ne
laisser plus que quelques traits pour définir les lieux dans un espace d’infinie pureté . (Croquis Yolande GERDIL)
En aval, à quelques kilomètres seulement, nous voici à Timiderte où le village s’étage en avancées et bastions rappelant les éperons roses du
djebel … (Photo Alain MARC)
Plus en aval encore, au carrefour avec la route venant de Tazzarine, Tansikht se love dans une courbe de l’oued . (Carnet de voyage Alain
MARC)
Sur les terrasses alentour, toujours : voici le fameux henné, dont la culture permet la fabrication du produit si connu .
(Photo Alain MARC)
Edith s’est ici intéressée à l’un des nombreux séchoirs à henné, qui permettent à cette plante ressemblant un
peu à de la luzerne, de sécher au grand air . (Croquis Edith FINET )
J’ai oublié le nom de ce ksar : comme dans une toile cubiste, les volumes anguleux et les ombres contrastées s’y opposent aux courbes toutes
nuancées de la montagne, créant un splendide décor où tout peintre matiériste aurait trouvé de multiples sources d‘inspiration . (Photo Alain MARC)
La vie est intense en ces lieux . Cette discussion de femmes au retour de la palmeraie, n’est qu’une rapide illustration, (en travail direct et
spontané) des scènes qui nous attendent au carrefour de tous les chemins, à l’ombre de la palmeraie, ou sous les murs de pisé … (Carnet de voyage Alain MARC)
Les costumes féminins, l’omniprésence du noir pour les femmes les plus âgées, les couleurs vives pour les plus jeunes, sont
autant d’images d’une grande beauté paraissant intemporelles et s’inscrivant dans notre mémoire comme des leçons de lumière, des apprentissages de célérité ... (Photo Alain MARC
Impression d’impuissance pourtant au regard des croquis exécutés, tant fut bien plus belle la scène réelle sur laquelle
aucun autre regard n’était porté, car la beauté ici est si naturelle que les êtres et les choses paraissent ne jamais s’en détacher . (Carnet de voyage Alain MARC)
Épreuve incomparable pour les peintres voyageurs, que d’essayer de peindre au milieu de la bousculade, de l’excitation et de l’indiscipline de
toute la jeunesse du village, curieuse de voir ces artistes dessiner, impatiente du résultat obtenu, qui bouche en permanence le paysage malgré nos invectives et supplications sans cesse
réitérées !
Il faut alors se tourner légèrement de côté, et sur un deuxième bloc saisir les sujets qui passent, pour ensuite revenir au principal thème
d’étude, sachant que lui, ne va pas disparaître au coin du chemin, dans la palmeraie ! (Croquis Edith FINET)
Entre le djebel et la palmeraie, la kasbah étage ses murs de pisé, véritable citadelle abritant des familles entières, dont l’architecture
fortifiée devait autrefois protéger les résidents sédentaires des raids de pilleurs venus du sud pour essayer de s’emparer des richesses de cette belle vallée . (Carnet de voyage Yolande
GERDIL)
Derniers instants de la journée : c’est le moment idéal pour s’arrêter et contempler, après avoir refermé les carnets de croquis, les ultimes
rayons de soleil sur les strates innombrables des djebels qui longent le Drâa … (Photo Alain MARC)
Nous sommes arrivés à Zagora à la tombée de la nuit . Le lendemain matin, nous reprenons la route de la vallée du Drâa, pour découvrir depuis
l’intérieur l’un de ces ksour de pisé qui nous avaient tant intrigués la veille . Arrêt à Tissergate . Au loin, sur Zagora, la tempête de sable s’est levée et les premières bourrasques arrivent
jusqu’ici, mettant du sable dans nos yeux, nos vêtements, nos affaires de peinture . Nous comprenons pourquoi le ksar est ainsi bâti à l’abri du soleil et du vent …
On voit bien monter à l’horizon le nuage de sable en dessous du ciel bleu . Nous pensions qu‘il n‘avançait pas rapidement …
(Photo Alain MARC)
En approchant des murs du ksar, le sable est déjà là, donnant au paysage une touche « photo sépia du 19ème
siècle » … (Photo Alain MARC)
Le soleil traverse le sable qui vole de toute part . La tempête n’est pas encore bien épaisse, mais nous comprenons que cette fois nous
sommes vraiment au sud ! (Photo Alain MARC)
Formidable occasion de noter l’ambiance sombre et fraîche des ruelles couvertes, à peine éclairées de puits de lumière … (Photo Alain
MARC)
Impossible dans ces conditions de réaliser un travail long ou élaboré ; mais un rapide croquis de voyage est suffisant pour traduire avec
réalisme cette succession de cadres sombres et ensoleillés qui s’emboîtent dans une étrange perspective comme sur une planche de BD . (Carnet de voyage Alain MARC)
Artothèque de Rieupeyroux : l’art à la portée de tous en milieu rural qui plus est !
C'est à une intéressante exposition d'art contemporain que je vous invite aujourd'hui, à partir du Centre Culturel de Rieupeyroux en Aveyron : une exposition
originale et atypique puisqu'on peut y emprunter les oeuvres exposées et bien d'autres à choisir dans une réserve très fournie .
Belle exposition et belle artothèque qui profite à toute la région du Ségala, aux vallonnements lumineux et ouverts dont Baraqueville est l'un des fiefs, et à un département dont le
dynamisme n'a d'égal que l'originalité, l'Aveyron, ainsi qu'à toute la région, dont les départements voisins : Tarn, Lot, Cantal, Lozère, Gard, Hérault .
Mais cette exposition grâce à son fond, vous permet aussi amis (es) citadins (es) des grandes villes proches (Montpellier, Toulouse par exemple), d’emprunter pour quelques jours ou
quelques semaines une œuvre d’art authentique, une peinture, une photographie ou une sculpture qui sera le reflet de votre goût, de votre personnalité, une oeuvre qui va illuminer votre
intérieur sans franchir le pas d’un achat souvent onéreux .
C’est la possibilité que vous offre l’artothèque de Rieupeyroux, charmante bourgade aveyronnaise .
Si vous souhaitez voir le fond de l’artothèque en voici l’adresse web :
Si vous êtes en Midi-Pyrénées, n’hésitez pas, le déplacement en vaut la peine et pour un abonnement modeste vous pourrez bénéficier de ce privilège rare d’avoir sur
vos murs ou dans vos meubles une signature reconnue, un coin de vie intense à vous approprier .
Cela vous est également possible si vous êtes une collectivité, une entreprise, un établissement d’enseignement, un formidable moyen pour changer votre univers
quotidien !
Je profite de ce petit article sur l’artothèque de Rieupeyroux, pour vous parler un peu de ma peinture, puisque j’ai quelques toiles en location dans cette
artothèque, et que nombre d’entre-vous ne me connaissent que par les carnets de voyages et l’aquarelle :
Avant tout, je citerai Madame Donatella MICAULT(critique d'Art, qui fut membre du Comité de Direction du Syndicat
de la Presse Artistique Française, à propos de mon travail il y déjà plus de 20 ans, dans « Prestige de la Peinture et de la Sculpture dans le Monde aujourd’hui »)
:
« ALAIN MARC est le peintre de lapensée qui nous échappe .
Deux techniques picturales ont sa préférence : l'aquarelle et la peinture .
Les aquarelles sont figuratives . Elles révèlent les formes visuelles que la conscience ordinaire appréhende . Les formes sont familières . Nous sommes dans le monde du connu .
Après avoir séduit le spectateur, le peintre nous entraîne dans l'univers de ses toiles .
L'artiste s'évertue à franchir les frontières du visuel. Sarecherche, véritable marche en avant perpétuelle, puise ailleurs sacréation. »
Cela vous permet déjà de comprendre que ma démarche picturale, même si elle est quelque part le prolongement de mon expression
formelle sur papier, va beaucoup plus loin dans son « produit visuel, sensible et tactile » .
Alain MARC « Le passage des sages » Technique mixte sur toile 90x90 cm
A une époque où la distinction entre la substance esprit et la substance matière est désuète, non adaptée à nos modes contemporains de pensée, de communication et
de vie, je réfléchis à une peinture où l'influence des origines de l'art, de ses manifestations primitives, de son évolution initiale (inséparables des interactions entre la pensée humaine et les
milieux naturels), marque d'une forte empreinte sa quête d'une "spiritualité de la matière" dans laquelle sont reposées les questions du rapport avec le visible et avec la réalité matérielle
.
Alain MARC « La nuit de l’ours » Acrylique, pigments et sable sur toile 89 x 73 cm
Nourrie de sables, de terres, de cendres, de nombreux matériaux naturels où la couleur intervient parfois, ma recherche picturale se situe dans un cadre de pensée
"métaréaliste", car l'esprit et la matière y forment une seule et même réalité : ils existent l'un à travers l'autre.
Alain MARC « Toréro» Acrylique, pigments et sable sur toile 75 x 75 cm
La perception visuelle des toiles qui en résulte amène le spectateur à se "re-situer" face au tableau, à changer de point de vue pour l'observer, puisqu'une même
toile est différente suivant la distance, l'angle de perception, l'incidence de la lumière, son intensité, remettant en cela la question de la perception visuelle :
- la réalité est-elle exactement ce que nous voyons ou croyons voir ?
- ne sommes-nous pas trompés par notre propre perception des choses et du monde ?
En direct avec vous ce dimanche à 18 h heure française !
Il sera midi à New York et Montréal, 18 h au Maroc, Algérie, Tunisie, 13 h à Quito, 20 h à Moscou, 7 h du matin dans le Pacifique, je dis cela à l'intention
de celles et ceux d'entre-vous qui suivent ce blog avec tant de régularité de si loin, qui me font un petit signe d'amitié de temps en temps par e-mail, et que je remercie de leur fidélité
.
Encore merci à vous toutes et tous de continuer de me lire et de soutenir ce projet un peu fou de partager ma passion de l'aquarelle en toute liberté par-delà les contraintes de
l'usage que j'en fait au quotidien professionnellement, vous êtes à présent près de 1000 à venir découvrir tous les jours des 4 coins de la planète !
Il était donc important, en plus de lui conserver son attrait, que pour passer à une étape nouvelle, je l'enrichisse de nouvelles fonctions, particulièrement en matière de multimédia et en
interactivité : possibilité depuis l’avant-dernier article de voir les vidéos en haute définition plein écran, du module flottant interactif de « Dailymotion » vous permettant d'aller
directement aux vidéos de votre choix, et deux robots de traduction qui sont à présent au service de nos amis étrangers non francophones .
Enfin depuis ce matin (objet de cet article) la possibilité d’entrer directement en relation avec moi en live webcam et visio-conférence !
Ce n’est pour l’instant qu’une fonction expérimentale qui me permettra de m’adresser à vous en temps réel où que vous soyez connectés à Internet, mais vous pourrez
surtout à l’avenir, (si la période d’essais entreprise se déroule bien), me suivre de cette façon en atelier virtuel et conférences à thème !
Dès cet après-midi, à 18 h heure française (en fait je démarrerai mes essais avant mais je m’adresserai à vous à 18h) je vous invite à ouvrir le petit lecteur
« Stickam » récemment installé dans le module de droite (ou celui de tout au fond du blog), et pour celles et ceux d’entre-vous qui se seront inscrits chez « Stickam », à
me poser directement des questions sur l’espace « tchat » installé tout en bas de mon blog avec le lecteur correspondant .
Si vous avez des questions (aquarelle ou concernant ce blog mais pas privées) je vous répondrai de vive voix en diffusion universelle grâce à ce petit lecteur .
Vous pouvez en un premier temps me les poser par commentaire sous cet article consacré à cette nouveauté .
Ce test me servira à savoir comment vous recevez mes émissions (qualité de l’image et du son), et vous me direz si au contraire vous avez des difficultés et si vous n’avez pas l’ADSL, si le
blog s’ouvre bien plus lentement qu’avant, etc. ?
Voici comment faire :
1) - Si vos lecteurs ont juste à l’écran l'aquarelle du soleil couchant aux cocotiers sur la plage avec marqué dessus en bas « Profile Image Not
Available » ou (et) « Enlarged » en haut à droite en vert, cliquez sur le bouton à gauche de la loupe, il ouvre le menu dans l’écran .
2) - Descendez dans ce menu, et cliquez sur « Live Streaming Vidéo » en bas du menu (accolé à droite d’une petite Webcam), « Enlarged » va être
remplacé par « Live », et vous devriez me voir et m’entendre .
Les seules complications pouvant perturber le fonctionnement de ce système sont des problèmes techniques liés à la bande passante, au décalage son lié au grand
nombre de connexions par ce moyen entre les USA et vos ordinateurs et à un possible « plantage » de mon PC (puissance et mémoire énormément sollicitées pour moi pendant
l’expérience !) …
Si cette expérience vous intéresse (et qu’elle fonctionne correctement pendant la période d‘essai), nous pourrons dans l’avenir nous retrouver pinceaux à la main
par caméra interposée, ou pour diverses visioconférences .
Alors pour aujourd’hui je vous dis « à ce soir », et aux prochaines interventions de ma part par ce support (je noterai les prochaines au dessus du lecteur de droite) .
Sur la piste des grottes ornées du Mato Grosso, avec mon copain Jean PÉRIÉ …
Je profite d’un énorme plantage de l’ordinateur, qui a complètement anéanti l’article et la vidéo que j’allais mettre en ligne sur
notre étape picturale dans la vallée du Draâ au Maroc, pour vous présenter un personnage d’exception, qui en plus est un ami d’enfance .
L’expérience hors du commun qu’il est en train de préparer pour notre plus grande joie de carnettistes avides de découvertes,
d’émotions, et de nouveaux espaces d‘expression, va se situer dans la droite ligne des aventures qui ont faites de tous les voyageurs découvreurs et explorateurs des êtres de légendes, parce
qu’ils ont élargi notre regard en donnant une nouvelle dimension à notre horizon .
Il s’appelleJEAN PÉRIÉ,et il est justement« Chasseur d’Horizons »! Peut-être le connaissez-vous déjà, si vous avez lu à la fin des années 70 un best-seller des
Éditions R. LAFFONT titré « Tout l’or de l’Eldorado » ?
La vie
du chercheur d’or Georges POMMOT racontée dans cet ouvrage, c’est Jean qui l’a recueillie, écrite, traduite … C’est dire s’il connaît bien la moite pénombre des forêts amazoniennes, la boue des
marécages où se cachent anacondas et caïmans, la vie des « garimpeiros », et celle des indiens de plus en plus anéantis par les agressions de toutes sortes, à commencer par celle de la
présence de ces « mangeurs de forêt » …
Mais la richesse et l’intérêt des travaux de Jean PÉRIÉ , n’est loin s’en faut pas limitée à cela, et c’est à
une existence singulière et à des découvertes passionnantes que vous allez être confrontés en mettant, (virtuellement parlant), vos pas dans les siens !
S’il y a longtemps que je voulais vous parler de lui et que je ne l’avais pas encore fait, c’est que j’attendais avec impatience de pouvoir vous entraîner dans son
sillage, grâce au blog qu’il vient de créer .
Et le voilà, ce blog : il vient de le faire naître pour nous raconter, et surtout pour nous faire partager, car ils sont immenses les horizons qu’il commence à nous
révéler !
Vous allez les parcourir avec Jean le paléoanthropologue qui partant de l’Oroéna polynésien va vous plonger au cœur du Mato Grosso .
Mais aussi avec Jean l’explorateur infatigable qui participe au premier contact avec les tribus d’indiens à plateaux de la jungle amazonienne .
Jean l’inventeur archéologue passionné qui découvre la piste des premiers hommes de l’Amérique du sud .
Mais surtout vous les découvrirez avec Jean mon ami d’enfance, dont l’un de nos meilleurs souvenirs est lié à ces moments magiques où nous avions à peine une
dizaine d’années, et explorions déjà sans rien dire à nos parents les dédales souterrains des terriers de renards et de blaireaux, aménagés par ces opportunistes animaux dans de petits réseaux
calcaires tout près de chez nous .
Nous rampions avec son frère et un autre copain à nos côtés, une bougie à la main, un canif attaché au bout d’un bâton par le premier qui avançait, sans conscience
du danger que nous courrions, en nous retrouvant plus d’une fois face à un blaireau aux yeux brillants acculé au fond de son terrier, qui nous montrait ses dents terrorisé, et nous faisait battre
en retraite sans chercher à l’affronter !
Àprésent je vous laisse
cliquer ici , et comme il le dit si bien lui-même, partir « au coeur du
continent sud-américain, au cœur de paysages et de vestiges témoins d'une occupation préhistorique vieille de 20 000 ans et dont j'espère vous faire partager l'extraordinaire beauté sur mon blog
"chasseur d'horizons". »
Surtout, prenez le temps de lire en entier ses premiers articles et ne ratez pas la vidéo qu’il y a rajoutée
!
Quant à moi, je profite du temps où vous allez visiter le journal en ligne de mon ami Jean, pour essayer de refaire entièrement cette vidéo sur laquelle j'avais déjà tant travaillé ...
Je rajoute à cet article consacré à mon ami Jean PÉRIÉ , cette image que certains d’entre-vous connaissent déjà, extraite de mon premier Noël au
Ghana en forêt, et que je lui dédie, parce qu’elle est liée pour moi à un sentiment tout à fait indicible qui est celui de la découverte de lieux, d’ambiances, d’odeurs, de couleurs,
qui très loin de tout ce qu’on connaissait vont nous marquer à jamais : c’est grâce à eux, qu’on ne peut plus s’arrêter de voyager ! (Aquarelle Alain MARC extraite d’un carnet de voyage au Ghana)