Aquarelliste et peintre voyageur - En peinture, l'art de l'aquarelle est un mode d'expression qui va des carnets de voyages à la création de tableaux : en voici les différentes facettes inspiratrices, techniques et créatives selon Alain MARC ...
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- Les stages "carnets de voyages" sont une véritable immersion dans la pratique du carnet de voyage et de l'aquarelle sur le terrain, orientés "autonomie" ils sont ouverts aux stagiaires ayant assez de pratique pour en profiter pleinement . De la Provence au Jura Oriental et jusqu'en Andalousie, ce sont quelques destinations où vous pourrez aller en 2024...

- Tous les stages sont différents, n'hésitez pas à m'en demander les informations par courriel (voir plus haut) .

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Andalousies

«Andalousie, la Route d’Alain MARC», carnet de voyage de Pierre NAVA
Découvrez article après article en cliquant sur les vignettes ci-dessous le carnet spontané de Pierre m’accompagnant en Andalousie, et les «Petites Histoires vidéo» qu’il m’a inspirées :

La-Barca-1b-Pierre-Nava.jpg

Préambule

La Barca 2a Pierre Nava

L'étape de Peniscola

Andalousie b Pierre Nava

Sur la route de l'Andalousie...

Moulin-b Pierre-San Jose 2

Au Cabo de Gata

Bateau Pierre Isleta 3b

La Isleta del Moro

Huebro Pierre vignette

Huebro, la montagne enchantée

Pierre-Nava-Guadix-4-copie-1

Guadix, les maisons troglodytiques

Rio Fardès

Le rio Fardés

11 mars 2008 2 11 /03 /mars /2008 17:35

Portraits d’ici et d’ailleurs dans « Dessins et peintures » …

Avant de repartir pour aller dessiner et peindre sur les pistes du Grand Sud Marocain, je vous invite à découvrir ce nouveau numéro spécial de « Dessins et Peintures » qui vient de sortir :

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 C’est une intéressante parution, riche en exemples et conseils très utiles (je ne parle pas de l’article que j’y ai écrit, mais de ceux de mes collègues artistes peintres voyageurs) .

Voici, parmi un sommaire qui regorge d’analyses techniques d’exécution concernant un grand nombre de portraits :
- Produits utiles,
- Guide pratique de la photographie appliquée à la peinture dans le cas du portrait,
- Nombreuses exécutions de portraits au pastel, à l’huile, lavis, aquarelle, alkyde, etc.
- Reportages : Dany Boutillier, des visages à aimer,
                        Isabelle Nugues, la force du regard,

- Portrait d’artiste : Emmanuel MICHEL « De l’errance à l’enracinement » (je vous ai déjà parlé de Michel lors de sa rencontre à la Biennale des Carnets de Voyages de Clermont-Ferrand en 2006) …

Dans l’article sur lequel j’ai travaillé, vous bénéficierez de 3 leçons d’aquarelle dédiées au portrait, dont les portraits de :

undefined Akoua, la petite vendeuse d’ananas ghanéenne, rencontrée pendant la réalisation de mon carnet du Ghana,
 

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Ahmed, l’amazigh du Grand Sud, rencontré au col du Tizi’n Tinififft, où nous irons peindre dans le prochain article, "dresseur de geckos" et autres reptiles du désert, 

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 Mon copain Serge CAILLAULT, spéléologue, compagnon d’exploration et l’un des assistants de Roland PÉLISSIER dans le cadre de l’exploration de l’AVEN NOIR, le gouffre auquel je consacre mon prochain ouvrage d’aquarelles,

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  L'une des pages de mon article, où je donne de nombreux conseils pour qu’à votre tour vous réussissiez tous ces portraits …
 

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Nous verrons dans le prochain article Yolande et Pierre dessiner l’un des geckos de notre ami Ahmed,(le petit animal - un uromastix, en français  "fouette queue" - est à moitié caché sur cette photo par la main d’un touriste qui le caresse), tandis que notre amazigh regarde interloqué l’allure qu’on va donner à son lézard du désert …

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1 mars 2008 6 01 /03 /mars /2008 09:49

Des Gorges du Todra à celles du Dadès.

 

 Depuis Tinerhir 53 km à l’est de Boumalne du Dadès, nous avons souvent remonté la superbe vallée du Todra, menant aux mêmes Gorges, pour de merveilleuses séances de peinture ... (Vidéo Alain MARC que vous pouvez revoir différemment dans un autre clip mis ici en ligne lors d‘un article précédent)

Nous restions aux terrasses des restaurants des gorges pour peindre et dessiner le fond du canyon, et croquer les montagnards y faisant une étape pour abreuver leurs mulets, pour se reposer un peu à l’ombre de grands abris sous roches .

Mais le tourisme de masse est passé par là : il y a tout gâché, chassant les paysans autochtones, hommes et bêtes, les empêchant de se désaltérer, de s’arrêter même, asphaltant la chaussée, accumulant béton et bitume, transformant en un parking débordant d’autobus les sauvages berges des sources et de l’oued, jusqu’à détruire l’âme des lieux, à tel point que nous-mêmes qui aimions tant cet endroit ne voulons revenir dans cet énorme gâchis .  

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C’était il y a plus de dix ans : j’écrivais sur mon carnet ma joie d’être tout seul avec une caravane descendant de la montagne … Qu’il est loin ce temps-là ! Mais il en reste des pages d’aquarelles que rien ni personne ne pourra altérer : - comment les autorités on-elles pu laisser un si merveilleux paysage se transformer en une sorte de vulgaire centre d’attraction ? (Aquarelle Alain MARC)

Aussi, c’est vers la haute vallée du Dadès que nous remontons aujourd’hui jusqu’au défilé qui matérialise le fond des gorges . Ensuite la route continue de s’élever vers les cols et hauts sommets de l’Atlas, permettant même de basculer vers sur les Gorges du Todra si on est équipé d’un bon tout terrain et qu’on aie du temps devant soi .

En ce qui nous concerne, nous nous contenterons de rester pour peindre dans la vallée et les gorges, plus près de Boumalne du Dadès où nous avons pris le repas de midi, car les motifs y sont innombrables, et le paysage d’une grande beauté .  

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Ce croquis de Pierre NAVA me laisse songeur : - pensait-il encore au copieux tagine que nous avions à midi, lorsque nous sommes partis ? (Carnet Pierre NAVA)

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L’une des anciennes kasbah du Glaoui, à l’entrée de la haute vallée du Dadès : nous sommes tout de suite dans l’ambiance des décors qui nous attendent plus haut . (Photo Alain MARC)

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Plus haut justement, la Kasbah Ishat, au dessus des jardins et des vergers . (Photo Alain MARC)

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Halte très rapide, les temps de faire deux ou trois photos . Pierre, lui en profite pour réaliser cette pochade ou la lumière imbibe les rochers … (Aquarelle Pierre NAVA )

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Plus en amont encore : la vallée s’élargit avant de se resserrer à nouveau, ouvrant sur des panoramas à la grande beauté . (Photo Alain MARC )

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Détail de la photo ci-dessus . (Photo Alain MARC )

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Quand aucune Kasbah n’est visible dans le paysage, il conserve une étonnante pureté . Yolande en a saisi l’atmosphère de quelques rapides coups de pinceaux . (Aquarelle Yolande GERDIL )

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Nous sommes ici tout près de la falaise de Tamlat : les roches passent de l’orangé et du grenat au rose des roches érodées dites des « doigts de singe », endroit où les contrastes de complémentaires entre les couleurs du rocher et celles de la verdure de la vallée sont les plus marquées . (Photo Alain MARC ) 

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Image à contre-jour du petit groupe dessinant (ou photographiant) à toute vitesse le paysage, car la vallée et les gorges sont encore longues, et plusieurs séances d’aquarelle sont programmées . Mais il vous est tout à fait possible de vous y poser et de peindre en toute tranquillité si vous êtes autonome et disposez de suffisamment de temps pour y rester, sachant que dans un stage le programme est fait pour que votre apprentissage vous amène à la plus efficacité possible, et que les acquis qui vous restent soient faits pour la durée . (Photo Alain MARC) 

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Encore un travail de Yolande, soulignant le contraste de la verdure et le rose des sommets …. (Aquarelle Yolande GERDIL)

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Au dessus de nous les fameux « doigts de singes » comme des roches moutonnées . (Photo Alain MARC)

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Ils tombent tout droit sur le fond plat de la vallée où en hiver les petits arbres sans feuilles et au tronc immaculé parsèment les carrés de cultures comme dans un conte de fées . (Photo Alain MARC) 

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Mais au moment du stage, les feuilles sont argentées, les troncs paraissent bien plus sombres, et ces jeux d’ombre et de lumière sur les feuillages et les rochers vont m’inspirer un important cours d’aquarelle (plutôt cours d’atelier), où nous étudierons la magie du mélange de 5 couleurs rares (ou plutôt peu couramment employées), dont l’intensité et le pouvoir suggestif conviennent tant aux motifs de synthèse, qu’aux travaux abstraits . (Photo Alain MARC) (Aquarelle Alain MARC)

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  - Peut-être reconnaître-vous l’une de ces cinq couleurs qui permettent les plus séduisants mélanges d’intermédiaires ainsi que les plus belles ternaires ? Cette photo (où le nom des couleurs est noté) + les scans des différents types de mélange obtenus avec (en PDF) leurs usages et particularités, les analyses de couleurs et leurs intérêts ainsi que la vidéo complète de 18 mn de cette leçon et divers autres documents associés, seront dans l’avenir disponibles en téléchargement ou sur commande directe dans ma future boutique en ligne (je vous livre là un « secret ») où vous pourrez aussi commander des peintures originales aussi bien que des reproductions et gravures en tirage limité, et bien d’autres choses (à commencer par mes livres) dont je serai l’auteur . Les cours approfondis ou condensés pour tous les niveaux avec mes « tours de mains » et procédés personnels y tiendront une grande place, de même que mes programmes de stage y seront développés ! À découvrir donc dans les mois à venir, si d’aventure j’ai le temps d’en terminer les principaux éléments pour vous fournir des outils de travail et des moments de bonheur, comme j’aime déjà tant les partager avec vous lors des stages en France et à l’étranger ou pendant les Salons et expositions où vous pouvez parfois me rencontrer …

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Mais revenons au peuplier ou au saule argenté : voilà ce qu’il donne une fois l’aquarelle terminée . Ce qui compte le plus, c’est d’essayer de traduire cette image un peu magique de verdure contre rocher, et de lumières d’où naissent des ombres, dans une sorte d’irréalité . Travail réalisé sans dessin préalable, le graphisme étant juste esquissé de la pointe du pinceau avant même de commencer, aucun repentir possible, cela apprend la liberté . (Aquarelle Alain MARC)

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Travail très différent : c’est du croquis aquarellé . Dessin sommaire et peu accentué au crayon 2B bien affûté, à la plume ou au feutre pointe fine et gris foncé, couleurs saturées (plus pâles au lointain), posées dans la foulée . (Croquis-aquarelle Alain MARC)

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Arrivés en haut des gorges, voici le défilé : avant que la plus belle lumière ne disparaisse le groupe s’installe pour travailler . La difficulté ici l’est pas dans les formes ni les volumes, mais bien dans le rendu de cette lumière qui n’est composée que des reflets dans l’ombre du soleil projeté sur les rochers . Une bonne analyse de synthèse et une « démo » appropriée viendront apporter aux moins hardis solutions et courage pour surmonter avec enthousiasme toutes les difficultés ! (Photo Alain MARC) 

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Edith a bien compris que ce qui fait la force de la lumière qui vient à contre-jour, c’est la présence de l’ombre qui y est opposée, et que le soleil éblouissant frappant l’envers de cette falaise du premier plan à l’ombre sombre, ne peut que renvoyer sur la paroi en face une lumière qui paraîtra d’autant plus chaude, que sera froide l’ombre sombre de ce même rocher . D’où la présence des teintes bleutées de l’ombre sombre qui s’opposent aux complémentaires orangées de la paroi mieux éclairée . L’effet lumière est renforcé par la pureté de ses mélanges sur la palette et la transparence de sa couleur sur le papier, qui jouant lui-même le rôle d‘un miroir, rend plus lumineuse la couleur jaune orangée . (Aquarelle Edith FINET)

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Interprétation très différente pour Pierre, qui donne sa priorité à la forme et aux volumes du rocher . Vous ne percevrez bien la lumière que si vous regardez ce motif à travers le flou de vos cils en plissant légèrement les yeux . C’est que la manière de Pierre vient directement de la façon de prendre et de mélanger ses couleurs, ce qui augmente la proportion de ternaires, et donne un aspect rompu à rabattu (voir vidéo), d’où une vision plus valorise que coloriste, et une aquarelle plus proche de la sensibilité d’un graveur que de celle d’un peintre de la couleur . (Aquarelle Pierre NAVA )

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Dans ma « démo » quand à elle, si j’ai correctement équilibré ces différents aspects de lumière, de volumes et de formes, ce que j’ai par contre trop accentué (pour mieux expliquer que lorsqu’on échappe à la perspective linéaire c’est l’intensité et la chaleur des couleurs qui va rapprocher), c’est l’arrière plan de la montagne ensoleillée qui aurait dû être plus atténué . Mais une aquarelle de « démo » n’est pas une aquarelle « aboutie », elle doit au contraire mettre « l’accent » sur les clés et mécanismes qui doivent être compris . (Aquarelle de « démonstration » Alain MARC )

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24 février 2008 7 24 /02 /février /2008 17:40

Du col de Boutaghrar à Boumalne Dadès.
 

 

Nous reprenons les pistes du grand sud marocain ... Un autre itinéraire, d’autres lumières : la prédominance du monde minéral, géologique, du gigantisme de l’Atlas, préfigure notre approche des gorges du Dadès . Dans cet univers, c’est la piste qui donne au trajet tout son caractère . Une sorte de bel hors-d’oeuvre remplissant notre matinée avant le formidable après-midi qui nous attend dans les gorges, au départ de Boumalne Dadès . Mais cela, c’est le sujet de la prochaine vidéo et de l’article qui l’accompagnera ! (Vidéo Alain MARC, laissez-là se télécharger entièrement si vous n'êtes pas en haut débit, avant de la relire en entier ...)

Le bonheur de prendre une telle piste, de bon matin, quand le soleil se lève à l’horizon, et de réussir nos séances de peinture, est lié au respect que nous aurons pendant notre trajet pour les autochtones que nous rencontrerons . Car une telle piste emprunte un parcours où les gens sont authentiques et ont beaucoup de valeur, où la mentalité n’a pas été « polluée » par le tourisme de masse . Il nous appartient donc, pour savourer pleinement la chance que nous avons d’aller peindre dans d’aussi intéressants endroits, d’être encore plus discrets et attentif aux personnes que nous rencontrerons afin de déranger le moins possible leur vie quotidienne, tout en leur montrant l’intérêt que nous accordons à leurs paysages, leur architecture, leur culture, en leur expliquant lorsqu’ils nous le demanderont ce que nous faisons, et ce que ce travail (car c’en est un) peut leur apporter à travers le regard (non volé mais mérité et valorisant) que nous donnerons de leur région et de la vie qu’ils y ont développée . 

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 Montée au col de Boutaghrar côté sud . Au fond la ligne bleutée du Djebel Sarhro . L’opposition des couleurs est déjà forte et invite à une pose de lavis rapide . Nous n’en prendrons pas le temps cette fois car nous sommes déjà en retard si nous voulons nous arrêter à Boutaghrar . (Photo Alain MARC)

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Nous voici au col, où la vue vers le nord-est s’ouvre sur l’oasis accompagnant le cours de l’Oued Gmoun et des villages de Boutaghrar et Tamalou . (Photo Alain MARC)

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 À  l’ opposé, vers l‘ouest, on retrouve en aval même la vallée avec au loin le village de Tourbist . (Photo Alain MARC) 

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Le sommet de l’Ighil Gmoun à peine enneigé (il culmine pourtant à 4071 m !) depuis toujours le col de Boutaghrar . (Photo Alain MARC)

Pour cet itinéraire je déconseille vivement (même si vous êtes équipés d’un bon véhicule tout terrain) de l’emprunter par mauvais temps, encore moins en plain hiver si la neige menace . Dans ces conditions-là ou par temps de pluie le franchissement du col est extrêmement dangereux, ne serait-ce qu’à cause des fréquents glissements de terrain et de la piste glissante et boueuse où nul parapet ne pourrait vous arrêter . 

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La belle aquarelle des sommets vus du col, réalisée par Yolande GERDIL en 10 mn seulement : il y a longtemps que Yolande travaille dans l’esprit de l’aquarelle rapide si utile en carnets de voyages ! (Aquarelle Yolande GERDIL ) 

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Nous sommes ici aux abords de Tamalou et Boutaghrar . C‘est toujours à regrets que nous voyons des départs de gorges et de défilés à la sortie même du village sans avoir la possibilité de nous y rendre . La présence d‘un petit hôtel à Boutaghrar nous ouvrira peut-être cette possibilité à l‘avenir ? (Photo Alain MARC ) 

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 Installation de notre petite équipe devant ce superbe paysage : l’occasion d’y réaliser des panoramiques aux éclatantes couleurs … (Photo Alain MARC ) 

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Le panoramique d’Edith FINET, superbe lui aussi sur 2 pages en vis à vis … (Aquarelle Edith FINET )

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Une autre page du carnet de Yolande : inspirée par la beauté de la lumière son travail est la traduction la plus coloriste de ce paysage . (Aquarelle Yolande GERDIL )  

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 Un peu plus vers l’aval nous avions peint ici au bord de l’oued Gmoun il y a 3 ans . Au fond c’est le village de Tourbist . (Photo Alain MARC)

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 J’avais rapidement esquissé ce croquis aquarellé, ne terminant pas le côté droit pour laisser à l’oued et à la montagne toute leur importance … (Aquarelle Alain MARC )

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Je consacrerai plus tard, lorsque je reviendrai sur cette piste de nombreuses séances aux rochers naturellement multicolores qui accompagnent l’itinéraire . Si c’est le paradis des géologues c’est aussi celui des peintres et des poètes des couleurs de la roche . (Photo Alain MARC) 

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Les amateurs de toiles abstraites seraient servis ici : que de points de vues originaux et à l’étrange beauté nous réserve ce parcours ! Paradis des photographes aussi ? (Photo Alain MARC)

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Ces formes et ces couleurs, assimilables à bien d’autres dans le désert m’avaient servies l’an dernier comme support d’étude à toute une série consacrée à ce monde sans limites, où nous cheminons aux frontières de l’informel … (Aquarelle Alain MARC) 

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Retour à la réalité sur la piste reliant Boutaghrar aux Gorges du Dadès : des petits points s’animent au mileu de l’immense toile abstraite ; c’est une caravane de nomades, en déplacement . Il nous faut dès à présent chercher un endroit pour nous garer avant de la croiser, couper nos moteurs, et la laisser passer sans l’effrayer ni la gêner . (Photo Alain MARC) 

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 Nous avons à présent rejoint Boumalne du Dadès pour notre repas de midi . De la terrasse du restaurant la vue sur la vallée du Dadès est splendide … (Photo Alain MARC) 

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L’occasion d‘organiser une séance « prise de notes » outil trop peu usité du peintre voyageur et pourtant si efface pour qui veut progresser  ! (Photo Alain MARC)

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Il suffit de très peu de temps pour prendre des notes : graphisme suggestif, annotation rapide des couleurs où seront notés nuances et dégradés . Ce travail pourra ultérieurement servir de base à une aquarelle libérée du sujet, mais expressive et empreinte de créativité … (Notes d’étude Alain MARC)

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Recollées dans une pages du carnet les notes de voyage constituent des éléments dynamiques dont le charme ne peut que donner plus de caractère encore motifs alentour . (page du carnet d’Edith FINET)

Après cette superbe matinée, un bon tagine nous a tous réunis au dessus du vaste panorama qui était le thème de la séance de prise de notes . Après manger, départ pour les gorges du Dadès …

Ce sera l’importante étape du prochain article consacré à la deuxième partie de cette journée hors du commun, où nous avons réalisé un grand nombre de motifs compte tenu de la longueur du trajet et du peu de temps dont nous disposions pour cela . Nous le devons essentiellement à la rapidité de notre pratique et à la maîtrise des techniques de synthèse dont la prise de notes est l’une des clés (car elle sert aussi à voir ce qui est important et ce qui ne l’est pas, comment faire pour ne pas perdre de temps dans l’analyse du sujet autant que dans la mise en valeur des éléments de référence l’exprimant au plus près ) .

À bientôt donc, pour de nouvelles découvertes aquarellées …

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5 février 2008 2 05 /02 /février /2008 19:51

Si vous m’accordez une petite pause …

Juste une coupure au milieu des articles consacrés au carnet de voyage du Grand Sud marocain qui reprendront dans quelque temps : différents évènements personnels m’amènent à un peu d’irrégularité dans la mise en ligne de mes articles, m’en voulez-vous ?

Mais en contrepartie je vous prépare une rubrique nouvelle qui fera l’objet de mon prochain article, une rubrique qui ne sera alimentée qu’en fonction des circonstances qui me permettront à l’avenir de nourrir ce passionnant sujet .

Je ne vous en dis pas plus pour l’instant, mais je pense que vous serez passionnés (es) par la thématique de cette approche des techniques de l’aquarelle qui permet d’aller encore plus loin que celles du carnet de voyage, mais aussi qui s'attache à travers un concept simple et très  rapide à résumer des choses immenses ...

J’illustre ci-dessous le présent article par un paysage d’hiver, car le sujet qui nous permettra dans cette prochaine parution d’aborder la technique dont je viens de vous parler (mais qui reste inscrite dans les procédés rapides des carnets de voyages et releve toujours de l’aquarelle de terrain) est de saison, ayant un rapport direct comme toute tradition carnavalesque, avec la disparition des frimas, l’allongement des heures d’ensoleillement, et l’un des plus anciens mythes du personnage d’Arlequin .

À bientôt donc pour cette nouvelle aventure !

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Dans le prochain article nous allons chasser ces frimas avec un incroyable personnage dont je vous ai déjà parlé du bout des lèvres il y a déjà longtemps, mais sans approfondir . Cette fois nous l‘accompagnerons dans l’une des journées de sa très courte vie ...

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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 22:03

Sympathiques rencontres à la casbah d’Amerhidil .
 

Quelques images d’archives pour démarrer cette vidéo : c’est que la casbah d’Amérhidil nous a toujours réservé le meilleur accueil qui soit, et depuis les nombreuses années où nous nous y arrêtons pour peindre, (même si nous ne faisons que passer), c’est avec plaisir que nous y faisons à chaque fois des rencontres sympathiques et chaleureuses ! (Vidéo Alain MARC) 

L’un des plus agréables attraits des carnets de voyages est sans aucun doute les rencontres qu’ils permettent . Cela ne donne pas toujours lieu à des portraits mais lorsqu’on peut en réaliser, ils sont toujours intéressants, non seulement comme exercices d’expression, mais surtout comme lieux de mémoire où vont se projeter tous nos souvenirs de l’instant .

En attendant, portraits ou pas, le carnet de voyage est le plus formidable moyen de contact qu’on puisse imaginer : les gens sont curieux de ce que nous faisons, et en voyant l’intérêt que nous portons à travers nos dessins et écrits à leur culture, architecture, paysages, ils sont enclins au dialogue, à l’échange, au contact dénué de toute appréhension, on est souvent aux antipodes de leurs réactions vis-à-vis de la photo . Il n’empêche, il faut tout de même rester sur nos gardes (voir ma mésaventure du Ghana), à plus forte raison si on veut dessiner des personnages (même vus de loin dans certains pays), et éviter surtout de dessiner des monuments dont on ignore l’importance même si on les trouve fort intéressants dans de très nombreux cas (administrations, bâtiments militaires traditionnels ou assimilés, et parfois religieux) …

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Aziz (ici dessiné par Pierre NAVA) est l’un de nos sympathiques hôtes de la casbah d’Amérhidil : vous avez vu dans la vidéo ci-dessus sa dextérité (dextréi-thé) dans son approche de la cérémonie du thé ! Une originale façon de le présenter avant de le boire, en tout cas pleine d’humour, et qui vous donnera certainement envie de le boire avec lui en faisant connaissance avec ce bel endroit et tous ses habitants .

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L'inspiration à la casbah d’Amérhidil ? Aucun problème de ce côté-là, tout le monde s’en donne à coeur joie, par exemple Yolande, ici, en train de dessiner le patio … (Photo Alain MARC )

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Elle a rajouté sur le côté quelques-uns des nombreux ustensiles de la vie quotidienne de ces lieux, manière de montrer combien l’ingéniosité des habitants est ici habile et fonctionnelle sans pour autant manquer de finesse et de beauté, car chaque outil, chaque instrument, de la moindre serrure aux ustensiles de cuisine, pourrait figurer en bonne place dans les collections de tout musée de l’art populaire régional . (Aquarelle Yolande GERDIL )

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Un exemple qui m’a frappé, la forme très pure des portes et passages permettant d'aller dans les différentes pièces : l’harmonie des matériaux, leur simplicité alliée à l’irréalité des effets d’ombre et de lumière, donnent de ces lieux où l’espace se définit par les volumes du creux, l’illusion d’images inversées où la perception visuelle perd ses repères pour ne laisser voir à la place du vide qu’un « objet » en relief, dont la plasticité très contemporaine peut faire penser à la plus pure des sculptures de lumière .

Pour bien comprendre ce que je dis, éloignez-vous de l‘écran de votre ordinateur, et regardez à distance cette photo : vous verrez alors comme une sculpture verticale, pointue et aux côtés galbés … (Photo Alain MARC )

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L’ombre et la lumière justement . Ce dessin d’Edith FINET, nous emmène dans l’un des plus grands mythes de l’orient : celui du regard . Voir sans être vue, être dans la lumière en restant dans l’ombre, regard porté au-delà de soi-même pour revenir à soi, comme le passage d’un cheminement vers l’âme … (Aquarelle Edith FINET ) 

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Presque mystique cette lumière pénétrant dans la cuisine abandonnée . Chaque ouverture comme une icône, exhume de son éblouissante vibration les formes simples des ustensiles oubliés . La flamme du foyer n’existe plus depuis longtemps, elle est devenue lumière intemporelle qui résonne en moi comme cette phrase puisée dans « Une enquête aux pays du Levant » de Maurice BARRÈS : « Je n’y vais pas chercher des couleurs et des images mais un enrichissement de l’âme . » Et, citant les grands peintres de l’orientalisme : « C’est par ce chemin de leur romantisme que je suis allé d’imagination à la part éternelle de la vie » . (Photo Alain MARC )

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Cela m’inspire cette étude : rayonnement et réfraction de la lumière dans les couleurs des images du désert . Reflet des palmes et du ciel dans le bleu de l’oued, teintes chaudes des murs de pisé et éclat des rayons de soleil traversant les moucharabiehs pour se poser sur le regard des femmes … (Aquarelle Alain MARC )

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Edith s’attache à ces outils et instruments qui ont permis à la vie de se perpétuer ici depuis des générations . Le puits du patio, une vielle serrure, quelques photos, le four à pain, et en souvenir de ce bel endroit la carte de visite de nos amis de la « Kasbah d’Améridil » . (Carnet Edith FINET)  

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La magie de ces endroits tient sans doute au fait que rien ne parait vraiment changer dans le temps : il y a une dizaine années déjà j’y avais rencontré Mansour, le prédécesseur d’Aziz qui avait posé pour nous devant la casbah, en nous offrant le thé (voir vidéo de cet article), et le côté quasi sacré des lieux m’avait immédiatement frappé, je l’avais associé au petit marabout, à la vie qui passe et qui vient au pas du dromadaire et aux envoûtants levers de soleil sur les dunes de l’erg Chebbi . (Carnet Alain MARC)

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22 janvier 2008 2 22 /01 /janvier /2008 10:09

La palmeraie de Skoura et la casbah d’Amerhidil .

 

 

 

Courte vidéo illustrant plus le trajet et son ambiance sur les pistes poussiéreuses de la palmeraie de Skoura, que les moments d’aquarelle : répit pour moi avant de reprendre les pinceaux … (Vidéo Alain MARC)

Nous reprenons aujourd’hui la direction de l’Atlas, où nous resterons quelques jours sur ses vallées sud où nous attendent de très belles pistes .

La première de toutes longe au nord (à son début tout au moins), la route qui va de Ouarzazate Tinerhir, et qui, avant d’arriver à la vallée des roses et au Dadès, traverse la palmeraie se Skoura .

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On découvre tout au long de la piste menant vers Skoura de splendides casbahs à l’abandon … Abandon aussi de la vie qui accompagnait ces lieux avant que le désert gagne sur la belle palmeraie entourant ces constructions de pisé il y a quelques décennies à peine ! (Photo Alain MARC )

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Il en est de même ici, quelques kilomètres plus loin . Les habitants préfèrent reconstruire en béton, plus près de la nationale, c’est plus solide, mais il faut alors penser « climatisation », ces nouvelles demeures n’assurant pas la fraîcheur des vieux murs de terre au plus fort de la chaleur … (Photo Alain MARC )

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On rencontre régulièrement sur le bord de la piste de petits monticules de terre au milieu desquels s’ouvre un puits : c’est une khettara, (foggara en arabe), un aqueduc souterrain avec regards (les puits), qui achemine, pour l'irrigation des oasis, l'eau recueillie au pied des reliefs parfois à plus d’une dizaine de kilomètres de là . (Photo Alain MARC )

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On voit bien en se penchant sur chaque puits, le canal souterrain qui achemine l’eau . Elle provient ici de l’oued Dadès très loin en amont, et c’est à grand peine qu’on préserve ce minuscule filet d’eau . Dire que j’ai connu il y a à peine deux décennies, la palmeraie de Skoura florissante, verdoyante, au milieu de jardins splendides et de chants d’oiseaux, où l’eau coulait en abondance dans les seguias ! (Photo Alain MARC ) 

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Au coeur de la palmeraie : ce qui m’intéresse particulièrement ici, c’est la très belle architecture traditionnelle de cette petite koubba, où repose un saint local . Il y en a d’autres par ici . Je ne sais quels dons profère ce Saint en particulier, mais je me recueille avec respect en dessinant, pour honorer la mémoire de ce Saint homme même si je ne le connais pas . L’aquarelle est aussi une passerelle entre les différentes cultures et leurs religions … (Aquarelle Alain MARC )

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Regardez bien cette photo prise sur la piste de Skoura, en 2004 vous ne reverrez plus cette petite mosquée telle que je l’avais photographiée là : le très ancien minaret de pisé (celui de gauche) et les vieux murs ont été abattus pour laisser place à une banale mais plus fonctionnelle mosquée de béton … Nous ne nous arrêterons donc plus ici pour peindre . (Photo Alain MARC )

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Soudain, au détour du chemin, la casbah d’Amerhidil : ses tours et ses façades révèlent immédiatement la richesse de sa décoration et la beauté de son architecture . (Photo Alain MARC )

undefined L a casbah, dessinée par Edith, au moment où le soleil commence à se rapprocher de l’horizon . (Aquarelle Edith FINET)

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Les façades plein ouest vues de la terrasse du patio : une merveille qui incite à rester ici encore quelques instants . (Photo Alain MARC )

Nous verrons dans le prochain article, combien nous avons toujours été bien reçus au ksar d’Amérhidil, combien cette casbah est belle, d’une beauté quasi mystique même, et ses habitants sympathiques et accueillants !

Une occasion pour nous de leur faire honneur dans cet article et de leur envoyer des visiteurs les plus nombreux et généreux possibles : peut-être comme nous auront-ils un vrai bonheur à peindre à l’ombre de la tonnelle dans le patio en partageant un délicieux verre de thé ?

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19 janvier 2008 6 19 /01 /janvier /2008 01:15

Leçon d’aquarelle rapide à l’oasis de Finnt .

 

Nous partons aujourd’hui sur de nouvelles pistes . Avec pour commencer un crochet par l’oasis de Finnt, l’occasion pour moi de mettre en ligne ma première démo commentée d’aquarelle en ligne . Si celle-ci vous intéresse (n’hésitez pas à me le dire dans vos commentaires) il y en aura d’autres cette année, avec chaque fois des champs d’application différents vous permettant de vous constituer un véritable outil de travail avant de me rejoindre peut-être un jour lors d‘un stage carnet de voyage ... (Vidéo Alain MARC, la laisser se télécharger avant de la relire)

Nous voici donc très agréablement installés à l’ombre des tamaris et des lauriers roses au bord de l’oued . Les sujets de peinture ne manquent pas et donner une impression du lieu avec juste quelques coups de crayon et 3 ou 4 couleurs, n’est pas si évident que cela quand on ne sait que choisir et par où commencer !

La vie dans une oasis paraît paradisiaque aux touristes qui n’ont souvent pas conscience du très dur labeur des autochtones .

On pourrait donc se consacrer uniquement à cette thématique (la vie locale) pour réaliser une page de carnet . Il est intéressant d’avoir ainsi un témoignage sur les mérites et l’intérêt de cette vie des palmeraies, c’est un moyen de mémoriser les choses et non de les voler, une clé pour échanger nos savoirs et connaissance, pour leur accorder l’importance qu’ils méritent et une façon particulière de les apprécier et de les écouter .

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Étonnants taxis : lui, passe sans noyer le moteur ! Cela fait partie des prouesses quotidiennes des chauffeurs de taxis collectifs sur le continent africain … Si vous voulez vous amuser, installez vous près du guet d’entrée à l’oasis, et attendez les touristes intrépides voulant suivre cet exemple avec leur voiture ordinaire louée à Ouarzazate, Marrakech ou ailleurs : je vous promets que vous comprendrez vite pourquoi le dépannage local est si florissant ! (Photo Alain MARC )

Je choisis donc de traiter ce que je perçois de l’oasis à travers le paysage, sans omettre le quotidien des gens qui y vivent juste par quelques éléments du motif . En les situant à travers leurs activités dans ce décor ils ne seront pas oubliés, mais leur présence y sera discrète et respectueuse, tout en donnant un sens à cette page où l’harmonie du lieu n’est perceptible qu’à travers un savant équilibre entre la sagesse et le travail des homme et la magnificence de la nature autour du point d’eau .

D’autres font d’autres choix, ce qui compte étant que « l’essence des choses, des êtres et des lieux » s’exprime à travers les pages de chaque carnet .

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La montagne aux roches sombres domine l’oasis où toute une vie se cultive et se développe à l’ombre des palmiers . (Aquarelle Edith FINET )

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Ah les bonnes et tentantes dates ramenées par cet homme avec son petit âne aux paniers lourdement chargés ! (Aquarelle Edith FINET )

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Pierre dessine cet homme sympathique qui pose longuement pour nous après nous avoir servi le thé, une expression bien naturelle et si appréciable de l’hospitalité et de la gentillesse des habitants de ces oasis . (Croquis aquarellé Pierre Nava )

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Étonnant savoir vivre : les légendaires hospitalité et gentillesse marocaines ne sont pas usurpées . Se faire offrir le thé ainsi dans un cadre aussi enchanteur sans déroger à sa peinture, on en redemande tous les jours ! (Photo Alain MARC )

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Encore quelques croquis de Pierre qui adore dessiner les personnages, tout ce qui est humain le passionnant beaucoup plus que les paysages … (Croquis aquarellé Pierre Nava )

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L’une des pages du carnet de Yolande . (Carnet Yolande GERDIL )

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Et tandis qu’une femme s’arrête pour regarder le travail d’Edith, elle la dessine de quelques coup de crayon, son bel habit orange se détachant sur le fond de la page . (Aquarelle Edith FINET )

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L’une des pages du carnet d’Edith consacrée à l’Oasis de Finnt . (Carnet d’Edith FINET ) 

undefined Étonnant désert : des coloquintes (malheureusement très toxiques), sur le bord de la piste du retour, en plein désert ! (Photo Alain MARC )

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En dessinant vite, avec 2 ou 3 couleurs on peut sans retarder la troupe faire un petit croquis comme celui-ci . (Croquis Edith FINET )

Revenons à mon aquarelle de la vidéo :

Elle a été réalisée en 16 / 17 mn environ, (la vidéo a été montée en léger accéléré) . Les couleurs sont réduites au minimum :

2 jaunes : auréoline et jaune de Naples

2 rouges : de cadmium et alizarine cramoisie

1 bleu : outremer

2 verts : or vert WN et émeraude (pas de chez WN) ou vert Winsor (WN)

Enfin 1 terre d’ombre brûlée (tronc des palmiers et mélanges rompus divers pour assombrir - par exemple ombres grises ou brunes -)

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Le croquis aquarellé de la vidéo dont les traits de crayons sont plus visibles en réalité qu’ici à l’écran . (Photo Alain MARC )

undefinedPrincipales couleurs utilisées et leurs mélanges (tout ce qui est gris ou gris-brun se fait par mélange de ces teintes avec la terre d’ombre brûlée - petit âne, ombres personnages et des buissons au sol, etc. - )

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15 janvier 2008 2 15 /01 /janvier /2008 20:02
Les enfants de Tiguirt sur la piste de l’Ounila 
 

 Dernière séance de peinture sur cette piste pour aujourd’hui : Tiguirt . Nous nous arrêterons ici avant de redescendre sur Ouarzazate car d’autres pistes tout aussi intéressantes nous attendent . Si nous avions continué nous serions arrivés au milieu de paysages splendides à la bourgade de Télouet, au cœur du Haut-Atlas . Plus haut encore on rejoint le col du Tizi’n Tichka et la route de Marrakech, ce sera pour une autre fois ... (Vidéo Alain MARC - Attendre qu'elle soit chargée avant de la relire en toute fluidité)

Pendant que les chauffeurs font demi-tour, et avant que tout le paysage ne soit dans l’ombre (le soleil est déjà passé derrière l’horizon pour nous qui sommes sur le versant est de la cuvette où nous nous arrêtons), tout le monde sort rapidement ses affaires d’aquarelle et prend des notes, fait des croquis, dépose ses couleurs .

L’ombre descend sur le village en étage dans la pente . Des enfant accourent : ils sont fascinés par l’aquarelle ; ce n’est pas souvent que tes touristes dessinent . Ils en oublieraient presque de nous demander stylos et bonbons . De toute façon la seule chose que nous avons pour eux c’est un petit dessin ou le plaisir de les inviter à dessiner avec nous . Les moins hardis en profitent, certains sont carrément envahissants …

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Le très beau village de Tiguirt sans nuisance ni pollution, n’est (pour l’instant) défiguré par aucune construction trop contemporaine … (Photo Alain MARC ) 

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À peine descendus des véhicules, nous voici entourés d’une nuée d’enfants! (Photo Alain MARC ) 

undefined Chacun de nous s’installe rapidement en contrebas de la piste et entreprend (ou termine) sa page de carnet . (Photo Alain MARC ) 

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Yolande entourée de petites filles admiratives de son travail … (Photo Alain MARC )

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Le travail de Yolande, objet de la curiosité des fillettes : il situe le village au cœur de la vallée de l’Ounila et montre son étagement en terrasses en flanc de vallée, les plus hautes terrasses étant réservées aux aires de battage . (Croquis Yolande GERDIL)

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Pierre, quant à lui, dessine les enfants captivés par le travail des aquarellistes . (Croquis - aquarellé Pierre NAVA) .

undefined Ce qui m’intéresse le plus dans ce village, ce sont les terrasses de battage : je décide donc de terminer ma page en notant la façon dont elles sont disposées avec leur murette de pierre et leur piquet central autour duquel tournent ânes et mulets les jours de battage . C’est alors que je remarque une petite fille au foulard en train d’observer le dessin de Pierre : elle fera aussi partie de ma page de carnet pour cette piste de l’Ounila … (Croquis Alain MARC - Carnets du Maroc -) .

De croquis en aquarelles nous ne voyons pas passer le temps !

C’est la fraîcheur plutôt vive nous tombant sur les épaules qui nous incite à ranger couleurs et pinceaux . De toute façon le paysage est à présent presque tout entier dans l’ombre et il ne nous reste plus qu’à rentrer …

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10 janvier 2008 4 10 /01 /janvier /2008 19:08

Aït-ben-Haddou, vers la piste de l’Ounila …  

Selon le temps dont je dispose, je vais essayer d’ajouter à cette série d’articles une courte vidéo de notre parcours comme celle-ci . Vous allez ainsi avoir l’impression de nous accompagner, mais si je ne peux tenir ma promesse ne m’en veuillez pas, car même 1 minute de vidéo résumant une demi-journée, c’est un gros, très gros travail ... (Vidéo Alain MARC)

Peut-être vous souvenez-vous de notre passage avec Ptit’Jo, au magnifique ksar d’Aït-Ben-Haddou au printemps dernier ? .

Nous y retournons aujourd’hui puisque cet extraordinaire site est situé sur l’itinéraire menant vers la piste de l’Ounila . Nous nous y arrêtons même une matinée entière car il y a ici matière à dessiner des heures et des heures .

J’ai beaucoup dessiné à Aït-ben-Haddou, (souvent de l’endroit que j’aime le plus : du bord de l’oued, lorsque le soleil se couche) mais ce matin le soleil monte droit dans le ciel et chauffe déjà de bonne heure les parcelles de luzerne, verdoyantes au pied des hautes murailles, et le bonheur de peindre et pour tous synonyme de quête de l’ombre en ce début de matinée …

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Simple croquis aquarellé de bonne heure le matin … (Aquarelle Alain MARC - Carnets du Maroc -)

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En plein midi peu d’ombre, même sous les arbres des jardins, les formes se confondent, c’est pour cela qu’il vaut mieux peindre plutôt tôt ou tard dans la journée … (Aquarelle Alain MARC - Carnets du Maroc -)

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16 h : le soleil plein ouest bascule vers l’horizon : les faces éclairées sont celles qui étaient à l‘ombre le matin . Seul le haut du village est encore tout à fait éclairé . (Croquis - aquarelle Alain MARC) .

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Enfin au moment où il va s’enfoncer sous l’horizon, tout se pare de pourpre et d’or, la vielle citadelle paraît irréelle dans la pulvérulence du soir … (Aquarelle Alain MARC - Carnets du Maroc -)

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Au pied des murailles, comme à  Taourirt hier, les ombres s’étirent et le silence reprend ses droits sur le petit village victime dans la journée de sa célébrité incompatible à ces moments-là avec le mot « sérénité »  … (Photo Alain MARC) .

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5 janvier 2008 6 05 /01 /janvier /2008 21:19

En route pour les pistes du Grand Sud avec Houcine …

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Je vous présente Houcine, notre guide des pistes du Grand Sud marocain qui va nous accompagner tout au long des prochains articles ... (Croquis Alain MARC)

En ces temps de frimas, je vous invite à vous réchauffer au soleil du désert et des djebels du sud de l’Atlas, d’oasis en palmeraies, de regs rocailleux en dunes innombrables .

Nous sommes toute une bande d’amis en quête de purs paysages, de rencontres vraies, de couleurs et d’images à mettre dans nos carnets .

Peut-être vous souvenez-vous du temps des repérages réalisés avec Pti’Jo ?

La traversées de l’Atlas, la descente sur Ouarzazate, puis celle vers Zagora, tout au long de la vallée du Draâ sont encore dans son premier carnet de voyage . Il conserve précieusement les photos de sa première rencontre avec le désert et ses courses folles dans les dunes de sable …

Cette fois il n’est pas de la partie quand je retrouve Houcine et mes amis carnettistes à Ouarzazate, mais Pierre et Yolande (déjà venus en ma compagnie) en Andalousie sont là avec d’autres nouvelles et nouveaux camarades .

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Nous voici repartis pour de nouvelles pages de carnet !

Ici, rien n’a changé : le ciel est aussi rougeoyant au coucher du soleil, les rues pulvérulentes dans les ruelles de Taourirt, et les palmiers se balancent toujours doucement au dessus des petits carrés de verdure longeant l’oued .

Ouarzazate fait rêver parce que qu’elle évoque cette porte ouverte vers des oueds de légendes, bordés de palmerais aussi séduisantes que des paradis, vers les immenses plateaux arides de roches ou de sable avec à l’horizon quelque montagne bleutée qui souligne l’espace … La ville elle-même est sans charme particulier mais ses habitants y sont adorables et c’est un vrai bonheur d’y avoir des amis .

Nous ne ferons que passer ici car la route nous attend, avec son mystère et ses découvertes qui nous rendent si impatients …

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Le minaret du vieux quartier de Taourirt . C’est le Ouarzazate ancien, ou plutôt le seul endroit où vous retrouverez l’ambiance d’avant la naissance de la ville garnison nommée « Ouarzazate » … (Aquarelle Alain MARC) .

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Taourirt, est aussi l’ancienne casbah du Glaoui : chef d’oeuvre de pisé autrefois construite par le pacha de Marrakech . Sa récente restauration est remarquable, et c’est avec plaisir qu’on parcourt les anciens appartements du Glaoui autant que le vieux village fortifié . (Croquis - aquarelle Alain MARC) .

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Je prends pour vous cette photo aux derniers rayons de soleil sur les hautes murailles de la casbah : j’aime cet instant magique où Taourirt vidée de ses touristes revenus à leurs hôtels retrouve dans la lumière du couchant toute sa magnificence ! (Photo Alain MARC) .

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